Le président ukrainien indique ce dimanche s'être entretenu avec son homologue français afin de poursuivre leur "dialogue amical".L'occasion d'évoquer notamment la coopération des deux pays en matière de défense.Suivez les dernières informations.
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UN PLAN DE PAIX UKRAINIEN SOUTENU PAR LA FRANCE
À la suite du tweet du président ukrainien signalant un échange avec son homologue français, l'Élysée a donné quelques informations concernant le contenu de la conversation téléphonique que les deux dirigeants ont partagée.
Le président Emmanuel Macron aurait ainsi assuré à Volodymyr Zelensky qu'il soutiendrait son plan de paix "sur la scène internationale". Il aurait par ailleurs "assuré qu'il soutiendrait cette initiative sur la scène internationale lors des prochains événements diplomatiques".
Ils ont également "évoqué le rappel fait (vendredi à la conférence annuelle de Munich sur la sécurité) auprès des partenaires européens et de l'OTAN de la nécessité de renforcer et d’accélérer le soutien militaire à l’Ukraine et au peuple ukrainien".
INQUIÉTUDES D'ANTONY BLINKEN
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a assuré que le régime chinois "envisage" de fournir des armes à son pays voisin.
"DIALOGUE AMICAL" ENTRE ZELENSKY ET MACRON
Sur ces réseaux sociaux, le président ukrainien a indiqué poursuivre le "dialogue amical" avec son homologue français, abordant notamment "la coopération en matière de défense".
Continued a friendly dialogue with 🇫🇷 President @emmanuelmacron . Touched upon defense cooperation & bringing peace closer. Summed up the results of the recent visits & discussed the upcoming diplomatic events, in particular, on the implementation of our 10-step #PeaceFormula . — Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) February 19, 2023
FRAPPES PRÈS DE KHERSON
Trois personnes sont mortes et cinq ont été blessées dimanche dans des frappes russes près de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, selon les autorités régionales.
Côté russe, le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a annoncé sur Telegram le décès d'une jeune fille, tuée lors de frappes attribuées à l'armée ukrainienne alors qu'elle se trouvait "dans la rue" à Novaïa Tavoljanka, à la frontière avec l'Ukraine.
Les autorités d'occupation russe à Donetsk ont, elles, indiqué que neuf personnes avaient été blessées dans un bombardement ukrainien sur la ville éponyme, occupée par les séparatistes prorusses depuis 2014.
DES "ARMES" DONNÉES PAR LA CHINE À LA RUSSIE ?
Dans une interview à CBS, à l'issue d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a fait savoir que la Chine envisageait de fournir des "armes" à la Russie, alors que les Occidentaux appellent Pékin à jouer de ses relations avec Moscou pour mettre fin au conflit.
"Nous avons parlé de la guerre menée par la Russie et des inquiétudes que nous avons quant au fait que la Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie", a-t-il dit. Interrogé sur ce que cela impliquerait concrètement, le responsable américain a déclaré : "Principalement des armes".
"LA PAROLE DE MACRON N'A GUÈRE DE VALEUR"
Moscou a réagi dimanche aux propos les propos tenus samedi par Emmanuel Macron, dans une interview accordée au JDD, au Figaro et à France Inter. Le président français déclarait vouloir "la défaite" de la Russie, "sans l'écraser". " La France n'a pas commencé avec Macron, et la dépouille de Napoléon, vénéré au niveau de l'État, repose au centre de Paris", a commenté la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. "La parole de Macron n'a guère de valeur", a-t-elle assuré, ajoutant que ses propos démontraient que l'Occident avait engagé des discussions sur un changement de régime en Russie.
DES CHARS FRANÇAIS ARRIVENT EN UKRAINE
Promis par Paris à Kiev début janvier, les chars légers français vont être livrés "dès la fin de la semaine prochaine". Cette annonce a été faite par le ministre des Armées, qui s'est gardé d'en donner le nombre. Les chars lourds Leclerc et des avions de combat, réclamés par Volodymyr Zelensky, ne sont en revanche pas à l'ordre du jour.
RISQUE NUCLÉAIRE
François Hollande estime qu'il "ne peut pas y avoir d'escalade nucléaire", au sujet de l'utilisation éventuelle par Vladimir Poutine de l'arme atomique dans le cadre de la guerre en cours.
Du côté des outils de dissuasion nucléaire détenues par les Occidentaux, François Hollande estime que "moins on en parle, mieux on se porte". "Vladimir Poutine a une certaine lucidité. Il sait que s'il utilise l'arme nucléaire, il risque une frappe de riposte", analyse l'ancien président français.
VERS UNE EUROPE DE LA DÉFENSE ?
Invité du Grand Jury de LCI-RTL-Le Figaro, François Hollande appelle l'Europe à "s'organiser sur le plan de la défense". "Cela ne peut pas se faire à Vingt-sept", juge-t-il, critique à l'égard d'une intégration dans cette "Europe de la Défense" à l'ensemble des pays membres de l'Union européenne. "L'Europe doit avoir un char, un avion...", estime quand même l'ancien président de la République.
Concernant l'Otan, François Hollande estime que l'Ukraine ne doit pas intégrer l'alliance militaire. "Ne laissons pas aux Russes ce prétexte", se justifie-t-il.
FRANÇOIS HOLLANDE INVITÉ DU GRAND JURY
"Les garanties premières de sécurité qu'il faut donner, c'est à l'Ukraine", critique François Hollande, à l'adresse d'Emmanuel Macron qui évoque depuis plusieurs mois la nécessité de donner des "garanties de sécurité" dans le cadre d'une "future architecture de sécurité européenne".
