EN DIRECT - INFO TF1/LCI : l'armée française dément l'interception de canons Caesar en Ukraine par la Russie

Publié le 24 juin 2022 à 6h30, mis à jour le 24 juin 2022 à 22h47

Un fonctionnaire de l'administration d'occupation installée par la Russie à Kherson, dans le sud de l'Ukraine sous contrôle russe, a été tué vendredi dans un attentat.
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RECONSTRUCTION


Il faudrait à l'Ukraine une décennie pour reconstruire l'infrastructure de ses ports de la mer Noire, dont le blocus par la Russie empêche les exportations mondiales de céréales, a affirmé vendredi le vice-ministre ukrainien de l'agriculture. "Pour les itinéraires alternatifs, il faudrait 10 ans d'investissement pour essayer de construire l'infrastructure nécessaire pour remplacer cette infrastructure portuaire de la mer Noire, que nous avons passé environ 20 ans à construire, à partir de 2000", a indiqué Taras Vysotskiy. "Ces itinéraires alternatifs sont importants" mais ne peuvent transporter qu'environ un tiers des exportations ukrainiennes, a-t-il ajouté.


En tout, "10 à 15 % des infrastructures portuaires ont été détruites par des roquettes provenant de Russie", estime le gouvernement ukrainien.

UNION EUROPÉENNE 


La diplomatie russe a dénoncé vendredi la décision des Vingt-Sept d'octroyer à l'Ukraine et la Moldavie le statut de candidat à l'Union européenne. Cette décision "confirme qu'un accaparement géopolitique de l'espace de la CEI (la Communauté des États indépendants, qui rassemble plusieurs pays d'ex-URSS, ndlr) se poursuit activement afin de contenir la Russie", a indiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.  L'UE a pour objectif "de fixer avec les régions de son voisinage des relations reposant sur le principe maître-esclave", a-t-elle affirmé.

FOOTBALL


Il n'y aura plus de match jusqu'à nouvel ordre comptant pour les compétitions européennes de football disputées dans la région séparatiste de Transnistrie, a annoncé vendredi l'UEFA. "Conformément aux décisions prises précédemment par le Comité exécutif de l’UEFA à la lumière de l’escalade du conflit militaire qui a abouti à l’invasion du territoire ukrainien par l’armée russe, le Comité exécutif de l’UEFA a décidé aujourd’hui qu’aucun match des compétitions de l’UEFA ne serait disputé dans la région de Transdniestrie jusqu’à nouvel avis", a indiqué l'instance européenne du football dans un communiqué.

DES PÉNURIES DE GAZ ?


Interrogée sur de potentielles nouvelles coupures de gaz, Ursula von der Leyen a reconnu que les niveaux de gaz étaient "les plus bas depuis 10 ans" et que désormais, 12 états membres étaient coupés de la source d'approvisionnement russe. "Nous nous préparons au pire", a donc précisé la présidente de la Commission européenne.


Concernant la France, Emmanuel Macron a précisé que la France n'était pas dépendante du gaz et en particulier du gaz russe. Mais soulignant l'interconnexion des marchés, il a assuré qu'il fallait trouver des solutions communes pour soutenir les pays les plus dépendants. "Il est très important qu'on ait un marché qui continue de fonctionner", a défendu le chef de l'État français, souhaitant donc que l'Union européenne continue de diversifier ses apports d'énergie tout en accélérant la transition pour réduire la part du gaz dans l'économie.

FACE À LA GUERRE, UN AGENDA EUROPÉEN COHÉRENT 


"Nous avons agi vite et fort face au retour de la guerre sur notre continent, mais nous avons aussi poursuivi notre agenda", s'est félicité Emmanuel Macron, assurant que la présidence française avait permis de faire avancer de nombreux dossiers permettant de défendre une souveraineté européenne et de rendre l'Union européenne plus forte.

NOUVELLES ADHÉSIONS


Emmanuel Macron a félicité la Bulgarie qui a décidé de lever le blocage jusque-là imposé à l'encontre d'une entrée dans l'Union européenne de la Macédoine du Nord, permettant par conséquent de faire avancer le dossier de ce pays, mais aussi de l'Albanie pour intégrer l'Union européenne.

EMMANUEL MACRON ÉVOQUE LA COMMUNAUTÉ POLITIQUE EUROPÉENNE


Évoquant la communauté politique européenne, censée réunir tous les partenaires européens, actée en parallèle des adhésions à l'Union européenne, Emmanuel Macron a assuré que le débat qui s'est tenu hier avait permis de construire un "large consensus" autour de cette thématique. Il a annoncé qu'une première réunion, intégrant donc les pays européens, de l'Islande à l'Ukraine, se tiendrait durant la présidence tchèque qui va prendre la suite de la France à la tête du Conseil de l'Union européenne.

