INTERPELLATION - L'information n'a pas encore été confirmée officiellement mais elle pourrait accentuer les tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord. Selon une agence sud-coréenne, un ressortissant américain a été arrêté à Pyongyang alors qu'il s'apprêtait à prendre l'avion pour quitter le pays.
Ils sont désormais trois. L’agence sud-coréenne Yonhap a annoncé dimanche qu’un Américain avait été arrêté alors qu’il tentait de quitter la Corée du Nord, rejoignant derrière les barreaux deux autres de ses compatriotes. Son interpellation n’a pas encore été confirmée officiellement, mais intervient dans une période très tendue entre Pyongyang et Washinton.
Deux autres cityoyens américains déjà en détention
Selon l’agence sud-coréenne, l'homme, dont le nom de famille est Kim, a été arrêté vendredi à l'aéroport international de Pyongyang. Les raisons de son interpellation ne sont pour le moment pas très claires. D'après Yonhap, l’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, est un ancien professeur à l'Université des Sciences et de la Technologie de Yanbian en Chine. Il se trouvait dans le pays depuis environ un mois pour discuter des programmes d’aide pour la Corée du Nord auxquels il était associé.
Deux autres Américains sont actuellement détenus en Corée du Nord. Otto Warmbier, un étudiant de 21 ans, a été condamné l'année dernière à 15 ans de travaux forcés pour avoir volé du matériel de propagande. Kim Dong-Chul, un pasteur américano-coréen, est pour sa part incarcéré pour espionnage. Cette nouvelle interpellation intervient dans un contexte glacial entre les États-Unis et la Corée du Nord.
Haute tension entre Washington et Pyongyang
Alors que plane la menace d'un sixième essai nucléaire de la part du régime nord-coréen, Washington a fait envoyer un porte-avion au large des côtes de la péninsule. Un bâtiment que Pyongyang a menacé ce dimanche de faire couler à titre "d’exemple pour montrer (sa) force militaire". Mercredi dernier, Mike Pence avait promis à la Corée du Nord une réponse "écrasante" en cas d'attaque.
Dans ce contexte, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a affirmé dimanche que son pays était en faveur "de la dénucléarisation" de la péninsule coréenne "au nom de la stabilité et de la paix" dans la région, rapporte l'AFP. De hauts responsables de l'administration Trump ont confié miser surtout sur la Chine pour qu'elle exerce suffisamment de pressions politiques et économiques sur son voisin afin que ce dernier abandonne ses dangereux programmes nucléaire et balistique, bannis par l'ONU.
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