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EN DIRECT - Macron a assuré à Zelensky que la France "resterait mobilisée" sur le besoin d'armes lourdes de l'Ukraine

Publié le 9 juin 2022 à 6h45, mis à jour le 10 juin 2022 à 3h33
JT Perso
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Le président français s'est entretenu avec son homologue ukrainien, ce jeudi.
Il a notamment été question des besoins en armes de l'Ukraine.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

PERTES MILITAIRES UKRAINIENNES


Mykhailo Podolyak, un conseiller proche du président ukrainien, a déclaré dans une interview accordée à la BBC, ce jeudi 9 juin,  que les pertes militaires ukrainiennes se situent désormais entre 100 et 200 par jour. Zelensky avait déclaré la semaine dernière que l'armée ukrainienne perdait 60 à 100 soldats par jour.

VOLODYMYR ZELENSKY


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que lui et d'autres responsables ukrainiens avaient tenu une réunion sur la politique économique actuelle du pays. Ils ont discuté d'un programme de subventions pour les petites et moyennes entreprises, ainsi que du développement du secteur de la sécurité du pays et de la relance industrielle.

MACRON ET ZELENSKY DE NOUVEAU AU TÉLÉPHONE


Ce jeudi, Emmanuel Macron s’est de nouveau entretenu par téléphone avec Volodymyr Zelensky. Selon l'Élysée, les deux chefs d'État ont abordé les derniers développements sur le terrain, ainsi que les besoins en termes d’équipements militaires, d’appui politique, de soutien financier et d’aide humanitaire qu'observe Kiev. Le locataire de l'Élysée a assuré à son homologue que la France resterait mobilisée pour répondre aux besoins de l’Ukraine, y compris en armes lourdes.


Les deux hommes se sont convenus de rester en contact, notamment dans la perspective de l’avis que la Commission européenne rendra sur la candidature de l’Ukraine à adhérer à l’Union européenne.

DÉMINER RAPIDEMENT LE PORT D'ODESSA


Le chef de l'État sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine, appelle au déminage du port ukrainien d'Odessa pour permettre les exportations de céréales. "Si les engrais n'arrivent pas alors que c'est l'hivernage (la saison des pluies), ça veut dire qu'il n'y aura pas de récolte dans la plupart des pays africains", s'est-il alerté dans une interview avec RFI et France 24.


Ce dernier indique toutefois avoir reçu l'assurance de Vladimir Poutine que la Russie n'attaquerait pas le port. "Je lui ai même dit  "les Ukrainiens disent que s'ils déminent, vous rentrez dans le port". Il dit (que), non, il ne va pas rentrer, et ça, c'est un engagement qu'il a pris", a-t-il ajouté en parlant du président russe.

C'EST QUOI L'ALLIANCE MILITAIRE DE LA RUSSIE ?


Après la chute de l’Union soviétique, plusieurs pays ont participé à la fondation de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC). Cette alliance, née en 2002, fonctionne sur le modèle de l'Otan, avec un fort leadership de Moscou.

POUTINE COMPARE SA POLITIQUE À CELLE DE PIERRE LE GRAND


Vladimir Poutine a comparé sa politique à celle du tsar Pierre le Grand lorsque ce dernier avait combattu la Suède, envahissant une partie de son territoire, ainsi que la Finlande, une partie de l'Estonie et de la Lettonie. "Nous venons de visiter une exposition consacrée au 350e anniversaire de Pierre le Grand. C'est étonnant, mais presque rien n'a changé. (...) Pierre le Grand a mené la guerre du Nord pendant 21 ans. On a l'impression qu'en combattant la Suède, il s'emparait de quelque chose. Il ne s'emparait de rien, il reprenait", a affirmé le président russe, lors d'une rencontre avec des jeunes entrepreneurs à Moscou.


"Apparemment, il nous incombe aussi de reprendre et de renforcer", a estimé le président russe, semblant faire allusion à l'offensive russe en Ukraine.

"AUCUN RISQUE D'ATTAQUE SUR KIEV À L'HEURE ACTUELLE"


"Il n'y a aucun risque d'attaque sur Kiev à l'heure actuelle", a affirmé le ministre de l'Intérieur ukrainien, Denis Monastirskiï, dans un entretien accordé à l'AFP, après plus de 100 jours de l'invasion russe. "Il n'y a pas de concentration de soldats russes et bélarusses près de la frontière du Bélarus, mais nous comprenons que tous les scénarios sont possibles dans le futur", a-t-il déclaré.


