Le président russe Vladimir Poutine a assuré jeudi que l'impact des missiles occidentaux dans le conflit en Ukraine n'était "pas déterminant".S'il a reconnue qu'ils "causent des dégâts", il affirme que "rien de déterminant ne se produit dans les zones de combat où ils ont été utilisés".Retrouvez les dernières informations sur le conflit.
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ADHÉSION DE L'UKRAINE À L'OTAN
Vladimir Poutine a affirmé ce jeudi qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan aggraverait les tensions internationales, au lendemain du sommet de l'Alliance à Vilnius.
"Je suis certain que cela n'améliorera pas la sécurité de l'Ukraine et que, d'une manière générale, cela rendra le monde beaucoup plus vulnérable et mènera à des tensions supplémentaires sur la scène internationale", a déclaré Vladimir Poutine à la télévision russe, en marge d'un forum technologique.
Il a ajouté que "la menace d'une adhésion de l'Ukraine" à l'Otan était précisément "une des raisons" de l'intervention militaire russe dans le pays en février 2022.
ACCORD SUR LES CÉRÉALES
Vladimir Poutine a jugé ce jeudi que "pas une seule" des demandes russes n'avait été prise en compte au cours des négociations en vue de prolonger l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes qui expire le 17 juillet.
"Je tiens à souligner que rien n'a été fait, rien du tout", a-t-il insisté. Signée en juillet 2022 à Istanbul avec la Russie et l'Ukraine sous l'égide de la Turquie et des Nations unies, l'Initiative sur les céréales en mer Noire a permis d'exporter près de 33 000 tonnes de céréales d'Ukraine malgré la guerre.
LES MISSILES OCCIDENTAUX, PAS "DÉTERMINANTS" SELON POUTINE
Vladimir Poutine a assuré ce jeudi que les missiles occidentaux dans le conflit en Ukraine "causent certes des dégâts, mais rien de déterminant ne se produit dans les zones de combat où ils ont été utilisés. Il en va de même pour les chars de fabrication étrangère". Il s'exprimait à la télévision publique russe.
PAS DE RISQUE NUCLÉAIRE, SELON BIDEN
Joe Biden a minimisé ce jeudi le risque de l'emploi de l'arme nucléaire par Vladimir Poutine, après de nouvelles menaces de Moscou liées à l'éventuelle livraison de F-16 occidentaux à l'Ukraine.
"Je ne crois pas qu'il y ait une réelle perspective (...) que Poutine utilise l'arme nucléaire. Non seulement l'Occident, mais aussi la Chine et le reste du monde ont dit : 'n'allez pas sur ce terrain-là'", a dit Joe Biden lors d'une conférence de presse à Helsinki.
INCARCÉRATION EN RUSSIE
La justice russe a placé ce jeudi en détention un homme suspecté d'avoir tué par balles, plus tôt cette semaine, un responsable du recrutement militaire et ancien commandant d'un sous-marin accusé par Kiev d'avoir participé à un bombardement meurtrier sur l'Ukraine.
Sergueï Denissenko sera en détention provisoire pour deux mois, a indiqué un représentant d'un tribunal de Krasnodar, dans le sud-ouest de l'Ukraine.
"Je ne travaille pas avec" les services secrets ukrainiens, a déclaré le suspect pendant l'audience, selon l'agence de presse TASS. Il a avoué le meurtre, mais expliqué que ses motivations étaient personnelles. Selon les enquêteurs, il a été interpellé mardi en possession d'un pistolet.
DES ARMES À SOUS-MUNITIONS AMÉRICAINES LIVRÉES À L'UKRAINE
Les forces armées ukrainiennes ont déjà reçu des armes à sous-munitions, armement controversé promis par Washington à Kiev pour l'aider dans sa lente contre-offensive face à l'armée russe, a déclaré jeudi un général ukrainien.
"Nous venons de les recevoir, nous ne les avons pas encore utilisées, mais elles peuvent radicalement changer" la situation sur le champ de bataille, a déclaré Oleksandre Tarnavsky, le commandant de la contre-offensive dans le sud du pays, dans une interview à la télévision américaine CNN.
BIDEN : POUTINE "A DÉJÀ PERDU LA GUERRE"
Vladimir Poutine "a déjà perdu la guerre" en Ukraine, a affirmé ce jeudi Joe Biden lors d'une conférence de presse à Helsinki. "Il n'y a pas de possibilité pour lui de gagner la guerre en Ukraine", a-t-il dit, ajoutant s'attendre à ce que la contre-offensive ukrainienne pousse Moscou à négocier.
