EN DIRECT - Fusillade dans la "zone autonome" de Seattle : un mort et un blessé

Publié le 21 juin 2020 à 18h21

Source : TF1 Info

MOBILISATION - Une vague d'indignation secoue la planète après le décès de George Floyd, mort asphyxié sous le genou d'un policier blanc. En France, les manifestations se multiplient contre les violences policières et le racisme. Suivez les dernières infos.

Ce live est à présent terminé. 

SEATTLE


Soirée sanglante, à Seattle, dans la zone autonome de cette ville du nord-est des Etats-Unis, créée par des manifestants anti-violences policières. Un homme a été tué et un autre, grièvement blessé, samedi 20 juin.


Les policiers n'ont pu accéder à la scène de crime, a regretté la police dans un communiqué, empêchés par "une foule violente" qui refusaient qu'ils entrent dans ce quartier nouvellement auto-géré. Des représentants du quartier ont fini par indiquer aux autorités que les deux victimes avaient été transportées à l'hôpital, où l'une d'enter elles, un homme de 19 ans, est mort. Le ou les tireurs potentiels sont en liberté.

MINNEAPOLIS

Une fusillade a fait un mort et onze blessés à Minneapolis, ville où est mort George Floyd, non loin du lieu de rassemblement traditionnels des manifestants appelant à définancer la police pour la rendre moins violente. 

DISCOURS

Donald Trump avait prévu de s'adresser à ses partisans à l'extérieur du lieu de ralliement de son meeting. Las !  Alors que les manifestants Black Lives Matter et des contre-manifestants pro-Trump continuent de défiler, le président a fini par renoncer, alors que certains d'entre eux étaient armés.

DISCOURS

D'après le sénateur républicain de l'Oklahoma James Lankford, interrogé par CNN, Donald Trump devrait parler des questions raciales qui agitent le pays : "Seul le président peut parler de ce problème comme aucun autre Américain", a-t-il assuré. 

AVERTISSEMENT

Alors qu'une manifestation "Black Lives Matter" se déroule à Tulsa, le président américain n'a pas cherché à concilier avec ses opposants. "A tous les manifestants, anarchistes, agitateurs, pillards ou autres voyous qui viendront dans l'Oklahoma : sachez que vous ne serez pas traités comme vous l'avez été à New York, Seattle ou Minneapolis. Ce sera bien différent, cette fois !"

TULSA

Pourquoi la décision de Donald Trump de tenir son premier meeting à Tulsa, capitale de l'Oklahoma, choque-t-elle ? Au-delà de la polémique liée au fait de réunir 20.000 personnes dans un Etat où s'observe justement une recrudescence du nombre de cas de covid (plus de 400 jeudi 18 juin, quand il y en avait moins de 200 par jour jusqu'au 12 juin), c'est le lieu qui pose problème. 


En effet, alors que le pays est toujours secoué par des vagues de manifestations dénonçant les violences racistes, c'est dans cette ville qu'eut lieu, il y a 99 ans, la plus importante émeute raciale des Etats-Unis, avec la mort de 100 à 300 personnes. Un lynchage massif, déclenché par le fait qu'un jeune noir avait marché sur les pieds d'une blanche dans un ascenseur. 


Malgré son arrestation et son procès, cela n'empêche pas une partie de la communauté blanche de se réunir pour attaquer le quartier noir de la ville, florissant au point d'être surnommé Black Wall Street. S'ensuivront deux jours de violences, où plusieurs centaines de personnes trouveront la mort. 


Il faudra attendre 75 ans pour qu'une partie de la vérité soit faite sur cet événement.

PARIS

La police a procédé à deux interpellations lors d'un rassemblement interdit contre le racisme, organisé à l'appel de la Ligue de défense noire africaine, place de la Concorde. La préfecture avait annoncé son interdiction, faisant valoir un "risque de trouble à l'ordre public". 


Outre ces deux interpellations, dont le motif n'a pas été dévoilé, les autorités ont procédé à des contrôles d'identité et à des dispersions, alors que la foule, qui manifestait contre le racisme et pour l'émancipation de l'Afrique, avait en partie décidé de rester assise à terre pour exprimer son intention de rester sur les lieux.

WASHINGTON

WASHINGTON


Des manifestants antiracistes ont abattu dans la nuit l'unique statue d'un général confédéré érigée à Washington, selon des images diffusées par la chaîne de télévision ABC7 News. Plusieurs dizaines de manifestants scandant le slogan "Black lives matter" ont dévissé la statue d'Albert Pike à l'aide d'une corde, avant d'y mettre le feu. Sur Twitter, Donald Trump a qualifié cet incident de "honte pour notre pays" et a appelé à l'arrestation de ses auteurs.

PARLEMENT EUROPEEN

Dans la même résolution, l'assemblée législative européenne a également reconnu que l'esclavage était un crime contre l'humanité.

PARLEMENT EUROPEEN

Dans une résolution adoptée vendredi 19 juin, le Parlement européen a proclamé : "La vie des Noirs compte". Une référence au mouvement mondial de dénonciation du racisme et des violences policières, "Black Lives Matter", qui a réémergé depuis la fin du mois de mai et le meurtre de George Floyd, Noir américain mort asphyxié sous le genou d'un policier blanc. 493 députés ont adopté la résolution, 104 s'y sont opposé et 67 se sont abstenu.

KAEPERNICK


Le patron de la ligue professionnelle de football américain, Roger Goodell, a encouragé lundi les équipes à recruter le quarterback Colin Kaepernick, sans équipe depuis trois ans pour avoir posé le genou à terre pendant l'hymne national. "S'il veut reprendre sa carrière en NFL, alors il faudra évidemment qu'une équipe prenne cette décision" de l'engager, a déclaré Goodell à ESPN. "Mais je m'en réjouirais, je soutiens tout club qui prendra cette décision et j'encourage les clubs à le faire". 


Kaepernick, 32 ans, n'a plus joué depuis le 1er janvier 2017 et une élimination en play-offs avec San Francisco contre Seattle. Au cours de cette saison débutée quatre mois plus tôt, il s'était agenouillé avant les matches pour protester contre les violences policières contre les Noirs. 

LOS ANGELES


Le shérif du comté de Los Angeles, Alex Villanueva, s'est engagé lundi à mener une enquête "poussée" sur la mort d'un jeune homme noir retrouvé pendu à un arbre.


"Il est dans notre intérêt d'explorer toutes les pistes", a lancé le shérif lors d'une conférence de presse, après que plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce week-end pour demander que toute la lumière soit faite sur le décès de Robert Fuller, 24 ans, à Palmdale (environ 80 km de Los Angeles).


"L'enquête sur cette mort est apparemment un grand sujet de préoccupation, non seulement à Palmdale mais dans tout le pays", a dit Alex Villanueva.  Initialement, les autorités avaient considéré que Robert Fuller, retrouvé mercredi dernier pendu par le cou à une corde accrochée dans un arbre, s'était suicidé. Elles ont depuis lors fait machine arrière et ordonné une autopsie.


Les enquêteurs vont à présent examiner tous les indices et images de vidéosurveillance pour déterminer s'il a pu être victime d'un crime. La famille du jeune homme entretient des doutes sur le fait qu'il ait mis fin à ses jours et réclamait depuis le début l'ouverture d'une enquête. 

NEW YORK


La police new-yorkaise, le plus grand service des Etats-Unis, va démanteler une brigade de policiers anticriminalité en civil, a annoncé son chef lundi, au moment où les appels à une réforme des pratiques policières se répandent à travers les États-Unis. 


La brigade était consacrée à la traque des crimes violents et avait été impliquée dans certaines des fusillades policières les plus notoires de la ville la plus peuplée des Etats-Unis, selon le New York Times. 


"Ne vous y méprenez pas, il s'agit d'un changement radical de la culture de la police de New York", a assuré son chef, Dermot Shea. Ses 600 agents vont être redéployés à d'autres postes, notamment à la surveillance, la police de proximité ou à des missions d'enquête. "Je pense qu'il est temps d'avancer et changer la façon dont nous faisons la police dans cette ville. Nous pouvons le faire avec nos têtes, de façon rusée, nous pouvons nous éloigner de la force brute", a insisté Dermot Shea à la presse.

ATLANTA

Nouveau mystère dans la mort de Rayshard Brooks, tué dans la nuit de vendredi à samedi à Atlanta, alors qu'il prenait la fuite d'un contrôle de police. Alors que le rapport de police disait de cet homme noir qu'il s'était retourné pour tirer avec le pistolet à impulsion électrique qu'il venait de subtiliser aux policiers, les caméras de video-surveillance laissent bien voir qu'il avait le dos tourné quand il a essuyé les tirs mortels.


Le médecin légiste a en tout cas indiqué que les actions qui ont mené à la mort de Rayshard Brooks étaient qualifiées d'homicide.

COLBERT

Non, on ne débaptisera pas le bâtiment Colbert au ministère des Finances. Malgré l'encouragement de Jean-Marc Ayrault, Bruno Le Maire a refusé de suivre l'ancien Premier ministre. "Je reconnais que ce n'est pas un personnage sympathique", mais, rappelle-t-il, "ce n'est pas lui qui [a] rédigé le Code noir", ce texte législatif encadrant la traite négrière au 17e siècle et qui lui est attribué. "Cela arrive à la toute fin de sa vie", a-t-il affirmé. 

DISCRIMINATION

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a assuré, lundi 15 juin sur RTL, qu'il n'y avait pas de "discriminations raciales" mais des "discriminations sociales" en France. Sur quelles bases, alors que de nombreuses enquêtes, menées aussi bien par le défenseur des droits, le gouvernement ou encore SOS Racisme, en font la démonstration, appuie-t-elle cette réflexion ? La députée d'extrême droite reprend l'expérience des CV anonymes qui, estime-t-elle, a défavorisé un peu plus "les jeunes d'origine étrangère. [...] Donc c'est faux, c'est un mensonge, parce qu'encore une fois, on est dans une démarche qui vise à créer des victimes pour pouvoir obtenir le bénéfice d'une discrimination positive".

MOBILISATION CONTINUE A ATLANTA


Les manifestations ont continué tout le week-end à Atlanta après la mort de Rayshard Brooks.

Nouvelles manifestations après le meurtre d'un homme noir par un policier blanc à AtlantaSource : TF1 Info

DÉMISSION DE LA CHEFFE DE LA POLICE  A ATLANTA


La cheffe de la police d'Atlanta a démissionné après la mort de Rayshard Brooks, un homme noir, abattu par un agent blanc lors de son arrestation. L'affaire a ravivé la colère des manifestants aux Etats-Unis  : des centaines de manifestants ont bloqué une autoroute samedi dans la capitale de l'Etat de Géorgie et incendié un restaurant près duquel M. Brooks a été tué par un policier.


La maire Keisha Lance Bottoms a annoncé la démission "immédiate" d'Erika Shields, qui dirigeait la police d'Atlanta depuis plus de 20 ans. Le policier qui a tiré, Garrett Rolfe, a été renvoyé de la police d'Atlanta et le second agent impliqué a été affecté à des tâches administratives, a rapporté la chaîne de télévision ABC News.

48ÈME FUSILLADE EN GEORGIE


Le quotidien local Atlanta Journal-Constitution décompte 48 cas de fusillades impliquant un policier sur lequel le Bureau d'enquête de l'Etat de Géorgie (GBI) enquête depuis le début de l'année. Quinze de ces fusillades ont été mortelles.

UNE COLÈRE "LÉGITIME"


L'ex-élue afro-américaine de Géorgie estime que la colère des manifestants est "légitime". "Un homme a été tué parce qu'il dormait dans une allée et nous savons que ce n'est pas un incident isolé", a ainsi expliqué Stacey Abrams.

36 ARRESTATIONS À ATLANTA


36 personnes ont été interpellées ce samedi soir à Atlanta selon la presse locale. Les arrestations ont eu lieu après que des manifestants ont bloqué la circulation dans le centre de la ville et mis feu au restaurant Wendy's, devant lequel a été abattu Rayshard Brooks vendredi soir. 

LES ANONYMOUS ATTAQUENT LE SITE DE LA POLICE D'ATLANTA


Le groupe Anonymous a revendiqué une cyberattaque contre le site de la police d'Atlanta. Ce collectif de hackers a affirmé avoir mis le site hors ligne sur Twitter en hommage à Rayshard Brooks, abattu vendredi soir. 


Selon la presse locale, il était en effet indisponible peu après cette annonce, à 8h30 locale, avant d'être remis en ligne à 11h30. 

LA POLICE ABAT UN LATINO-AMÉRICAIN


Un homme d'origine latino-américaine a été abattu par la police en Californie samedi soir, selon le département de police de San Bernardino. Si l'enquête est toujours en cours, les forces de l'ordre ont précisé les faits sur Twitter. 


