Alexandre Bogomaz, gouverneur local de la région de Briansk à la frontière avec l'Ukraine, a annoncé sur Telegram que Moscou tentait d'"éliminer" un groupe de "saboteurs" ukrainiens, Kiev assure qu'il s'agit en réalité d'une "provocation délibérée" de Moscou.Ce jeudi, à la suite du G20, le ministre des affaires étrangères américain dit avoir demandé à son homologue russe de "mettre fin à cette guerre d'agression".Suivez les dernières informations.
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UNE LIVRAISON D'ARMES CHINOISES À LA RUSSIE TOUJOURS POSSIBLE
Les États-Unis n'ont "pas d'indication que (la Chine) ait pris la décision" de fournir des armes à la Russie, mais cette éventualité "reste sur la table", a prévenu un porte-parole de la Maison Blanche.
"Nous pensons que cette décision ne serait pas dans l'intérêt de la Chine et de sa réputation internationale, à laquelle elle attache beaucoup de prix", a dit John Kirby, porte-parole de l'exécutif américain pour les questions de sécurité nationale, lors d'un point presse à la Maison Blanche.
Le chancelier allemand Olaf Scholz, qui sera reçu vendredi par le président américain Joe Biden, a également appelé la Chine à ne pas fournir d'armes à "l'agresseur russe" de l'Ukraine, tandis que la France a exhorté Pékin à la "prudence".
KOUPIANSK ÉVACUÉE DES PERSONNES VULNÉRABLES
L'Ukraine a ordonné aux personnes vulnérables d'évacuer la ville de Koupiansk, sur le front nord-est, qui risque d'être prise par les forces russes, a annoncé l'administration militaire.
"L'évacuation obligatoire des familles avec enfants et des résidents dont la mobilité est réduite a commencé dans la communauté de Koupiansk en raison du bombardement permanent du territoire par les forces russes", a déclaré l'administration militaire de la région de Kharkiv.
L'ENNEMI "REPOUSSÉ", SELON LE FSB
Les services russes de sécurité ont affirmé avoir repoussé les "nationalistes ukrainiens" infiltrés selon Moscou dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, et qui ont ouvert le feu sur des civils.
"À la suite des mesures prises, on a mis fin à l'incursion des nationalistes ukrainiens", a indiqué le FSB dans un communiqué, cité par les agences de presse russes. "L'ennemi a été repoussé vers le territoire ukrainien et visé là-bas par une frappe massive d'artillerie", assure le communiqué.
EXHUMATION DE TROIS CIVILS UKRAINIENS TUÉS IL Y A UN AN
La police scientifique ukrainienne a exhumé trois corps de civils tués en mars 2022, dont la mort a été imputée aux forces russes, enterrés ensemble à Borodianka, près de Kiev. "Selon les examens préliminaires, nous pensons qu’il s'agit de blessures par balles. Les causes des décès seront précisés par un expert", a ajouté Andriï Nebytov, chef de la police de la région de Kiev.
Les corps ont été enterrés quand la ville était encore occupée par les Russes, par un habitant qui a ensuite quitté la région "pour un endroit plus sûr". "Ce n'est que maintenant qu'il est revenu et a informé la police nationale que pendant l'occupation, il avait enterré" les corps, a précisé le chef de la police.
ÉCHANGES ENTRE BLINKEN ET LAVROV
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré avoir demandé à son homologue russe Sergueï Lavrov de "mettre fin" à la "guerre d'agression" de la Russie en Ukraine, lors de leur échange en marge d'une réunion du G20 en Inde.
"J'ai dit au ministre des Affaires étrangères (russe) ce que j'ai dit, comme tant d'autres, la semaine dernière aux Nations unies et ce que tant de ministres des Affaires étrangères du G20 ont dit aujourd'hui : mettez fin à cette guerre d'agression, engagez-vous dans une diplomatie significative qui peut produire une paix juste et durable", a déclaré Antony Blinken à la presse.
