L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi soir avoir commencé ses inspections en Ukraine.Kiev l'a sollicitée après que Vladimir Poutine l'a accusé d'effacer les preuves de préparation d'une "bombe sale".Suivez les dernières informations sur le conflit.
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PÉTROLE
Joe Biden a appelé lundi les grands groupes pétroliers à "cesser de tirer profit de la guerre" en Ukraine, en investissant une partie de leurs superprofits aux États-Unis afin de faire baisser les prix à la pompe.
"Il est temps pour ces compagnies de cesser de tirer profit de la guerre et de prendre leurs responsabilités dans ce pays. Le peuple américain jugera qui est de leur côté et qui ne pense qu'à ses bénéfices", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, jugeant "scandaleux" les résultats publiés au troisième trimestre par les entreprises du secteur.
BOMBES SALES
À la suite des accusations successives de Moscou, l'AIEA a annoncé lundi entamer ses inspections en Ukraine, à la recherche d'une éventuelle "bombe sale".
Les inspecteurs de l'AIEA ont "entamé - et vont bientôt terminer - la vérification des activités de deux sites en Ukraine", a indiqué l'agence de l'Onu, basée à Vienne, dans un communiqué.
COMMERCE
"L'Ukraine doit garantir qu'il n'y aura aucune menace pour la sécurité des navires civils", a déclaré lundi Vladimir Poutine, lors d'une conférence de presse.
Moscou accuse Kiev d'être une "menace" sur les mers après une attaque qui a visé la flotte russe en Crimée samedi. "Cette attaque a été lancée par l'Ukraine contre les navires de la flotte de la mer Noire (...) Ils ont créé un danger pour nos navires et les navires civils", a estimé le président russe. "C'est une menace pour nos navires et les navires civils", martèle-t-il.
"EXTORSION"
Les États-Unis ont qualifié lundi d'"extorsion collective" les demandes formulées par Moscou envers l'Ukraine de ne pas utiliser le couloir destiné aux exportations de céréales à des fins militaires, après une attaque sur la flotte russe en Crimée.
"Cela ressemble soit à une punition collective, soit à une extorsion collective", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État américain Ned Price. "Ce n'est pas une question qui concerne seulement deux pays sur Terre. C'est un impératif urgent" pour les pays en développement, a-t-il martelé. "La suspension de l'accord par Moscou représenterait une punition collective pour le reste du monde, mais particulièrement pour les pays à bas revenus et à revenus intermédiaires qui ont désespérément besoin de ces céréales", ajoute-t-il.
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
L'Ukraine est déterminée à "rester un garant de la sécurité alimentaire mondiale" et à poursuivre ses exportations de céréales, a assuré lundi Volodymyr Zelensky lors d'un appel avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"Je me suis entretenu avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. J'ai confirmé l'engagement de l'Ukraine à l'accord céréalier", a indiqué le président ukrainien.
Pour rappel, Moscou a suspendu samedi sa participation à cet accord après une attaque.
REPORTAGE
À Kherson, la reconquête de la ville du sud, seule capitale régionale prise par Moscou, est une priorité pour Kiev. Depuis la fin des évacuations des civils, les duels d'artillerie se multiplient. Nos envoyés spéciaux sont aux côtés de l'armée ukrainienne.
GARANTIES
L'armée russe a réclamé lundi des "engagements" de l'Ukraine de ne pas utiliser le couloir destiné aux exportations de céréales à des fins militaires, après une attaque sur sa flotte en Crimée et la suspension de l'accord pour leur acheminement.
"Il ne peut être question de garantir la sécurité de quoi que ce soit dans cette zone tant que l'Ukraine ne prendra pas des engagements supplémentaires pour ne pas utiliser cette route à des fins militaires", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Moscou a ainsi appelé l'ONU, garant de l'accord sur les céréales ukrainiennes signé en juillet, à aider à "obtenir des garanties de la part de l'Ukraine de ne pas utiliser le couloir humanitaire et les ports ukrainiens désignés pour l'exportation de produits agricoles pour des actes hostiles contre la Russie".
COUPE DU MONDE
La fédération ukrainienne de football (UAF) a demandé que l'Iran soit exclu de la Coupe du monde de football de 2022. Elle a invoqué les antécédents de l'Iran en matière de violations des droits de l'homme et l'implication présumée de ce pays dans l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Ukraine FA to make request to FIFA to consider excluding Iran from the World Cup in Qatar. Iran believed to be supplying weapons to Russia. Also breaking FIFA laws on human rights and discrimination — Kaveh Solhekol (@SkyKaveh) October 31, 2022
AMBASSADEUR NÉERLANDAIS CONVOQUÉ À MOSCOU
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l'ambassadeur des Pays-Bas à Moscou. Lors de cette convocation, Moscou a "protesté fermement contre une tentative de recrutement de l'attaché militaire de l'ambassade de Russie à la Haye le 20 octobre par un représentant des services de renseignement britanniques", selon un communiqué.
