Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit jeudi attendre des "décisions fortes" de la rencontre des soutiens de Kiev prévue vendredi à Ramstein, en Allemagne, destinée à coordonner l'assistance militaire occidentale face à la Russie.Suivez les dernières informations.
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LIVRAISONS D'ARMES
La Suède va livrer à l'Ukraine des canons Archer, un obusier mobile et moderne réclamé par Kiev. Ce canon dispose d'une portée de 30 kilomètres, qui peut aller jusqu'à 50 kilomètres avec certains obus. Posé sur un camion tout-terrain, il est capable de tirer plusieurs obus en quelques dizaines de secondes.
ENTREPRISES EN RUSSIE
D'après une étude d'une université suisse, également relayée par The Kyiv Independent, moins de 9% des entreprises occidentales ont retiré leurs activités de Russie après l'invasion de l'Ukraine par Moscou. Au 24 févirer, 2405 filiales relevant de 1404 entreprises de l'UE et du G7 étaient présentes en Russie, mais seules 9% d'entre elles ont depuis retiré au moins une de leurs filiales du marché russe.
CENTRALE DE ZAPORIJIA
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a signalé lundi une "réduction dramatique" du personnel ukrainien à la centrale nucléaire de Zaporijia, qui menace selon lui la sécurité du site. Le nombre d'employés a chuté, passant d'environ 10.000 avant l'offensive russe à 3000 voire moins désormais, a-t-il déclaré lors d'un point presse, des propos relayés sur Twitter par le média ukrainien The Kyiv Independent.
⚡️IAEA: "Dramatic reduction" in Ukrainian staff at Zaporizhzhia nuclear plant threatens safety. — The Kyiv Independent (@KyivIndependent) January 19, 2023
CHARS ALLEMANDS
Berlin a laissé jeudi soir la porte ouverte à la possibilité de permettre aux alliés de fournir à l'Ukraine des chars lourds de fabrication allemande, déclarant que cela "se clarifierait dans les prochaines heures ou demain matin".
Les alliés de l'Ukraine vont se réunir vendredi sur la base aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne, afin de décider d'une aide militaire supplémentaire à Kiev. Avant les discussions, la pression s'est accrue sur Berlin pour qu'elle approuve la livraison de chars Leopard 2 de fabrication allemande.
La Pologne et la Finlande ont indiqué qu'elles étaient disposées à fournir ce type de chars à l'Ukraine, mais qu'elles avaient besoin pour cela de l'accord de l'Allemagne.
LIVRAISONS D'ARMES
Le ministre lituanien de la Défense Arvydas Anusauskas a déclaré jeudi soir que "quelques pays" allaient envoyer des chars Leopard à l'Ukraine, à la veille d'une rencontre cruciale du groupe de contact pour l'Ukraine à Ramstein en Allemagne.
"Quelques pays vont envoyer" des chars Leopard en Ukraine, a-t-il déclaré à l'AFP, interrogé par téléphone. "D'autres informations suivront demain", lors de la réunion à Ramstein, a-t-il ajouté. Le ministre a participé jeudi à une rencontre de neuf pays donateurs dans la base militaire de Tapa en Estonie.
Un peu plus tôt, un trio d'alliés européens de l'Ukraine avait promis de livrer à l'Ukraine des missiles et de l'artillerie. Le Royaume-Uni s'est engagé à fournir à l'Ukraine 600 missiles supplémentaires Brimstone, le Danemark à lui donner ses 19 canons Caesar de fabrication française et la Suède à livrer des canons automoteurs Archer.
ENQUÊTE POUR "ESPIONNAGE"
Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pour "espionnage" contre un citoyen américain, en pleine crise diplomatique entre Moscou et Washington liée au conflit en Ukraine. Le FSB n'a pas précisé l'identité de ce citoyen américain, ni s'il avait été arrêté, ni même s'il se trouvait en Russie ou à l'étranger.
"L'Américain est soupçonné d'avoir recueilli des renseignements relatifs à des questions biologiques allant à l'encontre de la sécurité de la Fédération de Russie", a-t-il indiqué dans un bref communiqué.
