EN DIRECT - Otan : les États-Unis "confiants" sur la possibilité de "répondre aux inquiétudes de la Turquie"

Publié le 18 mai 2022 à 6h00, mis à jour le 19 mai 2022 à 6h36

La Maison Blanche s'est dit "confiante" ce mercredi quant à la possibilité de "répondre aux inquiétudes de la Turquie" sur l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan.
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En direct

Les grands argentiers du G7 au chevet de l'Ukraine 


La réunion du G7, qui aura lieu en Allemagne jeudi et vendredi, a plusieurs objectifs : maintenir à flot les finances de l'Ukraine, contrer la hausse des prix alimentaires et soutenir les pays vulnérables. Autant de répercussions économiques qui sont des conséquences directes de la guerre lancée par Moscou sur le sol ukrainien.


La première urgence de ce rendez-vous pour les ministres des Finances des sept puissances industrielles (Etats-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) est de boucler un nouveau tour de table pour couvrir le budget ukrainien du trimestre en cours. Pour faire tourner l'économie du pays, Kiev évalue ses besoins à 5 milliards de dollars par mois.

En direct

La communauté internationale redouble d'efforts pour contrer la crise alimentaire 


La communauté internationale multiplie les efforts pour lutter contre la crise alimentaire qui ne cesse de s'aggraver depuis l'invasion russe en Ukraine. Parmi les leviers d'actions mis en œuvre, une enveloppe de 12 milliards de dollars de la Banque mondiale ainsi qu'un appel de l'ONU à débloquer les exportations ukrainiennes de céréales ...


"La Russie doit permettre l'exportation sûre et sécurisée des céréales stockées dans les ports ukrainiens", a exhorté mercredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lors d'une réunion ministérielle organisée à New York par les États-Unis. Selon lui, des voies de transport alternatives à la sortie maritime de ces céréales pourraient être envisagés. Le conflit russo-ukrainien a empiré la crise de la faim. Les deux pays assurent à eux seuls 30% du commerce mondial de blé. 

DISCUSSIONS POSITIVES


Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a qualifié "d'extrêmement positive" sa rencontre mercredi avec son homologue américain Anthony Blinken à New York, alors qu'Ankara menace de bloquer l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan. "Je peux dire que nous avons eu une rencontre extrêmement positive", a déclaré le chef de la diplomatie turque aux journalistes à l'issue d'une réunion avec son homologue américain.


La rencontre de M. Cavusoglu et de M. Blinken a eu lieu dans le cadre du "mécanisme stratégique entre les États-Unis et la Turquie", destiné à améliorer les relations entre les deux pays, marquées ces dernières années par de vives tensions. La menace d'Ankara de bloquer l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan a aussi été à l'ordre du jour.

EXPULSIONS


La Russie a annoncé, mercredi, l'expulsion de 34 diplomates français.

CONDITIONS


Invité sur LCI, l’ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, est revenu sur la position d’Anakara concernant l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan. Il a affirmé que son pays n’avait pas "d’objection de principe" mais qu’en tant que "membre européen le plus indispensable de cette alliance, plus grande armée européenne de cette alliance", la Turquie attendait de ses partenaires qu’ils "confirment qu’ils agissent en alliés sur tous les domaines", faisant notamment référence à la "lutte contre le terrorisme" et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). 


S’il a précisé que "le renvoi des terroristes" qui résident en Suède et en Finlande n’est pas une condition à l’approbation par la Turquie de l’entrée dans l’alliance des deux pays, l’ambassadeur a réclamé un changement "de l’approche générale de la Suède envers le PKK".

Otan : l'ambassadeur de Turquie en France invité sur LCISource : TF1 Info

LIBÉRER LES EXPORTATIONS DE CÉRÉALES


Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mercredi la Russie à libérer les exportations de céréales ukrainiennes et l'Occident à ouvrir l'accès des engrais russes aux marchés mondiaux, afin de pouvoir lutter efficacement contre la crise alimentaire mondiale.


"La Russie doit permettre l'exportation sûre et sécurisée des céréales stockées dans les ports ukrainiens", a-t-il dit lors d'une réunion ministérielle organisée à New York par les États-Unis. "Des voies de transport alternatives" à la sortie maritime de ces céréales, remplissant notamment des silos à Odessa, "peuvent être explorées –- même si nous savons que cela ne suffira pas à résoudre le problème", a-t-il ajouté. Dans le même temps, "la nourriture et les engrais russes doivent avoir un accès complet et sans restriction aux marchés mondiaux", a réclamé le chef de l'ONU.

"INACCEPTABLE"


Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a dénoncé sur Twitter mercredi la décision "inacceptable" de Moscou de fermer le bureau du média public canadien CBC/Radio-Canada en Russie, en réplique à l'interdiction de diffusion de chaînes du groupe russe RT au Canada.


"Par sa décision d'expulser des médias canadiens de Moscou, Poutine tente de les empêcher de rapporter des faits et c'est inacceptable", a déclaré Justin Trudeau, ajoutant que "les journalistes doivent pouvoir travailler en toute sécurité – sans censure, intimidation ou ingérence".

RENCONTRE


Sur Twitter ce mercredi, le président Américain Joe Biden a réaffirmé soutenir "fermement les demandes historiques d'adhésion à l'Otan de la Finlande et de la Suède". Le chef de l'État doit recevoir demain à Washington le président finlandais Sauli Niinistö et la première ministre suédoise Magdalena Andersson avec qui il doit discuter "de leurs candidatures et de la sécurité européenne".