"Des travaux préparatoires sont en cours" autour de la capitale ukrainienne, a précisé le ministre, dont "la préparation de ligne de défense et l'entraînement des soldats", pour protéger Kiev d'une éventuelle offensive.


Relativement optimiste sur la situation actuelle dans la capitale, le ministre de l'Intérieur a toutefois rappelé que "n'importe quel endroit en Ukraine peut être la cible de tirs de roquettes, y compris Kiev" dont "le quartier de l'administration présidentielle et le centre historique".

LA SUBSTITUTION DES IMPORTATIONS "N'EST PAS LA PANACÉE", RECONNAIT POUTINE


La politique russe de contournement des sanctions occidentales n'est "pas la panacée", a assumé Vladimir Poutine, ce jeudi. Pour le chef du Kremlin, Moscou devrait chercher de nouveaux partenaires commerciaux. "Nous n'allons pas tenter de remplacer complètement les importations", a-t-il ajouté, estimant qu'"il faut collaborer avec tous ceux avec qui il est possible de collaborer".


"Mais pour les technologies d'importance critique, bien sûr, nous devons avoir nos propres compétences. Nous allons les développer", a-t-il poursuivi.


Vladimir Poutine a expliqué notamment "ne pas pouvoir toujours obtenir les matières premières, des matériaux, des équipements d'une importance cruciale" produits dans les pays occidentaux et "sans équivalent en Russie".

LE PIB S'EST EFFONDRE DE 15,1 % AU PREMIER TRIMESTRE 2022


Le Produit intérieur brut de l'Ukraine s'est effondré de 15,1 % au premier trimestre 2022 par rapport à la même période l'année dernière, sous l'effet de la guerre avec la Russie, selon le service d'État des statistiques.


Si le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une chute encore plus marquée du PIB ukrainien, de 35 % cette année, le ministre des Finances, Serguiï Martchenko, avait dit s'attendre mi-mai dans un entretien à l'AFP à une chute "de 45 % à 50 %" en 2022. L'inflation a par ailleurs reculé en Ukraine au mois de mai à 2,7 %, atteignant, toutefois 18 % sur un an, a annoncé jeudi le service d'Etat ukrainien des statistiques.

DEUX COMBATTANTS BRITANNIQUES CONDAMNÉS À MORT

Guerre en Ukraine : deux combattants britanniques et un marocain condamnés à mortSource : TF1 Info

THOMAS BACH ACCUSÉ DE CRÉER "UNE NOUVELLE GUERRE"


L'athlète russe Mariya Lasitskene, championne olympique de saut en hauteur, a accusé le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, d'avoir "créé une nouvelle guerre" en recommandant l'exclusion des sportifs russes des compétitions internationales.


Suite à l'invasion russe en Ukraine, le CIO avait recommandé fin février aux fédérations internationales de bannir les Russes et Bélarusses de leurs compétitions, une demande suivie par la plupart des instances.


"Vous dites avoir pris cette décision pour notre sécurité, mais c'est faux. Les joueurs de tennis russes qui jouent à travers le monde le prouvent. Les fans aiment les athlètes pour le spectacle qu'ils proposent, pas pour leur nationalité", écrit l'athlète dans une lettre ouverte rédigée en anglais et en russe sur ses réseaux sociaux.

LES COMBATTANTS BRITANNIQUES VONT FAIRE APPEL


Les deux Britanniques et le Marocain condamnés à mort par la cour suprême de la "République populaire de Donetsk" vont "faire appel", via l'avocat de l'un des trois hommes, Pavel Kossovan, selon l'agence russe TASS.

ENTRETIEN ENTRE LES CHEFS D'ÉTAT-MAJOR FRANÇAIS ET RUSSE


Les chefs d'État-major français et russe, Thierry Burkhard et Valéri Guérassimov, se sont entretenus par téléphone et ont évoqué le conflit en Ukraine et la situation au Sahel, a annoncé Moscou. 


Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a indiqué que cette conversation avait eu lieu à l'initiative de la partie française, sans plus de détails sur le contenu de l'échange. Le dernier entretien téléphonique annoncé publiquement entre les deux remontait au 4 mars dernier, quelques jours après le début de l'offensive russe en Ukraine.

