En 2021, cinq millions d'enfants sont morts avant d'avoir 5 ans

CQ
Publié le 10 janvier 2023 à 15h38

Source : Sujet TF1 Info

Cinq millions d'enfants de moins de 5 ans n'ont pas survécu dans le monde en 2021, selon l'ONU.
Ils ont succombé à un manque de soins, de nourriture ou d'eau potable.

La situation des enfants pauvres ne s'est pas arrangée en 2021 à travers la planète, alerte l'ONU dans deux rapports publiés ce mardi 10 janvier. Cette année-là, ce sont cinq millions d'enfants qui sont morts avant d'avoir atteint l'âge de 5 ans. Parmi eux, 2,3 millions de nourrissons sont morts au cours du premier mois de leur vie et 1,4 million avant leur première année. 1,9 million de bébés sont également mort-nés en 2021.

Ces morts prématurées sont dues en majorité à un manque d'accès aux soins (médicaments, vaccins...), ainsi qu'à une absence d'alimentation correcte et d'eau potable, selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef). Les maladies transmissibles et infectieuses continuent d'être les principales causes de décès des jeunes enfants. Et bien que la mortalité infantile, pour les moins de 5 ans, ait baissé de moitié dans le monde depuis 2000, les données de 2021 sont proches de l'année 2020. 

Mais "les gains ont considérablement diminué depuis 2010 et 54 pays n'atteindront pas la cible des objectifs de développement durable pour la mortalité des moins de cinq ans", déplore l'Unicef, faisant référence à l’agenda 2030, qui fixe les points d'amélioration du taux de mortalité. La mortalité infantile est aussi très inégalitaire à travers la planète. Ainsi, "les enfants nés en Afrique subsaharienne sont exposés au risque de décès infantile le plus élevé au monde – 15 fois plus élevé que le risque pour les enfants d'Europe et d'Amérique du Nord", constate l'ONU. L'Afrique subsaharienne a représenté 56 % du taux de mortalité des moins de cinq ans en 2021, et l'Asie du Sud, 26% du total.

Autre constat dressé par les Nations unies, la pandémie n'a pas affecté directement la mortalité infantile mais a contribué à celle-ci en faisant reculer le taux de vaccination, "exposant les nouveau-nés et les enfants les plus vulnérables à un risque accru de mourir de maladies évitables".


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