UNE ATTAQUE "TERRORISTE", D'APRÈS VLADIMIR POUTINE
Dans une allocution retransmise à la télévision, le président russe a dénoncé une attaque commise par des "néonazis" et des "terroristes" ayant "ouvert le feu sur des civils". "Nous les écraserons", a-t-il lancé. Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a annulé un déplacement prévu aujourd'hui dans le Caucase russe pour suivre l'évolution de la situation dans la région de Briansk.
LA SITUATION SOUS CONTRÔLE, SELON LE FSB
Les services de sécurité russe (FSB) ont indiqué que la situation dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, où les autorités ont rapporté l'incursion de "saboteurs" ukrainiens, est "sous contrôle".
"La zone est contrôlée et inspectée. Un grand nombre d'explosifs de différents types ont été trouvés, le déminage est en cours", a affirmé le FSB, cité par les agences de presse russes. Il a aussi confirmé le bilan d'un civil mort et d'un enfant blessé donné par le gouverneur local.
LES ATTAQUES DE DRONES "IMPOSSIBLES" SANS L'AIDE DES ÉTATS-UNIS ?
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a affirmé jeudi que les attaques de drones qu'il accuse l'Ukraine d'avoir mené contre des bases militaires en Russie début décembre n'auraient pu être exécutées sans l'aide de Washington.
"Il y a quelque temps, Kiev a lancé des attaques de drones contre des bases de nos avions à long rayon d'action dans la région de Saratov et également dans la région de Riazan", a-t-il déclaré depuis Genève pour s'adresser au Conseil des droits de l'homme de l'ONU et à la Conférence sur le désarmement. "Nous savons que ces attaques n'auraient jamais été possibles en l'absence d'une assistance très approfondie et sophistiquée des États-Unis à l'armée ukrainienne, y compris le ciblage, bien sûr, la fourniture de renseignements et également une assistance technique."
LA CRAINTE D'UN EMBRASEMENT AUX "CONSÉQUENCES CATASTROPHIQUES"
L'implication croissante des États-Unis et de l'Otan en Ukraine risque d'entraîner un affrontement militaire direct aux "conséquences catastrophiques", a averti jeudi la Russie à Genève dans un discours boycotté par de nombreux diplomates occidentaux.
Devant la Conférence du désarmement, le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, a dénoncé les pays qui poussent "à l'escalade". "La menace stratégique la plus grave vient aujourd'hui de la politique des États-Unis et de l'Otan visant à attiser davantage le conflit en Ukraine et dans les environs", a-t-il accusé.
O. ZELENSKA FUSTIGE LES VIOLATIONS DE LA RUSSIE
La Russie a violé le principe même du soft power, a déclaré Olena Zelenska, et le monde doit décider "si le langage de l'agression est acceptable pour eux". "La Russie a attaqué non seulement l'Ukraine mais aussi tous les principes mondiaux de coexistence pacifique, les droits de l'homme et les progrès que nous avons réalisés", fustige la Première dame ukrainienne, dans des propos rapportés par The Guardian.
"SABOTEURS" UKRAINIENS
L'armée russe tentait jeudi d'"éliminer" des "saboteurs" ukrainiens infiltrés dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine. Le Kremlin a dénoncé une "attaque terroriste", indiquant que le président russe Vladimir Poutine suit la situation en temps réel. Kiev a répliqué, qualifiant de "provocation délibérée" ces informations.
V. POUTINE DÉNONCE DES TIRS SUR DES CIVILS
Des "terroristes" et "néonazis" ukrainiens ont tiré sur des civils russes, a dénoncé jeudi Vladimir Poutin, après que Moscou eut fait état d'un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltrés dans une région russe, frontalière de l'Ukraine. L'armée russe "protège la Russie et notre peuple contre les néonazis et les terroristes (...), ceux qui ont commis une nouvelle attaque terroriste aujourd'hui, se sont infiltrés dans notre territoire frontalier et ont ouvert le feu sur des civils", a affirmé le chef d'État russe.
