REPORTAGE - C'est en Irlande que le virus s'est le plus rapidement la semaine dernière, et ce malgré le confinement. Que s'est-il passé ? Quels enseignements peut-on en tirer ?
C'est le troisième confinement en Irlande pour faire face à une épidémie désormais hors de contrôle. Le chauffeur de taxi, avec qui nous avons embarqué, arpente Dublin tous les jours. Il confirme que les rues sont bien vides. "Les habitants acceptent la situation, ils font avec. On espère tous voir la lumière au bout du tunnel. Vous savez, ce mois de janvier va servir de révélateur. On va voir si le confinement ça fonctionne", dit-il.
Les autorités ont frappé fort. Les commerces sont tous fermés, sauf pour les biens de première nécessité. Les chantiers sont tous gelés, les ouvriers au repos forcé, les écoles à l'arrêt pour plusieurs semaines. "Ce confinement est au stade le plus élevé, c'est la meilleure option possible. C'est dur, mais on ne veut pas vivre avec le Covid toute notre vie", explique cette mère de famille, devant rester confinée avec ses enfants.
Presque un tiers des Irlandais déjà contaminés par le virus l'a été la semaine dernière. C'est, pour partie, lié à la souche anglaise. Si l'on regarde l'évolution de la pandémie en Irlande et en Grande-Bretagne, les courbes sont presque les mêmes, avec une accélération encore plus importante en Irlande. Les hôpitaux sont saturés à Dublin. Aujourd'hui, neuf patients sur dix transportés par un ambulancier que nous avons rencontré sont atteints par le virus.
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