URSULA VON DER LEYEN PREND LA PAROLE 


La zone euro devrait continuer de croitre, mais en moindre mesure que prévu du fait de la guerre en Ukraine, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Face à de potentielles coupures de gaz, celle-ci a expliqué que le travail se concentrait sur "un plan d'urgence" qui sera présenté aux gouvernements en juillet. Le but est que l'économie s'adapte. Revenant sur la dépendance aux combustibles fossiles européens, Ursula von der Leyen a expliqué qu'elle souhaitait diversifier les ressources, un approvisionnement d'énergies vertes.


Pour remplacer le gaz russe, le gaz viendra des États-Unis, d'Égypte ou encore d'Israël. L'approvisionnement de la Suède et d'Azerbaïdjan a également augmenté. Ursula von der Leyen a également souligné que l'Union européenne était le contiennent qui avait le plus investi dans le renouvelable en 2021-2022, ce dont elle s'est félicitée. 


Face à la dette croissante de l'Union européenne, Ursula von der Leyen a souhaité que de nouvelles règles soient fixées. Enfin, à son tour, elle a félicité Emmanuel Macron pour sa présidence de l'Union européenne, qui doit prendre fin le 30 juin.

PRISE DE PAROLE DE CHARLES MICHEL


Le président du Conseil européen fait le point suite au Conseil européen qui s'est tenu à Bruxelles. Il a souligné le "pas significatif" de la Croatie pour intégrer la zone euro. Il a également salué la présidence européenne et le travail législatif qui avait été réalisée durant cette présidence. 

CRISE DU GAZ EN ALLEMAGNE


L'Allemagne court à la pénurie de gaz et devra faire des "choix de société très difficiles" pour les ménages et les entreprises si les livraisons russes diminuent encore, a prévenu vendredi le ministre de l'Economie Robert Habeck.


"Il faudrait fermer certains secteurs industriels (...) Tous les processus d'économie de marché seraient alors suspendus. Pour certains secteurs, ce serait catastrophique. Nous ne parlons pas de deux jours ou de deux semaines, mais d'une longue période. Nous parlons ici de personnes qui seraient au chômage, de régions qui perdraient des complexes industriels entiers", a-t-il détaillé dans une interview au grand hebdomadaire Der Spiegel.

KAZAKHSTAN


Le Kazakhstan, allié traditionnel de la Russie abritant une forte minorité russe, est engagé dans un exercice d'équilibriste face à Moscou, depuis l'invasion de l'Ukraine qu'il voit d'un mauvais œil. Les dissensions était bien visibles lors d'un forum économique à Saint-Pétersbourg le 17 juin, lorsque le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev et Vladimir Poutine se retrouvaient sur scène.


Face au maître du Kremlin, le président Tokaïev a expliqué en détail pourquoi il ne suivrait pas Moscou dans la reconnaissance des entités séparatistes pro-russes d'Ukraine et dont la défense a servi de justification à la Russie pour lancer son offensive. Selon lui, si de telles entités étaient reconnues partout dans le monde, "ce serait le chaos".

LA GUERRE DES SYMBOLES


Les députés ukrainiens viennent d'adopter un projet de loi pour réduire la place de la langue russe dans la culture. Cette décision s'inscrit dans une volonté de "dérussifier" le pays. De son côté, la Russie tente également de supprimer les références à l'Ukraine dans les territoires sous son contrôle.

LE SOUTIEN DES FESTIVALIERS


Le président ukrainien en a appelé aux festivaliers réunis à Glastonbury, en Angleterre, où quelque 200.000 personnes sont attendues. Dans une vidéo diffusée sur écran géant avant le concert des Libertines, Volodymyr Zelensky leur a demandé leur soutien face à l'invasion russe, qui empêche aujourd'hui les Ukrainiens de "profiter de la liberté et de ce merveilleux été".


"Propagez la vérité sur la guerre de la Russie, aidez les Ukrainiens qui sont forcés de fuir leurs maisons à cause de la guerre, (...) et faites pression sur tous les responsables politiques que vous connaissez pour restaurer la paix en Ukraine", a indiqué le dirigeant ukrainien, habitué aux déclarations lors des grands événements.

MANIFESTATION EN GÉORGIE


Après l'échec du pays à obtenir le statut de candidat à l'UE, une vaste manifestation est prévue, ce soir à Tbilissi, capitale de la Géorgie, contre la politique du gouvernement. Le pays avait posé sa candidature à l'adhésion à l'UE avec l'Ukraine et la Moldavie, après l'invasion russe.


