EN DIRECT - Une station électrique en feu en Russie après une frappe ukrainienne sur une région frontalière

Publié le 14 octobre 2022 à 6h45, mis à jour le 14 octobre 2022 à 20h48

Une station électrique située dans la ville russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a pris feu vendredi après une frappe ukrainienne, a indiqué le gouverneur régional.
Il a ajouté qu'il faudrait "jusqu'à quatre heures" pour activer une infrastructure de réserve et rétablir l'alimentation en électricité.
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FRAPPE UKRAINIENNE


Une station électrique située dans la ville russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a pris feu vendredi après une frappe ukrainienne, a indiqué le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov.


"Une station électrique (...) a pris feu après une frappe sur Belgorod", a-t-il écrit sur Telegram, ajoutant qu'il faudrait "jusqu'à quatre heures" pour activer une infrastructure de réserve et rétablir l'alimentation en électricité.


Il n'a pas précisé combien de personnes étaient affectées par cette panne dans cette ville de 330.000 habitants qui n'a jusqu'à présent été que rarement touchée par des tirs en provenance d'Ukraine, contrairement à sa région, visée régulièrement.

DETTE


La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen s'est dite "déçue" vendredi, auprès de ses homologues européens, que la Commission européenne n'ait pas rejoint le groupe de créanciers qui ont accepté de suspendre pendant deux ans les remboursements de la dette ukrainienne.


"Je dirais honnêtement que je reste déçue que la Commission européenne n'ait pas rejoint le groupe des créanciers pour offrir un allégement du service de la dette à l'Ukraine", a déclaré la ministre de l'Economie et des Finance de Joe Biden, lors d'une réunion à Washington dans le cadre des réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale.


"L'Ukraine, comme vous le savez, fait face à un immense déficit de financement et a besoin de tout notre soutien", a-t-elle martelé auprès des ministres des Finances de l'Union européenne et des commissaires européens. 

PARIS SOLIDAIRE AVEC KHARKIV


Huit camions et bennes, acheminés par la Protection civile, partiront la semaine prochaine de Paris en direction de la ville ukrainienne de Kharkiv, a annoncé Colombe Brossel, adjointe à la mairie de Paris, en charge notamment de la propreté de l'espace public.


Le but : aider Kharkiv "à déblayer les gravats issus des bombardements et ramasser les déchets".

UN SOUS-MARIN RUSSE EN BRETAGNE


Une vidéo diffusée par la marine nationale ce jeudi montre comment les forces françaises ont escorté un sous-marin russe dans le golfe de Gascogne, fin septembre. La frégate multimissions (FREMM) Normandie a suivi le sous-marin d'attaque russe "Novorossiysk", qui évoluait en surface.


D’après le préfet maritime de l’Atlantique interrogé par Le Télégramme, le transit des sous-marins par cette zone "n’est pas rare".

FACT-CHECKING


Un cliché du dirigeant ukrainien filmé par de multiples caméras devant un fond vert a été relayé sur les réseaux sociaux par l'ambassade de Russie au Royaume-Uni. Une forme de "propagande" avec "l'aide d'Hollywood", peut-on lire dans le message accompagnant la photo. Cette image est sortie de son contexte pour alimenter des discours et théories pro-russes sur les réseaux sociaux.

STARLINK


La compagnie SpaceX n'a plus les moyens de continuer à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, a prévenu son patron Elon Musk vendredi, un appel du pied au gouvernement américain pour qu'il prenne le relais.


Depuis le début de la guerre en Ukraine, SpaceX y a livré des milliers de terminaux qui permettent d'assurer une connexion à internet grâce à une constellation de satellites formant le réseau Starlkink. Quelque 25.000 terminaux ont ainsi été déployés dans le pays à date, selon Elon Musk.

CONSULTATION 


La Hongrie a officiellement lancé vendredi une "consultation nationale" sur les sanctions de l'Union européenne (UE) contre la Russie, que le Premier ministre nationaliste Viktor Orban ne cesse de fustiger.  


"Nous estimons que les sanctions nous détruisent", a lancé en préambule le gouvernement sur sa page Facebook en publiant le formulaire. Elles ont pourtant été approuvées par les 27 Etats membres, dont la Hongrie.  


"Approuvez-vous des sanctions qui font grimper les prix de l'alimentation", augmentant ainsi "le risque de famine dans les pays en développement" et "la pression migratoire" aux frontières de l'Europe: voilà l'une des sept questions du formulaire envoyé à huit millions de foyers.