DES "DÉCISIONS FORTES"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensly a dit jeudi attendre des avancées cruciales de la rencontre des soutiens de Kiev prévue vendredi à Ramstein, en Allemagne, destinée à coordonner l'assistance militaire occidentale face à la Russie. "Nous nous préparons à Ramstein demain. Nous attendons des décisions fortes", a déclaré le dirigeant dans son allocution quotidienne du soir.
"INACCEPTABLE ET MÉPRISABLE"
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a jugé jeudi "inacceptable et méprisable" la référence à l'Holocauste faite par Moscou pour dénoncer le soutien des pays occidentaux à l'Ukraine et "justifier son agression illégale" contre ce pays.
"Les derniers commentaires du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov accusant 'l'Occident' de rechercher une 'solution finale' pour la Russie sont totalement déplacés, irrespectueux et piétinent la mémoire des six millions de Juifs, et d'autres victimes, qui ont été systématiquement assassinés pendant l'Holocauste", a accusé le responsable dans un communiqué.
La tâche de la coalition montée par les États-Unis est "la 'solution finale' à la question russe. Tout comme Hitler voulait résoudre la question juive, désormais, les dirigeants occidentaux (...) disent sans ambiguïté que la Russie doit subir une défaite stratégique", a affirmé mercredi le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse.
"La manipulation de la vérité par le régime russe pour justifier sa guerre d'agression illégale contre l'Ukraine a atteint un autre point bas inacceptable et méprisable", s'est insurgé Josep Borrell, de nationalité espagnole.
"Il n'y a pas de parallèle entre les crimes de l'Allemagne nazie et l'aide internationale à l'Ukraine pour défendre son territoire et son peuple contre une agression injustifiée. La Russie a envahi un pays voisin souverain, y cible et y tue quotidiennement des civils, dans le but avoué de détruire le pays et la nation ukrainienne", a affirmé le chef de la diplomatie de l'UE.
DES "CAESAR" DANOIS DONNÉS À KIEV
Le Danemark a décidé de donner à l'Ukraine la totalité de ses 19 canons à longue portée Caesar de fabrication française, dont la plupart n'ont pas encore été livrés, a annoncé jeudi le gouvernement.
Le gouvernement, soutenu par le Parlement, "a décidé de donner toutes les 19 pièces d'artillerie de fabrication française Caesar à l'Ukraine", a annoncé le ministre de la Défense Jakob Ellemann-Jensen dans un communiqué.
COUP DE PRESSION
L'Ukraine a réitéré jeudi ses appels à ses alliés occidentaux pour lui fournir des chars et "cesser de trembler" devant le président russe Vladimir Poutine, malgré la réticence de certains dirigeants qui craignent une escalade avec Moscou. "Il n'y a pas de tabous. De Washington à Londres, de Paris à Varsovie, on dit une chose : l'Ukraine a besoin de chars; c'est la clé pour mettre fin à la guerre", a lancé sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne. "Il est temps de cesser de trembler devant (Vladimir) Poutine et de franchir la dernière étape", a-t-il encore exhorté.
UN NAVIRE RUSSE PRÉSUMÉ ESPION AU LARGE D'HAWAÏ
Les garde-côtes américains ont déclaré qu'ils traquaient un navire espion russe présumé au large d'Hawaï, dans les eaux internationales, dans un contexte de tensions persistantes entre Washington et Moscou sur fond de guerre en Ukraine. "Ces dernières semaines, les garde-côtes américains ont continué à surveiller un navire russe, considéré comme un navire de collecte de renseignements, au large des îles hawaïennes", a déclaré l'USCG dans un communiqué.
Ce n'est pas la première fois que des navires espions russes soupçonnés naviguent au large des États-Unis. En 2019, un navire espion russe au large de la côte sud-est américaine a été observé en train d'opérer d'une manière que deux responsables américains ont déclarée à CNN être "dangereuse".
DES CHARS RUSSES POUR DOPER LA PROPAGANDE ?
Moscou envisagerait de déployer un petit nombre de ses nouveaux chars de combat principaux T-14 Armata dans le conflit ukrainien, rapporte le ministère britannique de la Défense dans sa note quotidienne. Il pourrait s'agir d'actions de propagande.
