Ukraine : plus de 500 jours de guerre
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EN DIRECT - Ukraine : Emmanuel Macron promet un soutien "solide et durable"

Publié le 31 mai 2023 à 6h45, mis à jour le 31 mai 2023 à 23h07
JT Perso
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Invasion russe, sécurité en Europe... Le chef de l'État s'exprime depuis la Slovaquie ce mercredi dans le cadre du forum géopolitique Globsec.
Une allocution à suivre en direct sur LCI.
Retrouvez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

BLOCAGES


Dans sa traditionnelle allocution quotidienne sur les réseaux sociaux, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé l'attitude de la Russie dans la mer noire, qu'il accuse de continuer à bloquer les navires transportant du blé, malgré l'accord autour des céréales. "Actuellement, sur les trois ports convenus dans le cadre de l'initiative sur les céréales de la mer Noire, le port de Pivdennyi est bloqué", a affirmé le chef de l'État. 


Selon lui, ce sont ainsi "plus de 1,5 million de tonnes de produits agricole" qui ne sont pas livrées dans des pays comme  la Turquie, l'Égypte, le Bangladesh et la Chine." Il est évident que moins ces pays, ces régions reçoivent de nourriture, plus les prix des denrées alimentaires sont élevés, plus les habitants de ces pays perdent de l'argent dans leur budget familial", assure encore Volodymyr Zelensky qui alerte sur les risques "extrêmement grave" de ces blocages sur les pays. 

DOCUMENT


LCI s'est rendue dans les ruines d'un site nucléaire ciblé par les Russes. Un reportage à (re)voir ici :

DOCUMENT LCI - Ukraine : dans les ruines d'un site nucléaire visé par les RussesSource : TF1 Info

GAZ


La consommation mondiale de gaz a connu une baisse historique de 1,6% en 2022, dans le sillage de la guerre en Ukraine et des ruptures d'approvisionnement du gaz russe vers l'Europe, selon des données préliminaires de Cedigaz, l'association internationale pour l'information sur le gaz.


D'origine essentiellement fossile, la consommation mondiale de gaz a reculé à 4.000 milliards de m3 "dans un contexte de crise énergétique sans précédent et de forte inflation", a souligné Cedigaz dans un communiqué du 15 mai.


Cette baisse peut être qualifiée d'historique, selon l'association jointe par l'AFP mercredi, après une hausse record de 4,5% en 2021 et une baisse de 2% en 2020, année particulière marquée par la pandémie de Covid-19.

NOUVELLE AIDE


Les États-Unis ont débloqué mercredi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant de 300 millions de dollars, comprenant notamment des missiles pour les systèmes de défense antiaérienne Patriot, a annoncé le Pentagone dans un communiqué.


Au moment où la Russie multiplie les bombardements des grandes villes ukrainiennes, le ministère américain de la Défense a précisé qu'il allait fournir immédiatement, en puisant dans ses stocks, des munitions supplémentaires pour les Patriot déjà en possession de Kiev, ainsi que pour les systèmes d'artillerie Himars.


Kiev, qui a annoncé préparer une contre-offensive, recevra également à court terme des systèmes antiaériens de courte portée Avenger et Stinger, des obus pour son artillerie et ses tanks ainsi que des millions de balles et de munitions diverses pour ses soldats, précise le document. Cette nouvelle tranche porte à 37,6 milliards de dollars l'aide militaire américaine à Kiev depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Urgent

PROVOCATION


La Russie a fustigé mercredi la décision de l'Allemagne de fermer quatre des cinq consulats russes présents sur son territoire, dénonçant une "provocation" qui ne restera pas sans réponse de Moscou.


"Berlin ne devrait guère douter que ces actes provocateurs irréfléchis ne resteront pas sans notre juste réponse", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

REPENSER LA GOUVERNANCE DE L'UE


Le président français Emmanuel Macron a appelé l'Union européenne à repenser sa gouvernance et "inventer plusieurs formats" pour répondre aux aspirations d'adhésion de pays d'Europe de l'Est et des Balkans, mercredi dans un discours prononcé à Bratislava.


"Oui, elle (UE) doit s'élargir. Oui, elle doit être repensée dans sa gouvernance très profondément et dans ses finalités. Oui, elle doit innover sans doute pour inventer plusieurs formats et clarifier les finalités de chacun de ces formats", a-t-il déclaré, à la veille d'un sommet de la Communauté politique européenne à Chisinau réunissant 47 pays.


