EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron continuera à "parler à la Russie"

Publié le 27 janvier 2023 à 6h45, mis à jour le 28 janvier 2023 à 6h55

Le président français Emmanuel Macron a assuré vendredi qu'il continuerait à "parler à la Russie", malgré les critiques que cela suscite.
Il a aussi appelé la Chine à se prononcer contre la "guerre impérialiste" en Ukraine.
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Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

FIN DU LIVE UKRAINE DU JOUR


Ce direct sur la situation en Ukraine prend fin. Retrouvez toutes les informations dans le live du samedi 28 janvier.

COMBATS POUR LE CONTRÔLE DE VOUGLEDAR DANS L'EST DE L'UKRAINE


Des combats acharnés sont en cours vendredi pour le contrôle de Vougledar, une ville de l'est de l'Ukraine dont les forces russes tentent de s'emparer, tandis que Vladimir Poutine s'en est pris aux "néonazis" ukrainiens le jour de la commémoration de l'Holocauste.


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné de son côté, lui aussi à l'occasion de la journée internationale des victimes du génocide perpétré par les nazis contre les Juifs, que "l'indifférence et la haine" continuaient de tuer, faisant allusion sans le nommer à l'assaut que la Russie a déclenché le 24 février 2022.

MACRON AFFIRME QU'IL CONTINUERA À PARLER A LA RUSSIE


Le président français Emmanuel Macron a assuré vendredi qu'il continuerait à "parler à la Russie", malgré les critiques que cela suscite, mais a aussi appelé la Chine à se prononcer contre la "guerre impérialiste" en Ukraine.


"Tous nos pays ont une position à tenir, celle du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale (...) quelles que soient les amitiés, les alliances que l'on peut nourrir", a-t-il dit lors d'une réception à l'Élysée à l'occasion du Nouvel An du calendrier lunaire.


"D'aucuns en d'autres temps ont pu me reprocher de parler à la Russie et je continuerai à parler à la Russie", a ajouté Emmanuel Macron, un des rares chefs d'État occidentaux à avoir gardé le contact avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022.


"Mais qui pourrait défendre la possibilité d'un ordre international libre et stable si nous fermions les yeux devant une guerre impérialiste ?", a-t-il lancé dans une allusion notamment à la Chine.

CHARS ALLEMANDS, FRANÇAIS OU POLONAIS : "ILS SERONT BRÛLÉES PAR LA RUSSIE", AFFIRME SUR LCI LE VICE-PRÉSIDENT DE LA DOUMA RUSSE


"Les chars allemands, polonais ou français seront brûlés sur le territoire ukrainien par l'armée russe", a assuré ce vendredi sur LCI Piotr Tolstoï, le vice-président russe de la Douma, la chambre basse du parlement russe. Et de s'interroger : "Qu'est-ce que ça change ? Ça prolonge la guerre, ça apporte plus de morts", a-t-il lancé. 


"De toute façon, la Russie va gagner la guerre. Avec ou sans les chars allemands, les Ukrainiens vont perdre. Pour moi, c'est un clair signe de la participation de l'Europe dans cette guerre. Là, on fournit des chars et la prochaine demande de Kiev, ce sont les avions et après les missiles", a-t-il ajouté. 

"LA FRANCE EST DANS UNE SITUATION DÉLICATE DANS CETTE GUERRE", SELON LA SOCIOLOGUE ANNA COLIN LEBEDEV


"Depuis le début de cette guerre, la France est dans une situation délicate, avec à la fois un soutien à l'Ukraine sans cesse affirmé et puis un certain nombre de choses que les Ukrainiens ont reproché à la France, comme la volonté de garder dans un premier temps le dialogue avec la Russie", a souligné sur LCI la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste de l'Ukraine et des sociétés post-soviétiques. 


Ainsi, "dans les amis de l'Ukraine, il y a les très grands amis comme le Royaume-Uni ou la Pologne, mais la France est un peu plus bas", ajoute-t-elle. 

AVIONS DE CHASSE : L'ALLEMAGNE DIT NON


Selon le quotidien allemand, Süddeutsche Zeitung, le ministre allemand de la Défense exclut l'envoi d'avions de chasse par l'Allemagne en Ukraine. "C'est hors de question", a-t-il dit. 

