EN DIRECT - Ukraine : Macron en Roumanie et en Moldavie la semaine prochaine, une visite à Kiev en réflexion

Publié le 10 juin 2022 à 6h45, mis à jour le 10 juin 2022 à 21h11

Les procès inéquitables de prisonniers de guerre constituent un "crime de guerre", a indiqué l'ONU vendredi.
Jeudi, trois étrangers capturés en combattant pour l'Ukraine ont été condamnés à mort par des rebelles prorusses.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

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Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

LA RUSSIE QUITTE L'ORGANISATION MONDIALE DU TOURISME


La Russie officialise son retrait de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) dont elle a été suspendue en avril à la suite de l'indignation mondiale suscitée par son offensive militaire. Le gouvernement "accepte la proposition du ministère russe des Affaires étrangères (...) concernant le retrait de la Fédération de Russie de l'Organisation mondiale du tourisme", fait savoir, ce vendredi, un décret signé par le Premier ministre Mikhaïl Michoustine.

UNE ONG CONTRE LA TORTURE CLASSÉE "AGENT DE L'ÉTRANGER"


L'ONG russe Comité contre la torture a été désignée, ce vendredi, "agent de l'étranger" par les autorités russes, en pleine répression de la société civile en Russie. Déjà reconnue comme "agent de l'étranger" en 2015, puis en 2016, l'organisation avait décidé de s'autodissoudre avant de se reformer pour tenter d'échapper à cette dénomination infamante.


Les "agents de l'étranger" sont soumis à de nombreuses contraintes et procédures fastidieuses, sous peine de lourdes sanctions. Ils doivent notamment indiquer ce statut dans toutes leurs publications.

UNE MINUTE DE SILENCE


Lors du rassemblement en hommage au journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai par un éclat d’obus en Ukraine, une minute de silence a été fait en son honneur, place de la République à Paris.

LA SERBIE, LE SEUL PAYS EUROPÉEN À NE PAS IMPOSER DE SANCTIONS CONTRE LA RUSSIE


Le chancelier allemand Olaf Scholz a demandé "d'une manière très résolue, claire et ferme" à la Serbie de se joindre aux sanctions contre la Russie. Alors que le président serbe a évoqué la "situation spécifique" de son pays à ce sujet, "nous nous attendons à ce que ces sanctions soient soutenues par tous les pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne", a répondu Olaf Scholz,  qui effectue sa première visite dans les Balkans occidentaux.


“Il est important de travailler pour qu'un nombre toujours plus grand de pays se joigne aux sanctions, car elles sont l'instrument, de concert avec les livraisons d'armes, qui aidera l'Ukraine à déterminer son avenir", a-t-il ajouté.


La Serbie reste le seul pays européen à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie.

HOMMAGE ÉMOUVANT A PARIS AU JOURNALISTE TUÉ EN UKRAINE


"Voila Poutine la belle personne que vous avez tuée", a déclaré la mère du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, mortellement touché par un éclat d'obus fin mai en Ukraine, lors d'un rassemblement à Paris pour lui rendre hommage.


Frédéric était une "personne douce et joyeuse, alors ne soyez pas tristes", a poursuivi Sylviane Imhoff, devant plusieurs centaines de personnes participant à ce rassemblement à l'appel de RSF. "Donner la parole aux plus humbles, aux invisibles" faisait partie "des valeurs dont il était pétri."


"La rédaction est en deuil. Nous pleurons un journaliste engagé", a souligné pour sa part Marc-Olivier Fogiel, décrivant un professionnel tout sauf "tête brûlée".


Sa famille, ses collègues de BFMTV, dont le reporter Maxime Brandstaetter qui faisait équipe avec lui en Ukraine, son partenaire Sam Cottet étaient notamment présents, aux côtés de Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, et de Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

"L'UKRAINE POURRAIT ÊTRE L'ASIE ORIENTALE DE DEMAIN"


"L'Ukraine pourrait être l'Asie orientale de demain", a déclaré le Premier ministre japonais Fumio Kishida, dans une allusion à la situation à Taïwan.  "A la lumière de l'agression russe contre l'Ukraine, la perception qu'ont les pays de la sécurité a drastiquement changé", a-t-il ajouté, faisant allusion à la décision allemande d'augmenter son budget de la défense ainsi qu'aux décisions de la Suède et de la Finlande de rejoindre l'Otan.