WASHINGTON "CONFIANT"


Les États-Unis sont "confiants quant au fait que la Suède et la Finlande auront une procédure d'adhésion (à l'Otan) efficace et quant à la possibilité de répondre aux inquiétudes de la Turquie", a fait savoir mercredi la Maison Blanche.


Rappelant que Washington menait des discussions avec Ankara, qui menace de bloquer l'adhésion des deux pays nordiques, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, a par ailleurs dit : "Nous sommes très optimistes sur ce qui en sortira."

AIDE D'URGENCE SUPPLÉMENTAIRE


La région Île-de-France a voté mercredi à l'unanimité une aide d'urgence supplémentaire d'un montant global de 1,1 million d'euros, qui s'ajoute à une première enveloppe de 500.000 euros votée en mars, pour les civils ukrainiens réfugiés en France ou restés sur place.


Trois mois après le début d'une "guerre d’agression sans préavis, une invasion dévastatrice", "notre devoir est de soutenir la population ukrainienne", a déclaré la présidente (LR) Valérie Pécresse, lors d'une séance spéciale de l'assemblée régionale, en présence de l'ambassadeur ukrainien Vadym Omelchenko.

IMPACT CYBER


La guerre en Ukraine a eu "peu d'impact cyber" en France, malgré les craintes de nombreux experts avant le conflit, a indiqué mercredi le général Marc Boget, qui dirige le commandement de la gendarmerie française dans le cyberespace


"Nous suivons de manière extrêmement attentive" les conséquences de la guerre russo-ukrainienne sur le plan cyber, a indiqué le général Boget, lors d'une rencontre à Bruxelles entre responsables européens de la cybersécurité et journalistes couvrant le secteur.


D'une manière générale, "il y a eu peu d'impact, on s'attendait à plus", a-t-il déclaré.

RÉOUVERTURE


Les États-Unis ont rouvert mercredi leur ambassade à Kiev, fermée mi-février avant l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.


"Aujourd'hui, nous reprenons officiellement les opérations à l'ambassade des États-Unis à Kiev. Le peuple ukrainien, avec notre aide sécuritaire, a défendu sa patrie face à l'invasion irresponsable de la Russie, et, en conséquence, la Bannière étoilée flotte à nouveau sur l'ambassade", a-t-il déclaré dans un communiqué après la levée du drapeau américain.

LES ÉTATS-UNIS ROUVRENT LEUR AMBASSADE


Les États-Unis rouvrent leur ambassade à Kiev après trois mois de fermeture, annonce le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken. 

RETRAIT


La banque française Société Générale a annoncé mercredi avoir finalisé la cession de Rosbank, poids lourd du secteur bancaire russe dans lequel elle était actionnaire majoritaire, ainsi que de ses filiales d'assurances dans le pays.


Cette vente au fonds d'investissement russe Interros se traduira par une perte nette d'environ 3,2 milliards d'euros dans le compte de résultat de la Société Générale au deuxième trimestre, précise le groupe français, soit légèrement plus que les 3,1 milliards communiqués le mois dernier, lors de l'annonce d'un accord de cession.


La banque avait annoncé, en avril, sa décision de cesser ses activités de banque et d'assurance en Russie.

ÉMOTION


L'alpiniste ukrainienne Antonina Samoilova, qui est parvenue il y a une semaine au sommet de l'Everest, avait les larmes aux yeux lorsqu'elle a brandi le drapeau ukrainien jaune et bleu sur le point culminant de la planète, a-t-elle confié mercredi à l'AFP à son retour à Katmandou.


Au moment où l'alpiniste agitait le drapeau ukrainien avec l'inscription "Stand with Ukraine" (soyez aux côtés de l'Ukraine), son père et son frère servaient dans l'armée ukrainienne pour défendre leur pays contre les forces russes qui l'ont envahi.

L'alpiniste ukrainienne Antonina Samoilova est parvenue il y a une semaine au sommet de l'Everest pour brandir le drapeau ukrainien
L'alpiniste ukrainienne Antonina Samoilova est parvenue il y a une semaine au sommet de l'Everest pour brandir le drapeau ukrainien - 14 Peaks Expedition / AFP

INQUIÉTUDES


Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui menace de bloquer l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, a espéré mercredi que les alliés de la Turquie "entendront (ses) inquiétudes". "Nous ne pouvons dire oui", a-t-il répété. "Soutenir le terrorisme et demander (notre) appui est un manque de cohérence", a insisté le chef de l'État qui reproche aux deux pays nordiques d'héberger des membres du PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan, classé comme organisation terroriste par Ankara, ainsi que par les États-Unis et l'Union européenne.


"Notre seule attente est que l'Otan fasse preuve de bonne volonté envers les efforts légitimes de la Turquie pour protéger ses frontières", a-t-il poursuivi. Les combattants du PKK sont majoritairement installés dans les pays voisins de la Turquie : Irak, Syrie et Iran. Le président Erdogan a par ailleurs réitéré ses demandes d'extradition des "terroristes" hébergés par la Suède, auxquelles Stockholm, accuse-t-il, n'a jamais répondu.

