EN DIRECT - Céréales ukrainiennes : Moscou et Kiev vont signer un accord vendredi

Publié le 21 juillet 2022 à 6h49, mis à jour le 21 juillet 2022 à 23h05

La Russie et l'Ukraine vont signer un accord en Turquie vendredi, annonce Ankara, jeudi.
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

ESTONIE : TROIS HOMMES CONDAMNÉS POUR AVOIR ACHETÉ DES DRONES POUR LA RUSSIE


Le journal Kiev Independant rapporte que trois estoniens ont été condamnés pour avoir acheté des drones russes. " Un homme en Estonie a publié un appel public à soutenir la Russie sur le réseau social russe Vkontakte et a organisé une collecte de fonds pour acheter trois drones pour l'armée russe, a rapporté l'ERR estonien", détaille le quotidien. 

ACCORD SUR LES CÉRÉALES 


Les Etats-Unis saluent l'accord "de principe" entre la Russie et l'Ukraine sur les exportations de céréales qui sera signé à Istanbul vendredi et ont exhorté Moscou à le mettre en œuvre, selon le porte-parole du Département d'Etat. 


"Ce qui nous importe maintenant c'est de tenir la Russie pour responsable de la mise en œuvre de cet accord et de permettre aux céréales ukrainiennes d'atteindre les marchés mondiaux", a déclaré Ned Price.


"Nous n'aurions jamais dû être dans cette situation pour commencer. Cela a été une décision délibérée de la part de la Russie d'utiliser les denrées alimentaires comme une arme", a-t-il ajouté.

"POUTINE N'EST PAS UN HOMME IDEOLOGIQUE"


Le chef du Kremlin n'est "pas un homme idéologique", c'est un "impérialiste pur, avec une formation criminelle. C'est un petit homme avec des ambitions gigantesques, qui, heureusement pour le monde, a fait l'erreur d'attaquer les Ukrainiens", résume Inna Shevcheno.

"C'EST NOTRE GUERRE"


La militante féministe ukrainienne, Inna Shevcheno, rejoint les propos de Kouchner sur le plateau de LCI au sujet de la nécessité de l'implication de l'Occident dans le conflit en Ukraine. "C'est notre guerre : c'est la guerre des ukrainiens pour la démocratie, des occidents, presque même de l'humanité", insiste-t-elle. "Aujourd'hui nous avons l'histoire entre nos mains", estime-t-elle.

"IL FAUT CONTINUER D'AIDER" LES UKRAINIENS, MARTÈLE KOUCHNER


Le droit d'ingérence "a périclité", regrette Bernard Kouchner, qui estime que ce droit permet de désamorcer les conflits étrangers en amont. Pour lui, "il faut continuer d'aider" estime-t-il, regrettant d'entendre des plaintes en Europe concernant l'augmentation des prix du gaz. "Il faut que le discours moral sous-entende certains sacrifices élémentaires", rappelle le fondateur de Médecin sans frontières. "Le droit, la liberté, la justice doivent gagner", et "ça se sent". 

"DANGER PLUS GLOBAL"


"On sous-estime le danger plus global" averti Kouchner, reprenant l'exemple de Taïwan, évoquant les mesures chinoises envisagées, qui sont des "méthodes de guerre". "Nous allons affronter une période qui ramène la guerre dans notre quotidien", ajoute-t-il. 

"IL Y AURA UN BLOC" DERRIÈRE POUTINE 


Allons nous assister à un monde divisé en deux blocs, l'un derrière Poutine et l'autre derrière les Occidentaux ? "L'alliance derrière Poutine était mondiale : nous étions seuls à nous opposer à ses méthode anti-démocratiques", estime B. Kouchner. "Maintenant d'autres veulent faire la même chose, comme les chinois à Taïwan. Il y aura un bloc qui défiera la démocratie jusqu'au point de déclarer une guerre", ajoute le médecin.

"ATTAQUE CONTRE LA DEMOCRATIE"


Invité sur LCI, le médecin et homme politique Bernard Kouchner estime que "nous avons affaire à des gens, monsieur Erdogan comme monsieur Poutine, qui vont jusqu'au bout de leur stratégie". Pour lui, "l'effort économique qu'on nous demande n'est pas grand chose pour défendre la démocratie. Là c'est une attaque contre la démocratie". 

CÉRÉALES : ACCORD EN VUE


La Russie et l'Ukraine vont signer un accord sur les exportations de céréales à Istanbul vendredi après-midi, a annoncé jeudi soir la présidence turque.


Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, ainsi que des représentants de la Russie et de l'Ukraine, participeront à la cérémonie de signature, a ajouté la présidence.

15.000 SOLDATS RUSSES MORTS


Environ 15.000 soldats russes sont morts en Ukraine depuis le début de la guerre, ont estimé les agences de renseignement américaine et britannique.


Richard Moore, le chef du renseignement extérieur britannique (MI6), a déclaré jeudi qu'un bilan de 15.000 morts russes était "probablement une estimation prudente" et un "vrai coup dur" pour le président russe Vladimir Poutine, qui espérait une victoire rapide contre Kiev sans des pertes aussi importantes.

AUSTRALIENS INTERDITS


La Russie a interdit l'accès à son territoire à 39 citoyens australiens travaillant notamment dans les services de sécurité et la défense, en représailles aux sanctions prises par Canberra contre Moscou pour son offensive en Ukraine.


"En réponse à la décision de responsables à Canberra d'imposer des sanctions (...), la Russie ajoute 39 personnes supplémentaires à la liste" des personnes interdites d'entrer sur son territoire, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.


Parmi ces personnes figurent notamment des "représentants des services de maintien de l'ordre, des garde-frontières, ainsi que des entrepreneurs du secteur de la défense", a-t-il ajouté dans un communiqué.


Sur la liste, diffusée par le ministère, on trouve en particulier un vice-ministre de l'Intérieur, Marc Ablong, et les chefs de la police de plusieurs régions australiennes.

GAZ RUSSE


La Hongrie veut acheter plus de gaz russe, en complément des livraisons déjà prévues. 


"Dans le but de garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la Hongrie, le gouvernement a décidé d’acheter 700 millions de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel en plus des quantités déjà prévues dans les contrats de long terme", a écrit le parti politique du premier ministre hongrois Viktor Orban, dans un message posté sur Facebook.


"Cette requête sera immédiatement transmise et étudiée", a répondu jeudi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, à l’issue d’un entretien à Moscou avec son homologue hongrois Peter Szijjarto.

LE POINT SUR LA SITUATION 


Au 148e jour du conflit, Moscou évoque une extension de son offensive au delà de l'Est de l'Ukraine, alors que les frappes éparses se conjuguent avec des combats qui ne modifient pas fondamentalement la situation du front.


Le bureau de présidence ukrainienne a fait état de bombardements d'infrastructures industrielles à Kramatorsk (est) et d'une station de gaz, un pipeline et un entrepôt à Mykolaïv (sud). L'état-major confirme à cet égard que "la menace de frappes de missiles sur des infrastructures essentielles" demeure. Une analyse partagée par le ministère britannique de la Défense.


De son côté, Kiev cible toujours les réserves militaires ennemies. "Six dépôts de munitions et un poste de commande" ont été détruits mercredi, selon le commandement opérationnel de l'armée ukrainienne pour le sud.

ASSOCIATION JUIVE


L'Agence juive s'occupe notamment d'organiser l'émigration vers Israël de personnes d'origine juive. La demande de dissolution des autorités russes est motivée par des violations de la loi, selon le tribunal moscovite qui traite la demande. Elle intervient à un moment de tensions entre Israël et Moscou, dans le contexte du conflit en Ukraine.

AIDE MILITAIRE BRITANNIQUE A L'UKRAINE 


La Défense ukrainienne remercie sur Twitter Ben Wallace, le ministre des Armées britannique, pour son annonce d'envoyer plus d'armes à Kiev.

"Merci, allons gagner cette guerre", peut on lire sur le compte du gouvernement. 

MERCENAIRES 


L'Union européenne annonce avoir sanctionné dix ressortissants syriens et deux sociétés privées de sécurité pour leur implication dans le recrutement de mercenaires syriens et palestiniens envoyés combattre en Ukraine pour le compte de la Russie. 


Les sanctions consistent en un gel de leurs avoirs et l'interdiction de se rendre dans les pays de l'UE, précise l'exposé des motifs publié au Journal Officiel avec les identités des personnes et des entités sanctionnées.


Le propriétaire de la compagnie aérienne syrienne "Cham Wings", Issam Shammout, un homme d'affaires lié au régime de Bachar al-Assad, figure parmi les nouveaux inscrits sur cette liste noire de l'UE.