Peu avant 20h30 ce samedi, une patrouille de police a reçu un appel au sujet d'un homme blanc "brandissant" une arme à feu. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont tenté d'interpeller un "suspect correspondant à la description" qui tenait dans sa main ce qui semblait être une "arme de poing". C'est alors qu'une "fusillade impliquant un officier" s'est produite, selon les forces de l'ordre, lors de laquelle "le suspect a été touché et blessé". Transporté à l'hôpital, il est mort de ses blessures. L'individu décrit comme un homme blanc s'est avéré être un latino-américain. 

VANDALISME


Une peinture murale en hommage au mouvement "Black Lives Matter" a été vandalisée devant le Capitole de l'État du Vermont, selon le gouverneur de cet Etat du nord-est des États-Unis. Sur Twitter, Phil Scott, a décrié une action dont le but est "d'alimenter la haine et la division". "Cet acte de vandalisme ne fait que renforcer l'idée que nous ne sommes pas à l'abri du racisme, de la division et de la haine au Vermont."

POLICIER RENVOYÉ


Le policier qui a abattu Rayshard Brooks a été identifié comme étant Garrett Rolfe. Il a été renvoyé de la police d'Atlanta et un deuxième policier a été affecté à des tâches administrative, a annoncé la chaîne de télévision ABC News.


Un avocat agissant au nom de la famille de la victime, Chris Stewart, a condamné l'usage disproportionné de la force de la part des forces de l'ordre. "En Georgie, un Taser n'est pas une arme mortelle. Il y avait d'autres options que de lui tirer dans le dos."

UN POLICIER DE NEW YORK TÉMOIGNE DE LA CULTURE DU RACISME


Edwin Raymond, membre du NYPD, nous raconte certaines pratiques appliquées par les services de police à New York. Dans cette ville, les chefs de police sont blancs à 80%. Et sont des héritiers de la politique contre la délinquance des années 90. 


Un témoignage rare, à visage découvert, à découvrir ici ↓

Edwin Raymond : "Dans la police de New York, il y a une culture de racisme qui remonte à loin"Source : JT 13h WE

NEW YORKER


Le célébrissime New Yorker, qui se distingue par ses Une qui touchent du doigt les angoisses de la société et son actualité, rend hommage cette semaine à George Floyd, dans une illustration réalisée par Kadir Nelson. Un artiste peintre dont le travail rend hommage à la culture et l'histoire afro-américaine.

CHAÎNE HUMAINE À BERLIN


Des milliers de personnes ont réalisé une chaîne humaine à travers la capitale allemande, tout en respectant les mesures de distanciation sociale, afin de protester contre le racisme. 


L'événement berlinois devait s'étendre de la célèbre porte de Brandebourg au quartier multiethnique de Nuekoelln, en passant par la tour de la télévision emblématique de l'époque communiste sur l'Alexanderplatz. Les organisateurs ont affirmé que 5000 personnes s'étaient inscrites pour participer à l'événement, alors que la police a déclaré s'être préparée à la présence de 20.000 manifestants.

DROITS DE L'HOMME

L'ONG Human Rights Watch a appelé Emmanuel Macron, interpellé par des milliers de manifestants dénonçant le comportement raciste de la police, à engager des "réformes concrètes" afin de mettre fin aux "contrôles d'identité abusifs et discriminatoires", "au coeur des préoccupations concernant le racisme institutionnel et la discrimination dans le pays".

RUSSIE/ETATS-UNIS

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que les manifestations contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis ne devaient pas, selon lui, faire place à "la pagaille et aux émeutes".


Quand la lutte pour l'égalité des droits "se transforme en pagaille et en émeutes, alors je ne vois rien de bon pour l'Etat", a estimé M. Poutine dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne publique Rossia 1.

RUSSIE/ETATS-UNIS


"Ce qui s'est passé (aux Etats-Unis), c'est l'expression de profondes crises internes", a affirmé Vladimir Poutine, lors d'une interview diffusée dimanche sur la chaîne publique Rossia 1. "Nous observons cela depuis longtemps, dès l'arrivée au pouvoir du président en exercice, quand il a gagné de façon absolument évidente, de façon démocratique". "Mais le camp ayant perdu a inventé toutes sortes de fictions pour mettre en doute [sa] légitimité".

UN HOMME NOIR ABATTU PAR LA POLICE

La mort d'un nouvel homme noir lors de son interpellation à Atlanta, vendredi soir, a remis le feu aux poudres, aux Etats-Unis. Des manifestants ont bloqué une autoroute et incendié un restaurant fast-food près duquel Rayshard Brooks, 27 ans, a été abattu.


Alors que le pays et le monde entier est submergé par les manifestations antiracistes, le rapport de police sur la mort du jeune homme indique que ce dernier a été abattu alors qu'il tentait de cibler, au pistoler à impulsion électrique, le policier qui le poursuivait. Précédemment, les policiers avaient tenté de l'interpeller alors qu'il s'était endormi dans sa voiture dans l'allée du restaurant. C'est pendant sa fuite que l'homme a été mortellement touché.


Conséquence de cette mort, la cheffe de la police d'Atlanta a présenté sa démission le lendemain, tandis que la maire d'Atlanta, potentielle colistière de Joe Biden pour un ticket démocrate à la présidentielle, a indiqué que l'agent auteur du tir devrait être destitué.

STATUE

Une nouvelle statue a été prise pour cible, en Italie, samedi soir. Il s'agit de celle d'Indro Montanelli, célèbre journaliste du XXe siècle, qui se revendiquait volontiers anti-communiste et anarcho-conservateur, classé "fasciste" par les forces politiques de gauche dans les années 1970. Le buste qui le représentait dans le jardin à son nom a été peint en rouge, à commencer par la tête, avec l'inscription "raciste, violeur". 


Les auteurs de cet acte de vandalisme à forte connotation politique, qui appartiennent à l'association I Sentinelli, ont ainsi justifié leur acte : "A Milan, il y a un parc et une statue dédiés à Montanelli, qui jusqu'à la fin de ses jours a revendiqué avec fierté le fait d'avoir acheté et épousé une enfant érythréenne de douze ans pour la transformer en esclave sexuelle durant l'agression de l'Ethiopie par le régime fasciste". L'association, anti-fasciste, avait précédemment réclamé le déboulonnage de la statue, sans succès.

USA


Donald Trump a reporté au lendemain un grand meeting électoral à Tulsa, dans l'Oklahoma, qui était initialement prévu le 19 juin, jour de commémoration de la fin de l'esclavage. L'annonce de ce meeting, à cette date symbolique, dans une ville qui a été le théâtre de certaines des pires émeutes raciales de l'histoire américaine, avait été très mal accueillie.


M. Trump a annoncé vendredi sur Twitter que ce meeting, qui devait lancer réellement la campagne du président américain pour sa réelection, serait reporté, "par respect pour la date" du 19 juin et ce qu'elle représente. Dans un autre tweet, il a précisé que la réunion de campagne se tiendrait le lendemain, samedi 20 juin.

ROYAUME-UNI


Des affrontements ont éclaté samedi après-midi dans le centre de Londres entre la police et des manifestants liés à l'extrême droite affirmant vouloir "protéger" des monuments d'actes de vandalisme de la part de militants anti-racisme.


Des milliers de manifestants, parmi lesquels des militants d'extrême droite, ont défié les interdictions de rassemblement liées à la pandémie de nouveau coronavirus pour se retrouver près du Parlement où la statue de l'ex-Premier ministre Winston Churchill avait été dégradée en marge de manifestations contre le racisme le week-end dernier.


Des bouteilles d'eau et des cannettes ont été jetées contre les forces de l'ordre tandis que certains manifestants ont scandé "Angleterre".


Retweetant une vidéo de manifestants prenant à partie la police à Londres, la ministre de l'Intérieur Priti Patel a dénoncé une "violence tout à fait inacceptable".

MINNEAPOLIS


"Démantelée" il y a à peine quelques jours, la police de Minneapolis va se transformer. C'est ce que la municipalité de la ville dont était originaire George Floyd, tué par un policier le 25 mai, a annoncé, vendredi 12 juin. D'ici le 24 juillet, un groupe de travail rendra une série de propositions destinées à "aider Minneapolis à passer à un nouveau modèle pour assurer la sécurité publique", a indiqué le conseil municipal.


Ce groupe est composé de membres des forces de police, des spécialistes des droits civiques, de l'égalité et des relations entre communautés. La mission est d'ampleur pour ce groupe, qui devra trouver des solutions pour mettre fin aux nuisances d'une police accusée d'être "structurellement raciste". La mission durera un an, si bien que la police sous sa forme actuelle ne disparaîtra pas sous sa forme actuelle.

BOB DYLAN


"Cela m'a rendu malade de le voir torturé de la sorte", a confié le chanteur Bob Dylan au New York Times, à propos de George Floyd, asphyxié le 25 mai par un policier blanc dans son Etat natal du Minnesota. "Cela va au-delà de l'horreur. Espérons que justice sera rapidement rendue pour la famille Floyd et le pays", a ajouté la star dans sa première véritable interview depuis son prix Nobel de 2016.

OSCARS


L'Académie des Oscars a annoncé vouloir améliorer la présence de minorités parmi les nommés pour sa célèbre cérémonie. Ces dernières années, l'institution a été critiquée pour le manque de diversité en son sein ou parmi les artistes récompensés aux Oscars, notamment avec la campagne #OscarsSoWhite. Un nouveau groupe de travail va être créé pour "développer et mettre en place un nouveau mode de représentation et d'inclusion pour être éligible pour les Oscars", a expliqué l'institution dans un communiqué. 


Cette annonce intervient alors qu'Ava DuVernay, réalisatrice noire du film "Selma" retraçant les marches de 1965 pour les droits civiques aux Etats-Unis, a été élue mercredi au comité directeur des Oscars.

CASTANER


Christophe Castaner et Laurent Nunez "ont réaffirmé leur soutien total face aux mises en cause et aux amalgames inacceptables dont les forces de l’ordre sont la cible" après avoir reçu hier les syndicats des forces de l'ordre, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Ils rappellent en premier lieu avoir "toujours récusé le concept de 'violences policières'" et confirment la suppression de la technique d'interpellation dite d'étranglement.


"Parce que les forces de l’ordre sont dans la société et ne sont pas imperméables à ses maux, il peut arriver que des policiers et des gendarmes tiennent des propos ou commettent des actes racistes. Dans ce cas, les faits et les responsabilités doivent être établis et les fautes sanctionnées, car l’exigence d’exemplarité est indissociable de leur engagement", indiquent-ils, avant d'appeler à faire "la différence entre les fautes de quelques-uns et l’action sans faille des forces de l’ordre au service des Français". 

FOOTBALL


Le championnat de football anglais reprend la semaine prochaine.

STATUES


Les protestations antiracistes relancées après la mort de George Floyd aux mains de la police aux Etats-Unis ont donné lieu dans le monde au déboulonnage ou à la dégradation de plusieurs statues de personnalités controversées. En France aussi, certaines figures célèbres font débat.

TRUMP


Le président américain a affirmé que la prise d'étranglement, technique controversée utilisée par certains policiers pour maîtriser des suspects, devrait être interdite "en règle générale", mais qu'elle pourrait être nécessaire dans certaines situations. 


"Si un agent de police se retrouve dans une mauvaise bagarre et qu'il attrape quelqu'un (...), il faut être prudent", a indiqué Donald Trump dans une interview à Fox News. Puis le président a souligné qu'il pourrait faire "de très fortes recommandations" aux autorités locales pour faire interdire cette méthode de manière générale.

FOOTBALL


Le monde du sport continue de véhiculer des messages de soutien au mouvement "Black Lives Matter". Les joueurs de la Juventus et de l'AC Milan se sont échauffés avec des tenues portant des messages anti-racistes, avant le coup d'envoi de leur demi-finale retour de Coupe d'Italie.


Cristiano Ronaldo et les autres Turinois se sont entrainés avec des t-shirts sur lesquels on pouvait lire sur le dos "No Racism". Quant aux joueurs de l'AC Milan, leurs maillots d'échauffement étaient barrés sur l'avant de l'inscription "Black lives matter".

NEW YORK 


L'Etat de New York a adopté une série de lois destinées à mettre fin aux violences policières contre la minorité noire. Parmi elles, figurent une loi interdisant les prises d'étranglement par les forces de l'ordre, nommée en hommage à Eric Garner, homme noir asphyxié par la police new-yorkaise (NYPD) en 2014, et l'annulation d'une clause qui protégeait les policiers accusés de "bavures". Désormais, le public pourra accéder à tout document touchant à l'évaluation professionnelle des policiers, en recourant aux lois américaines sur la liberté de l'information.