RECONSTRUCTION


La Commission européenne a envisagé mercredi l'option d'un nouvel emprunt commun au sein de l'UE inspiré du plan de relance post-Covid, pour financer la reconstruction de l'Ukraine, mais le sujet suscite des réticences parmi les Vingt-Sept.


Si l'ampleur des besoins de l'Ukraine pour sa reconstruction n'est pas connue, la guerre étant toujours en cours, la Commission souligne que les dommages sont déjà estimés à des "centaines de milliards d'euros, dont plus de 100 milliards pour les seules infrastructures physiques".


"Il y a un moment, tôt ou tard, où nous devrons regarder les financements à une échelle européenne comme nous l'avons fait pour le Covid", a déclaré le vice-président de la Commission Frans Timmermans, lors d'une conférence de presse. 

PEINE


Vadim Chichimarine, 21 ans, est jugé depuis mercredi devant un tribunal de Kiev pour avoir abattu un civil ukrainien. Il s'agit du premier procès pour crime de guerre depuis l'entrée en Ukraine des forces de Moscou. Que risque-t-il s'il est reconnu coupable ?

SOUTIENT


Le président américain Joe Biden "salue avec chaleur et soutient avec force les candidatures historiques de la Finlande et de la Suède pour une adhésion à l'Otan", selon un communiqué publié mercredi par la Maison Blanche.


"Pendant que leurs demandes d'adhésion à l'Otan sont examinées, les Etats-Unis travailleront avec la Finlande et la Suède pour rester vigilants face à toute menace contre notre sécurité commune, et pour décourager et faire face à toute agression ou menace d'agression", assure par ailleurs l'exécutif américain.

RECUL


La stratégie de défense dans la région de Kharkiv est devenue offensive pour les Ukrainiens. Explications, carte à l'appui.

ACTE "HOSTILE"


L'Italie a qualifié mercredi d'"acte hostile" l'expulsion par Moscou de diplomates italiens, français et espagnols, mais a appelé à ne pas rompre les canaux diplomatiques avec la Russie.


"C'est un acte hostile, mais il faut absolument éviter de rompre les relations diplomatiques. Cela ne doit pas conduire à la rupture des canaux diplomatiques parce que si nous parvenons à la paix, nous y parviendrons grâce à ces canaux diplomatiques", a déclaré le chef du gouvernement italien Mario Draghi lors d'une conférence de presse à Rome.

UN MILLIER DE MILITAIRES TOUJOURS RETRANCHÉS


Un millier de militaires ukrainiens, dont leurs commandants, sont encore retranchés sur le site sidérurgique d'Azovstal de Marioupol, aaffirmé mercredi un dirigeant séparatiste prorusse, après que Moscou a annoncé que 959 combattants s'étaient rendus depuis lundi.


Il y avait initialement "plus de 2.000 personnes" dans l'aciérie, a déclaré le dirigeant de la république autoproclamé du Donetsk Denis Pouchiline lors d'une rencontre avec la presse à Marioupol, à laquelle a participé l'AFP dans le cadre d'un voyage organisé par le ministère russe de la Défense. 


Compte-tenu des redditions depuis lundi, il en reste "un peu plus de la moitié", a-t-il ajouté, soit un millier. "Les commandants, les combattants de haut rang du régiment Azov ne sortent pas pour l'instant", a précisé le dirigeant séparatiste.

FIN D'EXEMPTION


L'exemption aux sanctions occidentales qui permettait à la Russie de continuer temporairement à payer sa dette en dollars, et ainsi d'échapper au défaut de paiement, va "probablement" expirer dans les prochains jours, a prévenu mercredi la secrétaire au Trésor américain Janet Yellen.


"Lorsque nous avons imposé pour la première fois des sanctions à la Russie, nous avons créé une exemption (...) et l'on s'attendait à ce qu'elle soit limitée dans le temps. Je pense donc qu'il est probable que la licence soit autorisée à expirer", a-t-elle détaillé lors d'une conférence de presse précédant une réunion des ministres des Finances du G7 en Allemagne.

REJET


L'Espagne "rejette" l'expulsion de 27 de ses diplomates en poste en Russie annoncée mercredi par Moscou en représailles aux expulsions de diplomates russes décidées dans la foulée de l'offensive russe en Ukraine, a indiqué dans un communiqué le ministère espagnol des Affaires étrangères.


Début avril, Madrid avait décidé d'expulser le même nombre de diplomates russes représentant, selon le gouvernement espagnol, une "menace pour les intérêts du pays".

FERMETURE


La Russie a annoncé mercredi fermer le bureau de Moscou de la radio-télévision canadienne CBC et l'annulation des accréditations et visas de ses journalistes, en réplique à l'interdiction de diffusion de chaînes du groupe russe RT au Canada.


"La décision a été prise d'adopter des mesures de représailles du fait des actions du Canada, en l'occurrence, il s'agit de la fermeture du bureau de correspondance à Moscou de la radio télévision CBC, y compris l'annulation des accréditations et visas de ses journalistes", a annoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. 

RÉCESSION ?


La secrétaire d'État au Trésor américain Janet Yellen a affirmé mercredi ne pas s'attendre à une récession aux États-Unis, malgré la flambée des prix de l'énergie et la guerre en Ukraine, jugeant que l'Europe est "plus vulnérable".