HORIZON SOMBRE EN ZONE EURO


La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a déclaré jeudi que "l'horizon économique s’assombrit" en zone euro en raison de la poursuite de la guerre en Ukraine et de l'inflation qui "restera à un niveau élevé indésirable pendant un certain temps".


Les conséquences du conflit armé, avec une inflation record et une grande incertitude dans l'économie, "assombrissent considérablement les perspectives pour la seconde moitié de 2022 et au-delà", a déclaré la Française après que la BCE a décidé de relever pour la première fois ses taux depuis 2011 pour tenter de juguler la hausse des prix.

PRÉCIPICE "NUCLÉAIRE"


L'Occident, l'Ukraine et la Russie doivent s'entendre pour éviter le "précipice" de la "guerre nucléaire", a estimé jeudi dans un entretien exclusif à l'AFP le président bélarusse Alexandre Loukachenko, principal allié de la Russie. "Allez, arrêtons-nous. Il ne faut pas aller plus loin. Plus loin, c'est le précipice. Plus loin, c'est la guerre nucléaire. Ca ne doit pas aller jusque-là", a-t-il dit.


Mais selon le président bélarusse, qui a prêté son territoire à l'armée russe pour attaquer l'Ukraine, c'est à Kiev d'accepter les concessions et d'aller aux négociations, seule issue au conflit. De précédents pourparlers, qui avaient débuté dans les premiers jours de l'offensive russe, ont échoué, chaque camp s'en rejetant la responsabilité.

LE BILAN S'ALOURDIT


Le bilan s'alourdit après un bombardement russe sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine qui se trouve sous le feu de l'artillerie depuis des semaines, ont annoncé les autorités. Trois personnes ont été tuées et 23 autres blessées jeudi, selon le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.


Le responsable a précisé sur Telegram que quatre des blessés se trouvent dans un état grave suite à cette frappe au lance-roquette multiple. 


Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe dans le nord-est de l'Ukraine, la ville de Kharkiv est pilonnée par l'armée russe depuis le début de l'invasion fin février, mais les troupes de Moscou n'ont jamais réussi à la prendre.

CRISES EN CASCADE


Le changement climatique a d'importantes répercussions à travers le monde. Selon une étude, de grandes puissances régionales pourraient ainsi faire face à des "crises en cascade". Ce pourrait notamment être le cas de la Russie, de l'Inde ou encore du Brésil.

STOCKAGE


L'Ukraine a accusé jeudi la Russie de stocker des armes lourdes et des munitions sur le site de la centrale nucléaire occupée de Zaporijjia, dans le sud du pays, où Moscou a dénoncé des frappes de drone.


Selon Energoatom, l'opérateur ukrainien de l'énergie nucléaire, au moins 14 unités de matériel militaire lourd avec leurs munitions sont stockées dans la salle des machines du réacteur n°1 de la centrale, la plus grande d'Europe.


"L'ensemble de l'arsenal lourd amené avec toutes les munitions est désormais très proche des équipements qui assurent le fonctionnement du turbo-générateur", s'est alarmée la société sur sa chaîne Telegram.

FACTEUR D'INCERTITUDE


Le gouvernement allemand a accusé jeudi Moscou d'être un "facteur d'incertitude croissant" sur le marché énergétique en Europe, après la reprise, suite à des travaux de maintenance, des envois de gaz sur le pipeline Nord Stream, mais à 40% de sa capacité.


"La Russie se révèle de plus en plus être un facteur d'incertitude dans le système énergétique", a déclaré le ministre de l'Économie et du Climat Robert Habeck, ajoutant que "rien ne s'opposait techniquement à ce que Nord Stream revienne à une exploitation de plein régime après son entretien".

DISSOLUTION


Le ministère russe de la Justice a demandé la dissolution en Russie de l'Agence juive, qui s'occupe notamment de l'immigration en Israël, a annoncé jeudi un tribunal moscovite, en pleines tensions autour du conflit en Ukraine.


"Le tribunal a reçu une plainte administrative du département principal du ministère de la Justice à Moscou demandant la dissolution (...) de l'organisation à but non-lucratif 'Soutien des liens avec la diaspora juive, Agence juive Sokhnout'", a indiqué la porte-parole du tribunal Basmany de Moscou, Ekaterina Bouravtsova, citée par les agences russes.

DIPLOMATIE


Le chef de la diplomatie hongroise Peter Szijjarto se rend jeudi à Moscou afin de discuter de nouvelles livraisons de gaz, a annoncé le parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orban.