BERLIN "CHOQUÉE"


Au lendemain de la condamnation à mort des trois combattants étrangers - deux Britanniques et un Marocain - par les séparatistes prorusses à Donetsk, Berlin juge la décision du tribunal "choquante".


"En tant que combattants, ils sont des prisonniers de guerre et ont droit à des protections spéciales en vertu de la Convention de Genève. Cela montre une fois de plus le mépris total de la Russie pour le droit humanitaire international", ajoute le ministère allemand des Affaires étrangères.

"L'UKRAINE NE VA PAS PERDRE LE DONBASS"


"L'intégrité territoriale de l'Ukraine ne sera pas l'objet d'un compromis", assure l'ancien président ukrainien sur LCI. "L'Ukraine ne va pas perdre le Donbass. Et il n'y a que la force qui peut arrêter Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin ment et il ne veut pas de pourparlers."

Petro Poroshenko : l'ancien président ukrainien invité sur LCISource : TF1 Info

DES ARMES, DES ARMES, DES ARMES


"Plus de 700.000 Ukrainiens se sont enrôlés dans la guerre. Ils sont en train de combattre, mais ce dont on a besoin, ce sont des armes. Ils ne peuvent pas combattre les mains vides", poursuit Petro Poroshenko sur LCI. "Cela fait plusieurs semaines que nous tenons. Et si aujourd'hui on obtient suffisamment d'armement, nous allons contre-attaquer et nous allons défendre le monde entier. Aider nous à vous défendre."

UNE VISITE DE MACRON "SYMBOLIQUE"


"Nous attendons le président français aussi vite que possible. Nous sommes persuadés que sa venue en Ukraine serait symbolique : cela montrerait qu'il n'accepte par le chantage de Poutine", assure l'ancien président sur LCI. Ce même jour, l'Élysée a indiqué qu'aucune date n'était pour l'instant fixée.

200 MILITAIRES MORTS PAR JOUR, SELON L'ANCIEN PRÉSIDENT UKRAINIEN


Sur LCI, l'ancien président ukrainien Petro Poroshenko est revenu sur la guerre en Ukraine, qui se joue actuellement aux portes de l'Europe. Avec ce conflit, "nous payons un prix extrêmement élevé. Nous perdons 200 militaires tous les jours et 500 autres sont blessées tous les jours", indique ce dernier.


Le ministre de la Défense ukrainien, Oleksiï Reznikov, évoquait la veille jusqu'à "100 soldats ukrainiens" quotidiennement tués par les forces russes.

COMMENT SONT RAVITAILLÉES LES POPULATIONS SUR LE FRONT ?


Notre équipe s'est rendue à Sloviansk, une grande ville sous le contrôle de l'Ukraine en plein cœur du Donbass. C'est d'ici, à 100 km de Donetsk, que partent les opérations d'approvisionnement des populations vivant encore au plus près de la ligne de front.

ZELENSKY REMERCIE LONDRES POUR SON APPUI


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky remercie Londres pour son rôle moteur dans le soutien occidental à l'Ukraine. "Les mots se transforment en actions. C'est ce qui fait la différence entre les relations entre l'Ukraine et la Grande-Bretagne et celles entre l'Ukraine et d'autres pays", a-t-il salué, dans une apparente pique à l'encontre d'autres pays européens, sans en nommer aucun. "Armes, finances, sanctions : dans ces trois dossiers, la Grande-Bretagne montre son leadership", a poursuivi le chef d'État dans une vidéo publiée sur son compte Telegram.