LA CHINE ET LA RUSSIE VONT RENFORCER LEURS LIENS
Le patron de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a affirmé ce jeudi à Jakarta que la Chine allait renforcer ses liens en matière de communication et de coordination stratégiques avec la Russie, à laquelle Pékin apporte un soutien diplomatique et économique.
Le responsable des affaires étrangères au sein du Parti communiste chinois a rencontré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov en marge d'une réunion de l'Association des Nations du Sud-Est asiatique (ASEAN) à Jakarta, avant une réunion vendredi des responsables des Affaires étrangères de 18 pays, dont ceux de Pékin et Moscou, ainsi que de Washington.
PAS D'INVITATION AUX JO POUR LA RUSSIE ET LE BÉLARUS
Le Comité international olympique enverra le 26 juillet prochain ses invitations pour les JO-2024 de Paris à 203 comités nationaux olympiques mais pas à la Russie ni au Bélarus, pour lesquels il réserve sa décision, a-t-il indiqué ce jeudi.
Si l'instance de Lausanne martèle depuis mars qu'elle tranchera "en temps voulu" la délicate question de la présence sous pavillon neutre d'athlètes russes et bélarusses à Paris, le suspense demeurait sur sa gestion des invitations officielles, traditionnellement adressées aux CNO un an avant la cérémonie d'ouverture.
ADHÉSION À L'OTAN
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a affirmé dans une interview diffusée ce jeudi sur la chaîne CNN n'avoir "aucun doute" que l'Ukraine devienne membre de l'Otan en temps voulu.
Il a par ailleurs indiqué qu'"en matière d'équipements et de formation, il y a encore du travail à faire" pour mettre l'armée ukrainienne aux normes de l'Otan.
L'Ukraine réclame une adhésion rapide à l'Otan mais les dirigeants de l'alliance, réunis en sommet mardi et mercredi à Vilnius, ont refusé de lui donner un calendrier, arguant notamment de la guerre en cours.
UN GÉNÉRAL RUSSE DÉMIS
Le général russe Popov a indiqué dans un message vocal avoir été démis de ses fonctions de commandant d'unités russes dans le sud de l'Ukraine après avoir dit la vérité de la situation sur le front ukrainien à des dirigeants militaires, décrivant une situation désastreuse où des soldats russes ont été poignardés dans le dos par les manquements de hauts gradés militaires.
"L'armée ukrainienne n'a pas pu percer nos rangs au front, mais notre chef principal nous a frappés par l'arrière, décapitant violemment l'armée au moment le plus difficile et le plus intense", a déclaré le général aux commandes de la 58e armée, cité par Reuters.
FRAPPES RUSSES
Des frappes de drones nocturnes ont fait au moins quatre blessés à Kiev, ont rapporté les autorités jeudi, au cours de la troisième nuit consécutive d'attaques sur la capitale ukrainienne qui a touché plusieurs quartiers.
Au moins une personne a par ailleurs été tuée dans un incendie d'un bâtiment résidentiel, sans lien avec les frappes, a rapporté le maire de Kiev. "Dans le quartier de Podilsky, en combattant l'incendie d'un immeuble d'habitation, le corps d'une personne décédée a été découvert", a déclaré Vitali Klitschko sur l'application de messagerie Telegram.
ARRESTATION D'UN MILITANT TRANSGENRE POUR "HAUTE TRAHISON"
Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé jeudi avoir interpellé un militant transgenre accusé de "haute trahison" au profit de l'Ukraine, au moment où les députés russes doivent examiner un projet de loi interdisant les transitions de genre.
"Le FSB a déjoué les activités illégales d'un citoyen russe, habitant de la région d'Oriol, impliqué dans (un crime) de haute trahison pour avoir fourni une aide financière aux forces armées ukrainiennes", a indiqué le FSB dans un communiqué.
UNE MENACE "NUCLÉAIRE"
Les États-Unis ont autorisé en mai dernier la livraison d'avions de combat F-16 à l'Ukraine. Pour former des pilotes ukrainiens, Kiev a annoncé mardi la coalition de 11 pays. Pour la Russie, la livraison de ces armes à l'Ukraine est une "menace nucléaire".
LE POINT SUR LA SITUATION
Les membres du G7 se sont engagés mercredi à apporter une aide militaire de long terme à l'Ukraine. Kiev s'est félicité d'une "victoire importante" pour la sécurité du pays.
TF1info revient sur les faits marquants de ces dernières 24 heures.
LES F-16 EN UKRAINE, UNE MENACE "NUCLÉAIRE" POUR MOSCOU
Les avions de combat F-16 livrés à l'Ukraine seront considérés par Moscou comme une menace "nucléaire", a mis en garde le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une interview diffusée jeudi.