"C'est le seul moyen de répondre à l'attente légitime des Balkans occidentaux, de la Moldavie et de l'Ukraine, qui doivent rentrer dans l'Union européenne, et de garder une efficacité géopolitique, mais aussi en matière de climat, d'État de droit, d'intégration économique de l'Union européenne telle qu'elle vit aujourd'hui", a-t-il insisté.

FÉLICITATIONS


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité sur Twitter l'élection par le Parlement du ministre des Affaires étrangères letton, Edgars Rinkevics au poste de chef de l’État. Il devient ainsi la première personne ouvertement gay à occuper cette fonction et remplacera Egils Levits qui a décidé de ne pas se représenter pour un second mandat. 


Volodymyr Zelensky a ainsi félicité le nouveau président de la Lettonie, "un véritable ami de l'Ukraine". Le petit pays Balte, membre de l'Otan et de l'UE est un fervent partisan de l'Ukraine dans sa lutte contre l'agression de la Russie et plaide pour une adhésion de Kiev à l'Union européenne et à l'Alliance atlantique.

RÉVEIL DE L'OTAN


Emmanuel Macron, qui avait jugé en 2019 que l'Otan était en état de "mort cérébrale", a affirmé mercredi que le président russe Vladimir Poutine l'avait "réveillée avec le pire des électrochocs" en envahissant l'Ukraine.


"Il nous faut aujourd'hui aider l'Ukraine par tous les moyens pour mener une contre-offensive efficace", a déclaré le chef de l'Etat français lors du forum Globsec de Bratislava. "C'est indispensable. C'est ce que nous sommes en train de faire. Nous devons l'intensifier car ce qui se joue dans les prochains mois, c'est la possibilité même d'une paix choisie et donc durable", a-t-il ajouté.

"NOTRE SOUTIEN RESTERA SOLIDE ET DURABLE"


"Notre soutien à l'Ukraine restera solide et durable", a insisté Emmanuel Macron, lors de la séance de questions à la suite de son discours à Bratislava. "Nous avons besoin de faire de cette contre-offensive quelque chose de crédible", a-t-il notamment répété. "Peut-être que la guerre va durer, nous devrons alors évaluer la situation et voir comment recalibrer notre soutien. Mais si nous le réduisons et acceptons une sorte de cessez-le-feu ou de conflit gelé, le temps sera du côté des Russes et jouera pour eux, il faut être lucide sur ce point", a mis en garde le chef de l'État. 

"L'EUROPE DOIT S'ÉLARGIR" MAIS DOIT AUSSI "ÊTRE REPENSÉE"


"Les Balkans occidentaux, la Moldavie et l'Ukraine doivent entrer dans l'Union Européenne", mais pas dans la précipitation, a défendu depuis Bratislava Emmanuel Macron. "Notre Union Européenne n'a pas été pensée pour s'élargir jusqu'à ses frontières (...) il nous faut donc un très grand moment de clarification. Oui, elle doit s'élargir et être repensée, elle doit sans doute innover pour inventer plusieurs formats", a-t-il pointé, appelant à faire de l'UE "une grande puissance démocratique, diverse mais unie". 

GARANTIES DE SÉCURITÉ "TANGIBLES ET CRÉDIBLES"


"Si nous voulons une paix crédible, durable et peser face à la Russie, nous devons donner à l'Ukraine les moyens d'empêcher toute nouvelle agression et l'inclure dans un ensemble et une architecture de sécurité pour nous-mêmes", a estimé depuis la Slovaquie Emmanuel Macron. "Je suis favorable à donner des garanties de sécurité crédibles et tangibles à l'Ukraine : elle protège l'Europe, et elle est dotée de tellement d'armement, que c'est notre intérêt qu'elle ait des garanties d'armement avec nous", a-t-il ainsi défendu.

"UNE EUROPE DE LA DÉFENSE EST INDISPENSABLE"


"Une Europe de la Défense, un pilier européen au sein de l'Otan est indispensable", a insisté Emmanuel Macron depuis Bratislava, en Slovaquie, appelant les Européens à "prendre notre part du fardeau" dans l'Alliance atlantique et à "bâtir un espace de paix durable". "L'objectif n'est pas de remplacer l'Otan par autre chose", mais l'Europe doit "assurer sa propre sécurité de manière croissante et ces questions de voisinage", notamment la Russie, a-t-il plaidé, souhaitant notamment davantage de "souveraineté" européenne dans différents secteurs, notamment militaire. 