Le gouverneur Andrew Cuomo a également annoncé un prochain décret obligeant les quelque 500 services de police des villes et comtés de l'Etat de New York à adopter "un plan de réformes", élaboré en concertation avec les populations.

Urgent

FOOTBALL


Les maillots de tous les joueurs de football anglais arboreront le slogan "Black Lives Matter" dans le dos à la place de leur nom lors de la reprise du championnat la semaine prochaine, a annoncé la Premier League. Les joueurs, qui sont à l’initiative d'un tel geste, pourront aussi mettre un genou à terre en hommage à George Floyd avant ou pendant le match, selon la Premier League.

POLÉMIQUE


Après la décision controversée de la chaîne américaine HBO Max de retirer provisoirement le film "Autant en emporte le vent" de son catalogue, le célèbre cinéma parisien vient d’annuler une projection du classique de Victor Fleming, à la demande de la Warner.

LIVERPOOL


Les plaques de rue de Penny Lane à Liverpool, rendue célèbre par une chanson des Beatles, ont été vandalisées, certains se demandant si elle n'a pas été baptisée du nom d'un marchand d'esclaves, selon les médias britanniques. Selon son maire Joe Anderson, il n'est pas prouvé que la rue ait été ainsi nommée pour faire référence au marchand James Penny.


Quatre plaques ont ainsi été recouvertes de peinture à la bombe et l'inscription "raciste" a été découverte sur le mur au-dessus de l'une d'elles. Elles ont été nettoyées depuis.

ALLEMAGNE


En Allemagne, ressurgit le débat autour de la place du mot "race" dans la constitution. Les écologistes ont été les premiers cette semaine à demander une modification de la Loi fondamentale du 8 mai 1949 en supprimant ce terme, ce qui serait "un signal fort" selon le dirigeant des Verts Robert Habeck. 


Les écolos ont reçu le soutien de la gauche radicale Die Linke, du parti libéral FDP (droite) mais aussi des sociaux-démocrates (SPD), partenaires minoritaires de la coalition gouvernementale avec les conservateurs d'Angela Merkel.

SEATTLE

STARBUCKS


Changement de position chez Strabucks, qui permet désormais à ses employés de se vêtir de tee-shirts abordant le slogan "Black Lives Matter", selon CNN. Affichant publiquement son soutien au mouvement, la marque avait pourtant défendu ses serveurs de porter un vêtement comportant un tel slogan, comme le montrait cette note interne relayée par Buzz Feed News.

LISBONNE


Une statue d'un missionnaire catholique portugais du XVIIe siècle, qui participa à la conversion d'indigènes du Brésil pendant la période coloniale, a été vandalisée à Lisbonne avant d'être rapidement nettoyée, a annoncé la mairie. Inaugurée en 2017 devant l'église Sao Roque, à quelques mètres du quartier du Bairro Alto, la statue a été aspergée hier soir de peinture rouge, et le socle barré de l'inscription "Décolonise!".

OSCARS


Ava DuVernay, réalisatrice du film "Selma" retraçant les marches de 1965 pour les droits civiques aux Etats-Unis, a été élue mercredi au comité directeur des Oscars. L'Académie a été vivement critiquée ces dernières années pour son manque de diversité parmi ses membres et dans le choix de ses nominés et oscarisés. On se souvient notamment de la campagne #OscarsSoWhite, lancée sur les réseaux sociaux en janvier 2015. 

COUP DE GUEULE


Le Premier ministre britannique a fustigé vendredi les "extrémistes" qui ont "pris en otage" les manifestations antiracistes.

COUP DE GUEULE

NOUVELLE ZELANDE


En Nouvelle-Zélande aussi, l'heure est au réexamen des références historiques et coloniales. Le conseil municipal d'Hamilton, en Nouvelle-Zélande, a retiré vendredi la statue d'un commandant britannique mort au XIXe siècle auquel cette ville doit son nom.


Une grue a retiré vendredi matin le monument en bronze représentant le capitaine John Fane Charles Hamilton, comme le demandaient des organisations maories, alors que des associations antiracistes menaçaient de la détruire.


Le conseil municipal a reconnu que ce retrait, qui s'est fait sous les vivats d'un petit groupe de spectateurs assistant à la scène, s'inscrivait dans un effort pour débarrasser l'espace public des éléments de patrimoine "considérés comme représentant la discorde entre les cultures ou la répression". 

EVENEMENT 


Au moment où l’adaptation cinématographique de "Autant en emporte le vent" refait polémique outre-Atlantique, les éditions Gallmeister publient en France une nouvelle traduction du roman de Margaret Mitchell, classique de la littérature américaine paru en 1936. Leur directeur, Oliver Gallmeister, livre les clés d’un roman plus moderne que certains pourraient le croire.

TRUMP VS SEATTLE


Une passe d'armes sur Twitter a opposé jeudi des élus de Seattle, dans l'Etat de Washington, au président Donald Trump. "Reprenez notre ville MAINTENANT. Si vous ne le faites pas, je le ferai", avait écrit mercredi soir sur Twitter le président Trump, apostrophant directement le gouverneur de l'Etat de Washington Jay Inslee et la maire démocrate de Seattle, Jenny Durkan.


"Ce n'est pas un jeu. Ces affreux anarchistes doivent être stoppés IMMEDIATEMENT. AGISSEZ VITE!", a ajouté le président républicain. "Des terroristes de l'intérieur ont pris Seattle, dirigée par des démocrates de la gauche radicale, bien sûr. LOI & ORDRE!", a-t-il écrit un peu plus tard dans un autre message.


Jay Inslee a répondu par un message railleur moquant les coquilles du président dans son tweet, corrigé depuis.  Jeudi, Jenny Durkan s'est élevée lors d'une conférence de presse contre cette "menace d'envahir Seattle" lancée par le président Trump, assurant que la majorité des manifestations dans sa ville ont été pacifiques.

VIEUX MONDE


"Le symbole du vieux monde qu’il faut changer et qui viole constamment ces valeurs est l’assassinat de George Floyd", a estimé le président du Niger Mahamadou Issoufou, lors d'une visioconférence avec ses pairs de l'Union africaine. "Notre conférence doit condamner sans réserve cet acte odieux", a poursuivi le chef de l'Etat.

CANADA


Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a affirmé que le racisme systémique touchait "toutes les institutions" canadiennes. "Le racisme systémique pose problème dans tout le pays, dans toutes nos institutions, y compris nos forces de police", a-t-il insisté lors de son point presse quotidien. "Quelles que soient notre admiration et notre soutien pour la GRC (police fédérale), nous savons que nous devons en faire davantage".


La veille pourtant, la cheffe de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) Brenda Lucki avait mis en doute l'existence d'un racisme "systémique" au sein de ses forces, tout en concédant des "préjugés inconscients" chez certains officiers.

ADAMA TRAORE 


La famille d'Adama Traoré, mort en 2016 lors de son arrestation par trois gendarmes, réclame l'identification et l'audition d'un témoin ayant aidé le jeune homme de 24 ans à échapper à une première interpellation. Dans sa demande d'acte datée de jeudi, révélée par le Parisien et que l'AFP a pu consulter, l'avocat de la famille Me Yassine Bouzrou considère que ce témoin "est particulièrement important pour comprendre les circonstances de la première interpellation" d'Adama Traoré.

LONDRES


Les militants britanniques de Black Lives Matter ont décidé d'annuler un événement prévu samedi après-midi à Hyde Park, à Londres, afin d'éviter des affrontements avec des membres de l'extrême-droite, rapporte Le Guardian. Les organisateurs affirment que des groupes haineux ont l'intention de cibler les manifestants et de "défendre les monuments commémoratifs", pris pour cible ces derniers jours lors des manifestations anti-racistes. 

CANADA


Les appels se multiplient au Canada pour qu'une statue de Montréal et une rue de Toronto en l'honneur de personnages historiques jugés racistes, soient déboulonnée ou débaptisée. Des Canadiens joignent ainsi leur voix à un concert de protestations semblables observé dans plusieurs grandes villes dans le monde.


"Le moment est également venu pour les Canadiens de revoir la signification de nos monuments publics, et leur effet sur l'héritage que nous voulons corriger", affirme l'une des pétitions, signée par des milliers de personnes.

ROYAUME-UNI


Le rappeur Stormzy a annoncé qu'il allait faire un don de 10 millions de livres sterling (11.1m d'euros) pour soutenir des "associations, des organisations caritatives et des mouvements qui se sont engagés à lutter contre les inégalités raciales, la réforme de la justice et l'émancipation des Noirs au Royaume-Uni", indique un communiqué de l'artiste publié par The Guardian. 

SOUTIEN


La mort de George Floyd lors d'une interpellation le 25 mai dernier à Minneapolis a suscité un émoi mondial, mettant en lumière un racisme systémique envers les Afro-américains aux Etats-Unis. Du basket au football en passant par la NFL, le sport américain se mobilise pour lutter contre ces inégalités.

EXCUSES


Le chef d'état major américain Mark Milley regrette publiquement s'être montré en uniforme face aux manifestants. Il avait pris part à la marche aux côtés de Donald Trump dans Lafayette Square, entre la Maison Blanche et l'église Saint-John qui avait été dégradée par des manifestants. "Je n'aurais pas dû être là", a déclaré le militaire dans une vidéo enregistrée à destination de l'Université de défense nationale. "Ma présence à ce moment et dans cet environnement a pu donner l'impression que l'armée était impliquée dans la politique intérieure", a dit le haut gradé cité par le New York Times.

UN DES POLICIERS LIBÉRÉ


Thomas Lane, l'un des quatre policiers de Minneapolis poursuivis pour la mort de Goerge Floyd, a été libéré sous caution mercredi après-midi. Le montant de la caution se monte à 750.000 dollars.    

INDIGNATION


Un agent pénitentiaire et un employé de FedEx ont été sanctionnés par leurs employeurs après avoir mimé la mort de l'Afro-Américain lors du passage d'une manifestation contre le racisme dans le New Jersey.

DEGRADATIONS


Une statue de Christophe Colomb a été décapitée à Boston, une autre vandalisée à Miami et une troisième jetée dans un lac en Virginie, dans la foulée du mouvement antiraciste relancé aux Etats-Unis par la mort de George Floyd.


La statue de l'explorateur italien est juchée à Boston sur une stèle dans le parc Christophe Colomb, au coeur de cette ville de Nouvelle-Angleterre. Elle avait déjà été vandalisée auparavant, l'image de Christophe Colomb étant contestée aux Etats-Unis depuis plusieurs années.  


A Miami, en Floride, une statue de Christophe Colomb située dans un parc a été vandalisée avec de la peinture rouge et des inscriptions comme "Black Lives Matter" ("Les vies noires comptent") ou "George Floyd", avant que la police ne procède à plusieurs arrestations, selon le quotidien local Miami Herald.


Une autre statue de l'explorateur a été abattue mardi soir par des manifestants à l'aide de cordes à Richmond, en Virginie, et traînée jusqu'à un lac voisin dans lequel elle a été jetée. 

"MORE THAN A VOTE"


La star du basketball LeBron James a annoncé créer, avec d'autres sportifs, une association pour promouvoir le vote des Américains noirs à l'approche de l'élection présidentielle.


"C'est le moment pour nous de changer enfin les choses", a déclaré le basketteur dans un entretien avec le New York Times.  


L'association baptisée "More Than a Vote" (Plus qu'un vote) vise à encourager les Afro-Américains à s'inscrire sur les listes électorales et à se rendre massivement aux urnes lors de l'élection du 3 novembre.  Elle a aussi pour but de combattre tout ce qui pourrait venir entraver la capacité de vote des électeurs noirs. 

POLICIER


Thomas Lane, l'un des policiers impliqués dans la mort de George Floyd à Minneapolis le 25 mai dernier, est sorti de prison. Il a pu payer sa caution de 750 000 dollars et peut donc rester libre jusqu'à son procès. Une cagnotte en ligne avait été créée en son nom pour couvrir les frais de justice. 

WASHINGTON


Les autorités de l'Etat de Washington ont annoncé une nouvelle enquête sur la mort d'un homme noir lors de son arrestation par la police en mars alors qu'il se plaignait d'être asphyxié, comme George Floyd à Minneapolis. Le gouverneur de cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis, Jay Inslee, s'est dit "convaincu" que l'enquête sur le décès de Manuel Ellis ne pouvait être laissée à la charge du shérif et du procureur du comté de Pierce en raison d'un "conflit d'intérêts".


Cette décision du gouverneur démocrate survient après la diffusion d'une vidéo prise par la caméra de surveillance d'un particulier qui montre Manuel Ellis menotté, suppliant les policiers lors de son interpellation, le 3 mars. Une passante a aussi partiellement enregistré la scène à l'aide de son téléphone.

