EN DIRECT - Italie : Liz Truss "félicite Giorgia Meloni pour le succès de son parti"

Publié le 26 septembre 2022 à 6h02, mis à jour le 27 septembre 2022 à 8h16

Source : TF1 Info

Ce dimanche se tenaient les élections législatives en Italie.
La coalition conservatrice dominée par l'extrême droite remporté une victoire historique.
Giorgia Meloni devrait donc devenir la Première ministre italienne.

Ce live est à présent terminé. 

LR FAIT UN LIEN ENTRE LES RÉSULTATS ET L'IMMIGRATION


Plusieurs responsables du parti français de droite Les Républicains ont lié à l'immigration la victoire, dimanche en Italie, du parti post-fasciste de Giorgia Meloni, tout en regrettant lundi la prise de position de la Commission européenne en amont du scrutin.


"La victoire de Giorgia Meloni en Italie est la conséquence des échecs de ses prédécesseurs notamment en matière migratoire", a affirmé le député des Alpes-maritimes Eric Ciotti. Il s'en est pris à la présidente de la Commission européenne, qui avait brandi avant le scrutin la menace de sanctions en cas d'atteintes aux principes démocratiques de l'Union européenne par l'Italie, la voyant comme "une véritable provocation". 


La patronne des Républicains Annie Genevard a elle aussi estimé que "tous les démocrates sont tenus de respecter son choix, y compris la présidente de la Commission européenne". "En laissant dériver l’Italie sur le plan migratoire et économique, les gouvernements successifs ont abandonné le peuple italien aux populistes", a-t-elle ajouté.


Autre candidat à la tête de LR, le patron des sénateurs Bruno Retailleau a estimé sur Facebook que "comme les Suédois avant eux, les Italiens viennent d’envoyer un message clair à l'Union européenne : l'Europe ne peut plus être ce continent ouvert à tous les vents migratoires".

LA GAUCHE FRANÇAISE INQUIÈTE


"Les loups sont entrés en Italie", "un avertissement"... des responsables de la gauche française ont déploré lundi la victoire du parti post-fasciste en Italie, appelant à construire une force politique pour empêcher une victoire de l'extrême droite en France.


"Qu'elle soit post ou pré-fasciste, l'extrême droite reste l'extrême droite et c'est toujours une affairiste qui lui fait la courte échelle", a lancé le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Twitter : "nous avons cinq ans pour éviter qu'une Giorgia Meloni prenne le pouvoir en France". "Le néolibéralisme ravive le poison fasciste en Italie, notre Nation-sœur. Soutien à nos camarades qui restent en première ligne du combat", a déclaré la présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot, appelant à tirer une "leçon" : "l'union populaire et la gauche de rupture sont un espoir pour la France et toute l’Europe". 


"Les loups sont entrés en Italie. Cessez de rire charmante Elvire, les loups sont entrés en Italie", en référence à la chanson interprétée par Serge Reggiani "Les Loups sont entrés dans Paris", a alerté la députée écologiste Sandrine Rousseau. De son côté, le patron du PCF Fabien Roussel a déploré une "catastrophe" qui "doit provoquer un sursaut à gauche en Europe", et susciter l'urgence "de reconstruire une force populaire et progressiste".

LIZ TRUSS FÉLICITE G. MELONI 


La Première ministre britannique conservatrice Liz Truss félicite Giorgia Meloni, pour son "succès", soulignant que leurs deux pays sont de "proches alliés". 


"Félicitations à Giorgia Meloni pour le succès de son parti", déclare-t-elle sur Twitter, ajoutant : "du soutien à l'Ukraine, à la gestion des défis économiques mondiaux, le Royaume-Uni et l'Italie sont de proches alliés". 

DROITE FRANÇAISE 


Plusieurs responsables Les Républicains réagissent au scrutin italien. Ils lient la victoire de Giorgia Meloni à l'immigration, tout en rejetant l'idée d'une union avec 'extrême-droite en France. 


"En regardant l'Italie, certains se disent que le seul avenir de la droite française est de devenir sous-fifre des agités", affime par exmeple sur Twitter le numéro 3 de LR, Aurélien Pradié, en fustigeant "la fascination morbide de ceux qui, chez nous, n'y croient plus".