CONTRE-OFFENSIVE : "AIDER L'UKRAINE PAR TOUS LES MOYENS"


"Il nous faut aider l'Ukraine par tous les moyens pour mener une contre-offensive efficace, c'est indispensable. Ce qui se joue dans les prochains mois, c'est la possibilité d'une paix choisie et donc durable", a plaidé Emmanuel Macron. 


La paix "ne peut pas être un cessez-le-feu qui consacre l'état de fait, qui reviendrait à recréer un conflit gelé", qui signerait "la guerre à coup sûr demain ou après-demain", au contraire d'une "paix durable" assortie de "garanties crédibles", a poursuivi le président. "Il faut se préparer à ce que ce conflit dure, et à ses conséquences, avec lucidité", a-t-il ajouté. 


Il a appelé à "revoir et réanalyser durant l'été la nature de notre soutien et ce qu'il faut pour aboutir au résultat évoqué", a ajouté le chef de l'État. Il a également appelé à écouter et faire un "travail de conviction" auprès de certains pays du Sud et émergents qui refusent de condamner l'attaque russe.

"L'UKRAINE NE SERA PAS CONQUISE"


"La guerre est loin d'être finie, mais je crois pouvoir dire aujourd'hui qu'une chose est claire : l'Ukraine ne sera pas conquise", a assuré Emmanuel Macron. "D'ores et déjà, ce qui était il y a un peu plus d'an une 'opération spéciale' s'est soldé par un échec géopolitique", s'est-il félicité. "La situation sur le terrain ne donne pas de crédibilité à la Russie, (...) il n'y a pas de place en Europe pour un fantasme impérial", a-t-il insisté. 


Il a notamment salué "la force de notre alliance" au sein de l'Otan, saluant notamment l'engagement américain. Après avoir estimé que l'Alliance était en "mort cérébrale" en 2019, il a affirmé que Vladimir Poutine l'a "réveillé avec le pire des électrochocs". Le président a aussi souligné l'ampleur des aides européennes déployées, se réjouissant d'"une démonstration d'unité", d'une "clarification idéologique" et d'"une clarté de doctrine".

"NOUS AVONS MANQUE DE COHÉRENCE"


"Nous n'avons pas organisé de réponse européenne (...) contre les agressions" de la Russie, tandis que du côté de l'Otan, "c'était soit trop ou trop peu", a jugé depuis Bratislava Emmanuel Macron. 


"Nous avons manqué de cohérence en tant qu'Européens, nous avons apporté des garanties insuffisantes à certains pays à nos frontières (...) nous avons délégué le dialogue (de sécurité avec la Russie) avec l'Otan, et nous ne sommes pas sortis des dépendances que nous avons continué de renforcer à l'égard de la Russie, en particulier énergétique. Nous n'avons pas été cohérents dans notre approche", a-t-il aussi fustigé, plaidant pour que cela ne se reproduise pas.

"NE PAS LAISSER L'EUROPE ÊTRE KIDNAPPÉE UNE DEUXIÈME FOIS"


"Avec la guerre, l'avenir de notre continent se joue", a assuré Emmanuel Macron depuis Bratislava, en Slovaquie, où il tient un discours sur la sécurité de l'Europe, à destination des pays de l'Est. 


"Il n'y a qu'une Europe, une seule trame", a-t-il notamment déclaré. "Nous n'avons pas toujours assez entendu cette voix que vous portiez, qui appelait à reconnaître votre histoire et votre mémoire douloureuse", a-t-il aussi reconnu. "Je crois que nous avons perdu des occasions d'écouter, ce temps est révolu. Dans ce moment que nous vivons, nous ne devons pas laisser l'Occident, l'Europe, être kidnappé une deuxième fois."

QUATRE CONSULATS RUSSES FERMÉS EN ALLEMAGNE


L'Allemagne a décidé de fermer quatre des cinq consulats russes présents sur son sol, en représailles aux restrictions imposées par Moscou à sa propre représentation diplomatique en Russie, a annoncé mercredi le ministère allemand des Affaires étrangères.