FOOTBALL 


La Fédération américaine de football (USSF) a abrogé mercredi la règle qui interdisait aux joueurs et aux joueuses des équipes nationales de s'agenouiller pendant l'hymne.


Cette règle a été qualifiée de "mauvaise" par l'USSF, estimant qu'elle illustrait son échec à répondre aux préoccupations des Noirs. Cette mesure avait été instaurée en 2017, juste après que la star de l'équipe nationale féminine Megan Rapinoe se soit agenouillée pendant le "Star-Spangled Banner", lors d'un match international en 2016. Un soutien affiché alors au mouvement de contestation contre les violences policières faites aux Noirs, initié par l'ex-star du foot américain Colin Kaepernick. 

COURSE AUTOMOBILE


La Nascar a annoncé jeudi l'interdiction immédiate du drapeau des confédérés lors de ses courses à la suite de multiples appels contre cette bannière perçue par beaucoup comme un symbole de l'esclavagisme et du racisme.


"La présence du drapeau des confédérés est interdite pour tous les événements de la Nascar", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

TRUMP


Le Pentagone s'était dit ouvert à cette idée, mais le président américain Donald Trump dit refuser de rebaptiser des bases militaires portant le nom de généraux sudistes, y voyant là un manque de respect pour ces "bases légendaires" faisant partie du "grand héritage américain".

CONGRÈS


La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a appelé au retrait des statues de confédérés du Capitole.


"J'appelle encore une fois à retirer du Capitole les 11 statues représentant des soldats et des responsables confédérés", a tweeté l'élue démocrate. "Ces statues célèbrent la haine, pas notre patrimoine", a-t-elle souligné dans un courrier. 

AMAZON


Amazon a annoncé interdire pendant un an à la police d'utiliser son logiciel de reconnaissance faciale Rekognition, dans un contexte de manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis depuis deux semaines.


"Nous prônons des régulations plus strictes des gouvernements sur le recours éthique aux technologies de reconnaissance faciale, et le Congrès semble prêt à relever le défi", a indiqué le géant du commerce en ligne dans un communiqué, espérant que ce délai donnerait le temps nécessaire aux législateurs pour mettre en place des "règles appropriées".

NFL


Les Carolina Panthers ont retiré mercredi la statue, située aux abords de leur stade, de l'ancien propriétaire et fondateur de la franchise NFL Jerry Richardson, qui avait dû quitter le navire à la suite d'allégations d'inconduite sexuelle et raciale en 2018.


"Nous étions au courant des menaces pesant sur la statue de Jerry Richardson et nous craignions qu'il puisse y avoir des tentatives de démontage. Nous déplaçons la statue dans l'intérêt de la sécurité de tous", a indiqué le club dans un bref communiqué. 

SPORT


L'ancien attaquant international malien Frédéric Kanouté a affirmé mercredi être "sûr" qu'il y aura des "signes de solidarité" contre le racisme lors des matchs de championnat d'Espagne, qui reprendront jeudi avec le derby entre son ex-équipe, le Séville FC, et le Betis.


En Bundesliga, le seul des cinq grands championnats européens à avoir repris à ce jour malgré la pandémie de coronavirus, plusieurs joueurs et équipes ont manifesté leur solidarité et leur refus du racisme, par des gestes ou des inscriptions sur des T-shirts ou des brassards en hommage à George Floyd. 


"Bien sûr que lutter contre le racisme, ce n'est pas seulement mettre le genou par terre quand on marque un but ou faire de petits gestes comme ça. Mais tout est important et l'essentiel c'est qu'on s'engage aussi dans cette cause", a expliqué Kanouté, retraité depuis 2013 et qui est aujourd'hui l'un des ambassadeurs internationaux de la Liga.

REVELATIONS 


Des informations commencent à surgir sur la relation entre Derek Chauvin et George Floyd avant l'interpellation meurtrière du 25 mai : un ancien collègue des deux hommes, ayant travaillé de concert dans une boîte de nuit de Minneapolis, a révélé à la chaine américaine CBS News qu'"ils se connaissaient bien" et avaient déjà eu des heurts.

SPIKE LEE


Début juin, le réalisateur a réalisé un court-métrage, diffusé sur Twitter, dans lequel il dresse un parallèle terrible entre la mort de George Floyd, le 25 mai dernier à Minneapolis, et celle de l’un des personnages de son film Do the right thing, sorti en 1989. "L’Histoire va-t-elle arrêter de se répéter ?" s’interrogeait le cinéaste, alors qu'une mobilisation sans précédent continue de réunir des centaines de milliers de personnes sur différents continents.


"Je ne sais pas si cette affaire va changer les choses pour toujours", tempère Spike Lee. "Je prie tous les jours pour que l’Agent orange ne remporte pas l’élection présidentielle en novembre prochain", lance le cinéaste qui a pris l’habitude de ne pas prononcer le nom de Donald Trump. 

JO


Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a appelé mercredi les sportifs à manifester de façon "digne" alors que la pose d'un genou à terre, geste devenu fréquent en soutien à la lutte antiraciste, est formellement bannie par la Charte olympique.


De nombreux sportifs posent un genou au sol pour manifester leur soutien à la lutte antiraciste après la mort de George Floyd, un homme noir mort lors d'une interpellation par la police fin mai à Minneapolis aux Etats-Unis.


Mais ce geste est actuellement interdit par la règle 50 de la Charte olympique qui bannit également des gestes de la main ayant une signification politique.

#BLACKLIVESMATTER


Les joueurs de l'Eintracht Francfort portent mercredi un maillot "#blacklivesmatter" (les vies noires comptent) pour leur demi-finale de coupe d'Allemagne contre le Bayern à Munich.


L'équipe du Bayern avait pour sa part porté un maillot similaire le week-end dernier en Bundesliga, mais uniquement à l'échauffement. Dortmund s'était également échauffé avec des T-shirts portant des slogans contre le racisme.

PROTESTATION 


Des statues de Christophe Colomb ont été dégradées dans plusieurs villes des États-Unis, à l'occasion des manifestations du mouvement Black Lives Matter. La statue située à Boston a été décapitée, tandis que celle de Richmond a été incendiée et jetée dans un lac.

INTERVIEW 


Des statues de figures historiques associées à la colonisation ont été prises pour cibles et déboulonnées par des manifestants en marge de la mobilisation en hommage à l'Américain George Floyd. Un phénomène qui touche les Etats-Unis et l'Europe. Quel en est le sens ? L'éclairage du sociologue Michel Wieviorka, directeur d'études à l'EHESS.

SPORT


Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a appelé mercredi les sportifs à manifester de façon "digne" alors que la pose d'un genou à terre, geste devenu fréquent en soutien à la lutte antiraciste, est formellement bannie par la Charte olympique.


De nombreux sportifs posent un genou au sol pour manifester leur soutien à la lutte antiraciste après la mort de George Floyd, un homme noir mort lors d'une interpellation par la police fin mai à Minneapolis aux Etats-Unis.


Mais ce geste est actuellement interdit par la règle 50 de la Charte olympique qui bannit également des gestes de la main ayant une signification politique.


La pose d'un genou à terre serait donc interdite lors des Jeux olympiques de Tokyo qui ont été reportés d'un an, en 2021.

DEREK CHAUVIN ET GEORGE FLOYD SE CONNAISSAIENT-ILS ?


Le policier Derek Chauvin et sa victime George Floyd s'étaient-ils déjà rencontrés avant l’interpellation meurtrière du 25 mai 2020 à Minneapolis ? C’est la question soulevée par CBS News révélant que Derek Chauvin et George Floyd travaillaient pour la même discothèque de la ville. Un ancien collègue des deux hommes interrogé par la chaine américaine soutient "qu'ils se connaissaient assez bien". 

SPORT


Les stars de la NFL Tom Brady, Drew Brees, et les entraîneurs de la NBA Gregg Popovich et Steve Kerr font partie des plus de 1.400 membres des ligues sportives américaines réclamant la fin de l'immunité policière, dans une lettre adressée mercredi au Congrès.


La Coalition des joueurs, qui regroupe également des dirigeants, dit soutenir le projet de loi "Amash-Pressley", qui va être présenté jeudi par les membres de la Chambre des représentants des États-Unis, Justin Amash du Michigan et Ayanna Pressley du Massachusetts, et vise notamment à faciliter les poursuites contre les policiers pour leurs actes de violence.

PHILONISE FLOYD


Le frère de George Floyd a lancé mercredi un vibrant appel devant le Congrès des Etats-unis, implorant les élus de "mettre un terme à la souffrance" des Afro-Américains et d'adopter des réformes significatives des forces de police.


Auditionné par la commission judiciaire de la Chambre des représentants, à majorité démocrate, il a expliqué très ému "ne pas pouvoir décrire la douleur" ressentie en regardant la vidéo du calvaire de son frère. "Je suis ici pour vous demander de mettre un terme à la souffrance, de mettre un terme à notre épuisement", a-t-il lancé aux élus.


"S'il vous plaît, écoutez mon appel, écoutez les appels de ma famille, les appels qui montent de la rue dans le monde entier", a-t-il ajouté en référence aux manifestations qui ont suivi le drame, les plus importantes depuis le mouvement des droits civiques dans les années 1960.


"Honorez-les et adoptez les réformes nécessaires pour faire en sorte que les forces de l'ordre soient la solution et non le problème", a supplié le quadragénaire. "Faites en sorte qu'elles rendent des comptes quand elles agissent mal, apprenez-leur à traiter les gens avec empathie et respect et apprenez-leur qu'une force létale ne doit être appliquée que quand une vie est en jeu", a-t-il énuméré.

"ENQUETE"


Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a promis mercredi une "enquête" du département d'Etat sur des incidents visant des journalistes étrangers lors des manifestations contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis.


"Je sais que certains pays ont fait état de leur préoccupation au sujet de leurs journalistes qui auraient été traités de manière inappropriée", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Washington.


La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet a dénoncé la semaine dernière l'"agression sans précédent" contre les journalistes aux Etats-Unis au cours du vaste mouvement de colère provoqué par la mort de George Floyd.

JOE BIDEN


C'est l'un des discours forts retransmis sur toutes les grandes chaînes en spéciale ayant marqué les esprits ce mardi 9 juin. "L’Amérique n’a pas d’autre choix que de faire mieux. L’heure est à la justice raciale", a déclaré le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie d'obsèques de George Floyd.

WASHINGTON


Le frère de George Floyd a imploré mercredi le Congrès des Etats-Unis de "mettre un terme à la souffrance" des Afro-Américains et d'"entendre les appels" de la rue à réformer les forces de l'ordre.


"Je suis ici pour vous demander de mettre un terme à la souffrance, de mettre un terme à notre épuisement", a lancé devant une commission parlementaire Philonise Floyd, dont le frère a été tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc.

FOOTBALL


Le joueur américain de Schalke Weston McKennie a vivement critiqué le président Donald Trump pour ses réactions après le décès de George Floyd, estimant qu'on pouvait le décrire comme "un raciste", dans une interview mercredi au quotidien allemand Bild.


"A mes yeux, on peut le définir comme un raciste", affirme le footballeur afro-américain de 21 ans, "je ne pense pas qu'il soit la bonne personne pour le poste de président".


"Je crois qu'il ne comprend pas la responsabilité qu'il porte pour le pays", poursuit McKennie, ajoutant qu'il ne souhaiterait jamais le rencontrer, même s'il en avait l'opportunité.


Le jeune homme avait manifesté son émotion et sa solidarité après la mort de George Floyd en portant un brassard avec les mots "Justice for George" (justice pour George, ndlr) lors du match perdu 1-0 par son équipe contre le Werder Brême le 30 mai.

SOCIETE


Le patron et fondateur du programme d'entraînement sportif CrossFit, Greg Glassman, a annoncé qu'il démissionnait après le scandale causé par sa réaction aux manifestations antiracistes aux Etats-Unis, provoquées par la mort de George Floyd.


Samedi, après qu'un institut a classé le racisme et la discrimination comme une question de santé publique, M. Glassman a tweeté : "C'est Floyd-19", en allusion à la maladie provoquée par le coronavirus, le Covid-19.


Des défenseurs des droits humains se sont dits outrés par le tweet, pointant son manque d'égards au vu de la situation actuelle et de la mort de George Floyd, un homme noir mort asphyxié le 25 mai sous le genou d'un policier à Minneapolis, dans le Minnesota.

WASHINGTON


Le frère de George Floyd est auditionné mercredi au Congrès des Etats-Unis qui veut s'attaquer à "la crise des violences et du racisme au sein de la police", au lendemain de l'inhumation de cet Afro-américain asphyxié par un agent blanc.

