EN DIRECT - Guerre en Ukraine : une frappe russe fait trois morts dans un quartier résidentiel

Publié le 28 janvier 2023 à 7h00, mis à jour le 29 janvier 2023 à 6h39

Trois personnes ont été tuées et au moins quatorze ont été blessées dans une frappe russe sur Konstantynivka, une ville de l'est de l'Ukraine, a annoncé samedi le gouverneur de la région.
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FIN DE LIVE


Merci d'avoir suivi ce direct sur la guerre en Ukraine. Retrouvez toute l'actualité sur le conflit sur le live du dimanche 29 janvier.

TROIS MORTS DANS UNE FRAPPE RUSSE


Trois personnes ont été tuées et au moins quatorze ont été blessées dans une frappe russe sur Konstantynivka, une ville de l'est de l'Ukraine, a annoncé ce samedi le gouverneur de la région.


"Les Russes ont tiré sur un quartier résidentiel, endommageant des immeubles de quatre étages, un hôtel, des garages et des véhicules", a déclaré le gouverneur régional de Donetsk Pavlo Kyrylenko, sur les réseaux sociaux. "Trois civils ont été tués. Au moins deux ont été blessés", a-t-il ajouté, avant, plus tard, de revoir le bilan à la hausse et d'estimer à 14 le nombre de blessés.

MOSCOU ACCUSE L'UKRAINE DE FRAPPES SUR UN HÔPITAL


La Russie accuse l'armée ukrainienne d'avoir fait 14 morts et 24 blessés, en frappant un hôpital dans la région de Lougansk, dans l'est séparatiste de l'Ukraine.


Samedi matin, "les forces armées ukrainiennes ont frappé à dessein le bâtiment de l'hôpital local avec des lance-roquettes Himars" dans la localité de Novoaïdar, dans la région de Lougansk, a affirmé l'armée russe dans un communiqué. La frappe "a fait 14 morts et 24 blessés parmi les patients et le personnel médical".

MENACE SUR LES CHARS OCCIDENTAUX


Invité ce vendredi sur LCI, le vice-président russe de la Douma, Piotr Tolstoï, a prévenu : les chars occidentaux "seront brûlés". Il a dit regretter que ces livraisons de matériels à l'Ukraine "prolongent la guerre" et promet une défaite de l'Ukraine.

POINT DE SITUATION SUR LA GUERRE EN UKRAINE


D'intenses combats ont eu lieu dans l'est de l'Ukraine afin de prendre le contrôle de Vougledar. En France, Emmanuel Macron a affirmé vouloir continuer à parler avec la Russie malgré la guerre. Retrouvez les faits marquants de ces 24 dernières heures.

COMBATS POUR LE CONTRÔLE DE VOUGLEDAR DANS L'EST DE L'UKRAINE


Des combats acharnés ont eu lieu ce vendredi pour le contrôle de Vougledar, une ville de l'est de l'Ukraine. Les forces russes intensifient leurs attaques depuis plusieurs jours dans le but de s'emparer de zone clés en Ukraine orientale.


 Les deux parties ont revendiqué la victoire, mais la ville reste contestée selon Kiev.

DES LIVRAISONS À HAUT RISQUE


Les Occidentaux ont promis de livrer des dizaines de chars à Kiev. L'acheminement sur le sol ukrainien de ces engins de plusieurs tonnes, mais aussi leur maintenance, s'annoncent compliqués. Découvrez le reportage de nos envoyés spéciaux.

MACRON AFFIRME QU'IL CONTINUERA À PARLER A LA RUSSIE


Le président français Emmanuel Macron a assuré vendredi qu'il continuerait à "parler à la Russie", malgré les critiques que cela suscite, mais a aussi appelé la Chine à se prononcer contre la "guerre impérialiste" en Ukraine.


"Tous nos pays ont une position à tenir, celle du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale (...) quelles que soient les amitiés, les alliances que l'on peut nourrir", a-t-il dit lors d'une réception à l'Élysée à l'occasion du Nouvel An du calendrier lunaire.


"D'aucuns en d'autres temps ont pu me reprocher de parler à la Russie et je continuerai à parler à la Russie", a ajouté Emmanuel Macron. Il est l'un des rares chefs d'État occidentaux à avoir gardé le contact avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022.

AVIONS DE CHASSE : L'ALLEMAGNE DIT NON



Selon le quotidien allemand, Süddeutsche Zeitung, le ministre allemand de la Défense exclut l'envoi d'avions de chasse par l'Allemagne en Ukraine. "C'est hors de question", aurait-il dit. 

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Retrouvez ici les moments forts et les images sur ce conflit et ses conséquences.

L'est de l'Ukraine est plus que jamais au coeur des combats dans le conflit qui l'oppose à la Russie. Des combats acharnés avaient lieu, vendredi 27 janvier, pour le contrôle de la ville de Vougledar, dont les forces du Kremlin tentent de s'emparer. Le porte-parole de l'armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a confirmé "des combats féroces", tout en assurant que les Russes avaient été repoussés. L'Ukraine a fait savoir cette semaine que les soldats russes, en supériorité numérique, avaient intensifié leurs attaques dans l'est, en particulier sur Vougledar et Bakhmout, cette dernière étant leur cible depuis des mois.

Dans ce contexte, le président Zelensky a salué la décision annoncée par la Pologne de livrer à son pays 60 chars supplémentaires, dont la moitié seront une version modernisée du T-72 soviétique, après les 14 Leopard 2 de fabrication allemande déjà promis. Parallèlement, le gouvernement belge s'est engagé à octroyer à l'Ukraine de nouveaux financements pour en particulier la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munitions et de véhicules blindés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame également des avions de chasse et des missiles de longue portée, autant d'armes que les Occidentaux refusent jusqu'ici de fournir. De son côté, l'Union européenne a décidé de prolonger de six mois ses sanctions imposées à la Russie lorsqu'elle a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014 et prépare de nouvelles mesures contre Moscou. Le président français Emmanuel Macron a toutefois souligné vendredi qu'il continuerait à "parler à la Russie".

Enfin, le jour de la commémoration de l'Holocauste, le président russe Vladimir Poutine s'en est pris aux "néonazis" ukrainiens. "Oublier les leçons de l'Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine", a-t-il dénoncé dans un communiqué. Une rhétorique dont le chef de l'État russe est coutumier pour défendre l'offensive militaire russe.


La rédaction de TF1info

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