Jeudi, les dirigeants européens ont décidé d'accorder le statut de candidat officiel à l'Ukraine et à la Moldavie et se sont dit "prêts à accorder le statut de candidat" à Tbilissi une fois que des réformes importantes auront été menées.


"Nous sommes prêts à travailler avec détermination au cours des prochains mois pour obtenir le statut de candidat", a répondu la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili sur Twitter.

TÉMOIGNAGE


Notre équipe en Ukraine a recueilli le témoignage d'un soldat français, engagé au sein de la Légion internationale. Aux caméras de LCI, il explique pourquoi rien ne le dissuadera d’abandonner le combat.

ARRIVÉES EN POLOGNE


C'est une tendance qui revient. Le nombre d'Ukrainiens qui arrivent en Pologne dépasse cette semaine celui des retours, a appris l'AFP, auprès des garde-frontières polonais. 


Ce jeudi, 27.500 personnes sont arrivées d'Ukraine en Pologne et 24.400 ont traversé la frontière dans l'autre sens, selon les garde-frontières. Mercredi, ils avaient enregistré 26.300 entrées et 23.500 sorties, tandis que lundi et mardi les deux chiffres étaient pratiquement au même niveau.

LES VÉRIFICATEURS


Auprès de TF1info, le haut commandement français dément l'information selon laquelle des canons Caesar seraient dans les mains de Moscou. Pour l'Armée française, il s'agirait d'une "rumeur complètement infondée", voire d'"une manipulation de l'information" par un compte pro-russe, nous explique-t-on.

UNE "AFFAIRE INTÉRIEURE" A L'EUROPE


Le Kremlin réagit à son tour à l'annonce du statut de candidat de l'Ukraine à l'Union européenne. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, c'est une affaire "intérieure à l'Europe". Il souligne toutefois qu'il est "important" pour Moscou que "tous ces processus n'apportent pas davantage de problèmes à la Russie et (...) dans les relations de ces pays avec la Russie".

SELON WASHINGTON, LE "KREMLIN MILITARISE LA NOURRITURE" 


Sur Twitter, le département d’État américain indique la Russie "militarise la nourriture et met en danger l'accès du monde aux ressources alimentaires essentielles". Selon des renseignements "récemment déclassifiés", il ajoute  que des forces russes auraient "détruit les terminaux céréaliers et les silos ukrainiens".

PAS UN TAMPON, PAS UNE ZONE GRISE


Sur Telegram, Volodymyr Zelensky commente à nouveau la décision prise hier par l'Union européenne pour son pays : "Il est officiellement reconnu que l'Ukraine n'est pas un pont, pas un oreiller entre l'Occident et la Russie, pas un tampon entre l'Europe et l'Asie, pas une sphère d'influence, pas une zone "grise", pas un territoire de transit. Pas la frontière entre les orcs et les elfes. L'Ukraine est un futur partenaire égal pour au moins 27 pays de l'UE. L'Ukraine est candidate à l'adhésion à l'Union européenne !"

FONCTIONNAIRE


Un fonctionnaire de l'administration d'occupation installée par la Russie à Kherson, dans le sud de l'Ukraine sous contrôle russe, a été tué dans un attentat, ont indiqué les autorités, alors que ce type d'attaques se multiplient. La victime, Dmitri Savloutchenko, était en charge des sports et de la jeunesse dans la région.

ACCIDENT EN RUSSIE


Un avion de fret militaire s'est écrasé dans la région russe de Riazan. Selon le bilan des autorités locales, quatre personnes ont été tuées et cinq autres blessées. Que s'est-il passé ?

L'AMERTUME DES BALKANS


Plusieurs pays des Balkans sont bloqués depuis des années dans l'antichambre européenne. Ils ont exprimé, hier, à l'issue du sommet des Vingt-Sept, leur "mécontentement" et le manque de "crédibilité" de l'UE.

BILAN QUOTIDIEN SELON KIEV


Environ 34.530 soldats russes ont été tués depuis le début de l'invasion en Ukraine, rapportent les autorités de Kiev dans leur dernier bilan. A cela : 1507 tanks, 759 pièces d'artillerie, 14 bateaux, 216 avions et 99 systèmes anti-aériens ont été détruits. 

90 % DE LA VILLE ENDOMMAGÉE


"Cela ne fait plus aucun sens de rester sur des positions qui ont été constamment bombardées depuis des mois", a estimé Sergiy Gaiday, le gouverneur de Lougansk, après l'annonce du retrait des troupes de Severodonestk. La ville a été "presque réduite en ruines" par les bombardements continuels, selon lui.