MOSCOU ET PÉKIN NE SIGNENT PAS LE TEXTE FINAL
La Russie, comme la Chine, a refusé de signer le texte final du G20 appelant à un retrait des forces russes de l'Ukraine. Les deux pays ont été les seuls membres du G20, qui se tient à New Delhi, en Inde, à ne pas approuver la déclaration exigeant le "retrait complet et inconditionnel de la Russie du territoire de l'Ukraine".
LA RUSSIE RENFORCE SES SANCTIONS CONTRE LES CRITIQUES
Les députés russes ont adopté jeudi des amendements punissant encore plus sévèrement, jusqu'à 15 ans de prison contre 5 auparavant, les propos jugés hostiles aux forces russes combattant en Ukraine. Le texte introduit aussi des sanctions pour les critiques visant les "volontaires" russes, un terme employé par les autorités pour qualifier notamment les mercenaires du groupe paramilitaire Wagner.
Ces amendements ont été adoptés en deuxième lecture, la plus importante du cycle législatif russe. Ils devront par la suite être définitivement approuvés en troisième lecture, puis validés par la Chambre haute du Parlement et signés par Poutine.
A. BLINKEN A EU UN "BREF" ÉCHANGE AVEC S. LAVROV
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a eu jeudi en Inde un "bref" entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov, leur premier depuis le début de la guerre en Ukraine, a indiqué un responsable américain sous couvert d'anonymat. En marge des discussions du G20, le chef de la diplomatie américaine a fait part à son interlocuteur de l'engagement des États-Unis à soutenir l'Ukraine et a pressé la Russie de revenir sur sa décision de suspendre le traité de désarmement nucléaire New Start.
S. LAVROV CONFIRME L'ÉCHEC D'UN COMMUNIQUÉ COMMUN DU G20
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a confirmé jeudi qu'aucun communiqué commun ne verra le jour à l'issue d'une réunion ministérielle du G20 en Inde et fustigé les pays occidentaux pour cet échec. "Nous parlons de bonnes manières. Eh bien, nos homologues occidentaux sont devenus très mauvais en la matière. Ils ne pensent plus à la diplomatie, ils ne font que du chantage et menacer tout le monde", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères aux journalistes.
Les discussions sur le texte ont notamment échoué en raison de l'insistance de la Russie à y faire figurer la nécessité d'une enquête "impartiale", après les explosions qui ont endommagé les gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique.
KIEV RÉPLIQUE À MOSCOU
En réponse à Moscou, l'Ukraine dénonce une "provocation délibérée". "L'histoire sur le groupe de sabotage ukrainien en Russie est une provocation délibérée classique. La Russie veut effrayer sa population pour justifier" son invasion de l'Ukraine, a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne.
MOSCOU DÉNONCE "UNE ATTAQUE TERRORISTE"
Le Kremlin dénonce jeudi une "attaque terroriste" après l'infiltration de "saboteurs" ukrainiens dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine. "Nous parlons d'une attaque terroriste. Des mesures sont prises pour détruire les terroristes", a déclaré à la presse son porte-parole, Dmitri Peskov, ajoutant que le président Vladimir Poutine recevait "constamment des rapports" sur l'évolution de la situation.
UNE NOUVELLE ATTAQUE UKRAINIENNE AU DRONE
Le gouverneur de la région russe de Briansk, Alexandre Bogomaz, frontalière de l'Ukraine, a fait état jeudi d'une attaque ukrainienne au drone sur le village de Souchany. Celle-ci a provoqué l'incendie d'une maison. Des tirs de mortier ayant endommagé deux maisons dans la localité de Lomakovka.
