EN DIRECT - Ukraine : un des réacteurs de la centrale de Zaporijia mis à l’arrêt

Publié le 4 septembre 2022 à 7h30, mis à jour le 5 septembre 2022 à 1h01

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique samedi.
Cela a eu lieu quelques heures après une proposition de médiation du président turc à son homologue russe dans cette crise.
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L'ALLIÉ DE POUTINE SUR LE DÉPART ?


Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov aurait-il décidé de tirer sa révérence ? Dans une vidéo énigmatique, postée sur Telegram, il affirme qu'il est resté "trop longtemps au pouvoir" et qu'il mérite une pause "indéfinie". Une annonce qui suscite de nombreuses spéculations.

UN HUITIÈME PAQUET DE SANCTIONS


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé avoir échangé avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur la nécessité de mettre en place un nouveau train de sanctions. Le chef de l'État ukrainien demande notamment l'arrêt de l'octroi de visas aux citoyens russes et de nouvelles mesures pour limiter les bénéfices de la Russie sur la vente de pétrole et de gaz.

DE NOUVEAUX CARGOS ONT QUITTÉ L'UKRAINE


Treize cargos chargés de céréales ont quitté le port ukrainien d'Odessa, selon un message du ministère des infrastructures d'Ukraine. Ces navires transporteraient près de 282.500 tonnes de production agricole ukrainienne dans huit pays différents.


Il s'agit du convoi maritime le plus important à quitter l'Ukraine, depuis l'accord conclu entre le pays et la Russie, par l'intermédiaire de la Turquie sur la reprise des exportations de céréales en mer Noire. En tout, ce sont déjà 86 bateaux qui ont quitté les ports ukrainiens depuis le 1er août.

FIN DE MISSION POUR L'AMBASSADEUR AMÉRICAIN À MOSCOU


L'ambassadeur des États-Unis en Russie, John Sullivan, a quitté dimanche Moscou après être arrivé au terme de son mandat, a annoncé la représentation diplomatique dans un communiqué. Une autre membre de l'ambassade, Elizabeth Rood, assumera le rôle de chargée d'affaires jusqu'à l'arrivée de son successeur. Le départ du diplomate intervient au moment où les relations entre les États-Unis et la Russie traversent leur pire crise depuis la fin de la Guerre froide.

UN REPORTAGE UKRAINIEN SUR MARIOUPOL PRIMÉ


Il a couvert l'attaque et l'invasion de Marioupol. Le photographe ukrainien Evgeniy Maloletka a été primé, samedi, pour ses reportages réalisés dans la ville portuaire, assiégée par les Russes.Il s'agit du prix le Visa d'or News, le plus prestigieux décerné au Festival international de photojournalisme Visa pour l'image de Perpignan.

L'ALLIÉE DE SALVINI SE DÉSOLIDARISE


Giorgia Meloni, partenaire de coalition de Matteo Salvini et cheffe de Fratelli d'Italia, qui caracole en tête des sondages, a pris des positions claires en faveur du soutien à l'Ukraine, des sanctions et de l'envoi d'armes à Kiev. 


"Si l'Italie n'envoyait plus d'armes ou ne participait plus aux sanctions, que ferait l'Occident ? Rien, il continuerait à les envoyer", a-t-elle estimé à Cernobbio devant un parterre d'entrepreneurs et représentants de la finance internationale. "Si l'Italie lâche ses allies, pour l'Ukraine rien ne change, pour nous beaucoup. Une nation sérieuse qui veut défendre ses intérêts doit avoir une posture crédible", a-t-elle fait valoir. 

LE PREMIER MINISTRE UKRAINIEN A RENCONTRÉ LE PRÉSIDENT ALLEMAND


Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a débuté dimanche une visite en Allemagne. C'est la première visite d'un responsable ukrainien à Berlin depuis le début de l'invasion russe. Il a rencontré le chef de l'État Frank-Walter Steinmeier, avec lequel il a "discuté de la situation militaire, du renforcement des sanctions et de la nécessité de fournir des armes à l'Ukraine", a-t-il écrit sur Twitter.  

SALVINI DANS LE VISEUR


Enrico Letta, chef du Parti démocrate (PD), l'un de ses principaux adversaires de Matteo Salvini dans la campagne en cours pour les législatives du 25 septembre, a aussitôt riposté dans un tweet : "Je crois que Poutine ne l'aurait pas dit mieux".


"Quand j'entends (Matteo) Salvini parler de sanctions, j'ai l'impression d'écouter la propagande de Poutine. Je suis inquiète pour un pays comme l'Italie qui fait des clins d'œil à la Russie", a réagi la ministre italienne pour le Sud, Mara Carfagna, en marge du forum économique organisé sur les rives du Lac de Côme.