JO- 2024 : ZELENSKY DÉNONCE L'HYPOCRISIE DU CIO


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé vendredi l'"hypocrisie" du Comité international olympique (COI) et invité son chef, Thomas Bach, à visiter Bakhmout, l'un des points les plus chauds de la guerre avec la Russie. 


"J'invite M. Bach à Bakhmout pour qu'il voie de ses propres yeux que la neutralité n'existe pas", a lancé M. Zelensky dans son adresse quotidienne en promettant d'œuvrer pour "nettoyer l'hypocrisie de la direction des structures olympiques internationales".


"Il est évident que tout drapeau neutre des sportifs russes est taché de sang", a-t-il poursuivi alors que l'Ukraine est confrontée depuis février 2022 à l'invasion russe qui a mis ce pays à feu et à sang. 

POUTINE ACCUSE LES "NÉONAZIS EN UKRAINE DE COMMETTRE DES CRIMES CONTRE LES CIVILS


"Vladimir Poutine a accusé vendredi "les néonazis en Ukraine" de commettre des crimes contre les civils, à l'occasion de la journée internationale des victimes de l'Holocauste, une rhétorique à laquelle il recourt pour défendre l'offensive militaire russe.


"Oublier les leçons de l'Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine", a dénoncé le président russe dans un communiqué. "C'est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement", a-t-il ajouté.

LES QUATRE RÉGIONS UKRAINIENNES ANNEXÉES PAR LA RUSSIE VONT PASSER A L'HEURE DE MOSCOU


L’annexion illégale de quatre régions ukrainiennes (Zaporijia, Kherson, Lougansk et Donetsk) avait été actée fin septembre par Vladimir Poutine. Ce vendredi, une agence gouvernementale annonce qu'elles vont basculer sur le fuseau horaire de Moscou.

HOLOCAUSTE : "POUTINE CONSTRUIT DE NOUVEAUX CAMPS A L'EST", DIT LE PREMIER MINISTRE POLONAIS


Le Premier ministre polonais a accusé vendredi le président russe Vladimir Poutine de "construire de nouveaux camps à l'est", à l'occasion du 78e anniversaire de la libération par l'Armée Rouge du camp de la mort nazi d'Auschwitz-Birkenau, date à laquelle est honorée la mémoire des victimes de l'Holocauste. 


"Le jour de la libération du camp hitlérien allemand de la mort Auschwitz-Birkenau, souvenons-nous que Poutine est en train de construire de nouveaux camps à l'est", a écrit Mateusz Morawiecki sur son site Facebook, appelant à soutenir l'Ukraine pour que l'Histoire "ne fasse pas une boucle".

MOSCOU DEMANDE A L'AMBASSADEUR LETTON DE QUITTER LA RUSSIE


Moscou a demandé vendredi à l'ambassadeur letton de quitter la Russie "dans les deux semaines", quatre jours après que Riga a ordonné à son homologue russe en poste en Lettonie de quitter le pays, sur fond d'extrêmes tensions diplomatiques liées à l'Ukraine.


"L'ambassadeur de Lettonie, (Maris) Riekstins, a reçu l'ordre de quitter la Fédération de Russie dans les deux semaines", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, déplorant "la totale russophobie" de Riga à qui "incombe l'entière responsabilité de la situation actuelle".

FRAPPES PRES DE LA CENTRALE DE ZAPORIJIA : NOUVELLE MISE EN GARDE DE L'AIEA


De nouvelles explosions ont été constatées par l'AIEA du côté de la centrale nucléaire de Zaporijia, contrôlée par les forces russes. Sur LCI, le chef de l'AIEA, Rafael Grossi a à nouveau fait part de ses craintes sur un accident nucléaire. C'est pourquoi il a appelé à la mise en place d'un bouclier de protection autour de la zone le plus tôt possible.

LIVRAISONS DE CHARS : UN INCROYABLE DÉFI LOGISTIQUE


Les Occidentaux ont promis de livrer des dizaines de chars à Kiev. L'acheminement sur le sol ukrainien de ces engins de plusieurs tonnes, mais aussi leur maintenance, s'annoncent compliqués. 