"Je ne m'attends vraiment pas à ce que les États-Unis tombent en récession", a-t-elle détaillé, lors d'une conférence de presse précédant une réunion du G7 des ministres des Finances en Allemagne, ajoutant : "Je pense que l'Europe est peut-être un peu plus vulnérable et plus exposée sur le front de l'énergie que les États-Unis."

DE NOUVEAUX CRIMES DE GUERRE DOCUMENTÉS


L'ONG Human Rights Watch a affirmé, mercredi, avoir trouvé de nouvelles preuves d'abus qui peuvent s'apparenter à des crimes de guerre commis par les forces russes lors d'occupations de 17 villes et villages en Ukraine. Ces abus - dont 22 cas d'exécution sommaire, six cas de possibles disparitions forcés et sept cas de torture -  ont été commis dans les régions de Kiev et de Tchernihiv.


L'ONG affirme notamment que les forces russes ont détenu près de 350 villageois, dont de nombreuses personnes âgées et des enfants, dans le sous-sol d'une école durant 28 jours dans des conditions étouffantes et insalubres. "Beaucoup sont tombés malades", affirme HRW.

REMERCIEMENT


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit "reconnaissant" aujourd'hui de la nouvelle aide de neuf milliards d'euros décidée par l'Union européenne. "Ce soutien aidera l'Ukraine à gagner la guerre, à surmonter les conséquences de l'agression de la Russie et à accélérer le mouvement vers l'adhésion à l'Union européenne", a-t-il tweeté. 

"IL NE NIE PAS LES FAITS", INDIQUE L'AVOCAT DU SOLDAT RUSSE JUGÉ


"Il ne nie pas les faits, mais j'ai quelques doutes sur la qualification de ce crime", a indiqué sur LCI Viktor Ovsiannikov, l'avocat du soldat russe jugé ce mercredi à Kiev pour crime de guerre, ajoutant qu'il ne peut pas "dévoiler plus de détails". "Je pense que compte tenu du droit international sur les crimes de guerre et du fait qu'il s'agit de la première affaire de ce type en Ukraine, il y a des chances d'obtenir ce que nous voulons obtenir dans le cadre de cette affaire, mais je n'ai pas le droit de dévoiler plus de détails", a-t-il lancé.


Quant à la preuve de culpabilité de l'accusé, "on verra quelle sera la décision judiciaire", a-t-il ajouté, pointant "des circonstances atténuantes mais aussi aggravantes". "Le fait de plaider coupable pourrait être considéré comme une circonstance atténuante", a-t-il seulement glissé.


"L'avocat en Ukraine ne défend pas le crime mais le prévenu, tout le monde a le droit à la défense indépendamment du fait commis ou non", a poursuivi l'avocat, qui précise ne pas avoir été contacté par la Russie.

RSF OUVRE UN DEUXIÈME CENTRE D'AIDE AUX JOURNALISTES À KIEV


Reporters sans frontières a ouvert un deuxième "centre de la liberté de la presse" en Ukraine, à Kiev, deux mois après un premier à Lviv, a annoncé mercredi l'ONG, qui a déjà fourni "440 gilets pare-balles" aux journalistes couvrant l'invasion russe.


Cette nouvelle antenne "permettra de développer encore" les activités de "distribution de casques et de gilets pare-balles, entre autres, et de formation" à destination des reporters sur place, ukrainiens ou non, selon un communiqué de RSF.


Elle est installée "dans les locaux de l'organisation partenaire de RSF, l'Institute of Mass Information (IMI, institut d'information de masse)" au 39, rue Pushkinska, au centre de la capitale, est-il précisé. De quoi permettre à l'ONG d'"être en première ligne pour protéger" la profession, selon le coordinateur du centre, Alexandre Query, cité dans le communiqué.

VLADIMIR POUTINE DIRECTEMENT AUX MANETTES ?


Le président russe piloterait directement la stratégie de l'armée russe en Ukraine, affirme The Guardian dans un article. Cette implication le rendrait responsable des échecs tactiques des forces russes.

BRUXELLES PROPOSE JUSQU'À 9 MILLIARDS D'EUROS EN PLUS À L'UKRAINE


Bruxelles propose "une nouvelle assistance macrofinancière exceptionnelle" pour l'Ukraine d'un montant allant "jusqu'à 9 milliards d'euros en 2022", a annoncé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.


Elle n'a pas donné plus de précisions sur la forme que prendrait cette "assistance". L'UE a déjà consacré une enveloppe d'aide macrofinancière d'urgence de 1,2 milliard d'euros à l'Ukraine, à la suite de l'invasion par la Russie.

LE SOLDAT RUSSE JUGÉ A PLAIDÉ COUPABLE


Le premier soldat russe jugé pour crime de guerre en Ukraine depuis le début de l'invasion russe a plaidé coupable mercredi, reconnaissant l'ensemble des faits qui lui sont reprochés.


Interrogé sur le fait de savoir s'il reconnaissait "sans réserve" l'intégralité de l'acte, comprenant les chefs d'accusation de crime de guerre et de meurtre prémédité, le sous-officier de 21 ans, Vadim Chichimarine, a répondu "oui".

OTAN : LA FINLANDE VEUT RATIFIER AU PLUS VITE 


La Finlande et la Suède souhaitent une ratification de leur adhésion à l'Otan "la plus rapide possible", a déclaré mercredi à Rome la Première ministre finlandaise, sans évoquer la Turquie qui menace de la bloquer.