LES PROPOS DE SALVINI FONT POLÉMIQUE


Matteo Salvini, le dirigeant du parti italien d'extrême droite de la Ligue, a créé la polémique dimanche en mettant en doute l'efficacité des sanctions européennes prises à l'encontre de la Russie pour sanctionner l'invasion de l'Ukraine. "Plusieurs mois se sont écoulés et les gens paient leurs factures deux fois, voire quatre fois plus, et après sept mois, la guerre continue et les coffres de la Fédération de Russie se remplissent d'argent", a-t-il déclaré à la radio RTL avant de se rendre au Forum économique The European House - Ambrosetti à Cernobbio, dans le nord de l'Italie.


"Les sanctions fonctionnent-elles ? Non. À ce jour, ceux qui ont été sanctionnés sont gagnants, tandis que ceux qui ont mis en place les sanctions sont à genoux", avait-il tweeté la veille. "De toute évidence, quelqu'un en Europe fait un mauvais calcul : il est essentiel de repenser la stratégie pour sauver les emplois et les entreprises en Italie."

ON FAIT LE POINT

LE PREMIER MINISTRE UKRAINIEN ATTENDU À BERLIN


Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal effectue dimanche une visite en Allemagne dans l'espoir d'un soutien encore plus fort face à la Russie, après des crispations récentes entre Kiev et Berlin. L'attitude de l'Allemagne à l'égard de Moscou, suite au déclenchement de la guerre il y a six mois, et son manque initial de soutien militaire avaient profondément irrité le gouvernement de Volodymyr Zelensky.


Les choses se sont toutefois améliorées depuis. Il y a moins d'une semaine, le chancelier Olaf Scholz a souhaité que l'Allemagne assume une "responsabilité particulière" pour aider l'Ukraine à renforcer ses systèmes d'artillerie et de défense aérienne. Il a promis le soutien de Berlin à Kiev "aussi longtemps qu'il le faudra". 


Avant sa venue dimanche, Denys Chmygal a constaté "les immenses progrès" faits par l'Allemagne. Mais il réclame davantage d'armes et d'équipements militaires. Il compte par ailleurs faire passer un autre message: l'Allemagne doit considérer les atrocités russes comme un "génocide".  "C'est la politique russe: ils tuent des civils en Ukraine seulement parce que ce sont des Ukrainiens", a-t-il assuré. "Nous attendons que nos partenaires, y compris l'Allemagne, partagent notre évaluation."

UN RISQUE NUCLÉAIRE EN CAS DE PERTE D'ALIMENTATION


Une perte totale d'alimentation de la centrale de Zaporijia - si le courant arrivant depuis l'extérieur est coupé et que les groupes électrogènes de secours ne fonctionnent pas - risquerait d'entraîner une surchauffe des installations, voire une fusion du cœur d'un réacteur, comme à Fukushima, au Japon, en 2011. 

LA CENTRALE DE ZAPORIJIA À NOUVEAU DÉCONNECTÉE


La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, occupée par l'armée russe, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique samedi. La déconnexion de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, dans le sud du pays, s'était déjà produite le 25 août. Elle est survenue "après de nouveaux bombardements dans la zone", selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais la centrale continue cependant à fonctionner "grâce à une ligne de secours" qui l'alimente, permettant ainsi le refroidissement du combustible nucléaire.


La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit". "Du fait d'une capacité insuffisante pour deux réacteurs, le réacteur numéro 5 a été arrêté", a précisé l'opérateur ukrainien Energoatom dans un communiqué sur Telegram, imputant les frappes aux forces russes.

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique externe, a annoncé samedi dans un communiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont des experts se trouvent sur place. La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit".

Cet incident est survenu "après de nouveaux bombardements dans la zone", selon les informations fournies par les autorités ukrainiennes à l'instance onusienne. 

Le site continue à fonctionner "grâce à une ligne de secours", a précisé l'AIEA. Mais "du fait d'une capacité insuffisante pour deux réacteurs, le réacteur numéro 5 a été arrêté", a indiqué l'opérateur ukrainien Energoatom dans un communiqué sur Telegram, blâmant les frappes des forces russes. "Actuellement, le sixième réacteur marche", a-t-il ajouté. Ce que l'AIEA a confirmé : "Il produit de l'électricité pour le refroidissement (du combustible nucléaire) et d'autres fonctions de sécurité essentielles". 

Le 25 août déjà, la centrale de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), la plus grande d'Europe, avait été temporairement déconnectée du réseau ukrainien pour la première fois de son histoire.


La rédaction de TF1info

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