"C'EST UN JUGEMENT FICTIF SANS AUCUNE LÉGITIMITÉ"


Après l'annonce de la condamnation à mort des deux Britanniques en Ukraine, la cheffe de la diplomatique Liz Truss réagit vivement sur Twitter. "Je condamne totalement la condamnation d'Aiden Aslin et de Shaun Pinner détenus par des mandataires russes dans l'est de l'Ukraine", écrit-elle. "Ce sont des prisonniers de guerre. C'est un jugement fictif sans aucune légitimité."


"Mes pensées vont aux familles. Nous continuons à tout mettre en œuvre pour les soutenir", ajoute-t-elle.

BRITANNIQUES CONDAMNÉS À MORT : DOWNING STREET "GRAVEMENT PRÉOCCUPÉ"


Après la condamnation à mort des deux combattants britanniques par un tribunal de la République populaire de Donetsk, Londres se dit "gravement préoccupée", selon Downing Street. "Nous répétons que les prisonniers de guerre ne devraient pas être exploités pour des raisons politiques", a affirmé un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson.


"Nous continuerons donc à travailler avec les autorités ukrainiennes pour essayer d'obtenir la libération de tous les ressortissants britanniques qui servaient dans les forces armées ukrainiennes et qui sont détenus comme prisonniers de guerre", poursuit ce dernier, relayé par The Guardian.

QUE SAIT-ON DES DEUX BRITANNIQUES CONDAMNÉS À MORT ?


Les agences de presse russes ont annoncé que trois hommes, dont deux Britanniques et un Marocain, ont été condamnés à mort pour mercenariat. TF1info se penche sur le profil des deux Européens.

MALGRÉ LE REFUS DE KIEV, l'AIEA PRÉPARE UNE VISITE DE LA CENTRALE


L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "travaille activement" pour organiser une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), à laquelle l'Ukraine s'est de nouveau opposée tant que le site est occupé par les Russes.


"Il ne s'agit pas de vouloir ou souhaiter cette mission, c'est une obligation du côté de l'Ukraine comme du côté de l'AIEA", a déclaré le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, devant le Conseil des gouverneurs réuni cette semaine au siège de Vienne.


Le chef de l'Agence a par ailleurs exprimé "sa vive inquiétude quant aux conditions de travail extrêmement stressantes" endurées par le personnel ukrainien. "C'est pour cela que des experts de l'AIEA doivent se rendre" sur place, a-t-il insisté.

DEUX BRITANNIQUES ET UN MAROCAIN CONDAMNÉS À MORT


Deux combattants britanniques et un Marocain ont été condamnés à mort par des séparatistes prorusses, selon l'agence russe RIA Novosti.


D'après la BBC, Aiden Aslin, 28 ans, du Nottinghamshire, Shaun Pinner, 48 ans, du Bedfordshire, et un troisième homme, le ressortissant marocain Saaudun Brahim, ont comparu devant un tribunal de la République populaire de Donetsk. Ce dernier "les a condamnés à mort pour avoir participé aux combats comme mercenaires", a indiqué l'agence de presse officielle russe TASS. Le tribunal n'est pas reconnu internationalement.

L'AMBASSADRICE BRITANNIQUE EN VISITE À BOUTCHA


L'ambassadrice britannique Melinda Simmons a visité, ce jeudi, l'une des fosses communes de Boutcha et s'est entretenue avec les habitants et les autorités locales. "Les résidents ont traversé l'enfer", a-t-elle écrit sur Twitter.

MANŒUVRES RUSSES EN MER BALTIQUES


Plusieurs dizaines de navires russes ont pris part à des exercices militaires en mer Baltique, sur fond de tensions croissantes autour de cette étendue stratégique où l'Otan mène aussi des manœuvres. "Dans le cadre de cet exercice, des groupes navals tactiques de la Flotte de la Baltique ont quitté leurs bases et se sont déployés dans des zones spécifiques", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.


Selon lui, environ 60 navires et 40 avions et hélicoptères participé à ces manœuvres qui se déroulent également sur terre, dans des centres d'entraînement de l'enclave russe de Kaliningrad. Mardi, une vingtaine de navires russes avaient déjà pris part à un exercice dans cette zone.

L'EUROPE DOIT AMORTIR LE CHOC SUR LES PRIX ÉNERGÉTIQUES


Le Premier ministre italien Mario Draghi a appelé à la mise en place d'outils européens afin de protéger les citoyens de la flambée des prix de l'énergie aggravée par l'invasion russe en Ukraine. 