UNE RÉGION RUSSE FRONTALIÈRE BOMBARDÉE
Le gouverneur d'une région russe frontalière de l'Ukraine, celle de Koursk, Roman Starovoït, a rapporté jeudi un bombardement ukrainien sur le village de Tetkino, qui a fait un mort et un blessé. Ce bombardement a endommagé trois maisons et provoqué une coupure de courant dans ce village, selon lui.
QUI S'EN EST PRIS À ELLE ?
La statue de la Petite Sirène, emblème de Copenhague, a été la cible de dégradations dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 mars. Un drapeau russe a été peint sur le socle du monument le plus célèbre du Danemark, déjà vandalisé à de multiples reprises par le passé. Une enquête a été ouverte par la police locale.
MOSCOU "PAS PRÊTE" À ACCEPTER LE COMMUNIQUÉ COMMUN DU G20
La Russie n'est "pas prête" à accepter le contenu sur l'Ukraine du communiqué commun d'une réunion du G20, a estimé jeudi en Inde le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. "Après le discours du ministre russe des Affaires étrangères (Sergueï Lavrov, ndlr), je ne pense pas que la Russie soit prête à accepter une déclaration acceptable", a-t-il dit devant la presse.
MOSCOU TENTE D'"ÉLIMINER" UN GROUPE DE "SABOTEURS" INFILTRÉ
L'armée russe tentait jeudi d'"éliminer" un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltré dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur local, Alexandre Bogomaz, selon lequel un civil a été tué et un enfant blessé. "Un groupe de reconnaissance et de sabotage s'est infiltré dans le village de Lioubetchané depuis l'Ukraine. (...) Les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer ce groupe", a-t-il indiqué sur sa chaîne Telegram. L'AFP n'était pas en mesure de vérifier ces informations de manière indépendante.
MOSCOU ET PÉKIN DÉNONCENT "LE CHANTAGE ET LES MENACES"
Les ministres des Affaires étrangères de la Russie et de la Chine ont dénoncé jeudi les pays occidentaux qui utilisent selon eux "le chantage et les menaces" pour imposer leurs vues. Lors d'un entretien en marge d'une réunion du G20, à New Delhi, Sergueï Lavrov et Qin Gang ont "unanimement rejeté les tentatives d'ingérence dans les affaires internes d'autres pays, d'imposer des approches unilatérales par le chantage et les menaces", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.
L'ORDRE DU JOUR DU G20 "TRANSFORMÉ EN FARCE" SELON S. LAVROV
"Un certain nombre de délégations occidentales ont transformé le travail sur l'agenda du G20 en farce, voulant rejeter la responsabilité de leurs échecs économiques sur la Fédération de Russie", a déploré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, selon l'agence de presse Tass, au sujet de la réunion du G20 à New Delhi.
UNE STATUE ICONIQUE VANDALISÉE À COPENHAGUE
La statue de la Petite Sirène, emblème de Copenhague et du Danemark, a été vandalisée durant la nuit de mercredi à jeudi, avec un drapeau russe sur son socle. Il a été peint dans des circonstances inconnues sur la pierre sur laquelle est posée la statue de l'héroïne du conteur Hans Christian Andersen, située dans le port danois.
La police danoise a annoncé avoir ouvert une enquête, sans mentionner d'indice sur l'origine de ce signe apparent de soutien à Moscou en pleine guerre en Ukraine.
Copenhague s’est réveillée ce matin avec la célèbre petite sirène vandalisée: un drapeau russe a été peint sur socle #afp pic.twitter.com/39cHy2zwA8 — Camille Bas Wohlert (@BasWohlert) March 2, 2023
WASHINGTON DEMANDE À LA RUSSIE DE PROLONGER L'ACCORD CÉRÉALIER
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a demandé jeudi lors d'une réunion au G20 que la Russie renouvelle l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, qui expire ce mois-ci. "Il est impératif que le G20 s'exprime au nom de l'extension et de l'élargissement de l'initiative sur les céréales afin de renforcer la sécurité alimentaire des plus vulnérables", a-t-il déclaré depuis New Delhi, en Inde, aux ministres des Affaires étrangères du G20, selon un compte rendu de son allocution.