"Certaines questions doivent encore être réglées" mais "nous voulons nous assurer que chaque pays membre de l'Otan ratifie notre candidature le plus vite possible", a déclaré Sanna Marin à l'issue d'un entretien avec son homologue italien Mario Draghi. "Un processus de ratification le plus rapide possible est la meilleure garantie de sécurité pour la Finlande et pour la Suède", a-t-elle ajouté.


Mario Draghi a de son côté indiqué que l'Italie, membre de l'Alliance atlantique, "soutiendrait la Finlande et la Suède pendant cette période de transition". "Nous voulons accélérer les procédures internes pour rendre l'adhésion effective dans les plus brefs délais possible", a-t-il dit.

LA RUSSIE EXPULSE AUSSI 24 DIPLOMATES ITALIENS ET 27 ESPAGNOLS


La diplomatie russe a annoncé mercredi expulser 24 diplomates italiens et 27 espagnols, en représailles à celles de Russes dans la foulée de l'offensive russe contre l'Ukraine. Quelques minutes plus tôt, Moscou avait annoncé que 34 diplomates français étaient désormais "personae non gratae".


"C'est un acte hostile mais il faut absolument éviter de rompre les relations diplomatiques. Cela ne doit pas conduire à la rupture des canaux diplomatiques parce que si nous parvenons à la paix, nous y parviendrons grâce à ces canaux diplomatiques", a déclaré le chef du gouvernement italien Mario Draghi lors d'une conférence de presse à Rome.

L'UE PROPOSE JUSQU'A 9 MILLIARDS D'EUROS POUR KIEV


Bruxelles propose "une nouvelle assistance macrofinancière exceptionnelle" pour l'Ukraine d'un montant allant "jusqu'à 9 milliards d'euros en 2022", a annoncé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.


Elle n'a pas donné plus de précisions sur la forme que prendrait cette "assistance". L'UE a déjà consacré une enveloppe d'aide macrofinancière d'urgence de 1,2 milliard d'euros à l'Ukraine, à la suite de l'invasion par la Russie.

PARIS CONDAMNE FERMEMENT L'EXPULSION PAR MOSCOU DE DIPLOMATES 


Paris a "condamné fermement" mercredi l'annonce par la Russie de l'expulsion de 34 diplomates français, estimant que cette décision ne reposait sur "aucun fondement légitime".


"Cette décision est présentée par la partie russe comme une réponse aux décisions de la France" en avril dernier, où "plusieurs dizaines d'agents russes" soupçonnés d'être des espions avaient été expulsés, indique un communiqué du Quai d'Orsay.


Or, "le travail des diplomates et des personnels de notre ambassade en Russie s'inscrit à l'inverse pleinement dans le cadre de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires", ajoute-t-il. "La décision des autorités russes ne repose sur aucun fondement légitime. Nous ne pouvons que la déplorer", poursuit le communiqué.

LA RUSSIE VA EXPULSER 34 DIPLOMATES FRANÇAIS


La Russie a annoncé mercredi expulser 34 diplomates français, en représailles aux expulsions en avril par la France de 41 Russes, dans la foulée de l'offensive en Ukraine.


L'ambassadeur de France à Moscou, Pierre Lévy, a été convoqué mercredi au ministère russe des Affaires étrangères et s'est vu remettre une note signifiant que "34 collaborateurs des établissements diplomatiques français en Russie ont été déclarés 'personae non gratae'", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.


Ils doivent quitter la Russie d'ici deux semaines, selon la même source. La France avait annoncé en avril l'expulsion de 41 diplomates russes qui se livraient selon elle à des activités d'espionnage sous couvert de leur ambassade, précisant que la sanction s'inscrivait dans "une démarche européenne".

L'ESTONIE NE VEUT AUCUNE "PORTE DE SORTIE" POUR VLADIMIR POUTINE


La Première ministre d'Estonie Kaja Kallas appelle, dans un entretien au quotidien français Le Figaro publié mercredi, à ne proposer aucune "porte de sortie" au président russe Vladimir Poutine avec lequel elle juge inutile de continuer à parler.  


La cheffe du gouvernement estonien estime qu'il n'y a pas d'"autre choix que d’arrêter la guerre et de punir les agresseurs et tous ceux qui sont responsables de crimes de guerre". "Si nous acceptons un retour du 'business as usual', la guerre reprendra après une pause d’un ou deux ans", souligne-t-elle dans les colonnes du quotidien. "On ne doit pas proposer de porte de sortie à Vladimir Poutine, car ce serait pour lui un message clair qu’il peut recommencer". 


"La solution ne peut être que militaire. L’Ukraine doit gagner cette guerre", ajoute-t-elle. Quant aux échanges téléphoniques entre le président français Emmanuel Macron et son homologue russe depuis le début de la guerre, ils "n'ont rien donné", juge Kaja Kallas. 

MOSCOU N'A "PAS D'INFORMATION" SUR LE PROCÈS DU SOLDAT RUSSE


Le Kremlin a assuré n'avoir aucune information sur le cas du soldat russe jugé à partir de mercredi pour crime de guerre en Ukraine, tout en accusant Kiev de fabriquer les accusations de ce type visant la Russie.