"Toutes les infrastructures essentielles ont été détruites. 90 % de la ville est endommagée, 80 % des maisons devront être détruites", a-t-il ajouté. 

SEVERODONETSK


Les forces ukrainiennes ont reçu l'ordre de se retirer de la ville de Severodonetsk, théâtre d'âpres combats avec l'armée russe, a annoncé vendredi le gouverneur régional. "Les forces armées ukrainiennes vont devoir se retirer de Severodonetsk. Ils en ont reçu l'ordre", a déclaré sur Telegram Sergiy Gaiday, le gouverneur de Lougansk, où se situe cette localité stratégique.

QUATRE MORTS DANS UN CRASH


Un avion de fret militaire s'est écrasé dans la région russe de Riazan, à deux-cents kilomètres au sud-est de Moscou, faisant quatre morts et blessant cinq personnes, ont rapporté les autorités locales. L'accident s'est produit "dans la zone de l'autoroute Mikhaïlovski", précise un communiqué de la cellule de crise formée par le gouvernement régional, cité par l'agence TASS.

HISTORIQUE


Près de quatre mois après l'invasion lancée par l'armée russe, l'Ukraine obtient le statut de candidate à l'Union européenne. Un "moment unique et historique", salué par le président Volodymyr Zelensky.

LE POINT SUR LA SITUATION


Candidature à l'UE, nouvelle aide militaire américaine, combats à l'Est... Retour sur les faits marquants de ces dernières 24 heures.

SEVERODONETSK


Si Volodymyr Zelensky prédisait encore une victoire "à coup sûr" face à l'armée russe, Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région de Lougansk, a lâché le mot de "retraite" concernant Severodonetsk, une ville clef du Donbass.


"Sous le feu de bombardements incessants, nous avons subi trop de dommages et une retraite va peut-être être nécessaire", a mis en garde dans la nuit de jeudi à vendredi ce responsable dont les points quotidiens sur la situation dans le Donbass sont une référence.


"Il reste 568 civils dans des abris à Azot", la zone industrielle de Severodonetsk, seul secteur de la ville restant encore aux mains des troupes ukrainiennes, a précisé M. Gaïdaï.

En direct

LES ÉTATS-UNIS FOURNISSENT UNE NOUVELLE AIDE MILITAIRE DE 450 MILLIONS DE DOLLARS


Les États-Unis vont fournir à l'Ukraine pour 450 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire, a annoncé jeudi John Kirby, qui coordonne la communication de la Maison Blanche sur les questions stratégiques.


Cela porte à "environ 6,1 milliards" le montant total d'aide militaire fourni par Washington à Kiev depuis l'invasion du pays par la Russie. Ce nouveau volet d'assistance prévoit la livraison de quatre systèmes Himars (High Mobility Artillery Rocket System) supplémentaires, des lance-roquettes très puissants.

En direct

Bonjour, suivez les dernières infos de ce vendredi 24 avril sur l’invasion russe en Ukraine. 

L'Union européenne, réunie en sommet à Bruxelles, a entériné la candidature de l'Ukraine, une étape hautement symbolique près de quatre mois après l'invasion lancée par l'armée russe, qui continue de progresser dans l'est à coups de bombardements destructeurs.

L'annonce de la validation de la candidature de Kiev, et de celle de la Moldavie, a été faite par le président du Conseil européen, Charles Michel, qui a évoqué un "moment historique". Cette décision très attendue par l'Ukraine marque le début d'un processus long et complexe en vue d'une adhésion.

"C'est un moment unique et historique dans les relations Ukraine-UE", s'est félicité très rapidement sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky, affirmant que, "l'avenir de l'Ukraine se trouve au sein de l'UE".

Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine avait profité d'un sommet virtuel des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) organisé le même jour que celui de Bruxelles, pour dénoncer les "actions égoïstes" des pays occidentaux et appeler à un leadership des Brics pour "créer un système réellement multipolaire", un leitmotiv de la rhétorique du Kremlin. 

Bloqués depuis des années dans l'antichambre de l'UE, les pays des Balkans occidentaux, déjà candidats à l'adhésion, n'ont de leur côté pas caché leur amertume face à la longueur des procédures.

Le ministre de la Défense ukrainien, Oleksiï Reznikov, a annoncé jeudi, photo à l'appui, l'arrivée des premiers exemplaires de ces armements puissants et précis, quelques heures avant que la Maison Blanche n'annonce un nouveau volet d'aide militaire à Kiev, d'un montant de 450 millions de dollars.


La rédaction de TF1info

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