FRANCE


Le Premier ministre Edouard Philippe a dit mercredi son refus que "la peur change de camp", défendant les forces de l'ordre face aux accusations de violences et de racisme et mettant en garde contre le risque de "basculement de la République".


"Je ne veux pas que la peur change de camp, je ne veux pas que la présomption passe de celui qui trouble l'ordre public à celui qui le défend", a-t-il affirmé lors d'une séance de questions au gouvernement.


"Si nous acceptons cette facilité de l'esprit sous le coup de l'émotion", alors "c'est un basculement de la République qui intervient" et "le basculement de la République, quand je vois cela, je me dis qu'il n'est pas si loin", a-t-il ajouté.

CHRISTOPHE COLOMB


Des statues de Christophe Colomb ont été dégradées dans de nombreuses villes des Etats-Unis par des manifestants. 


Une statue du célèbre et controversé explorateur a été décapitée à Boston (Massachusetts). 


À Richmond (Virginie), une statue a été jetée dans un lac, où l'incident a été précédé d'une manifestation pacifique à laquelle des milliers de personnes ont participé. Par la suite, des casseurs ont renversé la statue de Colomb avant de la brûler et la jeter dans un lac. 


Les deux statues avaient déjà été vandalisées en 2015. À Richmond, les mots "mensonge" et "génocide" avaient été écrits sur la statue. À Boston, de la peinture rouge avait été versée sur la statue avec le slogan "Black Lives Matter".


Christophe Colomb est connu pour sa découverte de l'Amérique mais aussi controversé pour ses actes de violence envers la population indigène.

ELYSEE


Selon les propos rapportés par la porte-parole du gouvernement, Emmanuel Macron a condamné le racisme lors du conseil des ministres, évoquant "une trahison de l'universalisme républicain". 


Le chef de l'Etat "a appelé à être intraitable sur ce sujet" et "renforcer les actions" contre le racisme, mais aussi, à propos des manifestations en mémoire de George Floyd et contre les violences policières, "a tenu à refuser tout amalgame en soulignant que l'écrasante majorité des forces de l'ordre ne saurait être salie", a ajouté Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement.

SÉGOLÈNE ROYAL REND "HOMMAGE" AUX FORCES DE L'ORDRE


L'ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal estime qu'il faut rendre hommage au travail de la police et de la gendarmerie", qui sont "épuisées" par le maintien de l'ordre et "mises sous pression" par "un gouvernement qui mène des politiques antisociales".


"Gouverner, c'est apaiser. Dans ce contexte, il faut remettre des repères, sinon, c'est le désordre généralisé. Le premier repère, c'est de rendre hommage au travail de la police et de la gendarmerie", a affirmé Mme Royal, alors que les violences policières sont de retour au coeur du débat en France.


Policiers et gendarmes font "un travail extrêmement difficile", qui "leur demande du courage, de la maturité, du sang-froid dans des zones difficiles et par conséquent, nous devons être solidaires de ce grand corps républicain", a-t-elle ajouté, au lendemain des nouvelles manifestations.

GENDARME NOIR INSULTÉ : LA JUSTICE SAISIE 


Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Christian Rodriguez, a décidé de saisir la justice après qu'un gendarme noir a été traité de "sale vendu" lors d'une manifestation contre les violences policières, a-t-on appris mercredi.


Dans une vidéo diffusée dans l'émission "Quotidien" de TMC, tournée le week-end dernier lors du rassemblement organisé sur le Champ de Mars à Paris, une manifestante interpelle un gendarme noir: "Vendu, sale vendu", crie-t-elle. Le militaire, qui porte un bouclier, reste impassible.


Le DGGN a décidé de saisir la justice - en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale - afin qu'une enquête soit engagée, a expliqué à l'AFP la gendarmerie nationale.

RUFFIN


Le député France insoumise François Ruffin juge "cosmétiques" les mesures annoncées par le ministre de l'Intérieur pour s'attaquer aux violences et au racisme dans la police. "Il y a une crise de confiance entre la police et la population, d'abord avec une crise dans la durée dans les quartiers populaires, puis avec la crise des Gilets jaunes" lors de laquelle plusieurs manifestations avaient débouché sur des affrontements, a estimé François Ruffin sur franceinfo.

MORMECK DÉNONCE LES "GÉNÉRALITÉS"


Jean-Marc Mormeck, désormais délégué régional aux quartiers populaires en Ile-de-France, revient dans Le Point sur l'affaire George Floyd et les manifestations contre les violences policières en France. L'ex-boxeur se dit "très gêné d'entendre des généralités, en parlant de violences policières. Non, en France, tous les policiers ne sont pas violents ni racistes." "Il y a, en effet, des policiers violents", estime-t-il, mais "on ne peut pas tous les mettre dans le même sac".


Le champion du monde, qui a grandi à Bobigny et vécu quelques années aux Etats-Unis, estime par ailleurs que "les sociétés françaises et américaines sont complètement différentes" : "Je ne nie pas les problèmes dans notre pays, les discriminations existent, mais ce n'est pas comparable."

EN IMAGES

ACCENTS POLITIQUES


Entre les larmes, les slogans : les obsèques de George Floyd, hier à Houston (Texas), ont mêlé les hommages et les appels enflammés à s'attaquer, enfin, au racisme qui "blesse l'âme" de l'Amérique. De la famille aux pasteurs, le président Donald Trump a été malmené à plusieurs reprises lors de ces funérailles organisées dans l'église Fountain of Praise de la ville texane où cet Afro-Américain de 46 ans avait passé l'essentiel de sa vie. 


Figure de la lutte pour les droits civiques, le révérend Al Sharpton, qui a prononcé l'éloge funèbre retransmis en direct dans des millions de foyers, a même accusé le président de "malfaisance", lui reprochant d'encourager les policiers à se croire au-dessus des lois. Sur un registre plus intime, les proches du défunt, très émus, ont salué "Big George", leur "superman", leur "doux géant" dont la stature - près de deux mètres - n'a pas empêché un agent de police de l'étouffer, en s'agenouillant pendant près de neuf minutes sur son cou, il y a quinze jours à Minneapolis.


A l'issue de la cérémonie, des centaines de personnes scandant le nom de George Floyd ont accompagné sa dépouille, transportée dans une calèche funéraire blanche jusqu'au cimetière Memorial Gardens dans la banlieue de Houston. Pour l'intimité de la famille, la presse n'était pas autorisée à assister à l'inhumation.


"Nous ne pouvons plus nous détourner du racisme qui blesse notre âme", avait déclaré plus tôt, dans une vidéo enregistrée, Joe Biden, l'ancien vice-président de Barack Obama qui affrontera Donald Trump en novembre prochain lors du scrutin présidentiel et qui jouit d'une grande popularité parmi les électeurs noirs.


Plusieurs élus démocrates se sont succédé à la tribune, mais c'est la jeune nièce de George Floyd qui s'est aventurée la première sur un terrain clairement politique. "Certains disent qu'il veulent rendre leur grandeur à l'Amérique", a lancé Brooke Williams, en référence au slogan de campagne de Donald Trump. "Mais, quand est-ce que l'Amérique a été grande?" Et le révérend Bill Lawson d'ajouter, appelant les Américains à "voter" : "La première chose que nous devons faire est nettoyer la Maison Blanche."

ADIDAS 


Adidas a promis mardi que 30% des nouvelles embauches aux Etats-Unis seront des personnes noires ou d'origine latino-américaine, sur fond de manifestations anti-racistes dans tous le pays depuis près de 15 jours.


"Les événements de ces 15 derniers jours nous ont tous forcé à réfléchir à ce que nous pouvons faire pour nous opposer aux forces culturelles et systémiques qui nourrissent le racisme", a déclaré Kasper Rorsted, le PDG d'Adidas cité dans un communiqué.

COVID-19


A Washington, des réservistes de la Garde nationale ont été testés positifs au Covid-19 après avoir été déployés face aux manifestants, faisant craindre une résurgence de l'épidémie à la faveur des rassemblements contre les violences policières qui ébranlent les Etats-Unis. 


Dans un communiqué publié mardi, la porte-parole du bureau de la garde nationale de la capitale américaine n'a pas précisé le nombre de cas positifs, citant des raisons de "sécurité opérationnelle". Quelques 1700 réservistes ont été mobilisés depuis la mort de George Floyd, pour contenir les manifestations parfois violentes dans plusieurs villes du pays.

"SAY HIS NAME"

DISCOURS 


"L'heure de la justice raciale" est venue aux Etats-Unis, a lancé mardi le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden dans une vidéo diffusée pendant la cérémonie d'obsèques de George Floyd.

OBSEQUES


Selon Mathieu Derrien, reporter TF1-LCI, en direct de Houston, "la presse attend la sortie du cercueil de George Floyd, encadrée par divers militants dont certains New Black Panthers"

DONALD TRUMP


Plusieurs élus démocrates, dont le maire de Houston, Sylvester Turner qui a annoncé une réforme de la police de la ville, ont pris la parole à la tribune, mais c'est la jeune nièce de George Floyd qui s'est aventurée le plus avant sur le terrain politique. 


"Certains disent qu'il veut rendre leur grandeur à l'Amérique", a lancé Brooke Williams, en référence au slogan de campagne de Donald Trump. "Mais quand est-ce que l'Amérique a été grande ?", s'est-t-elle interrogé en dénonçant la "haine raciale" aux Etats-Unis.


"La première chose que nous devons faire est nettoyer la Maison Blanche", en a conclu, sous les applaudissements de l'église, le révérend Bill Lawson en appelant les Américains à "voter".

SILENCE


Le président américain Donald Trump "n'a pas eu un mot" pour le calvaire de George Floyd, a accusé le révérend Al Sharpton lors des obsèques, mardi au Texas, de cet Afro-Américain tué par un policier blanc.


"Le président a parlé d'appeler les militaires en renfort" pour ramener le calme dans les villes secouées par des violences suite à ce drame, a relevé cette figure des droits civiques. "Mais il n'a pas eu un mot pour les 8 minutes et 46 secondes de ce meurtre policier", a-t-il ajouté.


Donald Trump a initialement dénoncé une "mort triste et tragique" mais a depuis mis l'accent sur les violences des manifestants en marge des protestations contre le racisme et les brutalités policières.

REACTION


Représentante démocrate de la circonscription de Houston au Congrès américain, Sheila Jackson Lee a dit, pendant les funérailles, espérer que George Floyd ne soit pas mort en vain. 


Il avait pour "mission" sur Terre de "faire se lever les gens et qu'ils ne rassoient pas tant qu'ils n'auraient pas obtenu justice", a-t-elle dit.


Très applaudie, elle a fait savoir que les anciens présidents démocrates Bill Clinton et Barack Obama avaient écrit à la famille de George Floyd, à laquelle a également été remis un drapeau américain au nom de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. 


Cette dernière s'était symboliquement agenouillée la veille au Congrès à Washington avec d'autres élus démocrates avant de présenter une proposition de loi visant à réformer la police aux Etats-Unis.

VIVE EMOTION


Les funérailles de George Floyd ont lieu ce mardi à Houston, au Texas, quinze jours après la mort de cet Américain noir asphyxié par un policier blanc dont le calvaire a suscité des manifestations monstres dans tous les Etats-Unis.

Les Américains rendent un dernier hommage à George Floyd : les images de la cérémonieSource : TF1 Info

TRUMP VS BIDEN


Le président américain Donald Trump a laissé entendre mardi que le manifestant de 75 ans blessé après avoir été poussé par des policiers pourrait faire partie d'un coup monté.


Le tweet présidentiel, qui s'appuie sur un reportage de la chaîne très conservatrice One America News Network (OANN), a suscité une avalanche de réactions indignées.


Son adversaire démocrate Joe Biden, a, en réponse, cité son père qui disait que l'abus de pouvoir était le "pire péché qui soit".

IMPACT


Les funérailles de George Floyd, qui se déroulent ce mardi à Houston, se révèlent "solennelles, nationales et politiques" selon Amandine Atalaya, correspondante à Washington pour TF1-LCI.

George Floyd : une cérémonie d'une ampleur internationaleSource : TF1 Info

JOE BIDEN


"L'heure de la justice raciale" est venue aux Etats-Unis, a lancé mardi le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden dans une vidéo diffusée pendant la cérémonie d'obsèques de George Floyd.


"Nous ne pouvons plus nous détourner du racisme qui blesse notre âme", a ajouté l'ancien vice-président de Barack Obama, en rendant hommage à cet Afro-Américain de 46 ans, dont la mort il y a quinze jours sous le genou d'un policier blanc a suscité une vague de manifestations dans tout le pays et au-delà.

PARIS


Les leaders de la gauche et des Verts ont posé un genou à terre pendant 8 minutes 46 de silence mardi soir lors d'une manifestation en mémoire de George Floyd et contre le racisme dans la police, place de la République à Paris.