LA RUSSIE FAIT "TOUT COMME IL FAUT"


Le président russe Vladimir Poutine a assuré vendredi faire "tout comme il faut" en Ukraine après bientôt huit mois de combats et au moment où les forces russes ont essuyé de nombreux revers.


"Ce n'est pas agréable ce qui se passe maintenant, mais (si la Russie n'avait pas attaqué l'Ukraine le 24 février), on aurait été dans la même situation un peu plus tard, juste les conditions auraient été plus mauvaises pour nous. Donc, nous faisons tout comme il faut" a-t-il déclaré à la presse, à l'issue d'un sommet régional au Kazakhstan.

VIOLS


Les viols et agressions sexuelles attribués aux forces russes en Ukraine constituent clairement "une stratégie militaire" estime la représentante spéciale de l'ONU Pramila Patten. Elle a dénoncé ce vendredi "des cas horribles et des violences très brutales".

POUTINE


Le président russe Vladimir Poutine a assuré ce vendredi n'avoir "pas pour objectif de détruire l'Ukraine" et n'a pas jugé nécessaire "dans l'immédiat" de nouvelles frappes "massives" sur le pays, après celles du début de semaine lancées en représailles de la destruction partielle du pont de Crimée qu'il impute à Kiev.


Le chef d'État a par ailleurs assuré ne pas prévoir d'élargie la mobilisation dans l'armée, annoncée il a trois semaines, annonçant que 222.000 hommes avaient été recrutés jusqu'à présent. "Rien d'autre n'est prévu. Aucune proposition n'a été reçue du ministère de la Défense et je n'en vois pas la nécessité dans un avenir prévisible", a-t-il  déclaré lors d'une conférence de presse, ajoutant prévoir la fin de la mobilisation "dans deux semaines" et admettant que celle-ci avait connu des ratés.

NÉGOCIATIONS 


Le président russe Vladimir Poutine a indiqué vendredi ne pas voir l'intérêt de pourparlers avec son homologue américain Joe Biden, même dans le cadre du sommet du G20.


"Je n'en  vois pas la nécessité, il n'y a pas de plateforme de négociations actuellement", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, avant d'ajouter qu'il n'avait pas encore décidé s'il se rendrait au sommet prévu en novembre à Bali en Indonésie.

DES PAYS PRÉOCCUPÉS


Le président russe Vladimir Poutine a reconnu vendredi que les pays d'ex-URSS étaient "préoccupés" par le conflit en Ukraine, après avoir échangé avec leurs dirigeants lors d'un sommet des anciennes républiques soviétiques au Kazakhstan.


"Bien sûr, les partenaires sont intéressés mais aussi préoccupés par l'avenir des relations entre la Russie et l'Ukraine", a-t-il admis lors d'une conférence de presse. "Mais cela n'affecte en rien le caractère, la qualité et la profondeur des relations de la Russie avec ces pays", a-t-il affirmé.

ARRESTATION


Un Russe, arrêté en possession de deux drones et d'une masse de photos et vidéos tournées en Norvège, a été placé en détention provisoire vendredi, alors qu'il tentait de regagner son pays, a annoncé la justice norvégienne. Vitali Roustanov, 50 ans, avait été arrêté mercredi dans l'Arctique au poste-frontière de Storskog, seul point de passage entre la Norvège et la Russie, tandis qu'il tentait de rentrer en Russie avec deux drones et des équipements de stockage numérique.


Vendredi, un juge du tribunal de Vadsø l'a placé en détention provisoire pour deux semaines conformément à ce que demandait la police. "Il y a (...) des raisons de croire que le prévenu essaiera d'échapper aux poursuites judiciaires s'il n'est pas placé en détention provisoire", a estimé le magistrat, faisant valoir que l'intéressé disposait de papiers d'identité russes et israéliens.


De la décision de justice vue par l'AFP, il ressort que Vitali Roustanov, en Norvège depuis août, a reconnu avoir fait voler les drones "dans tout le pays". Il disposait de 4 téraoctets de photos et vidéos, dont certains cryptés.

VIOLS EN UKRAINE


Les viols et agressions sexuelles attribués aux forces russes en Ukraine constituent clairement "une stratégie militaire" et "une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes", estime la représentante de spéciale de l'ONU Pramila Patten, dénonçant "des cas horribles et des violences très brutales".


"Toutes les indications sont là", répond Mme Patten, interrogée par l'AFP à Paris sur le viol comme arme de guerre en Ukraine. 