NEUFS PAYS VEULENT UN RENFORCEMENT DU FLANC ORIENTAL DE L'OTAN


Les dirigeants de neuf pays d'Europe centrale et de l'Est se sont réunis à Bucarest pour demander un renforcement du flanc oriental de l'Otan face à l'agression russe en Ukraine. "Consolider l'Otan sur son flanc est (...) devient d'autant plus urgent et crucial", a déclaré le président roumain Klaus Iohannis en ouvrant la réunion, coprésidée par son homologue polonais Andrzej Duda.


Mercredi, le président américain Joe Biden avait réaffirmé "l'engagement des États-Unis en faveur de la sécurité (...) du flanc oriental de l'Otan" et souhaité que la réunion de Bucarest soit "couronnée de succès".

LA FRANCE PRÊTE À DÉBLOQUER LE PORT D'ODESSA


La France est prête à participer à une "opération" permettant de lever le blocus du port d'Odessa (sud de l'Ukraine) et d'exporter les céréales ukrainiennes vers les pays qui en ont besoin, a annoncé la présidence française. "Nous sommes à disposition des parties (...) C'est-à-dire pour pouvoir faire passer des bateaux en dépit du fait que la mer est minée", a déclaré un conseiller présidentiel.

EMMANUEL MACRON A KIEV : LA VISITE "TOUJOURS PAS FIXÉE"


Emmanuel Macron se rendra mardi en Roumanie, pour rencontrer les troupes françaises qui y sont stationnées, puis en Moldavie mercredi afin d'affirmer son soutien à ce pays affecté par la guerre en Ukraine, a annoncé vendredi l'Élysée.


La présidence française a précisé qu'une visite du chef de l'État en Ukraine se déroulerait à une date qui n'a pas été encore fixée, au moment où elle sera "utile au président (Volodymyr) Zelensky".


Ce déplacement pourrait toutefois être lié à l'évolution de l'examen de la candidature de Kiev à l'UE, qui devrait être discutée au sommet européen des 23 et 24 juin à Bruxelles.

POUR "LA VICTOIRE DE L'UKRAINE"


La France souhaite que l'Ukraine sorte "victorieuse" du conflit avec la Russie, a insisté la présidence française, répondant aux interrogations suscitées par un appel du président Emmanuel Macron à "ne pas humilier la Russie".


"Comme le président a eu l'occasion de le dire, nous souhaitons la victoire de l'Ukraine. Nous souhaitons que l'intégrité territoriale de l'Ukraine soit rétablie. Nous souhaitons que ce conflit, que cette guerre de la Russie contre l'Ukraine cesse le plus vite possible", a déclaré un conseiller du président.

BORIS JOHNSON "CONSTERNÉ"


Le Premier ministre britannique s'est dit "consterné" par la condamnation à mort de deux Britanniques par des séparatistes pro-russes en Ukraine. "Le Premier ministre est consterné par la condamnation de ces hommes", a déclaré son porte-parole à la presse, soulignant que Londres "soutient l'Ukraine dans ses efforts pour les libérer". "Clairement, ils servaient dans les forces armées ukrainiennes et sont des prisonniers de guerre", a-t-il ajouté.

DES ATTAQUES "CLAIREMENT ILLÉGALES" 


Dans sa dernière enquête, l'ONG Human Rights Watch affirme que les huit attaques russes à Chernihiv en mars ont tué au moins 98 civils. Parmi elles, quatre attaques étaient "clairement illégales", d'après l'ONG de défense des droits de l'Homme, dont une a visé un hôpital. "Les quatre autres sont très préoccupantes", ajoute l'ONG, appelant à ce qu'elles fassent "l'objet d'une enquête".

FRONTIÈRES FINLANDAISES


La Finlande prévoit de construire des nouvelles clôtures sur certaines portions de sa frontière avec la Russie, selon une information de l'AFP. Craignant notamment que Moscou utilise des migrants pour exercer une pression politique, Helsinki a soumis un projet d'amendement visant à renforcer les clôtures à certains endroits de l'immense frontière, longue de près de 1.300 kilomètres.

Son entrée en vigueur est souhaitée "aussi rapidement que possible".