Jean-Luc Mélenchon (LFI), Olivier Faure (PS), Yannick Jadot (EELV), Fabien Roussel (PCF) figuraient parmi les centaines de personnes rassemblées mardi à l'appel de SOS Racisme, en écho à une cérémonie en mémoire de George Floyd à Houston aux Etats-Unis.


Suivez notre direct sur la manifestation mardi soir place de la République 

500 INVITES


La cérémonie était réservée à 500 invités, des proches, quelques personnalités comme l'acteur Jamie Foxx ou le boxeur Floyd Mayweather, ainsi que des élus, tous priés de porter un masque en raison du nouveau coronavirus.


"Nous voulons que la famille sache qu'elle n'est pas seule", a déclaré le parlementaire démocrate Al Green à son arrivée, en espérant que le mouvement de colère ait "un impact" durable.

DEROULEMENT


Les proches de George Floyd se sont étreints devant son cercueil ouvert, tandis qu'un groupe de gospel entamait des chants enlevés.


Le silence s'était en revanche imposé à l'arrivée du cercueil, pour lequel des policiers ont formé une haie d'honneur.


Parmi les personnes présentes, l'élu démocrate du Texas Al Green qui s'est adressé à la famille de George Floyd. 


"Ceci est plus qu'un moment isolé dans le temps, c'est un mouvement qui influence toute notre époque", a-t-il affirmé.

FUNERAILLES


Les funérailles de George Floyd ont débuté mardi à Houston, au Texas, avant son inhumation, quinze jours après la mort de cet Américain noir asphyxié par un policier blanc.


"C'est l'heure de célébrer sa vie", a lancé la pasteure Mia Wright dans l'église bondée Fountain of Praise. "Nous allons peut-être pleurer, faire notre deuil, mais nous allons trouver du réconfort et de l'espoir", a-t-elle ajouté en ouvrant la cérémonie funèbre.

DEROULEMENT


Les funérailles de George Floyd ce mardi vont se dérouler en quatre temps, selon le journaliste Omar Jimenez :

- Un service funéraire

- Une procession vers le lieu de sépulture 

- Une voiture hippomobile fait le dernier kilomètre de la procession

- George Floyd est enterré à côté de cette mère

HOMMAGE 

DEBOULONNEMENTS DE STATUES


La destruction de statues de figures historiques et politiques, comme celle d'un marchand d'esclaves par des manifestants antiracistes à Bristol (Royaume-Uni), est un symbole de libération ou de rébellion qui compte de nombreux précédents dans le monde.


Dimanche, lors d'une manifestation contre le racisme et en hommage à George Floyd - un Noir américain tué fin mai par un policier blanc aux Etats-Unis - la statue d'Edward Colston, marchand d'esclaves de la fin du 17e siècle qui a financé de nombreuses institutions de Bristol, a été jetée à l'eau.


En Belgique, une statue de l'ex-roi Léopold II, figure controversée du passé colonial du pays a été retirée d'un square à Anvers mardi après avoir été vandalisée. 

INTERVIEW 


Blâmé pour sa gestion de la crise du coronavirus puis pour sa réponse aux manifestations depuis la mort de George Floyd, Donald Trump dégringole dans les sondages. Est-ce un tournant dans sa popularité ou un simple soubresaut ? 

REACTIONS


S'exprimant pour la première fois sur ce sujet depuis le début des manifestations antiracistes et antiviolences policières, Edouard Philippe a reconnu que l'émotion était "très grande, très légitime, très partagée" après la mort de George Floyd. Les images vidéo montrent "la mort d'un homme dans des conditions inacceptables et, à vrai dire, monstrueuses", a jugé le chef du gouvernement.


Plusieurs rassemblements en hommage à George Floyd sont prévus mardi, après des manifestations qui ont déjà réuni des milliers de personnes pour dénoncer les violences policières également en France, en particulier après la mort d'Adama Traoré, survenue en 2016 lors de son arrestation. Bien que légalement interdites, ces réunions seront tolérées car "l'émotion mondiale, qui est saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s'appliquent", a estimé Christophe Castaner.

MANIFESTATION


Le procureur de Brooklyn va inculper mardi un policier accusé d'avoir violemment repoussé une manifestante le 29 mai à Brooklyn. C'est la première inculpation contre la police new-yorkaise depuis le début des manifestations contre les violences policières qui ébranlent les Etats-Unis.  

CEREMONIE


La cérémonie sera réservée à 500 invités, des proches, quelques personnalités comme le rappeur Paul Wall ou le boxeur Floyd Mayweather, ainsi que des élus. Comme lors d'un premier hommage à Minneapolis, jeudi, le sermon sera prononcé par le révérend Al Sharpton, figure de la défense des droits civiques.


George Floyd sera ensuite transporté jusqu'à un cimetière voisin, où il sera enterré aux côtés de sa mère Larcenia décédée en 2018, dont il avait le surnom "Cissy" tatoué sur la poitrine. Lors de son calvaire, il avait supplié le policier Derek Chauvin de le relâcher en implorant "Maman".

SENEGAL


La majorité du président sénégalais Macky Sall a formulé mardi un message de condamnation de la mort de George Floyd, encore rare en Afrique, de protestation auprès des autorités américaines et de solidarité avec les Afro-Américains.


Des telles expressions officielles, et plus généralement les manifestations publiques sont restées rares sur le continent, malgré la vague de protestations suscitée aux Etats-Unis et dans le monde par la mort de George Floyd, tué par un policier blanc lors de son arrestation le 25 mai à Minneapolis.

HOMMAGE


Avant des obsèques plus intimes ce mardi après-midi, la ville de Houston a rendu un dernier hommage à George Floyd à l'église The Fountain of Praise.

À Houston, les habitants ont rendu un dernier hommage à George FloydSource : JT 13h Semaine

DONALD TRUMP


Le président américain a laissé entendre mardi que le manifestant de 75 ans blessé après avoir été poussé par des policiers dans l'Etat de New York pourrait faire partie d'un coup monté.


La vidéo d'une manifestation la semaine dernière dans la ville de Buffalo, a suscité une vague d'indignation aux Etats-Unis. On y voit un homme âgé, Martin Gugino, fermement repoussé par deux policiers et heurtant violemment le sol, alors qu'il est seul face à des dizaines d'entre eux. 


"Le manifestant de Buffalo poussé par la police pourrait être un provocateur Antifa", a tweeté le président américain en référence à une mouvance qu'il accusé d'avoir fomenté les violences aux Etats-Unis depuis la mort d'un Noir américain, George Floyd.

MANIFESTATIONS


Plusieurs organisations, dont la CGT et la Ligue des droits de l'Homme (LDH), demanderont jeudi au Conseil d'Etat de trancher sur l'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes, synonyme selon elles d'une "interdiction générale et absolue des manifestations".


L'audience de référé (en urgence) se tient alors que les manifestations se multiplient en France pour saluer la mémoire de l'Américain George Floyd et pour dénoncer les violences policières et le racisme. Le 2 juin, un rassemblement interdit par la préfecture de police a rassemblé quelque 20.000 personnes devant le tribunal judiciaire de Paris. 

JEAN-MARC AYRAULT


Les autorités ne doivent pas "chercher à mettre sous le tapis" la question du racisme au sein de la police, dont la formation "doit être renforcée", estime le président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage et ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault.


La vague planétaire d'indignation antiraciste, née du meurtre aux Etats-Unis de l'Afro-Américain George Floyd par un policier blanc, a fait émerger en France l'"espérance" de sortir enfin d'une "loi du silence" sur certains comportements racistes des forces de l'ordre, a-t-il affirmé mardi.

POLEMIQUE


Une statue de l'ex-roi des Belges Léopold II, figure controversée du passé colonial de la Belgique, a été retirée d'un square mardi à Anvers (nord) pour être entreposée dans les réserves d'un musée local.


Cette statue située à côté d'une église à Ekeren, sur la commune d'Anvers, avait été vandalisée la semaine dernière, comme plusieurs autres sculptures représentant Léopold II.


Ce descendant de la dynastie allemande des Saxe-Cobourg qui fut le roi des Belges de 1865 à 1909 est notamment resté dans les mémoires pour avoir colonisé le Congo, pays (l'actuelle RDC) qui fut longtemps sa propriété privée.

REPORTAGE


Le racisme est-il un phénomène systémique au sein de l'institution policière ? La question se pose avec insistance depuis la mort de George Floyd, sous le genou d'un policier blanc, aux Etats-Unis. Les agents de la paix, eux, nient tout problème systémique. Et vont même jusqu'à dénoncer... un "racisme anti-blanc".

Tolérance zéro face au racisme : qu'en pensent les policiers ?Source : JT 13h Semaine

VISITE


Edouard Philippe s'est rendu ce mardi à Evry pour rencontrer des policiers qui travaillent dans les quartiers difficiles, au lendemain d'annonces du gouvernement pour améliorer la déontologie des forces de l'ordre. Il a appelé au "respect et à la confiance" mais aussi à "l'exigence" vis-à-vis des dépositaires de l'autorité publique.

"VIOLENCES POLICIÈRES"


Edouard Philippe a appelé mardi au "respect et à la confiance" envers la police, mais aussi à "l'exigence", reconnaissant une "émotion très grande" dans le contexte de la vague internationale d'indignation antiraciste et le mouvement en France dénonçant des violences policières.

JUSTICE


Plusieurs organisations, dont la CGT et la Ligue des droits de l'Homme (LDH), demanderont mercredi au Conseil d'Etat de trancher sur l'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes, synonyme selon elles d'une "interdiction générale et absolue des manifestations".


L'audience de référé (en urgence) qui démarrera à 9H30 se tient alors que les manifestations se multiplient en France pour saluer la mémoire de l'Américain George Floyd et pour dénoncer les violences policières et le racisme. Le 2 juin, un rassemblement interdit par la préfecture de police a rassemblé quelque 20.000 personnes devant le tribunal judiciaire de Paris. 

POLICE


Le ministre de l'Intérieur a annoncé la fin de certaines techniques pratiquées par les forces de l'ordre notamment la méthode de "l'étranglement" qui sera abandonnée. Il est resté évasif sur celle du plaquage ventral, qui aurait causé la mort par "asphyxie" en janvier dernier de Cédric Chouviat.

CEDRIC CHOUVIAT


Christophe Castaner estime qu'il ne dispose pas d'éléments mettant en cause des agents concernant la mort de ce livreur mort à Paris, en janvier 2020, lors de son interpellation.

Mort de Cédric Chouviat :Castaner affirme ne pas avoir "d'éléments factuels" mettant en cause les policiersSource : TF1 Info

REACTION


Dans un communiqué, le syndicat de police Alternative Police CFDT repproche au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner de désavouer les forces de l'ordre.


 "S’il est incontestable de lutter contre les racismes et les dérapages policiers menant à des violences, Alternative Police CFDT n'accepte pas l'amalgame et la généralisation qui est faite du problème sur la base de comportements individuels très marginaux (...). C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. La révolte policière est sur le point d'éclater comme elle n'a jamais éclaté en France depuis 2001. Les événements de 2016 sont de la rigolade par rapport aux différents retours que nous avons du terrain."

BILAN


En 2019, "une trentaine d'enquêtes judiciaires ont été engagées contre des policiers sur des propos racistes", a déclaré mardi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner qui souhaite désormais qu'une suspension administrative soit engagée systématiquement dans ces cas-là.


"L'année dernière, il y a eu trente enquêtes judiciaires engagées au sein de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) contre des policiers sur des propos racistes", a déclaré Christophe Castaner au micro de BFM TV/RMC. "Huit de ces enquêtes judiciaires ont été classées sans suite et 22 ont été transmises à la justice", a-t-il précisé.


Les policiers concernés n'ont cependant pas tous été révoqués. "Il faut attendre la fin de la procédure et c'est ce que je veux changer", a dit le ministre de l'Intérieur, précisant ses annonces de lundi sur la "suspension en cas de soupçon avéré" de racisme.

REACTION


Le point de vue de Jean-Michel Aphatie sur les violences policières.

L'édito Aphatie : "Quand des valeurs aussi importantes sont en cause, celui qui est au sommet de la pyramide doit parler"Source : La Matinale LCI

EVRY


Edouard Philippe vient d'arriver au commissariat d'Evry, où il doit rencontrer des policiers. 

REACTION

EVRY


Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est présent a Evry, où Edouard Philippe est attendu d'un instant à l'autre.

CHRISTOPHE CASTANER


Les manifestations pour George Floyd ne sont "pas autorisées dans les faits" mais "il n'y aura pas de sanctions" : c'est ce qu'a annoncé ce mardi matin sur BFMTV Christophe Castaner. 


