EN DIRECT - Ukraine : cinq étrangers jugés comme "mercenaires" par les séparatistes

Publié le 15 août 2022 à 7h30, mis à jour le 15 août 2022 à 21h06

Les séparatistes soutenus par Moscou dans l'est de l'Ukraine ont commencé lundi à juger trois Britanniques, un Croate et un Suédois.
Ils sont accusés d'avoir combattu avec l'armée ukrainienne, ce qui pourrait leur valoir la peine de mort.
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PROCÈS


Les séparatistes soutenus par Moscou dans l'est de l'Ukraine ont commencé lundi à juger trois Britanniques, un Croate et un Suédois accusés d'avoir combattu avec l'armée ukrainienne, ce qui pourrait leur valoir la peine de mort.


La "Cour suprême" de la région séparatiste de Donetsk a ouvert le procès de John Harding, Andrew Hill, Dylan Healy, originaires du Royaume-Uni, ainsi que du Croate Vjekoslav Prebeg et du Suédois Mathias Gustafsson, ont indiqué les médias russes.


MM. Harding, Prebeg et Gustafsson, faits prisonniers dans la zone du port ukrainien de Marioupol, assiégé et bombardé pendant des semaines par l'armée russe, encourent la peine de mort, selon une juge citée par l'agence de presse TASS.

NÉGOCIATIONS


Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l'ONU Antonio Guterres ont évoqué lundi par téléphone la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, où elle est visée par des bombardements.


"Sergueï Choïgou a mené des négociations téléphoniques avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les conditions d'un fonctionnement sécurisé de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

LES MILICIENS WAGNER VISÉS


Selon le gouverneur de la région de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, la base de cette société militaire privée dans la ville de Propasna a été "détruite par une frappe de précision". Le tir a eu lieu dimanche, a précisé Serguiï Gaïdaï sur Telegram.

LES MILICIENS WAGNER VISÉS


L'Ukraine a affirmé lundi avoir visé une base du groupe paramilitaire Wagner, dont les hommes sont accusés de combattre aux côtés des troupes russes, et avoir détruit un pont près de la ville occupée de Melitopol.

L'UKRAINE GAGNE DU TERRAIN VERS KHERSON


Dans la région de Kherson, première ville d'importance tombée le 3 mars, l'Ukraine a affirmé avoir quasiment isolé les troupes russes déployées sur la rive ouest du Dniepr par des bombardements qui ont rendu les trois ponts de la zone impraticables.


"Les seuls moyens de traverser le fleuve pour l'occupant sont des pontons près du pont Antonivski mais ils ne pourront pas totalement répondre à leurs besoins en équipement et en munitions", a déclaré un député régional, Serguiï Khlan.


Outre le pont Antonivski, en banlieue de Kherson, plusieurs fois touché par des missiles depuis fin juillet, celui du barrage de Nova Kakhovka, à 50 kilomètres au nord-est, a été frappé à plusieurs reprises cette semaine, y compris samedi, selon l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

"LES RISQUES AUGMENTENT CHAQUE JOUR" A ZAPORIJJIA


Les risques autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, que Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombarder, "augmentent chaque jour", a jugé dimanche le maire de la ville où elle est située.


Dmytro Orlov, le maire d'Energodar où se trouve le complexe, a dénoncé par téléphone auprès de l'AFP un "terrorisme nucléaire pur et simple" de la Russie qui "peut se terminer de façon imprévisible à n'importe quel moment".


"Les risques augmentent chaque jour (...) Des tirs de mortier sur la centrale nucléaire sont effectués chaque jour et chaque nuit depuis les villages occupés", a-t-il ajouté. "La situation est grave et le plus préoccupant est qu'il n'y a pas de processus de désescalade", selon l'élu.

EN DIRECT


Bienvenue sur ce direct consacré aux événements en Ukraine ce lundi 15 août.

L'armée ukrainienne accentuait dimanche la pression sur la tête de pont russe autour de Kherson, dans le sud du pays, tandis que la Russie intensifiait ses efforts pour avancer dans l'est, jusqu'à présent sans grands succès. "Au cours de la semaine écoulée la priorité de la Russie a vraisemblablement été de réorienter des unités pour se renforcer dans le sud de l'Ukraine", résume le ministère britannique de la Défense.

"Toutefois, dans le Donbass (est, ndlr) les forces soutenues par la Russie, en grande partie les milices de l'autoproclamée 'République populaire de Donetsk', ont continué à tenter des assauts au nord de la ville de Donetsk", précise-t-il.

La situation à Zaporijjia toujours tendue

Dans le détail sur le terrain, dans la région de Kherson, première ville d'importance tombée le 3 mars, l'Ukraine a affirmé avoir quasiment isolé les troupes russes déployées sur la rive ouest du Dniepr par des bombardements qui ont rendu les trois ponts de la zone impraticables. À Donetsk, une des deux régions du bassin houiller du Donbass, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné le 30 juillet l'évacuation de la population, "des combats particulièrement intenses se sont concentrés sur le village de Pisky, près du site de l'aéroport de Donetsk", selon le ministère britannique de la Défense. "L'assaut russe vise probablement à contrôler l'autoroute M04, principal accès à Donetsk en provenance de l'ouest", estime-t-il.

Du côté de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud du pays, la situation continue d'être tendue. Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombardements sur cette installation hautement sensible. Dimanche, le maire de la ville où elle est situé a alerté que les "risques augmentent chaque jour" et a dénoncé un "terrorisme nucléaire pur et simple" de la Russie, "qui peut se terminer de façon imprévisible à n'importe quel moment". 


La rédaction de TF1info

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