"Nous allons considérer le seul fait que les forces armées ukrainiennes aient de tels systèmes comme une menace de la part de l'Occident dans le domaine du nucléaire", a affirmé Sergueï Lavrov, dans un entretien avec le journal en ligne Lenta.ru, citée par le ministère russe des Affaires étrangères.
"La Russie ne peut ignorer la capacité de ces appareils à transporter des charges nucléaires", a souligné le chef de la diplomatie russe, assurant que Moscou en avait averti les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.
20 DRONES ABATTUS
L'Ukraine a affirmé jeudi avoir abattu 20 drones russes et deux missiles de croisière au cours d'une troisième nuit consécutive d'attaques dirigées, entre autres, contre sa capitale Kiev.
"Nous avons mené avec succès une opération de défense aérienne", a déclaré le porte-parole de l'armée de l'air Youriï Ignat. "Vingt drones Shahed ont été détruits, tous ceux qui volaient ont été abattus. Deux missiles de croisière Kalibr ont aussi été détruits", a-t-il précisé.
UNE AIDE A L'UKRAINE "COMPLIQUÉE" POUR L'AUSTRALIE
L'Australie a renforcé son soutien à l'Ukraine en marge du sommet de l'OTAN qui se tenait mercredi en Lituanie, en s'engageant à envoyer une flotte supplémentaire de 30 véhicules blindés d'infanterie Bushmaster pour un coût de 67 millions de dollars.
Mais Kiev a également interrogé l'Australie sur l'état de dizaines d'avions de chasse F-18 retirés du service, estimant qu'ils pourraient constituer un atout majeur pour l'Ukraine face à la puissance de l'armée de l'air russe.
"Le sujet des avions est beaucoup plus complexe", a fait valoir le ministre australien de la Défense.
FRAPPES CONTRE KIEV
Des frappes nocturnes par drones sur Kiev ont fait au moins un mort et quatre blessés, ont rapporté les autorités jeudi avant l'aube, au cours de la troisième nuit d'attaques sur la capitale ukrainienne, où des explosions ont été entendues dans plusieurs quartiers.
Des drones explosifs Shahed de fabrication iranienne ont "pénétré dans la capitale depuis différentes directions", a indiqué l'administration militaire, ajoutant qu'"une douzaine" d'entre eux avaient été abattus dans l'espace aérien de la ville.
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité du jeudi 13 juillet lié à la guerre Ukraine.
Des avancées, mais des promesses décevantes pour l'Ukraine. C'est ainsi que l'on pourrait résumer le sommet de l'Otan qui s'est tenu, les 11 et 12 juillet, à Vilnius en Lituanie. Mercredi, les puissances du G7 se sont engagées à apporter un soutien militaire sur le long terme à Kiev. Une annonce qui a provoqué la colère de Moscou, mais qui a été qualifiée de "victoire importante pour la sécurité de l'Ukraine", par le président Volodymyr Zelensky. Un message encourageant qui visait à arrondir les angles alors que le chef de l'État ukrainien avait fustigé, la veille, la décision des dirigeants de l'Otan de ne pas fixer de calendrier pour l'adhésion de son pays à l'Alliance.
La déclaration du G7 constitue un cadre en vue de la conclusion ultérieure d'accords bilatéraux entre ses États membres et Kiev détaillant les armes qu'ils fourniront. Huit autres pays se sont joints à cette initiative, selon Madrid : l'Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, l'Islande, la Norvège, le Danemark, la Pologne et la République tchèque.
Un conflit gelé n'est pas une victoire
Volodymyr Zelensky
Par ailleurs, Volodymyr Zelensky a profité du sommet de l'Otan pour affirmer que l'Ukraine ne se contentera pas d'un "gel" du front face aux troupes russes et que Kiev entend récupérer la totalité de ses territoires occupés. "Nous voulons récupérer nos terres, restaurer la sécurité sur notre territoire, obtenir le retour des personnes qui ont été forcées de quitter le pays" et "punir tous les crimes" russes, a-t-il insisté. "C'est ça, la victoire" et "un conflit gelé, n'est pas une victoire", a-t-il ajouté.
Du côté de la Russie, Moscou a prévenu qu'elle aurait l'obligation de prendre des "contre-mesures" si l'Ukraine utilisait les armes à sous-munitions dont les États-Unis ont promis la livraison à Kiev. "La possible utilisation (par Kiev) de ce type d'armes change la situation et, bien sûr, oblige la Russie à prendre certaines contre-mesures", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant que le choix de ces mesures est une "prérogative" de l'armée russe.