LIVRAISONS DE CHARS : POUTINE RIPOSTE


À l’étranger, la réaction de Moscou n’a pas tardé après l’annonce par plusieurs pays occidentaux de l’envoi de chars en Ukraine. De nouveaux bombardements ont visé plusieurs villes, dont Kiev et Odessa. Au moins 11 personnes ont été tuées ce jeudi. 

L'UE PROLONGE DE SIX MOIS SES SANCTIONS CONTRE LA RUSSIE


L'Union européenne a décidé vendredi de prolonger de six mois ses sanctions contre la Russie pour la guerre en Ukraine et prépare de nouvelles mesures contre Moscou.


Les sanctions, imposées lorsque Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014, ont été considérablement renforcées après le début de l'invasion en février 2022. Elles ont été systématiquement prolongées pour des périodes de six mois au cours des huit dernières années.


L'UE a imposé à la Russie neuf séries de sanctions depuis l'offensive militaire déclenchée le 24 février dernier. Les mesures ont notamment touché les principales exportations de pétrole de la Russie, coupé ses banques du système de paiement mondial Swift et ciblé personnellement le président Vladimir Poutine.

LA BELGIQUE VA FOURNIR DES MISSILES ET DES MITRAILLEUSES


Le gouvernement belge a annoncé vendredi l'octroi à l'Ukraine de nouveaux financements pour l'aide civile et la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munitions et de véhicules blindés.


"Il s'agit notamment de missiles anti-aériens, de missiles anti-chars, de mitrailleuses, de grenades et de nombreux autres équipements militaires qui permettent à l'Ukraine de continuer à se défendre contre l'invasion" russe, a détaillé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder lors d'une conférence de presse.


En revanche la Belgique n'est pas en mesure de fournir des chars, comme le réclamait le président ukrainien Volodymyr Zelensky. L'exigence a été satisfaite par les promesses d'une demi-douzaine de partenaires occidentaux, dont les Etats-Unis, l'Allemagne, le Canada ou encore le Royaume-Uni cette semaine.

60 CHARS POLONAIS POUR L'UKRAINE


La Pologne livrera à l'Ukraine, outre 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande, une soixantaine de chars dont 30 PT-91, version modernisée du T-72 soviétique, une décision saluée vendredi par le président ukrainien. Le type des 30 autres chars n'a pas été précisé.

UNE SÉRIE D'EXPLOSIONS PRÈS DE ZAPORIJIA


Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi a fait état sur LCI d'une "série d'explosions assez près de la centrale" de Zaporijia, jeudi matin, sans qu'il précise quel camp était à l'origine de ces bombardements. "Le danger persiste", a-t-il néanmoins prévenu, appelant à nouveau à l'établissement d'une zone de protection. S'il avait déjà souhaité que ce bouclier de protection soit établi en fin d'année, il a rappelé que cela prenait du temps du fait de la guerre.


"C'est une zone de combat active. La région de Zaporijia connait une accumulation de forces militaires de part et d'autre", a-t-il décrit. "on va continuer à insister et on va aboutir. Un accident nucléaire n'est pas dans l'intérêt de quiconque", a-t-il rappelé.

BATAILLE DE VOUGLEDAR


Une bataille "féroce" est en cours pour Vougledar, ville de l'est de l'Ukraine, que les forces russes tentent de conquérir, ont indiqué vendredi les deux camps, Kiev assurant que Moscou "exagérait" le succès de son offensive.

COMMÉMORATION DE VOLODYMYR ZELENSKY


À l'occasion de la journée internationale des victimes de l'Holocauste, le président ukrainien a publié un message sur son compte Telegram, assurant qu'"aujourd'hui, comme toujours, l'Ukraine honore la mémoire des millions de victimes de l'Holocauste"


"Nous savons et nous nous rappelons que l'indifférence et la haine tuent. L'indifférence et la haine sont toujours capables de créer le mal ensemble seulement", a-t-il continué avant de conclure : "C'est pourquoi il est si important que tous ceux qui tiennent à la vie fassent preuve de détermination lorsqu'il s'agit de sauver ceux que la haine cherche à détruire".

