DÉSINFORMATION - Après les polémiques autour de Facebook et de l'élection présidentielle des Etats-Unis en 2016, le réseau social annonce avoir plusieurs plans pour gérer les flux d’informations et contenir leur circulation en cas de tensions sociales ou de contestation politique pendant la présidentielle américaine.
Etre exemplaire, cette fois. Après l'élection présidentielle américaines de 2016, Facebook ne veut pas faire les mêmes erreurs. Alors pour ce scrutin entre Donald Trump et Joe Biden qui s’annonce plus que tendu, le groupe se dit prêt à prendre des mesures exceptionnelles.
"Contenir la circulation" de certaines informations sur ses réseaux sociaux, c’est l'ambition du groupe de Mark Zuckerberg. Si jamais l’élection présidentielle américaine entraîne des tensions sociales ou des contestations politiques, plusieurs plans seront mis en place pour gérer la circulation des informations, affirme le vice-président de Facebook chargé des affaires internationales, Nick Clegg, dans une interview au Financial Times.
Sans préciser ses intentions exactes, Nick Clegg a affirmé avoir "des options d'urgence" si Facebook "fait face à des circonstances chaotiques, voire pire, violentes". "On a déjà agi dans d'autres parties du monde où il y avait une réelle instabilité sociale et on a les outils de toute évidence", a ajouté le dirigeant évoquant "des mesures très exceptionnelles pour restreindre la circulation de contenus".
Suppressions de comptes
Ce n’est pas la première fois que Facebook prend ce genre de décision. Au Sri Lanka, alors que le pays était en proie à de nombreuses tensions, le réseau social avait alors réduit le volume de contenus que pouvaient partager les comptes qui avaient enfreint plusieurs fois les règles.
Mais Facebook peut aussi tout simplement supprimer les comptes jugés "dangereux". Et le travail a déjà commencé. Il y a peu, Facebook a interdit des comptes américains d’extrême droite qui étaient impliqués dans des violences contre les manifestations Black Lives Matter à Portland. Des faux comptes, groupes et pages chinois ont également été suspendus sur Instagram : "Nous avons retiré 155 comptes, 11 pages, 9 groupes et 6 comptes Instagram pour avoir enfreint nos règles contre l'ingérence d'acteurs ou de gouvernements étrangers", a indiqué Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Facebook.
Ce réseau était suivi par près de 133.000 comptes dispatchés entre les Philippines et l’Asie du Sud-Est ainsi qu'une faible audience américaine. Même si les contenus sur la politique américaine étaient peu nombreux, Facebook a préféré prendre les devants. Des messages sur des personnalités politiques américaines, dont le président américain Donald Trump et son adversaire démocrate à la présidentielle Joe Biden, avaient été relayés.
Pour montrer qu’il n’est plus un canal de désinformation comme pour l'élection de 2016 ou encore le référendum pour le Brexit, Facebook est prêt à tout pour faire peau neuve. Il y a quelques jours, le réseau social appelait ses abonnés à s’inscrire sur les listes électorales. Avec ses filiales, Instagram et Messenger, le groupe Facebook s’est félicité d’avoir aidé 2,5 millions d’Américains à s’inscrire. Son but : atteindre les 4 millions.
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