"Dans le but de garantir la sécurité de l'approvisionnement énergétique de la Hongrie, le gouvernement a décidé d'acheter 700 millions de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel en plus des quantités déjà prévues dans les contrats de long terme", écrit la formation dans un message posté sur Facebook.

PREMIER FEU VERT


Le Sénat à majorité de droite a donné ce jeudi le premier feu vert du Parlement français, avant l'Assemblée nationale, à un projet de loi de ratification pour permettre l'accession de la Suède et de la Finlande à l'Otan.


Les deux pays nordiques ont confirmé avoir renoncé à leur neutralité et décidé de rejoindre l'Otan à cause de la dégradation de la situation sécuritaire en Europe provoquée par l'invasion russe en Ukraine.


Pour que la ratification par la France soit effective, le texte doit encore être approuvé par les députés qui l'examineront le 2 août.

LA FAUTE AUX OCCIDENTAUX


Le Kremlin a assuré jeudi que des restrictions occidentales causaient tous les problèmes techniques de livraison de gaz russe vers l'Europe, au moment où le gazoduc Nord Stream a redémarré après une période de maintenance.


"Ce sont ces restrictions qui empêchent d'effectuer les réparations d'équipements, notamment des turbines dans les stations de compression", a affirmé le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, lors de sa conférence de presse quotidienne.


Il a également jugé "complètement fausses" les accusations contre Moscou de "chantage" au gaz envers les Européens. 

ACCUSATIONS


La diplomatie russe a accusé jeudi Kiev d'avoir effectué сette semaine des frappes de drone sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, sous contrôle des forces du Kremlin depuis mars.


"Cela confirme la volonté des autorités ukrainiennes de créer les conditions d'une catastrophe nucléaire non seulement sur leur territoire, mais dans toute l'Europe", a déclaré Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, lors de sa conférence de presse hebdomadaire. Elle n'a pas fait état de dégâts mettant en danger la sécurité nucléaire du site. 


Selon elle, les forces ukrainiennes ont effectué une frappe de drone lundi "à quelques dizaines de mètres de structures vitales pour la sécurité de la centrale, un réservoir de combustible nucléaire usé et le réservoir de refroidissement d'un réacteur".

TAÏWAN


Selon le chef de la CIA, la Chine serait prête à utiliser la force contre Taïwan. La question, selon les responsables américains, n'est pas "si" mais "quand et comment" Pékin attaquera l'île. Il reste toutefois peu probable qu'une action militaire intervienne d'ici à la fin de l'année.

SANTÉ


La santé de Vladimir Poutine est l'objet de toutes les attentions dans la communauté internationale. Alors que certaines rumeurs le disent malade, le directeur de la CIA a démenti ces informations. Il a affirmé qu'il n'existait aucune preuve que le chef du Kremlin souffre d'une quelconque maladie grave.

CÉRÉALES


Un accord sur les exportations de céréales ukrainiennes est "possible dans les prochains jours" si les Occidentaux répondent aux demandes de la Russie, a affirmé jeudi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.


Ankara pensait accueillir cette semaine un nouveau round de négociations entre experts militaires russes, ukrainiens, turcs et l'Onu sur la reprise des exportations de céréales ukrainiennes, entravées par l'invasion russe.


"Nous avons de l'espoir pour les céréales. Nous espérons donner de bonnes nouvelles dans les prochains jours", a déclaré Mevlut Cavusoglu lors d'un entretien à la chaine de télévision publique TRT. Plus de 20 millions de tonnes sont bloquées dans les ports d'Ukraine, qui font cruellement défaut au marché mondial, au risque de pénuries alimentaires graves pour l'Afrique notamment.

BLOCAGE


Le gouvernement portugais ne soutiendra pas le plan proposé mercredi par Bruxelles visant à diminuer de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes, a indiqué le secrétaire d'Etat à l'Energie.


"Le Portugal va s'opposer" à cette mesure "disproportionnée", a déclaré Joao Galamba, le secrétaire d'Etat à l’Environnement et à l'Energie, dans un entretien au quotidien Publico publié jeudi. La proposition de la Commission "n'est pas adaptée pour des pays qui ne sont pas interconnectés" au réseau gazier comme le Portugal, a-t-il expliqué.


Le Portugal rejoint ainsi la position de l'Espagne dont la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, s'est opposée à cette proposition estimant qu'elle n'était pas forcément "juste" et "efficace". 