"RÉACTION HYSTÉRIQUE"


Face aux accusations de "crime de guerre" dans le cadre du procès de trois soldats étrangers - dont deux Britanniques - dans le Donbass, Moscou passe à l'offensive. Après le chef de la diplomatie, c'est au tour de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères de réagir. Sur Telegram, Maria Zakharova a décrit la réaction du Royaume-Uni comme "hystérique". Et a conseillé à Londres de "faire appel" de cette décision auprès du "tribunal de la République populaire de Donetsk". 

LES CONDAMNÉS À MORT AVAIENT "COMMIS DES CRIMES"


Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que les trois combattants étrangers condamnés à mort dans le Donbass avaient "commis des crimes à Donetsk". S'exprimant lors d'une conférence de presse, Sergueï Lavrov a refusé de commenter plus amplement le cas de ces ressortissants, affirmant que "les procès" se déroulaient "sur la base de la législation de la République populaire de Donetsk", du nom de ce territoire autoproclamé.

MACRON À KIEV ? PRUDENCE


Si certains affirment qu'Emmanuel Macron pourrait se rendre dans la capitale ukrainienne dès mercredi prochain, la prudence reste de mise. Alors que le président de la République a fait savoir à plusieurs reprises qu'il se rendrait en Ukraine en temps utile, le projet est toujours à l'étude. D'après nos informations, aucune date n'est encore fixée.

QUEL SORT POUR RT FRANCE ? 


Interdit de diffusion dans l'UE depuis le 2 mars, à la télévision comme sur internet, la chaîne d'information RT France a contesté cette suspension devant la justice européenne. Ciblée par cette décision dans le cadre des sanctions de l'UE contre Moscou, le média d'État russe a revendiqué sa "liberté d'expression".

Le représentant de la chaîne, anciennement baptisée Russia Today - a protesté devant la justice européenne contre la Commission européenne qui "n'a pas le droit de faire taire un média européen". Selon lui, RT France, qui emploie 116 journalistes, "n'est pas un outil de propagande aux mains de la Russie", mais bénéficie de "garanties d’indépendance" vis-à-vis de la Russie qui la finance et est "libre de déterminer sa ligne éditoriale".


Le tribunal de l'UE rendra dans les prochains mois son verdict, qui pourra être contesté en appel.

NE PAS LAISSER L'UKRAINE DANS UNE "ZONE GRISE"


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky continue de plaider pour l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne. Durant la visioconférence d'une conférence internationale sur la démocratie à Copenhague, il a appelé à ne pas laisser son pays dans une "zone grise". Les dirigeants de l'Union Européenne doivent décider d'ici fin juin s'ils lui accordent le statut officiel de candidat à l'UE.

L'ARMÉE UKRAINIENNE PEUT-ELLE TENIR ?


Face à l'offensive de la Russie en Ukraine, les stocks de munitions, comme l'ensemble du matériel, manquent aux soldats ukrainiens. Une situation d'autant plus compliquée que le moral des troupes est au plus bas. 

CONDAMNATION À MORT DE COMBATTANTS ÉTRANGERS


Suite à l'annonce de la condamnation à mort de combattants étrangers à Donetsk, l'ONU a réagi, faisant part de sa préoccupation. "Depuis 2015, nous avons observé que le soi-disant système judiciaire de ces républiques autoproclamées ne satisfont pas aux garanties essentielles d'un procès équitable (...). De tels procès contre des prisonniers de guerre constituent un crime de guerre", a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme lors d'un point de presse à Genève.

BAISSE DU TAUX DIRECTEUR RUSSE


La Banque centrale russe a annoncé via un communiqué qu'elle allait baisser son taux directeur de 11% à 9,50%, estimant que malgré un environnement "difficile" pour l'économie russe, "l'inflation ralentit plus vite et le déclin de l'activité économique est moins important" qu'elle ne l'avait prévu.


La Banque centrale avait drastiquement augmenté son taux de 9,50% à 20% dans la foulée des premières sanctions fin février. En le baissant ainsi, elle le rétablit au niveau d'avant le début de l'intervention militaire en Ukraine.