"De telles actions provocatrices sont inacceptables (...) et entravent le fonctionnement normal des établissements russes à l'étranger", souligne la même source.
DISCUSSIONS ENTRE ANKARA ET MOSCOU
Les ministres russe et turc de la Défense, Sergueï Choïgou et Hulusi Akar, ont discuté au téléphone de la suspension par Moscou de l'accord permettant les exportations de céréales ukrainiennes, dont Ankara est l'un des garants, a annoncé l'armée russe.
De son côté, le ministère russe de la Défense a annoncé sur Telegram que "les parties ont discuté de la suspension par la Russie de la mise en oeuvre des accords sur l'exportation de produits agricoles depuis les ports ukrainiens"
LA NORVÈGE EN ALERTE
La Norvège, pays membre de l'Otan qui partage une frontière avec la Russie dans l'Arctique, va relever son niveau d'alerte militaire, a annoncé son Premier ministre lundi, tout en soulignant qu'aucune menace directe n'avait été détectée contre le royaume.
"La défense va à partir de [mardi] accroître son niveau d'alerte en Norvège", a dit Jonas Gahr Støre lors d'une conférence de presse. "Nous n'avons aujourd'hui aucune raison de croire que la Russie veuille entraîner la Norvège ou un autre pays directement dans la guerre, mais la guerre en Ukraine fait qu'il est nécessaire pour tous les pays de l'Otan d'être davantage sur leurs gardes", a-t-il ajouté.
UN ACCORD QUI APPARTIENT AU PASSÉ ?
Il serait "dangereux" et "difficile" de continuer à mettre en œuvre l'accord sur les céréales ukrainiennes sans Moscou, qui a suspendu sa participation, a prévenu lundi le Kremlin, alors que des navires continuent de quitter l'Ukraine.
"Dans des conditions où la Russie évoque l'impossibilité de garantir la sûreté de la navigation dans ces zones, alors un tel accord est difficilement applicable. Et cela prend un tour différent, beaucoup plus risqué, dangereux", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé sur la possibilité de continuer cet accord sans la Russie.
MOSCOU RECONNAÎT DES FRAPPES
La Russie a frappé des installations énergétiques en Ukraine avec des "armes de haute précision", a indiqué son ministère de la Défense, Kiev faisant état d'une "attaque massive" ayant notamment entraîné des coupures d'eau et de courant.
Les forces armées russes "continuent leurs frappes avec des armes de haute précision et de longue portée (...) contre le commandement militaire et les systèmes énergétiques de l'Ukraine. Toutes les frappes ont atteint leur objectif. Toutes les cibles désignées ont été touchées", a affirmé le ministère dans un communiqué.
UNE PARTIE DE L'UKRAINE DANS LE NOIR
Selon Denys Chmyhal, Premier ministre ukrainien, "des centaines de localités" sont privées d'électricité dans sept régions du pays, après l'envoi d'une série de missiles russes sur l'Ukraine.
"Les terroristes russes ont de nouveau attaqué massivement l'Ukraine. Leurs cibles ne sont pas pas les installations militaires, mais des infrastructures essentielles civiles", a lancé Denys Chmygal. "Des missiles et des drones ont touché dix régions, endommageant 18 installations, la plupart liées (au système) énergétique", a-t-il ajouté.
MOLDAVIE
Un missile russe abattu par l'Ukraine est tombé en Moldavie, sans faire de victime, ont indiqué les autorités moldaves.
"Un missile abattu par la défense anti-aérienne ukrainienne est tombé à l'extrémité nord de la localité de Naslavcea en République de Moldavie, près de la frontière avec l'Ukraine. Pour le moment, aucune victime n'est signalée, mais les fenêtres de plusieurs habitations ont été détruites", a déclaré le ministère moldave de l'Intérieur dans un communiqué.
80% DES HABITANTS DE KIEV SANS EAU
Selon le maire de Kiev, les frappes russes réalisées lundi ont causé une rupture de l'approvisionnement en eau pour "80% des consommateurs de la capitale". "Les spécialistes font tout leur possible pour rendre l'eau aux (...) habitants de Kiev. Les ingénieurs électriciens travaillent également à rétablir le courant dans 350.000 foyers", a-t-il indiqué sur Twitter.
KHARKIV, L'AUTRE CIBLE DES RUSSES
"Le métro et le transport électrique ont été mis hors tension. Il y a aussi des problèmes d'approvisionnement en eau, mais les ingénieurs électriciens et nos services publics font tout leur possible pour rétablir l'approvisionnement en eau des maisons des habitants de Kharkiv dès que possible", a déclaré lundi le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, sur Telegram, après que sa ville a été touchée par des missiles russes.