"Afin d'assurer un équilibre des présences mutuelles tant au niveau du personnel que des structures, nous avons décidé de retirer l'autorisation d'exploitation de quatre des cinq consulats généraux russes exploités en Allemagne, cela a été communiqué aujourd'hui au ministère russe des Affaires étrangères", a déclaré lors d'une conférence de presse régulière un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.

DES CHARS SOVIÉTIQUES PARMI LES RÉSERVES AMÉRICAINES


Selon le Canard Enchaîné, le Pentagone a publié mardi 21 mai un bilan des transferts d'armes américaines que Washington a fait parvenir à Kiev pendant la première année de guerre. Parmi ces transferts, chiffrés à 37,3 milliards de dollars, figurent notamment, contre toute attente, des armes d'origine soviétique : 47 chars de combat T-72B et 20 hélicoptères d'attaque Mi-17. Ce matériel a probablement été récupéré par les troupes américaines sur les champs de bataille d'Irak et d'Afghanistan et conservé depuis en réserve, selon le journal d'investigation.

CÉRÉALES UKRAINIENNES


L'Ukraine a dit regretter mercredi les restrictions imposées par cinq pays de l'UE sur ses exportations de céréales, et dont Bruxelles envisage la prolongation, qui jouent selon elle en faveur de l'effort de guerre russe. Ces restrictions ont été imposées par cinq Etats d'Europe de l'est, parmi lesquels l'un des principaux soutiens de Kiev, la Pologne, afin de protéger les agriculteurs locaux face à l'afflux de grain ukrainien, qui a fait chuter les prix.


"Le maintien des restrictions revient à donner des armes supplémentaires à (Vladimir) Poutine contre l'unité de l'Europe", a déploré le ministère ukrainien de l'Agriculture sur Twitter. "Les restrictions actuelles doivent être levées", a-t-il plaidé. Le commissaire européen à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski, a jugé mardi nécessaire de prolonger "au moins" jusqu'à fin octobre les restrictions sur les céréales en provenance d'Ukraine.

MOSCOU DIT AVOIR DÉTRUIT LE "DERNIER" NAVIRE DE GUERRE DE KIEV


La Russie a revendiqué mercredi la destruction à Odessa (sud de l'Ukraine) d'un navire de débarquement, le "Iouri Olefirenko", présenté par Moscou comme le "dernier" bâtiment de guerre de la marine ukrainienne encore opérationnel.


"Le 29 (mai), à la suite d'une frappe d'armes de haute précision des forces aérospatiales russes sur la zone d'amarrage de bateaux militaires dans le port d'Odessa, le dernier navire de guerre de la marine ukrainienne, le +Iouri Olefirenko+, a été détruit", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

MISHA COLLINS À KIEV


L'acteur américain Misha Collins, notamment connu pour avoir officié dans la série Supernatural, s'est rendu à Kiev et a salué sur Twitter "le cœur magnifique, héroïque et résistant qu'est l'Ukraine". "Slava Ukraini !" ("Gloire à l'Ukraine !"), lance-t-il dans une vidéo tournée depuis la capitale ukrainienne. Le bureau du président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui publié une photo du dirigeant aux côtés du comédien, indiquant que celui-ci est devenu l'ambassadeur de la plateforme de collecte de fonds pour l'Ukraine, United24.

ENTRETIEN


Invité ce mercredi sur LCI, Alain Bauer, professeur au Cnam, est revenu sur l'attaque de drones qui a eu lieu mardi à Moscou. Cette opération aérienne montre selon lui la faculté de Kiev à utiliser son propre armement pour frapper l'ennemi.

ENFANTS ÉVACUÉS


Les autorités russes ont annoncé mercredi avoir commencé l'évacuation des enfants de certaines zones frontalières de l'Ukraine intensivement bombardées depuis plusieurs jours, s'alarmant d'une "détérioration de la situation". "À partir d'aujourd'hui, nous faisons sortir nos enfants des districts de Chebekinskiï et de Graïvoronskiï", a déclaré Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de la région de Belgorod où se trouvent ces deux zones.


"Aujourd'hui, un premier groupe de 300 enfants va être envoyé à Voronej", ville située à quelque 250 km au nord-est, donc plus loin de la frontière ukrainienne. La région de Belgorod a été le théâtre la semaine dernière d'une spectaculaire incursion d'hommes armés venus d'Ukraine qui a suscité un choc en Russie.