AIDE DANOISE


Le chef de la diplomatie ukrainienne a remercié son homologue danois, Jeppe Kofod. Sur Twitter, Dmytro Kuleba a salué le "soutien" de ce pays européenne, "notamment pour les missiles Harpoon". 

LA RUSSIE CHERCHE "DES POINTS FAIBLES"


Pour le porte-parole du ministère ukrainien de la défense, les choses sont claires : "L'objectif stratégique de la Russie est la destruction complète de l'Ukraine." Oleksandr Motuzyanyk a déclaré à la télévision ukrainienne que désormais, la Russie "recherche des points faibles dans les défenses ukrainiennes près de la rivière Siverskyi Donets dans l'est de l'Ukraine". Selon ses propos, traduits par Reuters, les forces russes n'ont donc pas abandonné leurs tentatives de lancer des opérations d'assaut dans la région.


Preuve à ses yeux que "la Fédération de Russie veut détruire complètement l'État ukrainien et installer ici un gouvernement qu'elle peut contrôler". 

L'UE "FINANCE LA SITUATION DE GUERRE", SELON ORBAN


Opposé aux sanctions économiques contre la Russie, qu'il s'agisse de l'embargo de l'UE sur le pétrole russe ou celui sur le gaz russe, le Premier ministre de la Russie a fustigé des mesures qui "détruirait l'économie européenne". Selon Viktor Orbán, au-delà d'un embargo qui "ruinerait l'ensemble de l'Europe", il estime que ces sanctions "financent la situation de guerre". 


Interrogé dans la presse hongroise, le Premier ministre a appelé l'Union européenne à changer de stratégie : "Nous devons financer la paix, pas la guerre", a-t-il ajouté. 

BOMBARDEMENT UKRAINIENS À KHERSON


L'armée ukrainienne affirme avoir frappé des positions russes dans la région de Kherson. Située dans le sud de l'Ukraine, elle est en quasi-totalité sous contrôle des forces russes où Kiev redoute que Moscou organise bientôt un référendum en vue d'une annexion. 


"Notre aviation a frappé des positions russes, des sites où se concentrent équipements et personnel et des dépôts autour de cinq localités de la région de Kherson", a indiqué l'état-major de l'armée ukrainienne sur Facebook. 

MCDONALD'S 2.0


Le remplaçant de McDonald's en Russie  dévoile son nouveau logo. Visible dans le tweet ci-dessous, il représente un burger et deux frites. La réouverture des restaurants, vendus par le géant du fast-food américain après avoir décidé de quitter définitivement le pays le 16 mai, est quant à elle prévue dimanche. Une réouverture en grande pompe, qui coïncide avec la Journée de la Russie, qui célèbre l'indépendance du pays. 


Si la nouvelle chaîne n'a toujours pas dévoilé son nom, elle possède d'ores et déjà une nouvelle application baptisée "My Burger".

PRES DE 32.000 SOLDATS MORTS AU COMBAT


Dans son compte rendu quotidien sur les pertes russes, l'État-major général des forces armées ukrainiennes a affirmé que Moscou a perdu près de 32.000 hommes au combat.


Pour rappel, ce nombre, avancé par Kiev, est probablement surestimé. De son côté, le Kremlin ne communique pas à ce sujet.

ENTRÉE DE LA SUÈDE DANS L'OTAN


La ministre suédoise des affaires étrangères, Ann Linde, a déclaré au Parlement que la Suède souhaitait faire des progrès dans les discussions avec la Turquie concernant la demande d'adhésion du pays nordique à l'OTAN.


"Notre demande a reçu un large soutien parmi les membres de l'Otan", a-t-elle rappelé. Et d'ajouter : "Notre ambition est, dans un esprit constructif, de progresser sur les questions que la Turquie a soulevées."

POINT DE SITUATION DANS LA RÉGION DE LOUGANSK


De "violents combats de rue" se poursuivent à Sievierodonetsk, affirme Serhiy Haidai, gouverneur ukrainien de Lougansk. Dans un point de situation publié sur Telegram, il indique que "l'ensemble de la région" a subi "des bombardements lourds", mais que les forces ukrainiennes reprennent du terrain.