CÉRÉALES UKRAINIENNES
Selon Recep Tayyip Erdoğan, la Turquie est "résolue à poursuivre ses efforts" et à défendre l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes.
"Bien que la Russie se montre hésitante parce que les mêmes facilités ne lui ont pas été offertes (qu'à l'Ukraine, ndlr), nous sommes résolus à poursuivre nos efforts au service de l'humanité", a déclaré le président turc, l'un des garants de l'accord signé le 19 juillet à Istanbul.
50 MISSILES DE CROISIÈRES ENVOYÉS EN QUELQUES MINUTES
D'après l'armée ukrainienne, "plus de 50 missiles de croisières" ont été tirés sur l'Ukraine lundi. "Plus de 50 missiles de croisière de type X-101/X-555 ont été lancés à l'aide d'avions" de type Tu-95 et Tu-160 depuis le nord de la mer Caspienne et de la région russe de Rostov, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.
L'armée de l'air ukrainienne a indiqué, dans un communiqué publié sur Telegram, avoir abattu 44 de ces missiles.
Par ailleurs, selon le chef de l'administration militaire de la région de Kiev, au moins une victime est à déplorer après la série de frappes qui a touché la capitale.
LE BURKINA FASO BIENTÔT DANS LE GIRON RUSSE ?
Le Burkina Faso, en proie à des violences jihadistes depuis sept ans, n’exclut pas de réexaminer ses "rapports" avec la Russie, selon le premier ministre burkinabè Appolinaire Kyelem de Tembela.
"Nous coopérons avec la Russie depuis longtemps, c’est en 1967 que les relations ont été nouées entre l’ex-URSS et la Haute-Volta" nom du Burkina Faso à l'époque, et "nous n’avons pas attendu ces marcheurs pour avoir une coopération avec la Russie", a déclaré l'officiel burkinabé dans un entretien dimanche soir à la télévision publique.
"Peut-être qu’avec la nouvelle donne (sécuritaire) nous réexaminerons nos rapports avec la Russie pour voir s’il faut la renforcer dans un secteur ou pas, s’il faut la réorienter dans l’intérêt du Burkina Faso et dans le respect de sa souveraineté", a-t-il poursuivi.
"ATTAQUE MASSIVE" RUSSE, SELON LA PRÉSIDENCE UKRAINIENNE
Selon la présidence ukrainienne, une "attaque massive" russe est en cours contre les installations énergétiques de plusieurs régions du pays.
"Les terroristes russes ont, une fois de plus, lancé une attaque massive contre des installations du système énergétique dans un certain nombre de régions", a indiqué un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko. "Certains des missiles ont été abattus par la défense anti-aérienne, tandis que d'autres ont atteint leur cible", a-t-il ajouté.
FRAPPES SUR KIEV : CE QUE L'ON SAIT
Ce lundi, au moins cinq explosions ont retenti dans la capitale ukrainienne. Plusieurs quartiers seraient privés d'électricité et d'eau. Dans le même temps, tout le territoire ukrainien est en état d'alerte. Sur place, Marie-Aline Meliyi, envoyée spéciale TF1/LCI en Ukraine.
CÉRÉALES
Deux cargos, chargés de céréales ont quitté ce lundi les ports ukrainiens et emprunté le corridor maritime humanitaire à destination de la Turquie, en dépit du retrait de la Russie, selon le site spécialisé Marine traffic.
Douze cargos doivent quitter lundi les ports d'Ukraine et quatre autres se diriger vers eux, dont l'un, sous pavillon turc, a déjà pris la mer, a précisé le Centre de coordination conjointe (JCC), chargé de superviser l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes via la Mer Noire.
La Russie a suspendu l'accord sur les exportations de céréales des ports ukrainiens, vitales pour l'approvisionnement alimentaire mondial
LONDRES POINTE LE "PAUVRE" ÉQUIPEMENT DES MOBILISÉS RUSSES
Alors que Moscou continue de déployer les mobilisés sur le terrain, le ministère britannique de la Défense évoque, dans un point de situation ce lundi, le "pauvre équipement" qui leur est alloué.
"Les images provenant de sources ouvertes suggèrent que les fusils qui ont été remis aux réservistes sont des AKM, une armée introduite pour la première fois en 1959." "Beaucoup [de ces armes] sont probablement dans un état à peine utilisable suite à un mauvais stockage", estime Londres.
Dans le même temps, le ministère britannique s'étonne du choix stratégique de la Russie. En effet, ces armes nécessitent un autre type de munitions que les armes déjà utilisées sur le terrain. "Cela compliquera davantage les systèmes logistiques déjà tendus de la Russie."