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine - 19 January 2023 Find out more about the UK government's response: https://t.co/HRZcI9ke7Y 🇺🇦 #StandWithUkraine 🇺🇦 pic.twitter.com/VWcroX4ASx — Ministry of Defence 🇬🇧 (@DefenceHQ) January 19, 2023
C. MICHEL EST ARRIVÉ À KIEV
Le président du Conseil européen Charles Michel est arrivé à Kiev, comme il l'a tweeté. Il doit discuter de nouvelles mesures de soutien à l'Ukraine avec le président Volodymyr Zelensky. "Que 2023 soit l'année de la victoire et de la paix", écrit-il.
🇪🇺🇺🇦 Back in #Kyiv to discuss all strands of cooperation. May 2023 be the year of victory and peace. pic.twitter.com/zgjdwv2sid — Charles Michel (@CharlesMichel) January 19, 2023
16 PERSONNES HOSPITALISÉES AU LENDEMAIN DU CRASH
Au lendemain du crash d'hélicoptère, à Brovary, près de Kiev, qui a coûté la vie au ministre ukrainien de l'Intérieur et fait 13 autres victimes, 16 personnes toujours hospitalisées. Selon les autorités locales, il s'agit de 10 adultes et six enfants.
"LA RUSSE DOIT RENDRE DES COMPTES", ASSURE V. ZELENSKY
"La Russie doit rendre des comptes pour chaque ville et village ukrainien incendié", lance jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Pour chaque famille ukrainienne détruite par des missiles, des bombes et des mines russes. Il faut rétablir la justice. Nous devons punir le mal."
Russia must be held to account for every burned Ukrainian city and village. For every destroyed life. For every Ukrainian family destroyed by Russian missiles, bombs and mines. We must bring justice back. We must punish evil. #RussianWarCrimesHouse @wef https://t.co/ZfIhTY682U — Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) January 19, 2023
LES ENTREPRISES DE L'UE ET DU G7 SONT RESTÉES MAJORITAIREMENT EN RUSSIE
Seules 8,5% des entreprises de l'Union européennes et des pays du G7 ont quitté la Russie, selon une étude universitaire suisse publiée jeudi, qui met en cause "le discours sur un vaste exode" des entreprises depuis l'invasion de l'Ukraine. "De nombreuses entreprises domiciliées dans ces Etats ont résisté à la pression des gouvernements, des médias et des ONG de quitter la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine", note le communiqué de l'Université de Saint-Gall présentant l'étude.
Avant le début du conflit en février, 2405 filiales appartenant à 1404 entreprises de l'Union européenne et des pays du G7 étaient actives en Russie, ont recensé les professeurs Simon Evenett de l'Université de Saint-Gall et Niccolò Pisani de l'IMD Lausanne, un prestigieux institut de gestion des affaires. Fin novembre, neuf mois après l'invasion de l'Ukraine, moins de 9% du panel étudié avait déjà vendu au moins une filiale russe, les départs concernant surtout des entreprises américaines, plutôt que des entreprises européennes ou japonaises, selon leurs travaux.
L'UE VEUT UN TRIBUNAL SPÉCIAL
Le Parlement européen a réclamé jeudi, dans un texte, la mise en place d'un tribunal international spécial chargé de juger le crime d'agression de la Russie. Les eurodéputés demandent ainsi, dans un texte non contraignant, largement adopté par 472 voix (19 contre, 33 abstentions), que "l'Union (...), de préférence par l'intermédiaire des Nations unies, fasse pression en faveur de la création d’un tribunal international spécial chargé de poursuivre le crime d’agression (...) commis par les dirigeants politiques et militaires de la Fédération de Russie et ses alliés".
"La création d’un tel tribunal comblerait la grande lacune que présente l'actuel dispositif institutionnel en matière de justice pénale internationale", ajoutent-ils. "Les criminels de guerre doivent être traduits en justice. Maintenant", a réagi sur Twitter, après le vote, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, alors que le président du Conseil européen Charles Michel a pris jeudi la route de Kiev.