"NE FOURNISSEZ PAS D'ARMES" À MOSCOU
Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé jeudi la Chine à ne pas fournir d'armes, comme le craignent les États-Unis, à "l'agresseur russe" de l'Ukraine. "Mon message à Pékin est clair : utilisez votre influence à Moscou pour exiger le retrait des troupes russes ! Et ne fournissez pas d'armes à l'agresseur russe", a lancé le dirigeant allemand devant le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand.
DISCUSSIONS AUTOUR DE GARANTIES SUR LA SÉCURITÉ DE L'UKRAINE
L'Allemagne et "d'autres partenaires" mènent des discussions avec Kiev au sujet "d'engagements futurs en matière de sécurité pour l'Ukraine", a indiqué jeudi le chancelier Olaf Scholz. "Poutine est-il prêt à négocier le retour à des principes et une paix juste ? Pour l'instant, rien ne le laisse supposer", a-t-il argumenté devant le Bundestag, déplorant que le président russe "mise plutôt sur des gestes menaçants, comme par exemple la suspension de l'accord New Start avec les États-Unis".
SUR LE CHAMP DE BATAILLE
La ville de Marinka a été rayée de la carte, après des mois de bombardements par l’armée russe. Si les Russes font la guerre, c’est aussi pour s'accaparer les ressources minières de la région. Celle de Pokrovsk, à 40 kilomètres de Marinka, a résisté.
AU MOINS TROIS MORTS DANS L'IMMEUBLE À ZAPORIJIA
La police ukrainienne a indiqué dans un communiqué qu'un missile russe, "selon des informations préliminaires venant d'une batterie de S-300", avait détruit plus de 10 appartements d'un immeuble résidentiel à Zaporijia, "où des gens dormaient paisiblement". "Lors des opérations de recherche, six personnes blessées ont été sorties des décombres, ainsi que les corps de trois personnes", a précisé cette source.
LES IMAGES DE L'IMMEUBLE ÉVENTRÉ À ZAPORIJIA
Les sauveteurs ukrainiens s'affairent pour retrouver d'éventuels survivants, après le tir de missile russe sur un immeuble résidentiel dans la ville de Zaporijia.
DES SYSTÈMES ANTI-AÉRIENS SUR LES TOITS DE MOSCOU ?
En réponse à l'incursion de drones dans la région de Moscou, une première, la Russie installerait des systèmes anti-aériens sur les toits de la capitale, selon les médias locaux. Une vidéo, montant l'un de ses systèmes de défense, a été partagée sur les réseaux sociaux par un conseiller au ministre ukrainien de l'Intérieur.
Russian media report that another air defense system was installed in Moscow. They are starting to realize that drones can reach deep into Russia. pic.twitter.com/Nj8jkjuGYg — Anton Gerashchenko (@Gerashchenko_en) March 1, 2023
LE RÉCAP' DES 24 DERNIÈRES HEURES
L'Ukraine a partagé, mercredi 1er mars, sa fierté d'avoir résisté à l'hiver, malgré les intenses bombardements russes contre les infrastructures énergétiques. En Inde, le G20 va tenter d'apporter une réponse commune à cette "sale guerre". Les faits marquants de ces dernières 24 heures.
"NOUS NE PARDONNERONS PAS", LANCE O. ZELENSKA
"Zaporijia résiste courageusement à l'agresseur russe. En représailles, il attaque des civils. Un immeuble de grande hauteur a été délibérément touché hier soir. Trois étages sont complètement détruits, des gens sont morts. Nous continuons à chercher sous les décombres", a réagi sur Twitter la Première dame ukrainienne, Olena Zelenska. "Mes condoléances aux victimes. Nous ne le pardonnerons pas."