"Nous devons envisager de reproduire certains des outils communs qui nous ont aidés à surmonter rapidement la pandémie", a plaidé le dirigeant italien dans un discours inaugurant une conférence ministérielle de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris. Le dispositif d'aide Sure, qui avait apporté jusqu'à 100 milliards d'euros aux États membres pour protéger l'emploi, pourrait notamment servir de modèle, a proposé Mario Draghi.

DIPLOMATIE


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a mis en garde jeudi contre toute volonté de la part des Occidentaux d'encourager l'Ukraine à accepter un "mauvais" compromis avec la Russie, jugeant que cela serait "moralement répugnant".


"Encourager une mauvaise paix en Ukraine, c'est encourager Poutine et encourager tous ceux dans le monde qui pensent que l'agression paie", a estimé le dirigeant dans un discours à Blackpool, dans le nord-ouest de l'Angleterre. "Cela serait une erreur et ouvrirait la porte à plus de conflits, plus d'instabilité, plus d'incertitude dans le monde et donc plus de difficultés économiques", a-t-il ajouté.

ARMEMENT


La Russie envisagerait d'utiliser son missile Avangard dans le conflit ukrainien.

5 MILLIONS DE RÉFUGIÉS UKRAINIENS 


Près de 5 millions de réfugiés ukrainiens ont été enregistrés à travers l'Europe depuis l'invasion, a indiqué jeudi le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR). "La guerre en Ukraine a provoqué l'une des plus grandes crises de déplacements de population humaine observées dans le monde", a souligné l'agence onusienne. 


Au total, 4.816.923 Ukrainiens ont été enregistrés comme réfugiés dans 44 pays européens depuis le 24 février, selon les derniers chiffres publiés en ligne.

DÉCÈS COTÉ UKRAINIEN


L'Ukraine a déclaré qu'elle perdait jusqu'à "100 soldats" chaque jour dans les combats de première ligne contre les troupes russes. Jusqu'à 500 sont également blessés quotidiennement dans des batailles décrites comme "difficiles" par Oleksiy Reznikov, le ministre ukrainien de la Défense.


Il y a à peine une semaine, le 1er juin, Volodymyr Zelensky avait indiqué quant à lui que l'armée perdait entre 60 à 100 soldats par jour. 

ADOPTION


La suspension de toute nouvelle procédure d'adoption en France d'un enfant russe ou ukrainien est prolongée jusqu'au 31 décembre 2022, selon un arrêté publié au Journal officiel. Les procédures avaient déjà été suspendues trois mois après le début de la guerre.

ALIMENTATION


Volodymyr Zelensky demande l'exclusion de la Russie de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à l'issue d'une réunion de l'OCDE.


"Il ne peut pas y avoir de discussion pour prolonger l'adhésion de la Russie à la FAO. Quelle y serait la place de la Russie si elle provoque la famine pour au moins 400 millions de personnes, voire plus d'un milliard ?", a lancé le président ukrainien dans un discours en visioconférence lors d'une réunion ministérielle de l'OCDE.

JOURNALISME


La dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff est arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi en France.

SEVERODONETSK


L'Ukraine pourrait reprendre la ville-clé de Severodonetsk "en 2, 3 jours", dès qu'elle disposera d'armes d'artillerie occidentales "de longue portée", a estimé jeudi Sergueiï Gaïdaï, gouverneur de cette région de l'est de l'Ukraine.


L'armée russe tente depuis des semaines de  s'emparer de cette ville industrielle de la région de Lougansk, importante pour le contrôle de l'ensemble du bassin minier du Donbass. Elle y a repris du terrain ces derniers jours et contrôle à nouveau "en grande partie" la ville, avait estimé mercredi soir le gouverneur. 

JOURNALISTE FRANÇAIS TUÉ EN UKRAINE


La dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine, est arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi en France, accueillie par des membres de sa famille, des proches et la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, a constaté un photographe de l'AFP.


Devant son cercueil drapé de noir, un moment de recueillement a eu lieu sur le tarmac de l'aéroport du Bourget, où son corps est arrivé vers "un peu plus de 3h00" du matin, ont précisé les journalistes de sa chaîne d'info en continu BFMTV. 


Un hommage lui sera en outre rendu vendredi à 18h30 place de la République à Paris, à l'appel de Reporters sans frontières (RSF) notamment. Sa famille, ses amis et ses collègues seront présents.

SOUTIEN MILITAIRE


Les Etats-Unis, qui ont annoncé l'envoi de quatre systèmes d'artillerie de précision Himars à l'Ukraine, veulent s'assurer que les soldats ukrainiens maitrisent bien leurs systèmes avant de leur en envoyer davantage, a indiqué mercredi le chef d'état-major américain, le général Mark Milley.