V. ZELENSKY N'ABANDONNE PAS LA CRIMÉE
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réitéré jeudi son intention de "libérer l'ensemble" des territoires envahis par la Russie depuis le début de l'invasion. Mais pas que, puisque cela concerne aussi la Crimée, annexée en 2014 par Moscou.
L'APPEL DE KIEV POUR LES CHARS LEOPARDS
Kiev a appelé jeudi douze pays, dont l'Allemagne et la Turquie, à livrer des chars Leopards, que Volodymyr Zelensky réclame inlassablement.
KIEV APPELLE L'OCCIDENT À "CONSIDÉRABLEMENT RENFORCER" SON AIDE
L'Ukraine a appelé jeudi ses alliés occidentaux à "considérablement renforcer" leurs livraisons d'armements pour faire face à l'armée russe. "Nous lançons un appel à tous les États partenaires qui ont déjà fourni ou envisagent de fournir une aide militaire, en les appelant à renforcer considérablement leur contribution", ont exhorté dans un communiqué commun des ministres ukrainiens de la Défense et des Affaires étrangères, Oleksiï Reznikov et Dmytro Kouleba.
L'AVERTISSEMENT DE MOSCOU AUX OCCIDENTAUX
Le Kremlin a averti jeudi que la livraison à l'Ukraine par les Occidentaux d'armes longue portée, capables de frapper le territoire russe en profondeur, entraînerait une aggravation dangereuse du conflit armé entre Kiev et Moscou. "C'est potentiellement très dangereux, cela signifierait que le conflit atteindrait un nouveau palier qui ne promettrait rien de bon pour la sécurité européenne", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, proche de Vladimir Poutine.
Il évoquait la potentielle livraison d'"armes qui permettent de frapper le territoire russe" même si "l'Ukraine possède déjà des armes qu'elle utilise pour mener tous les jours des frappes sur le territoire russe", a-t-il ajouté. Dimitri Peskov réagissait à des propos de l'ambassadeur russe aux États-Unis Anatoli Antonov, qui assurait que Moscou "détruirait" toute arme livrée par Washington ou l'Otan à l'Ukraine.
UN DÉPUTÉ PRO-POUTINE EXCLU DE SON PARTI AU KAZAKHSTAN
Un député du Kazakhstan, un pays allié traditionnel de la Russie, a été exclu jeudi par son parti pour avoir soutenu Vladimir Poutine. Ak-Jol, l'un des trois partis représentés au Parlement de cette ex-république soviétique, a "décidé de l'expulser" et a "envoyé une lettre à la Commission électorale centrale au sujet de sa destitution".
Dans un interview accordé au service kazakh de Radio Free Europe/Radio Liberty, média financé par le Congrès américain, le député Azamat Abildaev a affirmé "soutenir Poutine et l'opération militaire spéciale", formule utilisée par les autorités russes pour décrire l'offensive contre l'Ukraine. "Je pense que cet été, (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky sera traduit en justice par son propre peuple", a poursuivi le membre du parti Ak-Jol. "Des nazis sont au pouvoir à Kiev", a-t-il ajouté, reprenant ainsi la rhétorique du Kremlin pour justifier son invasion.
LE TWEET DU MINISTÈRE UKRAINIEN
"Les nations occidentales deviennent philosophiques sur ce qui est et n'est pas un "tank". Et nous aussi, bien sûr", tweete le ministre ukrainien de la Défense, citant aussi du Jean-Paul Sartre et avec du Claude François en bande sonore.
Western nations wax philosophical about what is and is not a “tank.” And so do we, bien sûr. pic.twitter.com/GxOvi7jYRs — Defense of Ukraine (@DefenceU) January 19, 2023
LE RÉCAP' DES 24 DERNIÈRES HEURES
Le ministre ukrainien de l'Intérieur Denys Monastyrsky a été tué, mercredi 18 janvier, près de Kiev dans un crash d'hélicoptère, qui a fait au moins 14 morts. Dans le même temps, Volodymyr Zelensky, en visioconférence à Davos, a réclamé "de la vitesse" dans les décisions pour aider l'Ukraine. Les faits marquants de ces dernières 24 heures.