DÉVALUATION


La Banque centrale d'Ukraine a annoncé jeudi la dévaluation de 25% de la monnaie nationale, la hryvnia, face au dollar en raison de l'impact de l'invasion russe sur l'économie nationale.


"Une telle mesure renforcera la compétitivité des producteurs ukrainiens" et "soutiendra la stabilité de l'économie dans les conditions de guerre", a déclaré dans un communiqué la banque centrale, en établissant jeudi le taux d'échange à 36,57 hryvnias pour un dollar contre 29,25 hryvnias pour un dollar auparavant, cours qui était en vigueur dès le début de l'invasion russe en février.

BOMBARDEMENTS


Deux personnes ont été tuées et 19 autres blessées jeudi matin dans un bombardement russe sur Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine située dans le nord-est, a annoncé le gouverneur régional.


Quatre des blessés sont dans un état grave à la suite de ce bombardement au lance-roquettes multiple, a ajouté sur Telegram le gouverneur Oleg Synegoubov.

CIVILS EN DANGER


Aussi bien l'armée russe que les forces ukrainiennes mettent "inutilement" en danger des civils en basant des troupes au coeur de zones habitées, comme un sous-sol d'école ou un dispensaire, a accusé jeudi Human Rights Watch (HRW). "Alors que la guerre en Ukraine fait rage, des civils ont été inutilement pris dans des combats", constate Belkis Wille, une chercheuse de HRW citée dans un communiqué. 


"Les forces russes et ukrainiennes doivent toutes deux éviter de baser leurs troupes parmi les civils et faire tout leur possible pour éloigner les civils des environs", a-t-elle exhorté. 


HRW précise avoir documenté quatre cas de bases militaires russes et trois ukrainiennes établies dans des zones résidentielles. 

AVERTISSEMENT


Invité sur Franceinfo ce jeudi, le porte-parole du Gouvernement, Olivier Véran, est revenu sur la reprise des livraisons de gaz par la Russie via le gazoduc Nord Stream. Il a redit sa méfiance face à l'attitude de Moscou et a affirmé que le gouvernement s'attendait "toujours à ce que la Russie coupe le gaz à destination de l'Europe à tout moment", rappelant que l'Hexagone était en train "de faire des stocks".


Le porte-parole a réitéré son appel aux Français, lancé hier à la sortie du Conseil des ministres, pour faire des économies d'énergie via des petits gestes au quotidien, comme débrancher ses prises électriques lors d'un départ en vacances ou en week-end ou encore baisser la climatisation de quelques degrés.

STRATÉGIE


Nord Stream a redémarré ce jeudi, après des opérations de maintenance. Le gazoduc est au cœur des enjeux pour les livraisons de gaz entre l'Europe et la Russie. L'Allemagne, notamment, redoute que Moscou ne coupe le robinet, engendrant des pénuries. Explications : 

NE PAS OUBLIER


La journaliste Olga Tokariuk a posté sur Twitter des photos de chars russes exposés sur la place Saint-Michel de Kiev. Une opération menée par le gouvernement, afin que les habitants de la capitale n'oublient pas que la guerre continue de faire rage dans le pays.

ENVOYÉS SPÉCIAUX


Comme chaque jour, les journalistes de LCI témoignent de la situation en Ukraine. Marianne Kottenhoff est dans la région de Kharkiv, dans un village sous le feu russe.

Kharkiv : LCI dans un village sous le feu russeSource : TF1 Info

ON RÉCAPITULE


La Russie a annoncé, mercredi, qu'elle ne concentrait désormais plus son offensive que sur l'est de l'Ukraine. Le son côté, Kiev a appelé à davantage de livraisons d'armes de la part de ses partenaires Occidentaux. L'Europe, elle, s'inquiète de pénuries de gaz dans les prochains mois. On récapitule les infos à retenir ces dernières 24 heures ici : 

LIVRAISONS EN BAISSE


Alors que le gazoduc Nord Stream, essentiel pour l'approvisionnement en gaz de l'Allemagne notamment, a redémarré, la question des volumes qu'il va délivrer à l'UE se pose. Selon des données transmises par Gazprom à Gascade, l'opérateur allemand du réseau, le pipeline devrait livrer 530 GWh durant la journée.


