Covid-19 : au Texas, une automobiliste enferme son fils dans le coffre pour aller le faire tester

Publié le 11 janvier 2022 à 11h58
Les centres de dépistage type drive-in sont très nombreux aux États-Unis.

Les centres de dépistage type drive-in sont très nombreux aux États-Unis.

Source : JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

PRÉCAUTIONS - Pour faire tester son fils, positif au Covid, une Américaine, originaire du Texas, l'a enfermé dans le coffre de sa voiture. La mère de famille, arrêtée, a été relâchée contre une caution de 1500 dollars.

Elle ne voulait pas risquer d'être contaminée à son tour. Sarah Beam, une Américaine vivant au Texas, fait l'objet de poursuites pénales pour avoir enfermé son fils de 13 ans, infecté par le Covid, dans le coffre de sa voiture. Cette femme de 41 ans s'est rendue, lundi 3 janvier, au stade de Pridgeon de Houston, un site de dépistage drive-in, où l'on peut se faire tester sans sortir de son véhicule. Sur place, elle a expliqué venir pour son enfant, positif lors d'un précédent test. La mère de famille a alors indiqué à l'une des responsables qu'elle avait préféré le mettre à l'arrière pour réduire le risque de contamination.

Interloquée, l'employée du site a demandé à voir l'adolescent. Elle lui a ensuite précisé qu'aucun test ne serait effectué tant qu'il ne serait pas sur le siège arrière du véhicule. La police, prévenue de cette situation anormales et à l'aide de caméras de vidéo-surveillance, a retrouvé et interpellé, samedi 8 janvier, cette enseignante pour présomption de mise en danger d'un enfant.  Elle n'a été relâchée que le lendemain contre une caution de 1500 dollars (environ 1320 euros).

Rentrée chez elle, Sarah Beam a depuis reçu des témoignages de soutien. Lundi 10 janvier, certains de ses anciens élèves ont disposé des mots autour de sa maison pour la défendre. Elle est "une vraie héroïne sans cape" écrit l'un d'eux, "une enseignante incroyable, une mère aimante, une femme inspirante". Sur des pancartes en carton accrochées à ses fenêtres, on pouvait également lire : "On vous soutient" et "on ne juge pas un livre par sa couverture". L'enseignante, qui exerce dans un lycée de Houston, a été placée "en congé administratif". Les autorités judiciaires n'ont pas précisé quand elle sera entendue.


La rédaction de TF1info avec AFP

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