LA SUÈDE ARME L'UKRAINE
La Suède a décidé de commencer à livrer à l'armée ukrainienne des canons à longue portée de modèle Archer, un obusier mobile et moderne réclamé par Kiev depuis de nombreux mois, a annoncé jeudi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. Après une réunion du gouvernement, le dirigeant du pays nordique a annoncé lors d'une conférence de presse "la première décision de commencer à livrer des systèmes d'artillerie Archer à l'Ukraine" pour l'aider contre la Russie.
WAGNER A "DES CHOSES À APPRENDRE" DE L'ARMÉE UKRAINIENNE
Le patron du groupe de mercenaires Wagner Evguéni Prigojine a indiqué que ses troupes avaient "des choses à apprendre" de l'armée ukrainienne, en pleine bataille acharnée pour la prise de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine. "L'armée ukrainienne travaille efficacement, de manière cohérente. On a des choses à apprendre d'eux. Mais dans tous les cas les unités de Wagner vont de l'avant, mètre par mètre", a-t-il affirmé dans un message publié jeudi par son service de presse. Il a assuré que "la localité d'Artiomovsk (nom donné par les autorités russes à Bakhmout, ndlr) sera prise".
MOSCOU ENQUÊTE SUR UN "ESPION" AMÉRICAIN
Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pour "espionnage" contre un citoyen américain, en pleine crise diplomatique entre Moscou et Washington liée au conflit en Ukraine. Le FSB n'a pas précisé l'identité de ce citoyen américain, ni s'il avait été arrêté, ni même s'il se trouvait en Russie ou à l'étranger.
"L'Américain est soupçonné d'avoir recueilli des renseignements relatifs à des questions biologiques allant à l'encontre de la sécurité de la Fédération de Russie", a indiqué le FSB dans un bref communiqué. Plusieurs citoyens américains sont détenus en Russie, ce qui contribue à empoisonner les relations entre Moscou et Washington.
PLUSIEURS THÉORIES ÉVALUÉES APRÈS LE CRASH
"Plusieurs théories" sont évaluées dans l'enquête sur le crash d'un hélicoptère, près de Kiev, qui a coûté mercredi la vie du ministre de l'Intérieur ukrainien et de 13 autres personnes, a affirmé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "L'enquête est en cours. Plusieurs théories sont à l'étude et je ne suis pas autorisé à parler des différentes hypothèses jusqu'à l'issue des investigations", a expliqué le chef d'Etat ukrainien qui s'exprimait par visioconférence au Forum de Davos.
LE PRÉSIDENT DU CONSEIL EUROPÉEN PART À KIEV
Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé jeudi qu'il était "en route pour Kiev" où il doit discuter de nouvelles mesures de soutien à l'Ukraine avec le président Volodymyr Zelensky qui a réclamé des livraisons d'armes plus rapides.
Les deux dirigeants discuteront "de mesures concrètes (...) pour s'assurer que (l'Ukraine) soit plus forte et plus puissante", a déclaré Charles Michel dans un message vidéo posté sur Twitter. Les alliés de l'Otan ont promis à Kiev "un soutien accru avec des armes plus lourdes et plus modernes" pour contrer les offensives de la Russie.
On my way to #Kyiv . Ukrainians are fighting for their land, for the future of their children. But they are also fighting for our common European values of peace and prosperity. They need and deserve our support. pic.twitter.com/ewLY4E9udX — Charles Michel (@CharlesMichel) January 19, 2023
V. ZELENSKY VEUT REPRENDRE LA CRIMÉE
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi qu'il entendait reprendre la Crimée annexée par la Russie en 2014, appelant ses partenaires occidentaux à lui livrer davantage d'armes. "Notre objectif est de libérer l'ensemble de nos territoires", a-t-il affirmé, alors qu'il s'exprimait par visioconférence à l'occasion d'un petit déjeuner en marge du Forum de Davos. "La Crimée est notre terre, notre territoire, notre mer et nos montagnes. Donnez-nous vos armes et nous récupèrerons nos terres", a-t-il ajouté.