"En laissant dériver l’Italie sur le plan migratoire et économique, les gouvernements successifs ont abandonné le peuple italien aux populistes" mais "plutôt que de s’indigner de la montée du populisme, Les Républicains entendent s’attaquer aux problèmes rencontrés par les Français: déclassement social, augmentation des prix, insécurité, immigration incontrôlée", a affirmé dans un communiqué la présidente de LR Annie Genevard. "Le peuple italien s’est exprimé souverainement. Tous les démocrates sont tenus de respecter son choix, y compris la présidente de la Commission européenne", a-t-elle ajouté.

LA DROITE FRANÇAISE CIBLE VON DER LEYEN


"Le peuple italien s'est exprimé souverainement", estime Annie Genevard, la présidente des Républicains dans un communiqué. "Tous les démocrates sont tenus de respecter son choix, y compris la présidente de la Commission européenne", tance la patronne de la droite française à l'attention d'Ursula von der Leyen.


Annie Genevard voit dans la victoire de l'extrême droite italienne la responsabilité des "gouvernements successifs" qui ont laissé "dériver l'Italie sur le plan migratoire et économique". 

ÉTATS-UNIS 


Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré lundi que les États-Unis étaient impatients de travailler avec le nouveau gouvernement italien, mais qu'ils encourageaient le respect des droits humains.


"Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement italien sur nos objectifs communs : soutenir une Ukraine libre et indépendante, respecter les droits humains et construire un avenir économique durable", écrit-il sur son compte Twitter.

INCERTITUDE POUR LA ZONE EURO


Dans le sillage de la victoire de l'extrême-droite italienne, le taux d'emprunt à 10 ans de l'État français a atteint lundi un plus haut depuis dix ans sur le marché de la dette. Le même phénomène s'observe en Italie ou encore en Allemagne. De quoi apporter plus d'incertitudes concernant les perspectives en zone euro.

MUSSOLINI 


"Fratelli d'Italia", mené par Giorgia Meloni, est arrivé en tête des élections législatives italiennes. S'inscrivant dans la mouvance néo-fasciste, la politicienne assure avoir adouci ses positions. Mais à l'âge de 19 ans, Giorgia Meloni n'hésitait pas à dire son admiration pour Mussolini.

KREMLIN PRÊT À DES RELATIONS "CONSTRUCTIVES" AVEC ROME


Le Kremlin s'est dit lundi ouvert à des relations "constructives" avec l'Italie après la victoire du parti de Giorgia Meloni.


"Nous sommes prêts à saluer toute force politique capable de dépasser le courant dominant établi plein de haine envers notre pays (...) et d'être plus constructifs dans les relations avec notre pays", a déclaré à la presse le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.

LA HONGRIE DE VIKTOR ORBAN, EN SOUTIEN DE GIORGIA MELONI


Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban n'a pas manqué de faire de son part de son enthousiasme quant à l'arrivée en tête du parti de Giorgia Meloni. "Bravo, Giorgia ! une victoire bien méritée. Félicitations !", a-t-il twitté. "Nous avons plus que jamais besoin d'amis partageant une vision et une approche communes de l'Europe", a ajouté son directeur politique, le député Balazs Orban.

LA POLOGNE SE RÉJOUIT DE L'ARRIVÉE DE GIORGIA MELONI


Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a salué la "grande victoire" de l'extrême droite italienne aux élections législatives remportées par le parti Frères d'Italie de Giorgia Meloni. Le parti nationaliste-populiste polonais Droit et Justice (PiS), au pouvoir, et les Frères d'Italie sont tous deux membres du groupe des Conservateurs et réformistes européens. 


"Je suis heureuse qu'un parti du groupe ECR assume la responsabilité (aussi) d'une autre nation européenne", a tweeté Beata Szydlo, membre du PiS et ancienne Première ministre ministre polonaise. D'autres membres de la droite au pouvoir en Pologne ont souligné les chevauchements entre les deux partis, notamment l'accent mis sur les valeurs familiales catholiques.  


"La droite européenne se renforce... Nous vaincrons les communistes, le gauchisme et le lobby LGBT - tous ceux qui ruinent notre civilisation", a déclaré sur Twitter le vice-ministre de l'Agriculture Janusz Kowalski.