DES CRIMES CONTRE LES CIVILS


Vladimir Poutine a accusé "les néonazis en Ukraine" de commettre des crimes contre les civils, à l'occasion de la journée internationale des victimes de l'Holocauste, une rhétorique que le président russe utilise régulièrement pour justifier son offensive militaire.


"Oublier les leçons de l'Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine", a dénoncé Vladimir Poutine dans un communiqué. "C'est contre ce mal que nos soldats se battent courageusement" en Ukraine, a-t-il ajouté.

LA HONGRIE ANNONCE UN NOUVEAU VETO


Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé à la radio publique qu'il opposerait son veto à toute sanction de l'Union européenne contre la Russie concernant l'énergie nucléaire. Les sanctions relatives à l'énergie nucléaire "doivent évidemment faire l'objet d'un veto", a-t-il affirmé.


L'Ukraine a demandé aux 27 États membres de l'UE d'inclure Rosatom, la société d'État russe spécialisée dans l'énergie nucléaire, dans les sanctions, mais la Hongrie, qui possède une centrale nucléaire de construction russe qu'elle prévoit d'agrandir avec Rosatom, s'y oppose. "Nous ne permettrons pas que le plan visant à inclure l'énergie nucléaire dans les sanctions soit mis en œuvre", a encore insisté le premier ministre hongrois. 

LE POINT SUR LA SITUATION


En ce 338e jour de guerre, retrouvez un résumé des dernières informations liées au conflit de ces dernières 24 heures.

CHARS LOURDS : "ON EST PRIVÉS D'INFORMATIONS"


Après l'annonce de livraison de chars lourds par Washington et Berlin, la France doit-elle passer le pas ? "Elle doit décider souverainement, c'est à elle seule de décider", sans "pression" extérieure, "et moi je crois qu'elle ne le doit pas. C'est un changement de logique, de paradigme", a estimé sur LCI Sébastien Chenu, vice-président RN de l'Assemblée Nationale, s'inquiétant d'une "escalade". 


"J'ai le sentiment qu'on monte d'une marche et qu'on ne sait pas où tout cela s'arrête", a-t-il regretté, craignant que la France entre dans une "logique de cobélligérance". "Il y a une logique qui va nous positionner, nous mettre en danger", s'est inquiété l'élu RN, qui a estimé qu'une "aide offensive, c'est aller trop loin".


 "Il faudrait que les parlementaires puissent être consultés et décider à travers un vote", a-t-il poursuivi. "Le président de la République doit consulter la représentation nationale, on est privé d'informations, ça n'aide pas à se faire un avis éclairé", a fustigé le député du Nord. "On ne peut régler (le conflit, NDLR) que diplomatiquement", a-t-il aussi estimé.

DE FAUSSES INFORMATIONS ?


Le point quotidien du ministère de la Défense britannique a remis en question des percés militaires russes revendiquées par des commentateurs en ligne, jugeant qu'il était "très peu probable que la Russie ait réalisé des avancées substantielles". 


Ces six derniers jours, des blogueurs russes avaient affirmé que les forces russes avaient réussi à percer la défense ukrainienne dans l'Oblast de Zaporizhzhia, près d'Orikiv, et à 100 km à l'est, dans l'Oblast de Donetsk, près de Vuhledar. "Il est tout à fait possible que les sources militaires russes diffusent délibérément des informations erronées dans le but de faire croire que l'opération russe continue sur sa lancée", a jugé le ministère sur Twitter.

POLÉMIQUE À L'OPEN D'AUSTRALIE


Srdjan Djokovic, au centre d'une polémique à l'Open d'Australie avec des supporters pro-russes, a annoncé vendredi qu'il renonçait à assister au stade à la demi-finale de son fils Novak Djokovic pour ne pas attiser les tensions.


"Je suis là uniquement pour soutenir mon fils. Je n'avais pas l'intention de faire les gros titres ni de causer de perturbations (...) Pour qu'il n'y ait pas de perturbation durant la demi-finale pour mon fils ni pour son adversaire, j'ai choisi de regarder le match de la maison", a écrit Srdjan Djokovic dans un communiqué.