"(Les manifestations) ne sont pas (autorisées) dans les faits (...) mais l'émotion mondiale, qui est saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s'appliquent"


Le ministre de l'Intérieur a également précisé concernant d'éventuels propos racistes sur des groupes Facebook qu'il "engagera des procédures si les propos sont considérés comme publics".

SEATTLE


Il est bientôt minuit à Seattle, où des incidents sont actuellement en cours dans les rues. 

DERNIER HOMMAGE


La ville de Houston, au Texas, se prépare à accueillir mardi les funérailles de George Floyd, au lendemain de la comparution pour la première fois devant la justice du policier accusé de son meurtre.


Lundi, un dernier hommage public a été rendu dans la métropole texane à cet homme noir de 46 ans qui y a longtemps vécu. Plus de 6.000 personnes se sont réunies devant l'église Fountain of Praise pour lui dire adieu avant ses obsèques mardi dans l'intimité familiale, selon un organisateur.


Ses funérailles doivent commencer vers 11H00 locales. D'après l'avocat de la famille, Ben Crump, le révérend et leader américain des droits civiques Al Sharpton fera de nouveau son éloge funèbre.

RACISME


Un homme qui se décrit lui-même comme un "leader" du groupe raciste Ku Klux Klan a comparu lundi devant un tribunal américain pour avoir lancé sa voiture contre des personnes qui protestaient pacifiquement après la mort de George Floyd, a annoncé la justice.


"Harry H. Rogers, 36 ans, est accusé d'agression et de coups et blessures, de tentative de blessure malveillante et de vandalisme criminel. Des accusations supplémentaires font l'objet d'une enquête", a tweeté Shannon Taylor, la procureure du comté de Henrico, en Virginie.


L'homme s'est rendu "avec témérité" vers un groupe de manifestants, a fait tourner son moteur et a lancé son véhicule sur eux, a-t-elle précisé dans un communiqué officiel diffusé sur Twitter.

COUVRE-FEU


Le procureur de la ville de Los Angeles a annoncé lundi qu'il n'engagerait pas de poursuites criminelles contre les milliers de manifestants arrêtés ces derniers jours pour avoir enfreint le couvre-feu, dès lors qu'ils n'ont commis ni vol ni vandalisme ni violence.  "Les manifestations pacifiques sont Profondément importantes, et ces manifestations ont ravivé des efforts nécessaires pour changer les coeurs, les esprits et les institutions. Nous ne pouvons pas laisser passer cette opportunité comme nous l'avons trop souvent fait par le passé", écrit le procureur de Los Angeles dans un communiqué.

RECUEILLEMENT


Selon un organisateur, plus de 6.000 personnes  se sont réunies devant l'église Fountain of Praise ce lundi pour dire adieu à George Floyd, avant ses obsèques mardi dans l'intimité familiale.

RECUEILLEMENT


 "Je vous remercie tous d'être venus voir mon frère", a lancé Philonise Floyd à l'adresse de la foule venue rendre hommage à George Floyd, à Houston. "Cela fait très mal d'être ici, c'est dur et douloureux", a-t-il ajouté, en sanglots. 


Une longue queue avait commencé à se former dès la matinée devant l'église Fountain of Praise, dans le sud de la métropole texane, où s'est tenue la cérémonie. Invitée par la famille Floyd, la mère d'Eric Garner, mort asphyxié par un agent blanc à New York en 2014, a pris la parole : "Ils ont recommencé, ils ont pris une autre vie", a dénoncé Gwen Carr. "C'est pourquoi justice doit nous être rendue", a-t-elle ajouté, en affirmant que les "brebis galeuses" devaient être sorties des rangs de la police américaine.

LREM


Le parti La République en marche (LREM) a annoncé qu'il s'associerait ce mardi à l'hommage international à George Floyd, à 18 heures, heure de Paris, "en observant 8 minutes 46 secondes de silence en sa mémoire".


"Si la situation en France n'est en rien comparable à celle des États-Unis, il faut entendre le cri de colère manifesté par une grande partie de la jeunesse française ces derniers jours pour dénoncer le racisme, la haine et toute forme de discrimination et de violences", estime la formation politique d'Emmanuel Macron dans un communiqué.

HOMMAGE

RACISME 


A l'appel de SOS Racisme, une trentaine d'associations, partis politiques et collectifs comptent se mobiliser ce mardi au moment où auront lieu les obsèques de George Floyd, tué à Minneapolis le 25 mai dernier par un policier.

HOMMAGE


La cérémonie d'hommage à George Floyd vient juste de commencer à l'église The Fountain of Praise à Houston (Texas). De très nombreux amis de l'Afro-américain et beaucoup d'anonymes se sont rendus sur place. Les membres de la famille du défunt, eux, n'y sont pas car ils s'apprêtent à rencontrer le candidat démocrate à la présidentielle, Joe Biden, venu présenter ses condoléances.

JOE BIDEN


Donald Trump accuse son rival pour la présidentielle du 3 novembre, et les démocrates du Congrès, de vouloir tout bonnement couper les vivres des forces de l'ordre en réaction à la mort de cet Afro-Américain tué par un policier blanc.


Mais le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden ne souhaite pas couper les financements de la police après la mort de George Floyd, qui a provoqué un mouvement de colère historique contre les brutalités policières à travers les Etats-Unis.


Au contraire, il soutient le "besoin urgent d'une réforme" de la police, qui nécessiterait des investissements, a affirmé ce lundi son porte-parole Andrew Bates, notamment pour améliorer la diversité dans la police, ainsi que pour des équipements, comme les caméras que portent certains policiers sur leurs uniformes. 

DONALD TRUMP


Donald Trump a visé le patron de la Ligue professionnelle de football américain Roger Goodell, après que celui-ci a promis de soutenir les joueurs dans le combat contre le racisme, se demandant dimanche soir s'il allait les laisser s'agenouiller pendant l'hymne américain.


"Serait-il même possible, dans la déclaration plutôt intéressante de paix et de réconciliation de Roger Goodell, qu'il laisse entendre qu'il serait désormais acceptable pour les joueurs de S'AGENOUILLER, ou de ne pas défendre, l'hymne national, manquant ainsi de respect à notre pays et notre Drapeau?", a tweeté le président américain. 

LUTTE CONTRE LE RACISME


Le groupe américain de médias et de télécommunications Comcast a annoncé lundi mettre en place un plan de 100 millions de dollars pour combattre "l'injustice et les inégalités", alors que les manifestations se poursuivent pour dénoncer le racisme et les brutalités policières après la mort de George Floyd.

CAUTION


Une juge américaine a fixé lundi à un million de dollars la caution pour remettre en liberté conditionnelle, sous certaines conditions draconiennes, le policier Derek Chauvin accusé du meurtre de George Floyd, lors de sa première comparution en justice depuis le drame.


Après une courte audience de procédure organisée par vidéo depuis la prison où est détenu l'ancien agent, la juge Jeannice Reding du comté de Hennepin, à Minneapolis, a fixé au 29 juin la prochaine audience qui abordera le fond du dossier. 


Derek Chauvin, 44 ans, est accusé d'avoir asphyxié, il y a deux semaines, George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, en s'agenouillant sur son cou pendant près de neuf minutes. Le drame, dont les images captées par une passante sont devenues virales, a suscité une vague de manifestations dans le monde entier.

JOE BIDEN


L’ancien vice-président de Barack Obama, et candidat démocrate à la Maison blanche, a rencontré la famille de George Floyd ce lundi.

HOMMAGE


A Houston, l'hommage des Américains à George Floyd a commencé

A Houston, l'hommage des Américains à George Floyd a commencéSource : TF1 Info

VEILLÉE


Une foule d'anonymes peut se recueillir sur la dépouille de George Floyd ce lundi après-midi à l'église The Fountain of Praise, à Houston. En raison de l'épidémie de coronavirus, l'événement se révèle strictement encadré. Tous les invités doivent être masqués et portés de gants. L'église ne peut pas accueillir que 15 personnes à la fois. Elles ne peuvent rester plus de dix minutes à l'intérieur.

Veillee devant le cercueil de George Floyd à Houston la veille de l'enterrementSource : Sujet TF1 Info

HOMMAGE


À la veille des funérailles de George Floyd, une cérémonie publique est organisée ce lundi à Houston.

TRUMP


Le président des Etats-Unis, qui brigue un second mandat, accuse les démocrates de vouloir couper les financements de la police. Et "maintenant les démocrates de gauche radicale veulent couper les budgets et abandonner notre police. Désolé, je veux la loi et l'ordre", a-t-il encore tweeté ce lundi. 


A moins de 150 jours de la présidentielle, il en a fait un argument de campagne contre son adversaire Joe Biden, qui a appelé dès la semaine dernière à une profonde réforme de la police. 

SPORT


La Fédération américaine de football (USSF) envisage de supprimer une règle qui interdit aux joueurs et aux joueuses de s'agenouiller pendant l'hymne national, rapporte ESPN lundi.

HOMMAGE


Le cercueil de George Floyd est porté à l'église de Houston où une cérémonie aura lieu à sa mémoire au Texas.

BANKSY


L'artiste a dévoilé une nouvelle oeuvre sur les réseaux sociaux ce week-end, en réaction à la mort de George Floyd.

FRANCE


La méthode d'interpellation policière controversée de la "prise par le cou, dite de l'étranglement sera abandonnée", a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, soutenant que "la colère de Minneapolis s'est étendue à tous les continents."


"Elle ne sera plus enseignée dans les écoles de police et de gendarmerie. C'est une méthode qui comportait des dangers", a ajouté le ministre. Il a aussi annoncé une réforme "en profondeur des inspections du ministère de l'Intérieur", pour "plus d'indépendance".


Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a prôné lundi une "tolérance zéro" du racisme dans les forces de l'ordre, dont la suspension sera "systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré" en la matière.

RÉACTION


Lundi, Becker revient dans une vidéo sur le sujet des manifestations aux Etats-Unis et dans le monde, consécutives à la mort fin mai de George Floyd, un Américain noir de 46 ans asphyxié par un policier de Minneapolis.


"Chez nous, on balaye un petit peu tout cela sous le tapis, je trouve ça dommage. Nous devrions en parler beaucoup plus ouvertement", dit-il.

DEREK CHAUVIN


Le policier blanc sous le genou duquel George Floyd est mort asphyxié il y a deux semaines doit comparaître lundi pour la première fois devant un tribunal de Minneapolis, ville où l'on s'interroge, comme dans le reste des Etats-Unis, sur la façon de réformer la police en profondeur.


Devenu à travers le monde le visage des brutalités policières depuis la diffusion d'une vidéo le montrant appuyer pendant près de neuf minutes son genou sur le cou d'un Afro-Américain suffocant, Derek Chauvin est convoqué devant un juge du comté de Hennepin à 12h45).


Une première comparution, par vidéo depuis la prison haute sécurité où il est incarcéré, qui devrait être principalement procédurale, consacrée à fixer la caution libératoire de l'ex-policier et une nouvelle date d'audience.


L'ancien policier de 44 ans avait été dans un premier temps inculpé d'homicide involontaire, mais les faits ont été requalifiés en meurtre non prémédité, un chef passible de 40 années de réclusion. 


Trois de ses anciens collègues impliqués dans l'arrestation fatale à George Floyd le 25 mai à Minneapolis ont eux été inculpés de complicité de meurtre. 

CONGRES AMÉRICAIN


Nancy Pelosi, accompagnée de membres du "Congressional Black Caucus", le groupe parlementaire rassemblant des élus afro-américains, ainsi que d'autres hauts responsables du Congrès, doivent présenter ce lundi un projet de loi visant à "mettre fin aux brutalités policières, obliger la police à rendre des comptes, améliorer la transparence et créer des changements profonds et structurels qui protègent le droit de tous les Américains à la sécurité et à une justice égalitaire". 


Le "Justice and Policing Act" qui sera présenté devant les deux chambres entend entre autres créer un registre national pour les policiers commettant des bavures, rendre plus faciles les poursuites judiciaires contre les agents, repenser leur recrutement et formation. 


Son avenir au Sénat, à majorité républicaine, reste incertain.

WASHINGTON


Des démocrates du Congrès américain se sont agenouillés lundi pour observer 8 minutes 46 de silence en hommage à George Floyd et d'autres Américains noirs "qui ont perdu leur vie de façon injuste", avant de dévoiler une proposition de réforme de la police.


La présidente démocrate du Congrès, Nancy Pelosi, le chef de la minorité démocrate du Sénat, Chuck Schumer, ainsi qu'une vingtaine de parlementaires, dont plusieurs élus noirs américains, étaient rassemblés dans le "Hall de l’Émancipation", nommé en hommage aux esclaves qui ont travaillé à la construction de son siège à Washington, le Capitole, au 18 siècle. 