E. MACRON EN SLOVAQUIE : "SOUTENIR L'UKRAINE DANS LA DURÉE"


Unité, soutien à l'Ukraine et souveraineté européenne : Emmanuel Macron va s'efforcer mercredi en Slovaquie de rassurer ses homologues est-européens qui redoutent que des concessions ne soient faites à la Russie pour mettre fin plus vite à la guerre. Il prononcera un discours en début d'après-midi au forum Globsec de Bratislava, axé sur les questions de sécurité régionales, une première pour un président français, à un mois du sommet de l'Otan à Vilnius, les 11-12 juillet.


"Il s'agit d'envoyer des signaux clairs sur notre détermination à soutenir l'Ukraine dans la durée et de revenir également sur l'avenir de l'Europe, de l'Union européenne et de notre continent, notamment en matière sécuritaire", résume l'Élysée. "C'est une partie de l'Europe qui est évidemment sous grande tension en ce moment à cause de la situation en Ukraine et pour qui le sommet de l'Otan est l'horizon stratégique" immédiat, relève un conseiller du président français.

UN DRONE UKRAINIEN À L'ORIGINE DE L'INCENDIE D'UNE RAFFINERIE RUSSE ?


Au lendemain d'une attaque de drones sur Moscou et sa région, dont Vladimir Poutine a accusé l'Ukraine, le gouverneur de la région russe de Krasnodar a déclaré qu'un drone était probablement à l'origine d'un incendie qui s'est déclaré dans la raffinerie de pétrole d'Afipsky, non loin du port de Novorossiisk, sur la mer Noire. L'incendie a été rapidement éteint et il n'y a pas eu de victimes, selon Veniamin Kondratyev, cité par The Guardian. Le site se trouve proximité d'une autre raffinerie qui a été attaquée à plusieurs reprises ce mois-ci.


Par ailleurs, le gouverneur de la région russe de Belgorod, au nord de l'Ukraine, a déclaré qu'une frappe d'artillerie avait blessé au moins une personne dans la ville russe de Shebekino. Il a accusé Kiev d'être à l'origine de l'attaque.

RETOUR SUR LES DERNIERS ÉVÉNEMENTS


La capitale russe et sa région ont été la cible d'une rare attaque de drones, imputée par Vladimir Poutine à l'Ukraine, ce dont elle se défend. Kiev a essuyé de son côté une nouvelle vague de frappes meurtrières, dans la continuité des derniers jours. Retour sur les faits marquants des 24 dernières heures du conflit.

ALAIN BAUER SUR LCI


Invité sur LCI, Alain Bauer, professeur au CNAM, et Responsable du pôle Sécurité, Défense, Renseignement a évoqué l'attaque de drones, mardi, à Moscou : "C'est symbolique mais également important : jusqu'à présent, nous avions une attitude étrange qui consistait à autoriser l'Ukraine à se défendre, mais à ne jamais attaquer son agresseur."

AU MOINS CINQ MORT À LOUGANSK


Un bombardement nocturne sur un élevage de volailles dans la région ukrainienne occupée de Lougansk a fait au moins cinq morts et 19 blessés, ont affirmé mercredi les autorités russes, accusant l'armée ukrainienne d'avoir mené cette frappe.


"Le bombardement du village de Karpaty (situé à 35 kilomètres à l'ouest de Lougansk, NDLR) par des groupes armés ukrainiens (...) a fait 24 victimes - cinq tués et 19 blessés - et selon des informations préliminaires a été mené avec des systèmes (américains) HIMARS", a indiqué sur Telegram le Centre de contrôle russe de la situation sécuritaire dans la région de Lougansk.

CÉRÉALES UKRAINIENNES


Le commissaire européen à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski, a jugé mardi nécessaire de prolonger "au moins" jusqu'à fin octobre les restrictions imposées par cinq États de l'UE sur l'importation de céréales ukrainiennes, en dépit de l'opposition de Kiev et des résistances d'une partie des Vingt-Sept.


Alors que la levée des droits de douane en mai 2022 a fait bondir l'afflux de produits agricoles ukrainiens dans l'UE, plusieurs pays riverains (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie) ont unilatéralement interdit mi-avril l'importation de céréales d'Ukraine face à la saturation des silos sur leur territoire et à l'effondrement des prix locaux.