"UNE COOPÉRATION CONSTRUCTIVE", SOUHAITE LA COMMISSION EUROPÉENNE


La Commission européenne espère qu'elle aura "une coopération constructive avec les nouvelles autorités italiennes", a déclaré lundi son porte-parole, Eric Mamer. "La Commission et la présidente (Ursula von der Leyen) travaillent avec les gouvernements qui sortent des élections des pays de l'Union européenne. Il n'en va pas différemment dans ce cas-ci", a-t-il dit lors d'une conférence de presse quotidienne de l'exécutif européen.


Vendredi, Matteo Salvini, membre de l'alliance qui a gagné les législatives italiennes dimanche, avait appelé à une démission de la présidente de la Commission européenne suite à l'une de ses réponses  à une question sur les élections en Italie. "Si les choses vont dans une direction difficile, j'ai parlé de la Hongrie et de la Pologne, nous avons des instruments", avait mis en garde Ursula von der Leyen.

L'ALLEMAGNE ESPÈRE QUE L'ITALIE RESTE "TRÈS FAVORABLE À L'EUROPE"


"L'Italie est un pays très favorable à l'Europe, avec des citoyennes et des citoyens très favorables à l'Europe, et nous partons du principe que cela ne changera pas", a déclaré Wolfgang Büchner, un porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse régulière.


Un porte-parole du ministère des Finances a lui indiqué que Berlin continuait d'attendre de Rome le respect des règles budgétaires européennes.


De son côté, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) a salué la première place du parti de Giorgia Meloni. "Nous jubilons avec l'Italie! Félicitations à toute l'alliance" qui devrait prendre les commandes de l'Italie, a ainsi écrit sur Twitter Beatrix von Storch, vice-présidente du groupe AfD au Bundestag.

MADRID RÉAGIT SUITE AUX ÉLECTIONS ITALIENNES


Si le parti d'extrême droite espagnol VOX s'est réjoui de la victoire du parti néo-fasciste de Giorgia Meloni aux législatives italiennes, ce n'est pas le cas du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez. "Les populismes finissent toujours en catastrophe", a ainsi prévenu le ministre espagnol des Affaires Etrangères, "ils apportent toujours des réponses simples à court terme à des problèmes qui sont très complexes".


La numéro trois du gouvernement de gauche espagnol, la ministre du Travail Yolanda Diaz, a qualifié pour sa part sur Twitter le résultat des élections italiennes de "très triste et préoccupant" et appelé l'Italie "à ne pas suivre le chemin de la Hongrie et de la Pologne".

CE QUI ATTEND GIORGIA MELONI


Après sa victoire aux législatives, plusieurs étapes attendent Giorgia Meloni avant la proclamation d'un nouveau gouvernement italien qui la mettrait potentiellement à sa tête.

UN AVERTISSEMENT POUR LA FRANCE, SOULIGNE FRANCOIS HOLLANDE


Dans un tweet, l'ancien président de la République, toujours membre du Parti socialiste, a alerté sur la victoire de l'extrême droite en Italie. "La victoire de l’extrême droite en Italie est à la fois une menace pour les droits fondamentaux et un risque de paralysie pour l’Europe", écrit sur Twitter François Hollande, avant d'ajouter : "C’est aussi un avertissement. Dans la confusion politique et avec l’effacement des partis, ce qui arrive en Italie peut se produire en France."

"L'EXTRÊME DROITE N'EST PAS LA SOLUTION POUR NOS SOCIÉTÉS"


Le secrétaire national de la CFDT, Laurent Berger, a estimé sur Europe 1 que "l'extrême droite n'est pas une solution pour nos sociétés". Selon lui, Giorgia Meloni "représente ce que le syndicalisme européen combat".

"UN CHOIX DÉMOCRATIQUE", RAPPELLE ELISABETH BORNE


La Première ministre Elisabeth Borne a refusé de "commenter le choix démocratique du peuple italien", suite à la victoire de l'extrême droite aux élections législatives. La cheffe du gouvernement a néanmoins assuré dans un entretien à BFMTV qu'"on sera attentifs, et (avec) la présidente de la Commission européenne (Ursula von der Leyen), à ce que les valeurs sur les droits de l'Homme et notamment le respect du droit à l'avortement soient respectés".