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine - 31 October 2022 Find out more about the UK government's response: https://t.co/2ZQnn5d7fS 🇺🇦 #StandWithUkraine 🇺🇦 pic.twitter.com/EqeG41LZiK — Ministry of Defence 🇬🇧 (@DefenceHQ) October 31, 2022
FRAPPES SUR KIEV
Selon le maire de Kiev, Vitali Klitschko, des entiers de la capitale sont privés de courant après les frappes russes de ce lundi matin.
"Une partie de Kiev sans électricité et dans certaines zones sans eau, à la suite des frappes russes", a-t-il déclaré sur la messagerie Telegram.
KIEV
Des explosions ont été entendues ce lundi matin dans la capitale ukrainienne, selon des journalistes de l'Agence France-Presse. Au moins cinq explosions ont été entendues par des journalistes de l'Agence France-Presse dans la capitale ukrainienne entre 8 heures et 8h20 (7 heures et 7h20, en France).
La capitale avait déjà été frappée les 10 et 17 octobre notamment par des drones russes de fabrication iranienne. Ces frappes avaient touché des infrastructures énergétiques de la capitale, entraînant des coupures d'électricité ces derniers jours.
Selon la Direction des communications stratégiques de l'armée ukrainienne, ce "lundi a commencé par une autre attaque terroriste russe contre les infrastructures énergétiques".
OÙ EN EST-ON ?
Après plus de huit mois de conflit, la Russie a annoncé, samedi 29 octobre, suspendre sa participation à l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes. Dans la foulée, le Kremlin a accusé le Royaume-Uni et l’Ukraine d’être à l’origine d’une attaque de drones sur sa flotte en Crimée.
Le Kremlin a également accusé Londres d’être impliquée dans les explosions de gazoducs Nord Stream. Sur le plan militaire, le retrait russe devrait s’accélérer dans la région de Kherson, selon les Britanniques.
Le point sur la situation.
VERS UN RETRAIT RUSSE DE KHERSON ?
Selon l'armée ukrainienne, les Russes s'apprêteraient à retirer une partie de ses forces stationnées dans la ville de Kherson, l'une des premières communes ukrainiennes à être tombée dans le giron de Moscou, au début de la guerre. En revanche, le gouverneur prorusse assurait, ce dimanche soir, que "la situation sur la ligne de contact [restait] inchangée".
L'ACCORD DE TRANSPORT MARITIME SUSPENDU, LA RUSSIE POINTÉE DU DOIGT
Moscou a annoncé, ce samedi 29 octobre, suspendre sa participation à l'accord céréalier conclu en juillet avec Kiev. En Mer Noire, la circulation des navires est bloquée depuis. Le Kremlin justifie son geste par une attaque de drones ukrainienne. Un "faux prétexte" selon Kiev.
Dans son intervention vidéo quotidienne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé, ce dimanche soir, que "la Russie est la seule responsable du fait que la nourriture va devenir plus chère en Afrique de l'Ouest et en Asie de l'Est." Il a donné pour exemple le cas d'un navire affrété par l'ONU, avec à bord 40.000 tonnes de céréales qui a pour destination l’Éthiopie et dont l'embarcation reste bloquée. "L’Éthiopie est proche de la famine", a-t-il rappelé.
Bonjour, suivez ici toutes les dernières informations de ce lundi 31 octobre sur l’invasion russe en Ukraine.
La question de l'exportation des céréales revient sur le devant de la scène dans le conflit en Ukraine. Dimanche, Kiev a dénoncé des exportations de céréales devenues "impossibles" du fait du blocus russe réinstauré par Moscou après sa sortie la veille de l'accord permettant leur acheminement, après une attaque sur sa flotte en Crimée, que le Kremlin a imputé à Kiev avec l'aide de Londres.
L'armée russe a assuré dimanche que cette attaque menée à l'aide de drones aériens et marins et qui a touché au moins un navire militaire russe en baie de Sébastopol avait notamment utilisé la zone sécurisée vouée au transport des céréales ukrainiennes.
Selon Moscou, l'un des drones utilisés dans cette attaque pourrait avoir été lancé "depuis l'un des navires civils affrétés par Kiev ou ses maîtres occidentaux pour l'exportation de produits agricoles depuis les ports maritimes d'Ukraine". Kiev a dénoncé samedi un "faux prétexte" et appelé la communauté internationale à faire pression pour que Moscou "respecte de nouveau ses obligations". Londres a démenti toute responsabilité dans l'attaque en Crimée et Washington et l'UE ont condamné le retrait russe de cet accord essentiel pour l'approvisionnement alimentaire mondial, conclu en juillet sous égide de l'ONU et de la Turquie.
Dans son intervention vidéo quotidienne, le président Zelensky a affirmé dimanche soir que "la Russie est la seule responsable du fait que la nourriture va devenir plus chère en Afrique de l'Ouest et en Asie de l'Est. La Russie est la raison pour laquelle la population, en Éthiopie, en Somalie ou au Yémen, va devoir faire face à des pénuries catastrophiques".
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