"Il est nécessaire de prolonger (ces restrictions) au minimum jusqu'à fin octobre, et idéalement jusqu'à la fin de l'année, après les récoltes, sans quoi nous aurons un énorme problème", a indiqué Janusz Wojciechowski à l'issue d'une réunion des ministres de l'Agriculture de l'UE. Il a cependant précisé que la Commission n'avait pas arrêté sa position.

PROTÉGER ZAPORIJIA 


Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est dit "encouragé" par les réactions de la Russie et de l'Ukraine aux cinq "principes concrets" qu'il a présenté mardi pour éviter un "accident nucléaire" à la centrale ukrainienne de Zaporijia.


"Aujourd'hui représente un pas dans la bonne direction concernant la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijia", a déclaré Rafael Grossi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, insistant toujours malgré tout sur ses inquiétudes d'une "catastrophe" nucléaire.


"Nous sommes encouragés par l'expression de soutien pour notre travail (...) y compris les cinq principes que j'ai établis aujourd'hui", a-t-il ajouté.


Le chef de l'instance onusienne mène depuis des mois des négociations pour assurer la protection de ce site du sud-est de l'Ukraine, où la situation est jugée très précaire du fait des bombardements liés aux combats. Dans cette optique, il a présenté mardi devant le Conseil à New York ses "principes de bases nécessaires pour empêcher un accident nucléaire".

BIENVENUE


Bonjour et bienvenue sur ce live consacré à l'actualité de la guerre en Ukraine. Retrouvez ici toutes les dernières informations sur le conflit.

De chaque côté, la tension monte dans le conflit ukrainien. Mardi 30 mai, Vladimir Poutine a accusé l'Ukraine de chercher à "terrifier" les Russes après une attaque de drones sans précédent mardi contre Moscou et sa région. Plusieurs drones se sont abattus à l'aube sur des immeubles de la capitale russe, située à plus de 500 kilomètres de l'Ukraine, prenant de court des habitants pour qui le conflit semblait lointain. Selon les autorités russes, huit drones ont été détectés à Moscou et dans sa région, tous ont été neutralisés, mais certaines épaves sont tombées sur des habitations. Deux personnes ont été légèrement blessées, a indiqué le maire de Moscou, Sergueï Sobianine.

Si l'Ukraine a démenti toute implication, Vladimir Poutine l'a accusée de vouloir "terrifier la Russie" et "intimider les citoyens russes", tout en se disant "satisfait" de la défense antiaérienne russe, qui a intercepté les drones. Le président russe a estimé que cette attaque était une riposte à une récente frappe russe sur le quartier général des services de renseignement militaires ukrainiens. Kiev n'a pas fait état récemment de frappe sur ce bâtiment. La diplomatie russe a par ailleurs accusé les pays occidentaux d'être responsables, par leur soutien à Kiev, de l'attaque "irresponsable" contre Moscou. Les États-Unis ont de leur côté une nouvelle fois répété leur position de principe mardi, à savoir qu'ils "ne soutiennent pas les attaques à l'intérieur de la Russie".

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Bien que spectaculaire et inédite par son ampleur, l'attaque contre Moscou reste modeste par rapport aux vagues de missiles et de drones russes que la capitale ukrainienne subit depuis plusieurs jours. Une personne a encore été tuée et onze habitants ont été blessés à Kiev dans la nuit de lundi à mardi dans une nouvelle salve, la troisième en 24 heures, ont annoncé les autorités locales. L'armée de l'air ukrainienne a déclaré avoir abattu 29 drones explosifs de fabrication iranienne sur 31 lancés dans la nuit de lundi à mardi, "presque tous près de la capitale et dans le ciel de Kiev".

Enfin, dans la région russe de Belgorod proche de la frontière ukrainienne, le gouverneur a indiqué mardi soir que le garde de sécurité d'un centre pour personnes déplacées y avait été tué, et deux autres personnes blessées, dans un bombardement par l'artillerie ukrainienne. La région de Belgorod a été visée à plusieurs reprises par des bombardements ukrainiens, ainsi que par des tentatives d'incursion de groupes armés venus d'Ukraine. 


La rédaction de TF1info

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