"Nous épuisons l'ennemi. Aujourd'hui, 10 juin, les Russes ont encore merdé. Le centre régional est ukrainien. La route Lysychansk-Bakhmut est à nous."

PLUS DE 91 MILLIONS D'EUROS D'AVOIRS RUSSES GELÉS


La police canadienne a annoncé dans un communiqué avoir gelé des avoirs russes "d'une valeur équivalant à environ 123.031.866" dollars canadiens, soit plus de 91 millions d'euros. 


Des transactions à hauteur de 214 millions d'euros ont également "été bloquées en raison des interdictions dans le cadre des mesures économiques spéciales visant la Russie". 

"NOUS N'AVONS PRESQUE PLUS DE MUNITIONS"


Un représentant du renseignement militaire en Ukraine alerte sur le manque de munitions de l'armée ukrainienne. Dans une interview accordée au Guardian, Vadym Skibitsky affirme que le pays "aura bientôt utilisé toutes ses munitions". "La guerre est devenue une guerre d'artillerie", a-t-il signalé, rappelant que "désormais tout dépend de ce que l'Occident nous donne".

LA VIE DANS LES TERRITOIRES OCCUPÉS


Dans leur dernier rapport sur la situation en Ukraine, les services de renseignement britanniques ont affirmé que la Russie avait "du mal à fournir des services publics de base à la population des territoires occupés par la Russie". "L'accès à l'eau potable est irrégulier, tandis que les services téléphoniques et Internet continuent d'être fortement perturbés", affirme le ministère britannique de la Défense. 


Selon le ministère britannique de la Défense,  Marioupol serait toujours menacée par une importante épidémie de choléra, avec des "services médicaux probablement déjà au bord de l'effondrement". 

MUNITIONS


Après plus de 100 jours de combat, le stock d'armement ukrainien serait épuisé, selon un responsable militaire américain. Kiev serait donc plus que jamais dépendante de ses alliés occidentaux. 

"VIOLATION FLAGRANTE" DU DROIT INTERNATIONAL


Dans un communiqué, l'ONG internationale de défense des droits de l'Homme affirme que le "procès" qui a eu lieu dans la région du Donbass - lors duquel trois membres étrangers des forces ukrainiennes ont été "condamnés à mort" par des "tribunaux"  séparatistes - constitue une "violation flagrante du droit international humanitaire à tant d'égards".

"SIMULACRE DE PROCÈS"


Sur les réseaux sociaux, le chef de la diplomatie américaine s'est dit "gravement préoccupé" par les informations "faisant état d'un simulacre de procès" en Russie, en référence aux trois combattants étrangers condamnés à mort par les séparatistes pro-russes. 


"Nous appelons la Russie et ses mandataires à respecter le droit humanitaire international, y compris les droits et protections accordés aux prisonniers de guerre", a écrit Antony Blinken.

HOMMAGE


Pour rappel, un rassemblement se tiendra ce vendredi à Paris, en hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff. Le corps du journaliste français, tué en Ukraine le 30 mai, avait été rapatrié dans la nuit de mercredi à jeudi.

FRONTIÈRES RUSSES


Yandex, le moteur de recherche le plus populaire en Russie, a déclaré qu'il avait supprimé les frontières nationales de ses cartes, rapport le New York Times. Les frontières nationales sont désormais affichées comme celles entre différentes régions. 


De quoi inciter de nombreux observateurs à spéculer sur les raisons de cette stratégie. Selon certains, le "Google russe" chercherait à éviter d'être contraint de redessiner les frontières à mesure que la Russie s'empare de l'Ukraine. 


L'entreprise a quant à elle justifié ce changement par sa volonté d'orienter ses cartes "vers un usage local". "Yandex Maps est un service universel qui aide les gens à trouver des organisations et des lieux à proximité, à choisir les transports publics et à planifier des itinéraires ", a déclaré la société. 

ON FAIT LE POINT


Au 106e jour de l'offensive russe en Ukraine, les combats continuent de faire rage dans le Donbass et la région de Donetsk. Voici un résumé des principaux événements que vous avez peut-être manqués. 

