FIN DE PARTIE - Alors que certains évoquaient une visite de Donald Trump en Écosse pendant la prestation de serment de Joe Biden le 20 janvier prochain, la Première ministre Nicola Sturgeon l’a averti qu’une partie de golf n’était pas un motif suffisant pour entrer dans le pays.
Où sera Donald Trump le 20 janvier prochain, alors que le monde aura les yeux tournés vers la prestation de serment de son successeur ? Les spéculations vont bon train, alors que le président n’a toujours pas reconnu sa défaite ni même manifesté l’intention de quitter la Maison Blanche.
Parmi les indices relevés, ceux d’une activité inhabituelle autour du golf de Donald Trump en Écosse, selon un journal local. Des survols de surveillance auraient été observés, et l’aéroport voisin aurait même reçu le plan de vol d’un appareil militaire analogue à un de ceux utilisés occasionnellement par le président américain. Le 19 janvier, soit la veille de l’intronisation de Joe Biden, un Boeing 757 serait ainsi attendu à l’aéroport de Prestwick. Si c’est bien celui de la flotte présidentielle, il est utilisé la plupart du temps par le vice-président Mike Pence, et parfois par la First Lady, Melania Trump.
Ces allégations semblaient recouper des informations de la presse américaine, selon lesquelles Donald Trump aurait l’intention d’annoncer sa candidature pour 2024 à bord d’Air Force One, au moment même de la prestation de serment de Joe Biden à Washington.
Venir jouer au golf n'est pas ce que je considère comme un motif impérieux
Nicola Sturgeon, Première ministre écossaise
Mais hier, lors de sa conférence de presse quotidienne sur l’épidémie, la Première ministre écossaise a coupé court à cette velléité présidentielle supposée. Interrogée sur la possibilité que Donald Trump soit en Écosse le 20 janvier, elle a rappelé que l’on n’est pas autorisé à "entrer en Écosse sans un motif impérieux, et cela s’applique à lui comme à n’importe qui d’autre". Nicola Sturgeon a précisé avec ironie que "venir jouer au golf n’est pas ce que je considère comme un motif impérieux".
Lire aussi
Ambiance tendue à Washington avant des rassemblements pro-Trump et la certification de la victoire de Biden
Lire aussi
Le coup de fil surréaliste de Donald Trump réclamant de lui "trouver 11.760 bulletins" à son nom
L’Écosse est en effet entrée en confinement total depuis hier, et pour au moins tout le mois de janvier, touchée comme le reste de la Grande-Bretagne par la propagation rapide du variant du coronavirus.
La Première ministre nationaliste écossaise a conclu sa fin de non-recevoir par une remarque ingénue : "J’espère et attends- tout le monde l’attend si tout le monde ne l’espère pas- que le projet de déplacement le plus immédiat qu’il ait est celui de quitter la Maison Blanche."