"Quand des femmes et des filles sont séquestrées pendant des jours et violées, quand vous commencez à violer des petits garçons et des hommes, quand on voit une série de cas de mutilations d'organes génitaux, quand vous entendez les témoignages de femmes évoquant des soldats russes équipés de viagra, c'est clairement une stratégie militaire. Et quand les victimes évoquent ce qui a été dit pendant les viols, il est clair que c'est une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes" dit l'avocate mauricienne.

HUB GAZIER


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné à son gouvernement de commencer à travailler sur le "hub gazier" en Turquie proposé par son homologue russe Vladimir Poutine pour exporter le gaz russe vers l'Europe, ont rapporté vendredi les médias turcs.


"Nous avons donné, avec M. Poutine, à notre ministère de l'Energie et à l'institution concernée en Russie, l'ordre de mener un travail en commun", a affirmé M. Erdogan à propos d'un éventuel hub gazier en Turquie lors d'une interview avec les journalistes à bord de son vol de retour d'Astana, en Kazakhstan, où il a rencontré jeudi le président russe.

CRIMEE


La Russie a annoncé vendredi ordonner la réparation avant le 1er juillet 2023 du pont de Crimée, partiellement détruit lors d'une explosion samedi dernier que Moscou impute à Kiev.


Le gouvernement "détermine la date limite pour la fin des contrats d'Etat pour l'exécution des travaux au 1er juillet 2023", selon un arrêté signé par le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine.


Le pont de Crimée, symbole de l'annexion de la péninsule ukrainienne éponyme et crucial pour le ravitaillement des troupes russes engagées en Ukraine, a été partiellement détruit par une attaque au camion piégé, selon Moscou.

NAGORNY KARABAKH


Vladimir Poutine a jugé vendredi qu'Emmanuel Macron ne comprenait pas le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au Nagorny Karakbakh, en réponse à des déclarations du président français qui a accusé Moscou de chercher à déstabiliser le Caucase.  


"Je pense qu'il y a une absence de compréhension du déroulement du conflit dans ces déclarations", a affirmé M. Poutine, lors d'un sommet de pays d'ex-URSS au Kazakhstan, ajoutant que les propos de M. Macron étaient "incorrects" et "inacceptables".

DANONE  


Le géant français de l'agroalimentaire Danone a annoncé vendredi qu'il prévoyait de se désengager de son unité "produits laitiers et d'origine végétale" en Russie, qui constitue la majeure partie de son activité dans le pays, ne conservant à terme que sa branche nutrition infantile.


"Danone annonce aujourd'hui sa décision de lancer le processus de transfert du contrôle de son activité Essential Dairy and Plant-based (EDP) en Russie", a indiqué le groupe, l'une des quelques multinationales à être restée en Russie depuis le début de la guerre en Ukraine en février.

TOTALENERGIES VISE PAR UNE PLAINTE


Deux associations ont porté plainte à Paris pour complicité de crimes de guerre, accusant le groupe français TotalEnergies d'avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes engagés dans le conflit en Ukraine, a appris vendredi l'AFP de source proche du dossier.


Cette plainte a été déposée jeudi auprès du procureur national antiterroriste, compétent pour les crimes de guerre, par l'association basée en France Darwin Climax Coalition et l'association ukrainienne Razom we stand, qui appelle à imposer un embargo sur les importations d'énergie fossile de Russie

FORMATION MADE IN BRITAIN


Avant de rejoindre le champ de bataille dans leur pays, des civils ukrainiens s'entraînent dans la campagne anglaise, dans le sud du Royaume-Uni, avec au programme formation au maniement des armes et au secourisme ainsi que simulation de combats.


Plus de 5.700 ont déjà terminé cet entrainement et sont retournés en Ukraine depuis que le programme a été annoncé en juin, indique le ministère de la Défense. Au total, le Royaume-Uni, qui a fourni une aide militaire importante à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a proposé de former 19.000 civils ukrainiens sur son sol.

RECAP'


Le point sur les dernières 24h en Ukraine.

"HUB GAZIER"


Lors de sa rencontre avec son homologue turc hier, le président russe a proposé de créer un "hub gazier" afin de permettre aux Européens de recevoir du gaz à des prix moins "exorbitants". 