Zaporizhzhia bravely resists ru-aggressor. In retaliation, it attacks civilians. A high-rise building was deliberately hit last night. 3 floors are completely destroyed, people died. We continue to search under the rubble. My condolences to the victims. We will not forgive this. pic.twitter.com/b0t2WCKuLG — Олена Зеленська (@ZelenskaUA) March 2, 2023
UNE TORTURE INSTITUTIONNALISÉE À KHERSON ?
Une équipe d'avocats ukrainiens et internationaux, dirigée par un avocat britannique, a récolté des preuves montrant que les centres de torture installés par les Russes à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ne l'étaient "pas aléatoirement". Comme le relate le quotidien britannique The Guardian, ils étaient plutôt planifiés et directement financés par la Russie. Ils faisaient partie d'un "plan calculé pour terroriser, assujettir et éliminer la résistance ukrainienne et détruire l'identité ukrainienne".
LES IMAGES DE L'IMMEUBLE ÉVENTRÉ À ZAPORIJIA
À Zaporijia, les sauveteurs continuent de sortir des victimes des décombres de l'immeuble, touché par un tir de missile russe. Energoatom, la compagnie ukrainienne de production d'énergie nucléaire, indique que la frappe a fait au moins trois morts.
"Zaporizhzhia. The terrorist state wants to turn every day for our people into a day of terror. But evil will not reign in our land. We will drive all the occupiers out and they will definitely be held accountable for everything." - @ZelenskyyUa 📹: @ZelenskyyUa pic.twitter.com/ewywXPJ0NY — Anton Gerashchenko (@Gerashchenko_en) March 2, 2023
UN TIR DE MISSILE FAIT AU MOINS DEUX MORTS À ZAPORIJIA
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un missile s'est abattu sur la ville de Zaporijia, dans le sud-est de l'Ukraine, une région régulièrement touchée par les frappes russes. "Des gens sont sous les décombres. Selon des informations préliminaires, deux personnes ont été tuées", a indiqué sur Telegram Anatoly Kourtev, le secrétaire du conseil municipal, affirmant que ce bâtiment avait été "pratiquement entièrement détruit".
UNE "SALE GUERRE" QUI VIOLE "TOUTES LES LOIS DE L'HUMANITÉ"
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a appelé le G20 à "répondre clairement", comme il l'a fait au sommet de Bali l'an dernier, à la guerre menée par la Russie en Ukraine et à montrer un "sens des 'responsabilités communes' et non pas une fragmentation, une opposition systématique". Il s'agit d'une "sale guerre qui plus est, menée en violant toutes les lois de la guerre et de la simple humanité", a-t-elle affirmé dans son allocution depuis New Delhi, en Inde.
L'Ukraine s'est félicitée mercredi d'avoir "vaincu la terreur hivernale", marquée par d'intenses bombardements russes qui ont plongé des millions de personnes dans le froid, la Russie annonçant de son côté une attaque "massive" de drones en Crimée annexée.
Les dix appareils ukrainiens envoyés sur cette péninsule ont tous été neutralisés, a affirmé l'armée russe. C'est la deuxième journée consécutive que Moscou fait état d'une attaque de drones. "L'hiver est terminé. Il a été très difficile, chaque Ukrainien l'a ressenti" a déclaré dans la soirée le président Volodymyr Zelensky. "Mais nous sommes parvenus à fournir à l'Ukraine de l'énergie et du chauffage".
L'hiver en Ukraine a été marqué par une longue série de frappes russes à l'aide de missiles et de drones explosifs, qui ont touché des sites énergétiques, provoquant régulièrement des coupures massives d'électricité, de chauffage et d'eau courante.
Les bombardements russes avaient forcé l'opérateur national Ukrenergo à mettre en place des approvisionnements par intermittence, tandis que les services d'urgence ukrainiens s'affairaient à réparer chaque centrale endommagée.
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