Ce serait seulement "30%" de ses capacités, selon le patron de l'Agence allemande des réseaux, Klaus Müller. Il s'agirait en outre de dix points de moins qu'avant les travaux. Arguant de l'absence d'une turbine en maintenance au Canada, Gazprom a déjà réduit à 40% des capacités les livraisons via Nord Stream depuis mi-juin.

BÊTE NOIRE


Les États-Unis ont accepté de livrer à l'Ukraine des lance-missiles HIMARS. Une arme importante qui cause d'importantes difficultés aux russes. Explications : 

Missiles HIMARS : la bête noire des troupes russesSource : TF1 Info

HIMARS


Dans son traditionnel discours porté sur les réseaux sociaux, cette nuit, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité des livraisons d'HIMARS, ce lance-roquette multiple américain. Il a estimé que cette arme permettait aux Ukrainiens de détruire une partie des missiles russes. Il a toutefois appelé à davantage de livraisons d'armes de la part des Occidentaux car, a-t-il rappelé, "la terreur russe doit perdre".

TAÏWAN


La Chine tire des leçons de la guerre menée par la Russie en Ukraine qui la rendent prête à utiliser la force contre Taïwan, a estimé le chef de la CIA mercredi.


"Il nous semble que (la guerre en Ukraine vue par Pékin) n'affecte pas vraiment la question de savoir si les dirigeants chinois pourraient choisir d'utiliser la force contre Taïwan dans les prochaines années, mais quand et comment le feront-ils", a déclaré le patron de l'agence de renseignement américaine Bill Burns.

REDÉMARRAGE


Le gazoduc Nord Stream reliant la Russie à l'Allemagne a redémarré jeudi après dix jours de maintenance, a indiqué à l'AFP la société éponyme gestionnaire de l'équipement.


"Il fonctionne", a déclaré un porte-parole de la société Nord Stream à l'AFP, sans toutefois préciser la quantité de gaz en cours d'acheminement. Le gouvernement allemand craignait que ce pipeline ne soit pas rouvert par Moscou après ces travaux.

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'Ukraine. Retrouvez ici les dernières informations sur le conflit.

Pour surmonter la chute des livraisons russes de gaz, Bruxelles a proposé, mercredi, un plan visant à réduire de 15% la demande européenne avec une limitation du chauffage de certains bâtiments, le report de la fermeture de centrales nucléaires et des entreprises incitées à réduire leurs besoins. Mais l'Espagne a déjà signifié son opposition.

Sur le plan militaire, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé que les objectifs de la Russie ne se limitaient plus uniquement à l'est de l'Ukraine, mais concernaient également d'"autres territoires" et pourraient encore s'étendre. Il a justifié ce changement par une "géographie différente" par rapport à la situation sur le terrain à la fin mars. 

De nouveaux bombardements, notamment à Kharkiv

Dans le Sud, de nouveaux bombardements ont fait au moins deux morts et neuf blessés dans la ville de Nikopol, a déploré son maire Oleksandre Saïouk. Selon le responsable régional Oleksandre Vilkoul, les Russes ont tiré des salves de missiles Grad à partir des territoires occupés dans le sud de l'Ukraine, dont 30 ont touché la ville. Parmi les blessés, quatre sont des enfants, le plus jeune ayant trois ans. "Trois immeubles ont été complètement détruits, jusqu'à dix autres endommagés", a-t-il précisé.

À Kharkiv, dans le Nord-Est, des bombardements ont fait au moins trois morts, ont dit les autorités locales. Parmi les victimes, un adolescent de 13 ans tué près d'un d'arrêt de bus dont les journalistes de l'AFP ont vu le corps et les proches en état de choc, agenouillés près de lui, au milieu de débris de verre.

Dans l'immédiat, l'Europe est suspendue à la décision de Moscou de rouvrir ou non les vannes du gazoduc Nord Stream, qui approvisionne principalement l'Allemagne et ne livre plus qu'à 40% de ses capacités depuis mi-juin. Le président russe Vladimir Poutine a laissé entendre que le gazoduc pourrait redémarrer jeudi matin mais que si la Russie ne recevait pas une turbine manquante, il ne fonctionnerait qu'à 20% de sa capacité. "Un prétexte", a aussitôt réagi l'Allemagne.

L'opérateur allemand Gascade a assuré prévoir une reprise dès jeudi au niveau d'"avant la maintenance", soit 40% des capacités. En début de soirée, le président de l'Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, a estimé que la livraison pourrait finalement n'être jeudi que d'"environ 30%" de la capacité de Nord Stream 1.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info