EN DIRECT - Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijia à nouveau déconnectée

Publié le 3 septembre 2022 à 7h30, mis à jour le 3 septembre 2022 à 18h36

La centrale nucléaire de Zaporijjia a de nouveau été déconnectée du réseau, annonce l'AIEA.
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ZAPORIJIA ENCORE DÉCONNECTÉE


Dans un communiqué, l'AEIA assure que la centrale nucléaire a "une nouvelle fois été déconnectée du réseau" électrique. Les experts de l'agence qui sont restés sur place après le départ du directeur général Rafael Grossi, indiquent qu'ils ont été tenus informés par un officiel ukrainien que la 4e ligne électrique était hors service.  


Cet incident, qui s'était déjà produit le 25 août, est survenu "après de nouveaux bombardements dans la zone", selon les informations fournies par les autorités ukrainiennes à l'instance onusienne. Le site continue cependant à fonctionner "grâce à une ligne de secours", précise l'AIEA.

SUR LE TERRAIN


Selon le ministère britannique de la Défense, l'armée ukrainienne "exploite [dans le cadre de sa contre-offensive] la mauvaise logistique, l'administration et le leadership des forces armées russes". Dans un point de situation posté ce samedi matin, Londres estime que les offensives ukrainiennes s'étendent sur un large front à l'ouest du fleuve Dnipro. 


"Une décision clé pour les commandants russes dans les prochains jours sera de savoir où engager toute force de réserve opérationnelle qu'ils pourront générer", poursuite le ministère de la Défense.

DIPLOMATIE


Le président Recep Tayyip Erdogan propose à Vladimir Poutine une médiation turque sur la centrale nucléaire de Zaporijia.


"Le président Erdogan a déclaré que la Turquie peut jouer un rôle de facilitation sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, comme elle l'a fait pour l'accord sur les céréales" dont les exportations étaient bloquées par la guerre, a indiqué la présidence  turque dans un communiqué.

PAS DE RENCONTRE ENTRE POUTINE ET ORBAN


Le président russe Vladimir Poutine n'a pas prévu de rencontrer le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui effectue samedi une visite surprise à Moscou pour assister aux funérailles du dernier dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, a indiqué le Kremlin.


"D'après nos informations, il (Viktor Orban, ndlr) ne va venir que pour faire ses adieux à Gorbatchev. Il n'y a eu aucune demande pour des entretiens", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence de presse russe Ria-Novosti.

LE POINT DE SITUATION 


Kiev, qui estime que les Russes ont évacué leurs équipements militaires de la centrale, a frappé une base militaire située à Energodar. La visite des experts internationaux, elle, se poursuit et deux agents de l'AIEA resteront sur place, selon le patron de l'agence. Retour sur les événements des dernières 24 heures.

MAUVAIS SOUVENIR


Invitée de LCI ce vendredi, Kim Phuc Phan Thi s'est désolée de la guerre en Ukraine. Victime d'un bombardement au napalm lorsqu'elle était toute jeune - immortalisé par le célèbre cliché de Nick Ut -, elle s'est dite particulièrement préoccupée par le sort des enfants dans ce conflit.

G7


Les pays du G7 ont visé vendredi la manne énergétique de la Russie en convenant de plafonner le prix de son pétrole, provoquant une réaction de Moscou qui a fait trembler les Européens en annonçant que le gazoduc Nord Stream serait totalement arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine.


Une "large coalition" de pays du G7 est invitée à mettre en œuvre cette décision, finalisée vendredi lors d'un sommet virtuel des ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés.

CA S'EST PASSÉ HIER


L'Ukraine a indiqué avoir frappé une base russe à Energodar (sud), non loin de la centrale nucléaire de Zaporijjia d'où elle accuse la Russie d'avoir retiré ses armements avant son inspection par une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

BIENVENUE


Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la guerre en Ukraine.

Après avoir bravé les bombes, Rafael Grossi était de retour à Viennes, ce vendredi 2 septembre. Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a tenu une conférence de presse pour faire état de la situation à la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine, où il s'est rendu avec toute une équipe d'experts cette semaine. L'occasion pour lui de rappeler le danger qui persistait autour du site, tout en se félicitant d'avoir installé une "présence continue" de l'AIEA à la centrale.

"Il y a des tensions permanentes, pour des raisons qui sont évidentes. C'est une situation de guerre, c'est quelque chose qui doit être traité avec beaucoup d'attention", a-t-il déclaré, ajoutant par ailleurs : "Il y a beaucoup de combats dans cette partie de l'Ukraine. Le fait que l'activité de ces opérations de guerre ne cesse d'augmenter, me préoccupe le plus."

Par ailleurs, l'Ukraine a indiqué vendredi avoir frappé une base russe à Energodar (sud), non loin de la centrale nucléaire de Zaporijia d'où elle accuse la Russie d'avoir retiré ses armements avant son inspection par l'équipe de l'AIEA. "Dans les localités de Kherson et d'Energodar, des frappes précises de nos troupes ont détruit trois systèmes d'artillerie de l'ennemi, ainsi qu'un dépôt de munitions" tuant nombre de militaires russes, a affirmé l'armée ukrainienne dans son point d'information quotidien.

Au coeur de la bataille de l'énergie

Sur un autre front, Moscou a annoncé, vendredi,  que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, le géant russe Gazprom a indiqué vendredi soir avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine, lors de cette opération de maintenance dans une station de compression située en Russie. Depuis le début de l'intervention militaire du Kremlin en Ukraine, fin février, Moscou a fortement réduit ses livraisons de gaz aux Européens, en réaction à des sanctions occidentales massives.

Enfin, le G7, qui regroupe certains des pays les plus industrialisés de la planète, a annoncé vendredi qu'il allait "urgemment" plafonner le prix du pétrole russe importé pour compliquer le financement par Moscou de son intervention militaire en Ukraine. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait peu auparavant mis en garde contre la "déstabilisation significative des marchés" du brut qu'une telle décision provoquera "avec certitude". Le gouvernement russe avait en outre prévenu la veille que plus aucun pétrole ne serait vendu aux pays qui appliqueraient cette mesure.


La rédaction de TF1info

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