LE PROGRAMME DE GIORGIA MELONI


Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, un parti post-fasciste a gagné les législatives en Italie. Retour sur les différentes positions de celle qui devrait diriger le nouveau gouvernement italien.

MARINE LE PEN FÉLICITE GIORGIA MELONI ET MATTEO SALVINI


Sur Twitter, la toujours président du Rassemblement National, Marine Le Pen, a félicité Giorgia Meloni, mais aussi Matteo Salvini, qui fait partie de la coalition d'extrême droite qui est arrivée en tête aux législatives italiennes de dimanche. 


"Le peuple italien a décidé de reprendre son destin en main en élisant un gouvernement patriote et souverainiste", a jugé Marine Le Pen, félicitant les deux dirigeants politiques d'extrême droite "pour avoir résisté aux menaces d’une Union européenne anti-démocratique et arrogante en obtenant cette grande victoire !". 

UN RÉSULTAT "TRAGIQUE" POUR LA FRANCE INSOUMISE


Réagissant à la victoire de Giorgia Meloni en Italie, qu'elle considère comme un signe que "le néo-fascisme s'installe à nos portes", l'eurodéputée de la France insoumise Manon Aubry a appelé à "une alternative de gauche" sur Twitter. 


"La poussée du poison réactionnaire, xénophobe & autoritaire se confirme partout en Europe. L'alerte est sérieuse : il nous faut construire une alternative de gauche de rupture comme antidote", a-t-elle déclaré.


La députée La France Insoumise (LFI) Clémentine Autain, a, elle, déploré un résultat "tragique". "Les héritiers de Mussolini prennent le pouvoir en Italie. Les politiques néolibérales et la disparition de la gauche ont permis ça. Ici, nous avons tenu bon. Maintenant gagnons la course de vitesse face au RN. Ce soir, solidarité avec tous les progressistes italiens", a-t-elle réagi sur Twitter. 

RECONQUÊTE FÉLICITE GIORGIA MELONI ET VOIT UN SIGNE


À la suite de la victoire de Giorgia Meloni, Eric Zemmour a félicité dans un communiqué diffusé sur Twitter la cheffe du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia et a rappelé que celui-ci n'avait recueilli que 4% des suffrages, il y a quatre ans, preuve selon lui qu'"arriver au pouvoir est possible", et ce, grâce à "l'union des droites". Faisant donc un parallèle avec son propre parti d'extrême droite Reconquête, Eric Zemmour a assuré à travers lui représenter "un contre-pouvoir pleinement engagé dans le combat culturel".


À sa suite, Marion Maréchal-Le Pen a félicité la politicienne néo-fasciste pour sa "victoire historique", soulignant qu'"elle a su tenir bon, elle a su faire l’union". "Le refus des compromissions, La solidité dans les convictions, L’ouverture vers l’union, LA VICTOIRE !", écrit encore Nicolas Bay.

RÉACTION DU RASSEMBLEMENT NATIONAL


Jordan Bardella, candidat à la présidence du Rassemblement National, a salué la victoire de Giorgia Meloni dès son annonce. "Les Italiens ont offert une leçon d'humilité à l'Union européenne qui, par la voix de Mme Von Der Leyen, prétendait leur dicter leur vote. Aucune menace d'aucune sorte ne peut arrêter la démocratie : les peuples d'Europe relèvent la tête et reprennent leur destin en main !", a tweeté le député européen.


Après la Suède, l'Italie est le deuxième pays européen ce dernier mois à mettre à sa tête l'extrême droite.

ESPAGNE 


Meloni "a montré la voie vers une Europe orgueilleuse et libre de nations souveraines", s'est réjoui de son côté le leader du parti espagnol d'extrême droite VOX, Santiago Abascal.

HONGRIE


Viktor Orban, par la voix de son directeur politique, le député Balazs Orban, a déclaré : "Nous avons plus que jamais besoin d'amis partageant une vision et une approche communes de l'Europe". 

MELONI


Giorgia Meloni, dont le parti post-fasciste Fratelli d'Italia est arrivé en tête aux législatives de dimanche en Italie, a revendiqué la direction du prochain gouvernement.