LES FORCES UKRAINIENNES "TIENNENT"


Dans son dernier discours national, Volodymyr Zelensky a fait un point sur la situation dans le Donbass. Selon lui, l'Ukraine "s'accroche" aux villes de première ligne que sont Sievierodonetsk et Lysychansk. Le Premier ministre ukrainien a précisé que les forces ukrainiennes "tiennent" et qu'elles ont même fait des progrès dans les régions de Zaporizhzhia et de Kharkiv où elles "libèrent [leurs] terres". 

MACRON/ZELENSKY

LYSSYTCHANSK

MACRON/ZELENSKY


Ce jeudi 9 juin, Emmanuel Macron s’est à nouveau entretenu avec son homologue ukrainien, alors que le conflit entre Kiev et Moscou s'intensifie dans la région du Donbass.


"J'ai eu une autre conversation téléphonique avec  le président @EmmanuelMacron , il est informé de la situation sur le front.  Nous avons discuté du soutien supplémentaire en termes de défense et des travaux sur les garanties de sécurité. Une attention particulière a été accordée au chemin de l'Ukraine vers l'Union européenne , nous coordonnons les étapes."

Jeudi 9 juin, les autorités séparatistes prorusses ont annoncé la condamnation à mort de deux Britanniques et un Marocain ayant combattu aux côtés des Ukrainiens, sur fond de bataille de plus en plus sanglante pour la ville-clé de Severodonetsk, dans l'est de l'Ukraine. Même si les trois hommes - faits prisonniers dans la région de Marioupol, selon les Russes - vont faire appel, selon TASS, le Royaume-Uni s'est dit "gravement préoccupé" par cette annonce. 

Cette annonce survient alors que les Russes et les séparatistes peinent à prendre le contrôle total de la ville de Severodonetsk, pilonnée depuis plusieurs semaines. C'est l'une des "batailles les plus difficiles" depuis le début de la guerre, a indiqué mercredi soir le président Volodymyr Zelensky. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit avoir évoqué jeudi avec Emmanuel Macron l'aide militaire de la France à l'Ukraine, y compris en "armes lourdes" a précisé le président français, ainsi que la candidature de Kiev à l'entrée dans l'Union européenne. Dans un Tweet, M. Zelensky a assuré avoir informé M. Macron de "la situation sur le front" face aux forces russes. "Nous avons discuté d'autres aides militaires pour l'Ukraine", a-t-il ajouté dit avant de conclure : "une attention particulière a été consacrée aux moyens de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE".

Paris a confirmé dans un communiqué l'appel téléphonique entre les deux présidents. M. Macron "a interrogé le président Zelensky sur les derniers développements sur le terrain, ainsi que sur ses besoins en termes d'équipements militaires, d'appui politique, de soutien financier et d'aide humanitaire". Le président français a assuré à son homologue ukrainien que "la France resterait mobilisée pour répondre aux besoins de l'Ukraine, y compris en armes lourdes".

Lyssytchansk, ville voisine de Severodonetsk, reste entièrement contrôlée par l'armée ukrainienne mais subit, elle aussi, des bombardements "puissants", a encore déclaré le gouverneur Gaïdaï, accusant les forces russes de viser "délibérément" les hôpitaux et les centres de distribution d'aide humanitaire. 

Les Russes bombardent aussi intensément la région de Donetsk, l'autre partie du Donbass, "sur tout le long de la ligne de front", avec notamment des attaques sur les villes de Sloviansk et Bakhmout, selon Kiev, qui a recensé quatre morts et 11 blessés au cours des dernières 24 heures.

Le blocage des ports ukrainiens par la flotte russe de la mer Noire, à commencer par le principal port, Odessa, paralyse ses exportations de céréales, notamment de blé, dont elle était avant la guerre en passe de devenir le troisième exportateur mondial. Des pays africains et moyen-orientaux sont les premiers touchés et craignent de graves crises alimentaires. Le président Zelensky a demandé jeudi l'exclusion de la Russie de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). 


La rédaction de TF1info

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