V. ZELENSKY CRITIQUE LES HÉSITATIONS DE BERLIN
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué jeudi les hésitations de l'Allemagne à autoriser des livraisons de chars lourds, affirmant qu'il ne s'agissait pas de la "bonne stratégie". "Il y a des moments où l'on ne devrait pas hésiter ou se comparer. Quand quelqu'un dit 'je ne livrerai des chars si quelqu'un d'autre le fait'", a affirmé le chef d'État ukrainien alors qui intervenait, pour la deuxième fois, par visioconférence lors d'un petit déjeuner au Forum économique de Davos, en Suisse.
Il faisait référence à des informations de presse selon lesquelles Berlin ne livrera des chars avancés que si les États-Unis livrent des tanks Abrams.
WASHINGTON NE LIVRERA PAS DE CHARS ABRAMS
Les États-Unis ne sont pas prêts à fournir à l'Ukraine leurs chars lourds les plus avancés, les Abrams, a déclaré mercredi un haut responsable du Pentagone, justifiant ce refus par des questions de maintenance et de formation. "Je ne pense pas que nous en soyons là", a déclaré le numéro trois Colin Kahl, questionné au cours d'un point de presse sur l'éventualité d'un envoi de chars Abrams à Kiev.
L'Ukraine réclame depuis des semaines aux Occidentaux des chars modernes pour repousser l'invasion russe, mais ceux-ci n'ont pour le moment envoyé que des chars légers et des blindés de transports de troupes. Le Royaume-Uni a été le premier pays à promettre des chars lourds, des Challenger 2, la semaine passée.
ENQUÊTE CRIMINELLE APRÈS LE CRASH D'UN HÉLICO
Kiev démarrait jeudi une enquête criminelle ordonnée par le président Volodymyr Zelensky, après le décès du ministre de l'Intérieur Denys Monastyrsky dans le crash de son hélicoptère, qui a fait au moins 14 morts selon un dernier bilan officiel.
"Le Service de sécurité d'Ukraine a ouvert une enquête criminelle sur ce terrible événement", a-t-il déclaré dans un discours mercredi soir. "J'ai chargé le chef du Service de sécurité de l'Ukraine, en coopération avec tous les autres organes autorisés, de clarifier toutes les circonstances de la catastrophe", a-t-il encore précisé.
Bientôt des armes "plus lourdes et plus modernes" pour l'Ukraine : c'est ce qu'a annoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan à Davos, où le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé des décisions plus rapides de ses alliés sur l'aide fournie à son pays face à l'invasion russe.
Le groupe de contact pour l'Ukraine, qui rassemble quelque cinquante pays emmenés par les États-Unis, se réunit vendredi sur la base américaine de Ramstein en Allemagne pour coordonner la poursuite de l'aide à Kiev. "Le message principal sera un soutien accru avec des armes plus lourdes et plus modernes", a indiqué Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Alliance atlantique, lors d'une table ronde du Forum économique mondial, qui se réunit cette semaine dans la station de ski suisse.
La tyrannie avance plus vite que les démocraties
Volodymir Zelensky à Davos
Peu auparavant, Zelensky était intervenu par visioconférence pour lancer un "appel à de la vitesse", où il était difficile de ne pas voir une allusion aux hésitations de l'Allemagne pour autoriser la livraison à son pays de chars Leopard. Ces derniers font partie des chars lourds modernes et de conception occidentale que Kiev réclame à ses alliés et qui, selon les experts, seront cruciaux dans les batailles à venir dans l'Est de l'Ukraine.
Beaucoup de pays occidentaux ont annoncé une augmentation de leur aide militaire ces dernières semaines, au risque de fâcher Moscou, mais le Royaume-Uni a été ce weekend le premier pays à promettre des chars lourds, des Challenger 2.
"La tyrannie avance plus vite que les démocraties", a déploré le président ukrainien. "Le temps que le monde libre utilise pour réfléchir est utilisé par un État terroriste pour tuer", a-t-il accusé. Et d'évoquer "trois minutes le 14 janvier, le temps qu'il a fallu à un missile russe pour faire des centaines de kilomètres, frapper un immeuble résidentiel à Dnipro, et tuer au moins 45 personnes".
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