"Les Italiens ont envoyé un message clair en faveur d'un gouvernement de droite dirigé par Fratelli d'Italia", a déclaré Meloni lors d'une brève allocution à la presse à Rome. "Nous gouvernerons pour tous" les Italiens, a-t-elle promis.

RÉSULTAT DÉFINITIF CE LUNDI 


Le ministère de l'Intérieur publie sur son site les résultats officiels du dépouillement des bulletins de vote au fur et à mesure qu'ils arrivent et le résultat définitif ou presque devrait être connu lundi dans la journée.

QUEL CHANGEMENT POUR L'UKRAINE ?


La coalition droite-extrême droite arrivée en tête en Italie s'est engagée durant la campagne à poursuivre le soutien à l'Ukraine face à l'invasion russe et le soutien à toute initiative diplomatique pour trouver une solution au conflit.

PROFESSION DE FOI


Islam, immigration, homosexualité, Union européenne... Dans un discours tenu en juin dernier, Giorgia Meloni détaillait son idéologie. "Oui à la famille naturelle, non au lobby LGBT ! Oui à l'identité sexuelle, non à l'idéologie du genre ! Oui à la culture de la vie, non à l'abîme de la mort ! Oui aux valeurs universelles de la Croix, non à la violence islamiste ! Oui aux frontières sûres, non à l'immigration de masse ! Oui au travail de nos citoyens, non à la grande finance internationale ! Oui à la souveraineté du peuple, non à la bureaucratie de Bruxelles ! Oui à notre civilisation, non à ceux qui veulent la détruire", déclarait celle qui remporte les élections, selon les premiers résultats.

DE 4% AU QUART DES VOIX


Le parti de Giorgia Meloni réalise une forte progression par rapport aux dernières élections législatives. En 2018, Fratelli d'Italia, mouvement à l'ADN post-fasciste, avait dû se contenter d'un maigre 4% des voix.

PORTRAIT


L'alliance dominée par l'extrême droite, arrivée en tête des législatives ce dimanche, doit porter au pouvoir Giorgia Meloni. Cette ancienne admiratrice de Mussolini deviendrait la première femme élue présidente du Conseil.

L'EUROPE INQUIÈTE ?


L'unité européenne va-t-elle prendre un coup de la probable victoire de Giorgia Meloni ? "En Europe, ils sont tous inquiets de voir Meloni au gouvernement. [...] La fête est finie, l'Italie va commencer à défendre ses intérêts nationaux", promettait-elle durant sa campagne.

QUI EST GIORGIA MELONI ?


Giorgia Meloni, 45 ans, ex-fan de Mussolini, dont la devise est "Dieu, patrie, famille", a réussi à dédiaboliser son parti et catalyser sur son nom les mécontentements et frustrations de ses compatriotes en campant résolument dans l'opposition au gouvernement d'unité nationale de Mario Draghi.

UN FAIT SANS PRÉCÉDENT DEPUIS 1945


La victoire du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, dirigé par Giorgia Meloni, représente un fait sans précédent dans le pays depuis 1945.

QUELS RÉSULTATS POUR LES ALLIÉS DE GIORGIA MELONI ?


De leur côté, la Ligue d'extrême droite de Matteo Salvini et le parti conservateur Forza Italia de Silvio Berlusconi ont récolté respectivement entre 8,5 et 12,5% et entre 6 et 8% des votes, selon le sondage de l'institut Opinio pour la Rai.

ESTIMATIONS


Selon les premières estimations, Giorgia Meloni recueille entre 22 et 26% des suffrages. La coalition de la droite à l'extrême droite devrait recueillir la majorité absolue.

BIENVENUE


Bonsoir et bienvenue sur TF1info pour suivre les résultats des élections législatives en Italie. D'après les premiers résultats sortis des urnes, la coalition conservatrice dominée par l'extrême droite et Giorgia Meloni arrive en tête.

L'extrême droite en tête en Italie. Ce dimanche, des dizaines de millions d'Italiens étaient appelés aux urnes pour les élections législatives. Comme attendu, la coalition conservatrice menée par l'extrême droite domine les débats. D'après les premiers résultats, Giorgia Meloni devrait devenir la première dirigeante d'extrême droite cheffe de gouvernement d'un pays fondateur de l'Union européenne.


La rédaction de TF1info

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