Une proposition de Vladimir Poutine peu appréciée par la présidence française. "Il n’y a pour nous aucun sens à créer de nouvelles infrastructures qui permettraient d’importer davantage de gaz russe", a fait savoir l'Élysée. Avant de souligner : "Il y a quelques mois encore, presque 40% du gaz livré à l'Union européenne venait de Russie. Aujourd'hui cette part du gaz russe est de 7,5% seulement et elle a encore vocation à diminuer."

"RÉPONSE MILITAIRE"


Le chef de la diplomatie européenne a promis une "réponse militaire" en cas d'attaque nucléaire en Ukraine de la part de la Russie. Des propos qui ne vont pas dans le même sens que ceux tenus par Emmanuel Macron mercredi soir. Lors d'une interview sur France 2, le président de la République a répété : "Nous ne voulons pas d'une guerre mondiale (...). Nous soutenons l'Ukraine dans sa résistance, sans faire la guerre.

ÉVACUATION


Alors que la contre-offensive ukrainienne se poursuit dans la région de Kherson, la Russie a annoncé qu’elle allait organiser l’évacuation de la population vers son territoire, à la demande des autorités locales d’occupation. "Nous fournirons à chacun un logement gratuit et tout le nécessaire", a indiqué le vice-Premier ministre Marat Khousnoulline, sans donner plus de détails sur le nombre de personnes concernées. 


Les habitants seront emmenés dans la péninsule de Crimée, annexée en 2014 par Moscou, et dans des régions du sud de la Russie. En cause, la progression rapide des forces ukrainiennes dans cette région du sud du pays. Jeudi, elles ont annoncé avoir reconquis cinq nouvelles localités dans la région de Kherson après en avoir conquis cinq autres la veille.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce live consacré à la guerre en Ukraine. 

Le président russe Vladimir "Poutine dit qu'il ne bluffe pas avec la menace nucléaire. Il doit alors comprendre que les pays qui soutiennent l'Ukraine, l'Union européenne et ses États membres, les États-Unis et l'Otan, ne bluffent pas non plus", a déclaré jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. "Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante que l'armée russe sera anéantie", a-t-il ajouté, s'exprimant devant le collège d'Europe à Bruges après une réunion de l'Otan.

Dans l'immédiat, c'est d'évacuations de population qu'il est question à Moscou. "A la suite de l'appel du chef de la région de Kherson (...) le gouvernement a décidé d'organiser une aide pour le départ des habitants de la région vers d'autres régions" de la Fédération de Russie, a déclaré le vice-Premier ministre Marat Khousnoulline à la télévision. Plus tôt dans la journée, les autorités d'occupation russes de la région de Kherson avaient demandé à Moscou d'organiser l'évacuation des civils de ce territoire annexé fin septembre avec trois autres territoires ukrainiens.

Une frappe ukrainienne dans la région de Belgorod en Russie, frontalière de l'Ukraine, a fait exploser un dépôt de munitions, a annoncé jeudi le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov, ajoutant que "selon des données préliminaires, il n'y a pas de victimes ni de blessés". Les autorités russes avaient accusé plus tôt jeudi l'Ukraine d'avoir bombardé un immeuble résidentiel à Belgorod, une ville importante rarement touchée par des tirs et située dans une région frontalière de l'Ukraine.

L'armée ukrainienne a par ailleurs dit, jeudi, avoir reconquis cinq localités dans la région, après avoir déjà revendiqué mercredi la prise de cinq autres communes.

De son côté, Paris a mis en garde jeudi l'Iran contre la fourniture de drones à la Russie, estimant que cela constituerait "une violation" de la résolution de l'ONU de 2015 approuvant le JCPOA, l'accord sur le nucléaire iranien.

Sur le front diplomatique, les présidents russe et turc se sont retrouvés jeudi au Kazakhstan en marge d'un sommet régional à Astana, mais n'ont pas évoqué publiquement la proposition de médiation turque évoquée précédemment par le Kremlin. M. Poutine a proposé la création d'un "hub gazier" en Turquie pour exporter les hydrocarbures russes. "Il n'y a pour nous aucun sens à créer de nouvelles infrastructures qui permettraient d'importer davantage de gaz russe", a répondu l'Elysée, jeudi soir.

En écho au président ukrainien qui a appelé jeudi devant les parlementaires du Conseil de l'Europe à traduire "chaque agresseur et boucher" devant la justice internationale, le procureur général de la Cour pénale internationale de La Haye, Karim Khan, a estimé que l'Ukraine pourrait extrader des suspects de crimes de guerre vers la CPI même si Moscou n'en est pas membre.


La rédaction de TF1info

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