UN COMPORTEMENT "TRÈS CONTRARIANT"


La joueuse de tennis ukrainienne Marta Kostyuk s'est exprimé après sa défaite en demi-finale du double dames à Melbourne Park, jugeant "très contrariant" de voir le père de Novak Djokovic aux côtés de supporteurs brandissant des drapeaux pro-russes.


"Cela n'a pas d'importance qui vous êtes, personne n'a le droit" de brandir ces drapeaux, a dit Kostyuk, 20 ans, alors que les drapeaux russes et biélorusses sont interdits. "Ce genre de choses ne peut pas rester dans l'ombre", a-t-elle insisté. "C'est très contrariant". 

LA RUSSIE AUX JO ?


Le CIO a indiqué mercredi que les moyens d'autoriser les sportifs russes et bélarusses à participer à nouveau aux compétitions internationales devaient être "davantage explorés". Kiev a néanmoins menacé de boycotter les Jeux olympiques de 2024 à Paris si cela était acté. "Une telle situation est inacceptable pour notre Etat", a réagi le ministre ukrainien des Sports Vadym Goutzeït.


Michelle Donelan, La ministre britannique de la Culture également chargée des Sports, a de son côté estimé que l'initiative du CIO était "très éloignée des réalités de la guerre". La maire de Paris, Anne Hidalgo, a toutefois souhaité que les athlètes russes puissent participer aux JO, mais sous bannière neutre.

DES EXCUSES


L'ambassadeur d'Ukraine à Canberra a exigé des organisateurs de l'Open d'Australie qu'ils retirent l'accréditation du père du tennisman serbe Novak Djokovic, qui a été filmé avec des supporteurs brandissant des drapeaux pro-russes.


Vasyl Myroshnychenko a également appelé Novak Djokovic, qui s'apprête à affronter l'Américain Tommy Paul en demi-finale du tournoi, à s'excuser personnellement et à clarifier sa position sur l'invasion russe de l'Ukraine.

BONJOUR


Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine qui fait maintenant rage depuis plus de onze mois. Retrouvez ici toutes les informations liées à ce conflit.

Le dernier bilan fait état de onze morts et onze blessés. L'Ukraine a subi, jeudi 26 janvier, d'importants bombardements russes qui ont également provoqué des pannes de courant. Selon le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valery Zaloujny, la Russie a tiré 55 missiles sur l'Ukraine et "47 ont été détruits, dont vingt" aux abords de Kiev. L'Ukraine a aussi dit avoir abattu dans la nuit 24 drones explosifs Shahed, de fabrication iranienne. 

Des coupures d'électricité "d'urgence" ont été effectuées dans la capitale ukrainienne et dans d'autres régions après que des sites énergétiques ont été "touchés", la Russie essayant de causer "une défaillance systémique" du réseau national, selon le ministre de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko. 

Promesses occidentales

Cette nouvelle vague de bombardements intervient au lendemain du feu vert de Washington et de Berlin au transfert de dizaines de chars lourds à Kiev, une décision inédite en onze mois de guerre. L'Allemagne compte livrer fin mars ou début avril les premiers Leopard 2 promis. Le Canada a annoncé son intention de fournir quatre chars du même type à l'Ukraine, a annoncé la ministre de la Défense Anita Anand. Le Royaume-Uni compte, lui, faire arriver fin mars ses chars Challenger 2 promis à l'Ukraine.

Volodymyr Zelensky, selon lequel il s'agit d'une "étape importante pour la victoire finale", a remercié ses alliés. Mais il a relevé que "la clef" du succès était désormais "la vitesse et le volume" des livraisons, Kiev demandant des centaines de blindés. Le président ukrainien a aussi réclamé des avions de chasse et des missiles de longue portée, autant d'armes que les Occidentaux refusent jusqu'ici de fournir. D'ores et déjà, le Kremlin considère que la livraison de chars est la preuve de l'"engagement direct dans le conflit" des Occidentaux. Et "nous voyons que (cet engagement) grandit", a relevé jeudi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.


La rédaction de TF1info

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