"Nous n'avons jusqu'à présent aucune information. Et les possibilités d'aider (le prévenu) sont très limitées en l'absence de représentation diplomatique", a dit Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, qui estime que les nombreuses accusations de crimes de guerre visant l'armée russe étaient "des fakes ou des mises en scène".

KIEV REFUSE DE NÉGOCIER SELON MOSCOU 


Le Kremlin a accusé mercredi l'Ukraine d'"absence totale de volonté" de négocier avec la Russie pour mettre fin au conflit en cours sur le sol ukrainien depuis le début de l'offensive russe le 24 février.


"Les négociations n'avancent pas et nous constatons une absence totale de volonté des négociateurs ukrainiens de poursuivre ce processus", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors que la veille la présidence ukrainienne avait dit que les pourparlers étaient suspendues à cause de la Russie.

L'AMBASSADEUR FRANÇAIS À MOSCOU CONVOQUÉ


D’après les informations transmises à TF1info, l’ambassadeur français à Moscou serait convoqué dans la journée par les autorités russes, mais le quai d’Orsay refuse pour l'heure de commenter cette convocation.

"LA JUSTICE INTERNATIONALE AGIT TRÈS RAPIDEMENT", SELON AMNESTY


"La caractéristique de cette guerre, c'est que l'on a des preuves très rapidement" de crimes de guerre, "très rapidement la Cour Pénale Internationale a été saisie par 39 États huit jours après le début de l'invasion", a salué sur LCI Jean-Claude Samouiller, vice-président d'Amnesty International France. "La justice internationale agit très en amont et très rapidement par rapport aux autres guerres", a-t-il ajouté.


Selon lui, l'association a "assez (de preuves, NDLR) pour ouvrir des procès pour crimes de guerre" contre la Russie, qui a "un profond mépris pour la vie humaine" et "se moque éperdument de la dignité humaine. "Cette guerre de siège viole le droit international puisqu'elle vise les populations civiles", a-t-il ajouté. 


Avant de poursuivre : "nous n'avons pas aujourd'hui d'informations selon lesquelles les forces ukrainiennes auraient agi de la même façon" que les Russes en commettant des crimes de guerre, mais "il faut être impartial et il faudra étudier les exactions potentielles des deux côtés". 

"UN SYSTÈME ORGANISÉ, GÉNÉRALISÉ" DERRIÈRE LES EXACTIONS ?


"Il faut que cette personne rende des comptes, pour les victimes et proches de victimes, mais aussi pour lutter contre l'impunité et prévenir d'autres crimes de ce genre dans les mois à venir", a estimé sur LCI Jean-Claude Samouiller, vice-président d'Amnesty International France, au sujet du procès d'un soldat russe ouvert ce mercredi à Kiev. 


La hiérarchie militaire pourrait être mise en cause dans cette affaire. "La chaîne de commandement est aussi responsable de ne pas avoir prévu ces exactions. Mais s'il s'avérait que c'est un système organisé, généralisé, on franchirait une étape en justice et on atteindrait l'étape de crime contre l'humanité. Mais encore faut-il prouver cette généralisation et cette systématisation", a-t-il poursuivi.

L'AVOCAT DU SOLDAT RUSSE S'EXPRIME SUR LCI


Pour la première fois en Ukraine, se tient le procès d'un soldat russe accusé de crime de guerre, après la mort d'un civil non armé. Son avocat ukrainien explique sur LCI les raisons qui l'ont poussé à défendre ce client. Il assure aussi que "les délais légaux ont été respectés" dans cette procédure.

UN GYMNASTE RUSSE SUSPENDU POUR SOUTIEN À L'INVASION DE L'UKRAINE 


Le gymnaste russe Ivan Kuliak a été suspendu par la Fédération internationale de gymnastique (FIG) pour avoir exprimé de manière ostentatoire son soutien à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé la fondation éthique de la FIG.


Lors d'une épreuve de Coupe du monde de gymnastique artistique de Doha début mars, au début du conflit armé en Ukraine, Ivan Kuliak, 3e de l'épreuve de barres parallèles, était monté sur le podium au côté du vainqueur ukrainien Illia Kovtun avec un maillot portant la lettre "Z" à la place du drapeau de son pays.


La lettre "Z", présente sur certains des chars et véhicules russes en Ukraine, est devenue un symbole de soutien à l'invasion.

959 MILITAIRES UKRAINIENS D'AZOVSTAL SE SONT RENDUS SELON MOSCOU 


Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi que 959 militaires ukrainiens, retranchés sur le site sidérurgique d'Azovstal de Marioupol, se sont rendus depuis lundi.


"Au cours des dernières 24 heures 694 combattants, dont 29 blessés, se sont constitués prisonniers. Depuis le 16 mai, 959 combattants dont 80 blessés se sont constitués prisonniers", a indiqué le ministère dans un communiqué.

UN "OBSERVATOIRE" AMÉRICAIN POUR RASSEMBLER DES PREUVES


Les États-Unis ont lancé, mardi 17 mai, un nouveau programme destiné à vérifier les présumés "crimes de guerre" russes en Ukraine. Dénommé "Observatoire du conflit", il aura vocation à récolter, analyser et documenter les preuves de ces exactions.