SEATTLE


Des milliers de personnes ont manifesté ce week-end aux Etats-Unis ainsi qu'à travers la planète contre le racisme. Sans que ces rassemblements historiques ne dégénèrent en émeutes et en pillages comme cela a été le cas dans les jours ayant suivi le drame dans plusieurs villes américaines, qui ont dû mettre en oeuvre des couvre-feux.


A Seattle, un manifestant a toutefois été blessé par balles par un homme armé qui s'est approché du cortège en voiture et a ouvert le feu, avant d'être interpellé, a indiqué la police. 

RASSEMBLEMENTS


De nouveaux rassemblements et hommages sont prévus mardi à 18h dans plusieurs villes de France pour saluer la mémoire de George Floyd, au moment où auront lieu ses obsèques à Houston (Texas), et "combattre le racisme dans la police".


A Paris, SOS Racisme a appelé à un "rassemblement solennel" sur la place de la République pour rendre hommage à cet Afro-américain de 46 ans, tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc, un "crime raciste".


"Votre présence signifiera aussi un rappel de notre détermination à combattre, ici, le racisme dans la police et dans tout autre secteur", souligne l'association, qui demande à chacun de porter un masque et de "respecter les règles sanitaires en vigueur"

NANTES


Une manifestation se déroule actuellement à Nantes contre le racisme et les violences policières.

DERNIER HOMMAGE


Les anonymes vont pouvoir durant six heures venir se recueillir devant le corps de George Floyd. La cérémonie doit débuter ce lundi, 18h00 heure française. Joe Biden, le candidat démocrate à la Maison Blanche, est d'ailleurs attendu dans la capitale texane pour présenter en personne ses condoléances à la famille.


Ses obsèques, en présence seulement de sa famille, doivent se tenir mardi, à 11h (18h heure française) au Houston Memorial Gardens. 

MAISON BLANCHE


Sur l'imposant grillage dressé devant la résidence de Donald Trump afin de protéger ce dernier des manifestants, des affiches demandant justice et rendant hommage à George Floyd ont été suspendues.

POLÉMIQUE A BRISTOL


Le spectaculaire déboulonnage de la statue d'un marchand d'esclaves mort au 18e siècle à Bristol, dans le sud-ouest de l'Angleterre, est largement commenté ce lundi outre Manche.


Erigée en 1895 dans une rue qui porte son nom, cette statue de bronze d'Edward Colston a été arrachée dimanche de son piédestal par des cordes tirées par un groupe de manifestants. Ils l'ont ensuite piétinée puis jetée dans le port fluvial, selon des images diffusées par les médias britanniques. 


"En tant qu'élu, je ne peux évidemment pas tolérer les dégradations et je suis très préoccupé par les implications d'un rassemblement de masse sur la possibilité d'une deuxième vague" de contaminations (ndlr : au coronavirus), a déclaré le maire travailliste de Bristol, Marvin Rees sur la BBC.


"Mais je suis d'origine jamaïcaine et je ne peux pas dire que j'ai un véritable sentiment de perte pour la statue", a-t-il poursuivi, expliquant qu'il la voyait comme un "affront personnel". S'exprimant sur la radio locale BBC Radio Bristol, il a jugé "hautement probable" que la statue finisse au musée. 

ETATS UNIS


Des images de l'impressionnante manifestation qui s'est déroulée ces dernières heures à Los Angeles.

ELYSEE


L'Elysée monte au front sur le sujet des violences policières. Selon la présidence, Emmanuel Macron s'est  entretenu dimanche à ce sujet avec le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. 


Le Président de la République a enjoint au chef du gouvernement et aux membres du gouvernement concernés de s'emparer des différents volets du sujet, la déontologie policière mais aussi la politique de la ville et le racisme. Il a aussi demandé à la garde des Sceaux Nicole Belloubet de se pencher sur le dossier du décès en 2016 d'Adama Traoré, un jeune noir de 24 ans, lors d'une arrestation.


Le chef de l'Etat a ainsi demandé à Christophe Castaner de faire le point sur les questions de déontologie policière et de mener à bien le travail qu'il avait réclamé en janvier au gouvernement pour "améliorer la déontologie" des forces de l'ordre, suite à la crise des "gilets jaunes". Selon son entourage, le président de la République a également demandé à M. Castaner "de faire le point sur les mesures envisagées après l'affaire de la boucle WhatsApp" et des propos racistes proférées par des policiers sur les réseaux sociaux.

MINNEAPOLIS


La police de Minneapolis va être "démantelée", ont déclaré dimanche les conseillers municipaux de cette ville américaine où est décédé George Floyd, ce qui a déclenché des manifestations dans le pays et dans le monde contre le racisme dans les forces de l'ordre.


"Nous nous sommes engagés à démanteler les services de police tels que nous les connaissons dans la ville de Minneapolis et à reconstruire avec notre population un nouveau modèle de sécurité publique qui assure vraiment la sûreté de notre population", a déclaré Lisa Bender, présidente du Conseil municipal, sur CNN.

LES STARS RÉAGISSENT


La star américaine du hip-hop Beyoncé a dénoncé le sectarisme et fait l'éloge des acteurs du changement en relayant les messages du mouvement "Black Lives Matter" dans un discours en ligne à de jeunes diplômés. La superstar faisait partie des artistes qui ont participé à cette cérémonie virtuelle sur YouTube appélée "Dear Class of 2020" et s'adressant aux diplômés du monde entier. "Vous êtes arrivés ici au beau milieu d'une crise mondiale, d'une pandémie raciale et de l'expression mondiale de l'indignation face au meurtre insensé d'un autre être humain noir non armé. Et vous avez quand même réussi. Nous sommes si fiers de vous", a déclaré Beyoncé.


Mère de trois enfants, l'artiste faisait référence aux manifestations antiracistes aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. "Merci d'avoir utilisé votre voix collective pour faire savoir au monde que la vie des Noirs est importante. Le vrai changement a commencé avec vous, cette nouvelle génération de diplômés du lycée et de l'université que nous célébrons  aujourd'hui", a-t-elle déclaré.


Beyoncé a agrémenté son message qui a enflammé les médias sociaux d'une pensée pour ceux qui se sentent laissés en marge de la société : "Votre homosexualité est belle, votre noirceur est belle, votre compassion, votre compréhension. Votre combat pour les gens qui peuvent être différents de vous est magnifique", a-t-elle souligné.

POLICE DE MINNEAPOLIS


La police de Minneapolis va être "démantelée", ont déclaré ce dimanche les conseillers municipaux de cette ville américaine où est décédé George Floyd, ce qui a déclenché des manifestations dans le pays et dans le monde contre le racisme dans les forces de l'ordre.


"Nous nous sommes engagés à démanteler les services de police tels que nous les connaissons dans la ville de Minneapolis et à reconstruire avec notre population un nouveau modèle de sécurité publique qui assure vraiment la sûreté de notre population", a déclaré Lisa Bender, présidente du Conseil municipal, sur CNN.


Elle a précisé avoir l'intention de transférer les fonds alloués au budget de la police de la ville vers des projets s'appuyant sur la population. Le conseil municipal compte également examiner la façon de remplacer la police actuelle, a-t-elle ajouté. "L'idée de ne pas avoir de police n'est certainement pas un projet à court terme", a-t-elle précisé.

MADONNA S'ENGAGE


La chanteuse Madonna a participé au rassemblement "pacifiste" au Royaume-Uni, dans les rues de Londres, dans le cadre du mouvement Black Lives Matter. La star américaine était accompagnée de ses enfants, dont elle a publié la photo, à savoir Mercy James, sa fille de 14 ans, David Banda, 14 ans, et ses jumelles Estere et Stella, âgées de 7 ans. 


"C'était un honneur pour nous tous d'être présents", a écrit Madonna, expliquant avoir marché du Parlement britannique au 10 Downing Street, résidence du Premier ministre britannique Boris Johnson.

YANNICK NOAH


L'ex-tennisman Yannick Noah a regretté dimanche "le silence" des sportifs blancs, après la mort de George Floyd aux Etats-Unis qui a déclenché des manifestations à travers le monde pour protester contre les discriminations à l'encontre des Américains noirs.


"C'est bien que les jeunes s'en occupent mais moi ce qui me gêne c'est que ce sont tous des métis ou des noirs", a déclaré sur la chaîne de télévision France 2 l'ancien champion de tennis, interrogé sur les prises de position de ses compatriotes sportifs Gaël Monfils, Kylian Mbappé ou Jo-Wilfried Tsonga sur ce sujet.

BIDEN


Le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden, va rencontrer la famille de George Floyd lundi, afin de lui adresser ses condoléances, comme le rapporte CNN. L'ancien vice-président enregistrera également un message vidéo pour les funérailles du défunt mardi.

LONDRES


Des incidents avec la police ont éclaté en début de soirée à l'issue du rassemblement contre le racisme et les violences policières qui avait débuté pacifiquement en début d'après-midi devant l'ambassade des Etats-Unis. 


La statue de l'ancien Premier ministre conservateur Winston Churchill devant le Parlement à Londres a été prise pour cible, l'inscription "était un raciste" étant apposée sous son nom. 


La veille déjà, la police avait procédé à 29 arrestations dans le centre de Londres à l'issue d'une manifestation qui a aussi fait 14 blessés dans ses rangs, a-t-elle indiqué dimanche. 

Info tf1/lci

ELYSÉE


Emmanuel Macron prend le sujet en main. Après les manifestations survenues près du tribunal judiciaire de Paris, puis dans de nombreuses villes de France samedi, le chef de l'Etat s'est entretenu ce week-end avec de nombreux interlocuteurs, élus ou de la société civile, indique l'Elysée à LCI. Emmanuel Macron a demandé à Edouard Philippe et aux ministres compétents de se saisir des différentes composantes du sujet. 


Il a par ailleurs demandé au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner de faire aboutir le travail engagé en janvier sur l'amélioration de la déontologie dans les forces de l'ordre. 

CHICAGO


La maire de Chicago Lori Lightfoot a annoncé ce dimanche la levée immédiate du couvre-feu.

GRANDE-BRETAGNE


La ministre de l'Intérieur britannique Priti Patel a condamné le renversement "honteux" de la statue du négrier Edward Colston, ce dimanche à Bristol. Une enquête policière a été ouverte concernant cet incident.

HOUSTON


Selon CNN, la dépouille de George Floyd est arrivée à Houston, au Texas. "M. Floyd sera enterré directement à côté de sa mère mardi" indique le communiqué de la firme de relations publiques gérant le mémorial et les funérailles de George Floyd.

GRANDE-BRETAGNE


Une statue d'un marchand d'esclaves, Edward Colston, a été démontée et jetée dans le port de Bristol ce dimanche, comme le montrent ces images de la BBC.

ETATS-UNIS


La ville de Philadelphie a annoncé la fin de son couvre-feu et des restrictions de déplacements ce dimanche.

BELGIQUE


Selon l'agence Belga, des incidents ont éclaté ce dimanche à Bruxelles, au terme de la manifestation qui a réuni pacifiquement près de 10 000 personnes sur la Place Poelaert. Des véhicules de police ont notamment été pris à partie.

DJEBBARI


"Le racisme existe dans toutes les couches de la société, dans toutes les corporations", estime le secrétaire d'Etat aux Transports, interrogé par Amélie Carrouër dans "En toute franchise" sur LCI

WASHINGTON


La maire de Washington Muriel Bowser, posant avec l'homme politique et militant John Lewis, sur la désormais nouvelle Black Lives Matter Plaza, en face de la Maison Blanche.

Près d'un mois après le meurtre de George Floyd, l'onde de choc ne diminue pas. La longue agonie de ce quadragénaire noir américain continue de propager la colère des foules qui, de pays en pays, clament leur exigence d'égalité et leur colère contre le racisme qui continue de polluer nos sociétés. Aux Etats-Unis, où les manifestations n'ont guère cessé, suscitant l'adhésion de millions de personnes, anonymes, personnalités et géants commerciaux. Mais aussi dans le reste du monde, et notamment en France, où le comité "Vérité pour Adama", du nom de ce jeune homme mort lors de son interpellation par la gendarmerie en 2016, a saisi l'occasion pour exiger de nouveau l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de ce drame. Un peu partout dans le monde, c'est également la place des hommes impliqués dans l'esclavage et la colonisation qui est également interrogée : des statues sont déboulonnées, d'autres sont retirées, ouvrant le débat sur la place que les sociétés modernes doivent laisser à ces figures, certains craignant, à l'instar du Premier ministre Edouard Philippe, une "forme d'épuration" de l'Histoire.

Retrouvez toute l'actualité autour de la mort de George Floyd


La rédaction de TF1info

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