FRANÇOIS HOLLANDE INVITÉ DU GRAND JURY
"Dire que nous souhaitons que la Russie perde (...) est un bon mot", juge l'ancien président François Hollande, au sujet de la position d'Emmanuel Macron qui s'exprime depuis plusieurs jours dans ce sens. Pour lancer d'éventuelles négociations, "il faut un rapport de force [entre Moscou et Kiev] (...) et vaincre la Russie", juge François Hollande. "Pour que [la guerre] ne dure pas longtemps, il faut aider l'Ukraine", exhorte l'ancien chef de l'État.
"NI NAÏFS, NI VA T'EN GUERRE"
"J'appelle nos oppositions à plus de responsabilité mais aussi plus de patriotisme sur ces sujets de sécurité collective", déclare dimanche au Parisien le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. "Nous ne sommes ni naïfs, ni va t'en guerre. Soyons fidèles au rôle historique de la France, comme le fait le président de la République."
"PAS DE TABOU" SUR LA QUESTION DES AVIONS DE COMBAT
"Il n'y a pas de tabou et nos critères d'analyse sont bien connus", répond dimanche au Parisien le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, interrogé sur les livraisons d'avions de combat souhaités par Volodymyr Zelensky. "Le transfert d’avions pose des questions logistiques et pratiques très complexes. La demande ukrainienne s'inscrit dans un besoin de protection de leur ciel comme pour les dispositifs de défense sol-air - pour laquelle la France est en pointe - et qui s'inscrit dans la même logique : créer une bulle de protection autour du champ de bataille ou des villes."
LES CHARS FRANÇAIS LIVRÉS "LA SEMAINE PROCHAINE"
"Les formations sont sur le point de s’achever, ces blindés vont être livrés dès la fin de la semaine prochaine", annonce dimanche, dans les colonnes du Parisien, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, à propos des chars légers AMX-10 promis aux Ukrainiens, sans donner plus de précision. "J'assume de ne pas dire le nombre, pour ne pas donner une information stratégique à la Russie."
LE RÉCAP' DES 24 DERNIÈRES HEURES
Emmanuel Macon a affirmé, samedi 18 février, vouloir "la défaite" de la Russie, sans "l'écraser", ce qui ne sera "jamais" la "position de la France". Pour la première fois depuis le début de la guerre, les États-Unis ont accusé Moscou d'avoir perpétré des "crimes contre l'humanité" en Ukraine. Les faits marquants de ces dernières 24 heures.
WASHINGTON AVERTIT PÉKIN SUR UNE AIDE À LA RUSSIE
Lors d'un rare échange "franc et candide" à Munich, qui s'est déroulé à l'abri du regard des médias, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a prévenu son homologue chinois, Wang Yi. Il l'a mis en garde "les implications et les conséquences" pour Pékin s'il s'avérait qu'il apporte un "soutien matériel" à la Russie dans sa guerre en Ukraine ou l'aidait à échapper aux sanctions occidentales, a indiqué le porte-parole du département d'État, Ned Price, en rendant compte de l'entretien.
UNE VICTOIRE DE KIEV "PRÉCONDITION" À UNE TRANSITION À MOSCOU
Des opposants russes au régime de Vladimir Poutine ont jugé samedi qu'une victoire de l'Ukraine était la "précondition", selon les termes de Garry Kasparov, d'une transition démocratique à Moscou. "La libération du fascisme de Poutine passe par l'Ukraine. Les Russes vivent dans une bulle. Ça ne peut pas être brisé à moins que l'idée d'empire s'effondre, grâce à une défaite militaire", a martelé l'ex-champion du monde d'échecs, en marge de la conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré samedi soir à Munich (Allemagne) le Chinois Wang Yi, avec qui il a eu un échange "franc et direct" au moment où les relations entre les États-Unis et la Chine se sont tendues après l'incident du ballon. Les États-Unis sont "troublés par le fait que Pékin a approfondi ses relations avec Moscou depuis le début de la guerre", a souligné Kamala Harris.
"Toute démarche de la Chine visant à fournir un soutien létal à la Russie ne ferait que récompenser l'agression, poursuivre les tueries et saper davantage un ordre fondé sur des règles", a prévenu la vice-présidente. Les Européens de leur côté, notamment l'Allemagne et la France, espèrent toujours convaincre la Chine de faire pression sur le président russe Vladimir Poutine afin qu'il mette un terme à la guerre.
Macron convaincu que la conclusion de la guerre ne sera pas militaire
Emmanuel Macron a affirmé vouloir "la défaite" de Moscou face à l'Ukraine, tout en mettant en garde ceux qui veulent "avant tout écraser la Russie", ce qui ne sera "jamais" la "position de la France".
"Je veux la défaite de la Russie en Ukraine et je veux que l’Ukraine puisse défendre sa position, mais je suis convaincu qu’à la fin ça ne se conclura pas militairement", a dit le chef de l'État français dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, au Figaro et à France Inter et publié samedi soir.
"Je ne pense pas, comme certains, qu’il faut défaire la Russie totalement, l’attaquer sur son sol. Ces observateurs veulent avant tout écraser la Russie. Cela n’a jamais été la position de la France et cela ne le sera jamais", a-t-il ajouté.
Ces observateurs semblent dans son esprit être ceux qui, notamment en Europe de l'Est, se montrent plus jusqu'au-boutistes et avaient vivement critiqué en mai 2022 ses propos selon lesquels il ne fallait pas "humilier" la Russie.
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