LE JAPON APPELLE LA CHINE À ÊTRE "RESPONSABLE" FACE AU CONFLIT


Le ministre japonais des Affaires étrangères a exhorté mercredi Pékin à "jouer un rôle responsable" dans la crise russo-ukrainienne, lors de son premier entretien avec son homologue chinois depuis six mois. Le Japon s'est joint à ses alliés occidentaux pour prendre des sanctions sévères contre la Russie après son invasion de l'Ukraine, tandis que Pékin a refusé de condamner l'agression de Moscou. 


Le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a déclaré à son homologue chinois Wang Yi que l'invasion russe était "une violation claire de la Charte des Nations unies et d'autres lois internationales", a indiqué le ministère japonais des Affaires étrangères dans un communiqué. Il a "exhorté la Chine à jouer un rôle responsable dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales", a ajouté le texte.

UN PROCÈS "SANS PRÉCÉDENT" D'UN SOLDAT RUSSE SELON SON AVOCAT


Le procès d'un soldat russe pour crime de guerre qui se tient aujourd'hui en Ukraine est-il précipité, alors même que le conflit est toujours en cours ? "Je ne peux pas vraiment me prononcer sur la rapidité de cette audience. Il existe des délais légaux, qui ont été respectés. Peut-être que ce procès, contrairement à tout autre procès similaire, vous paraîtrait organisé de façon expéditive. Mais c'est la toute première fois que l'on va assister à une audience lors de laquelle les crimes de guerre vont être évoqués en Ukraine, de ce fait, c'est sans précédent", a déclaré Viktor Ovsiannikov, l'avocat du soldat.


"Je pense que la mission de la justice ukrainienne, et de la justice tout court, est de jeter toute la lumière sur les faits. Il faut respecter la présomption d'innocence, c'est un principe", a-t-il appuyé.

LE DÉROULÉ DU PROCÈS DU SOLDAT RUSSE


"L'acte d'accusation va être lu, on comprendra tous les détails de cette inculpation", a annoncé sur LCI Viktor Ovsiannikov, avocat d'un soldat russe dont le procès pour crime de guerre s'ouvre ce mercredi en Ukraine et devrait durer quelques jours, une première. 


Vadim Chichimarine, 21 ans, comparaîtra à partir de 14h devant le tribunal de district Solomiansky à Kiev, où il devra s'expliquer sur la mort d'un homme de 62 ans, le 28 février dans le nord-est de l'Ukraine. "C'est à l'inculpé de prendre sa décision, il sera mis au fait des accusations, des chefs d'inculpation. En fonction de sa décision qu'il prendra de façon souveraine, nous allons construire sa ligne de défense", a-t-il précisé.


Sans pour autant dévoiler comment il compte défendre son client. "On verra au fur et à mesure du procès. Je ne pourrai pas vous dévoiler plus de détails, chaque chose en son temps. Nous allons entendre l'acte d'accusation et la réaction de l'inculpé, il y aura peut-être quelques témoins. La balle est dans le camp des juges et du prévenu", a-t-il déclaré.

LA SUÈDE ET LA FINLANDE DÉPOSENT LEUR DEMANDE À L'OTAN


La Suède et la Finlande ont déposé officiellement ce matin leur demande d'adhésion à l'Otan. Les ambassadeurs des deux pays nordiques ont remis leur candidature au patron de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, à Bruxelles. 


"C'est un moment historique à un moment critique pour notre sécurité", a déclaré le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. "Nous espérons conclure rapidement" le processus, a-t-il ajouté. Des consultations sont en cours entre les Alliés pour lever l'opposition de la Turquie à l'intégration des deux pays nordiques dans l'Alliance.

INQUIÉTUDES SUR LE SORT DES SOLDATS UKRAINIENS D'AZOVSTAL


Selon The Guardian, le sort des centaines de soldats ukrainiens qui ont mis fin à des semaines de résistance dans l'aciérie d'Azovstal de Marioupol en se rendant reste incertain. Ils ont été transférés en territoire contrôlé par la Russie. 


Mardi soir, sept autobus transportant des soldats ukrainiens ont quitté l'usine Azovstal dans la ville portuaire et sont arrivés dans une ancienne colonie pénitentiaire dans la ville d'Olenivka, contrôlée par la Russie, à Donetsk. Le vice-ministre ukrainien de la défense a déclaré de son côté qu'ils seraient échangés contre des prisonniers russes, mais certains responsables de Moscou ont déclaré mardi qu'ils pourraient être jugés, voire exécutés. 


Les députés de la Douma d'État russe ont déclaré qu'ils proposeraient de nouvelles lois dans le but de faire échouer les échanges de prisonniers avec des combattants que Moscou considère comme des "terroristes". Les enquêteurs russes ont déclaré qu'ils prévoyaient d'interroger les soldats et qu'ils pourraient les accuser de "crimes commis par le régime ukrainien contre la population civile dans le sud-est de l'Ukraine".

UN PREMIER PROCÈS POUR CRIME DE GUERRE À KIEV


Premier procès d'un soldat russe pour crime de guerre ce mercredi en Ukraine : Vadim Chichimarine, 21 ans, comparaîtra à partir de 14h devant le tribunal de district Solomiansky à Kiev, accusé d'avoir tué un homme de 62 ans, le 28 février dans le nord-est de l'Ukraine. 