Le Himars est un système "sophistiqué", et "il faut certifier ces garçons, s'assurer qu'ils savent comment utiliser ces systèmes correctement", a déclaré le plus haut gradé américain dans l'avion le ramenant à Washington après une tournée en Europe.


Il faut former les opérateurs, mais aussi les soldats chargés de la maintenance, ainsi que les officiers et sous-officiers, a-t-il expliqué aux journalistes l'accompagnant dans sa tournée.

ECONOMIE


Les sanctions imposées à Moscou à la suite de  l'invasion de l'Ukraine sont en train d'effacer une quinzaine d'années de progrès économique de la Russie et trois décennies d'intégration avec l'Occident, selon un rapport de l'Institut de la Finance internationale (IFF) publié mercredi.


L'impact de ces mesures reste toutefois difficile à prévoir tant elles sont mouvantes avec d'un côté de potentielles nouvelles sanctions et de l'autre côté une possible riposte de la Russie, notamment dans le secteur de l'énergie. 


La guerre risque d'être plus  coûteuse pour le président russe Vladimir Poutine, mais les sanctions ne fonctionnent pas comme "appuyer sur un interrupteur", a déclaré l'économiste de l'IIF Elina Ribakova lors d'un point presse. Dans sa dernière analyse, l'IIF prévoit que l'économie russe se contractera de 15% cette année et de 3% supplémentaires en 2023.

ACCROCHAGE


En déplacement à Ankara, en Turquie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a été interpellé par Muslim Umerov, journaliste ukrainien.

SEVERODONETSK


Les soldats ukrainiens livrent à Severodonetsk l'une des "batailles les plus difficiles" depuis le début de la guerre pour résister aux forces russes qui contrôlent désormais une grande partie de cette ville stratégique de l'Est.


"Nous défendons nos positions, en infligeant des pertes importantes à l'ennemi. C'est une bataille très dure, très difficile, probablement une des plus difficiles de cette guerre", a affirmé le président ukrainien dans une vidéo diffusée mercredi soir.


Pour la Russie, mettre la main sur cette ville serait déterminant en vue d'une conquête de l'intégralité du vaste bassin houiller du Donbass, déjà en partie tenu par des séparatistes prorusses depuis 2014. "A bien des égards, le sort de notre Donbass se décide là", a estimé M. Zelensky.

EN DIRECT


Suivez sur ce direct les dernières nouvelles du 105e jour de guerre en Ukraine.

Les forces de Moscou "contrôlent une grande partie de Severodonetsk. La zone industrielle est encore à nous, il n'y a pas de Russes là-bas. Les combats se déroulent uniquement dans les rues à l'intérieur de la ville", a affirmé mercredi sur Telegram Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, dans l'est de L'Ukraine.

La ville voisine de Lyssytchansk est, elle, entièrement contrôlée par l'armée ukrainienne mais subit des bombardements "puissants et chaotiques", a encore indiqué M. Gaïdaï, accusant les forces russes de viser "délibérément" les hôpitaux et les centres de distribution d'aide humanitaire. "Ils tirent avec du gros calibre, les destructions sont énormes", a-t-il ajouté.

Plus de 100 jours après l'offensive russe, les conséquences négatives de la guerre dans le monde s'aggravent, tant sur le plan financier et alimentaire qu'énergétique, touchant 1,6 milliard de personnes, a affirmé mercredi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. 

Le blocage des ports ukrainiens par la flotte russe de la mer Noire paralyse ses exportations de céréales, notamment de blé, dont elle était avant la guerre en passe de devenir le troisième exportateur mondial. Les pays africains et moyen-orientaux sont les premiers touchés et craignent de graves crises alimentaires. Quelque 20 à 25 millions de tonnes sont actuellement bloquées, des quantités qui pourraient tripler d'"ici à l'automne" pour atteindre 75 millions de tonnes, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Lire aussi

Alors que Moscou accuse les Occidentaux d'être à l'origine de cette pénurie en raison de leurs sanctions, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rencontré mercredi son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, à Ankara pour discuter de "corridors maritimes sécurisés" qui permettraient de reprendre les transports de céréales en mer Noire. À la demande de l'ONU, la Turquie a proposé son aide pour escorter les convois maritimes depuis les ports ukrainiens, malgré la présence de mines.


La rédaction de TF1info

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