S'il a reconnu les faits, il affirme avoir obéi aux ordres de sa hiérarchie. Selon la procédure ukrainienne, c'est lors du procès que la défense décidera de plaider coupable ou non. Le jeune homme risque la prison à perpétuité. Il a indiqué aux services secrets ukrainiens s'être engagé dans l'armée pour soutenir financièrement sa mère. "C'est un garçon simple, un homme qui ne ressemble en rien aux criminels que je peux défendre d'habitude", a expliqué à LCI Viktor Ovsiannikov, avocat du soldat russe. 


Le procès va être diffusé en ligne, mais il ne devrait durer que trois à quatre jours car selon l'avocat, le dossier est assez vide en l'absence de nombreux témoignages mais aussi parce qu'il se déroule au cœur de la guerre.

Crime de guerre : un premier procès de soldat russe s'ouvre à KievSource : TF1 Info

DÉLÉGATION DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE


La Cour pénale internationale a envoyé mardi une équipe de 42 personnes en Ukraine pour enquêter sur les crimes de guerre présumés depuis l'invasion russe, dans ce qu'elle a appelé le plus grand déploiement de ce type de son histoire.

LES ÉVACUATIONS À AZOVSTAL SE POURSUIVENT SELON KIEV


A Marioupol, dans le sud de l'Ukraine, "la mission d'évacuation" des soldats encore à l'intérieur de l'aciérie Azovstal "se poursuit", a affirmé, sans en préciser le nombre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur son site internet.


Moscou a annoncé mardi la reddition de 265 combattants ukrainiens dont 51 "grièvement blessés", qui s'étaient rabattus sur cet immense complexe sidérurgique, dernier bastion de la résistance dans cette ville ravagée par les attaques russes. L'Ukraine avait assuré la semaine dernière que plus de 1.000 soldats ukrainiens - dont 600 blessés - s'y trouvaient.


"Ces héros ukrainiens" qui ont "rempli leur mission" seront échangés contre des prisonniers russes pour leur permettre de rentrer au pays "le plus rapidement possible", a de son côté déclaré le ministère ukrainien de la Défense, confirmant indirectement que ces hommes sont bien aux mains des Russes.

FOOTBALL


L’équipe nationale ukrainienne de football a remporté un nouveau match amical en battant le club italien de Serie A, Empoli, sur le score de 3-1.

FESTIVAL DE CANNES

LIVRAISONS D'ARMES

RECUL DE L'ARMÉE RUSSE

JUSTICE


La justice ukrainienne entame mercredi son premier procès pour crime de guerre depuis l'entrée des troupes de Moscou sur son territoire, celui d'un soldat russe accusé d'avoir abattu un civil non armé.


Le procès, qui devrait être rapidement suivi par plusieurs autres, aura valeur de test pour le système judiciaire ukrainien, au moment où les institutions internationales mènent aussi leurs propres enquêtes sur les exactions commises par les troupes russes dans ce pays.


Vadim Chichimarine, 21 ans, comparaîtra à partir de 14H00 devant le tribunal de district Solomiansky à Kiev, où il devra s'expliquer sur la mort d'un homme de 62 ans, le 28 février dans le nord-est de l'Ukraine.

CRIMES DE GUERRE 


Les Etats-Unis ont annoncé mardi la création d'un "observatoire du conflit", doté initialement de six millions de dollars, pour "recueillir, analyser et partager largement les preuves des crimes de guerre" qu'ils imputent à la Russie en Ukraine.


Cette nouvelle initiative vise notamment à "préserver des informations" publiques ou des données de satellites commerciaux en respectant les "normes internationales", afin qu'elles puissent alimenter toute procédure visant à faire rendre des comptes aux responsables d'"atrocités", a déclaré le département d'Etat dans un communiqué.

L’élargissement de l’Otan se rapproche. Avec le feu vert à une majorité écrasante de plus de 95% des parlementaires finlandais, au lendemain de leurs homologues suédois, tout est désormais en place pour l'arrivée simultanée des candidatures d’Helsinki et Stockholm à l’Otan. Les deux pays doivent déposer conjointement leurs candidatures ce mercredi au siège de l'alliance à Bruxelles.

Celles-ci seront remises au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg mercredi à 8h par les ambassadeurs suédois et finlandais, a précisé mardi soir la représentation finlandaise.

Le spectre d'un veto turc

"Je suis heureuse que nous ayons pris le même chemin et que nous puissions le faire ensemble", a déclaré la Première ministre suédoise Magdalena Andersson, au côté du président finlandais Sauli Niinistö, en visite d'État à Stockholm, deux jours avant que le duo nordique ne se rende jeudi à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden.

L’horizon pourrait-il cependant s’obscurcir d'ici là ? Alors que Vladimir Poutine a semblé mettre la sourdine sur les menaces russes de représailles à une adhésion suédo-finlandaise, le principal obstacle semble désormais venir de l'intérieur de l'alliance. Et pour cause, la Turquie, dont la ratification est impérative comme celle de chacun des 30 membres de l'Otan, a réaffirmé lundi son hostilité à l'entrée des deux pays, malgré des discussions diplomatiques durant le week-end.

Ankara "ne cèdera pas", a souligné le président turc Recep Tayyip Erdogan, accusant notamment la Suède d'être "la pépinière des organisations terroristes" et lui reprochant d'avoir pris des sanctions contre son pays. Des menaces que les spécialistes analysent comme un moyen pour la Turquie d’obtenir des contreparties en échange de son feu vert.


La rédaction de TF1info

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