Guerre en Ukraine : un adolescent tué lors d'un bombardement sur Odessa

Publié le 2 mai 2022 à 6h00, mis à jour le 3 mai 2022 à 7h27

Les États-Unis ont fait état lundi d'informations "très crédibles" selon lesquelles la Russie entend organiser "mi-mai" des référendums pour "tenter d'annexer" les "républiques" séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.
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Merci d'avoir suivi ce live, désormais terminé. Retrouvez les dernières informations sur l'invasion russe en Ukraine dans ce nouveau direct consacré à la journée du mardi 3 mai.

JOSEP BORRELL : “D'AUTRES BANQUES RUSSES SORTIRON DE SWIFT”


Le chef de la diplomatie de l'Union Européenne s'est exprimé, indiquant que "d'autres banques russes sortiront de SWIFT", permettant de transmettre les informations nécessaires dans le cadre de virements bancaires.


La Sberbank, qui représente 37% du marché, devrait être exclue du système monétaire.

BORIS JOHNSON VA ANNONCER DE NOUVELLES AIDES POUR SOUTENIR L'UKRAINE


Le Premier ministre britannique Boris Johnson va s'adresser mardi par visioconférence au Parlement ukrainien, une première pour un dirigeant occidental depuis le début de l'invasion russe, et annoncer 300 millions de livres d'aides militaires supplémentaires à Kiev, principalement du matériel d'armement défensif.


Jusqu'à présent, le Royaume-Uni a fourni à l'Ukraine 5.000 missiles antichars, cinq systèmes de missiles antiaériens avec plus de 100 missiles et 4,5 tonnes d'explosifs. 

L'UE SE PRÉPARE A UNE RUPTURE AVEC MOSCOU


L'Union européenne refuse de payer ses achats de gaz à la Russie en roubles et doit se préparer à une rupture dans ses approvisionnements, ont averti la Commission européenne et la présidence française du Conseil à l'issue d'une réunion d'urgence des ministres de l'Énergie des 27 à Bruxelles.


La ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, présidente de la réunion, a notamment confirmé la "volonté de respecter les contrats (...) Nous sommes tous d'accord pour continuer à payer en euros et à ne pas nous laisser imposer des contrats qui seraient modifiés unilatéralement".

ITALIE : 14 MILLIARDS D'EUROS D'AIDES SUPPLÉMENTAIRES POUR L'ÉNERGIE 


L'Italie va débloquer 14 milliards d'euros d'aides supplémentaires pour faire face à la flambée des prix de l'énergie, a annoncé, ce lundi soir, le Premier ministre Mario Draghi. "Si l'on ajoute ces 14 milliards aux 15,5 milliards déjà prévus, on arrive à un total de près de 30 milliards d'euros", a-t-il précisé, soulignant que ces mesures avaient été prises "sans rallonge budgétaire".

ENTRER EN CONTACT VIA LE DARKNET


La CIA souhaite que les Russes, anti-Poutine, puissent entrer en contact avec elle. Pour cela, elle a publié des instructions en russe sur les réseaux sociaux afin de se rendre sur le darknet. Explications.

LA RUSSIE PEUT-ELLE UTILISER L'ARME NUCLÉAIRE ?


"Nous ne pouvons pas l'exclure", répond le maire de Kiev sur LCI. Prenant l'exemple des massacres de Boutcha, "jusqu'au dernier moment, nous ne pouvions pas penser que la Russie pourrait agresser ainsi et fusiller, massacrer, des femmes, des enfants, des civils", appuie-t-il.

MAIRE DE KIEV : "NOUS DÉFENDONS NOS ENFANTS, NOTRE AVENIR"


"L'armée ukrainienne a fait voler en éclats le mythe de l'armée surpuissante, assure Vitali Klitschenko sur LCI. Et pourquoi ? "Nous défendons nos enfants, nos foyers, notre avenir, alors que les soldats russes se battent pour de l'argent", assure-t-il. "Ce n'est pas la taille de l'armée qui compte, mais la force de l'esprit et la volonté qui compte". Et de ce côté-là, les Ukrainiens n'ont pas à rougir, insiste le maire de Kiev.

MACRON, LE MÉDIATEUR POUR CETTE GUERRE ?


Ursula von Der Leyen, Boris Johnson, Antonio Guterres... Ces derniers jours, plusieurs dirigeants internationaux se sont rendus dans la capitale ukrainienne. Tous, sauf Emmanuel Macron. "Si le président de la France souhaite venir à Kiev, il sera bienvenu. Ce sera un symbole et ce sera évidemment important pour nous", appuie le maire de la ville. "Je n'exclus pas qu'il soit un acteur de médiation pour mener à la fin de la guerre", continue-t-il.

LA GUERRE CONTRE L'UKRAINE "IMPACTERA" LA RUSSIE


"Les Russes doivent demander des comptes à leur dirigeant (...) Pourquoi nos frères rentrent en cercueil ? Pourquoi nos voisins reviennent sans vie ? Ce sont ces questions que les Russes doivent poser." Dans le même temps, "le monde entier doit s'unir autour de l'Ukraine. Je suis persuadé que la guerre favorisera le dérèglement de la dictature en Russie. Elle se fera forcément sentir en Russie et Vladimir Poutine le sait", poursuit le maire de Kiev sur LCI.

DES RÉFÉRENDUMS POUR ANNEXER LES TERRITOIRES PRORUSSES ?


Ce lundi, les États-Unis ont fait état d'informations "très crédibles" selon lesquelles la Russie entend organiser "mi-mai" des référendums pour "tenter d'annexer" les "républiques" séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.


"Selon les informations les plus récentes, nous pensons que la Russie va tenter d'annexer la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk", a déclaré l'ambassadeur américain, Michael Carpenter, auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. "Ces informations montrent que la Russie entend fabriquer de toutes pièces des référendums" en ce sens "vers la mi-mai", a-t-il ajouté auprès de la presse.

POUTINE, LE SEUL CAPABLE "À INFLUENCER" LA GUERRE


"La seule personne qui peut influencer cette guerre, c'est celle qui se trouve à Moscou, au Kremlin", indique le maire de Kiev, visant Vladimir Poutine. "La politique russe n'est pas prévisible. Mais le monde civilisé ne peut pas l'accepter. Le but de cette guerre, c'est de rétablir l'empire soviétique (...) et les Russes iront aussi loin que la communauté européenne leur permettra."

LE MAIRE DE KIEV VITALI KLITSCHKO SUR LCI


"Beaucoup de blessés et d'habitants se trouvent à Marioupol, sans nourriture, sans eau. Les militaires n'ont plus de munitions.  C'est une vraie catastrophe humanitaire, le temps presse : chaque minute peut coûter une vie", alerte Vitali Klitschenko, le maire de Kiev, invité sur LCI. L'élu appelle à des évacuations vers la Turquie, et non vers la Russie.

UN ADOLESCENT TUÉ


Un adolescent de 15 ans a été tué et une mineure blessée dans une frappe russe sur Odessa, ont annoncé lundi les autorités municipales de cette ville portuaire du sud de l'Ukraine.


"Une frappe de missile sur Odessa a endommagé un immeuble dans lequel se trouvaient cinq personnes. Un garçon de 15 ans est mort, un autre enfant mineur a été transporté à l'hôpital", a annoncé le conseil municipal de la ville sur Telegram, sans donner de détails sur le sort des trois autres occupants de l'édifice.

LA PREMIÈRE VALSE DES MARIÉS À LVIV


La première danse de mariage de Viktor et Oksana s'est faite dans le service hospitalier de Lviv. Sur l'image, ils virevoltent, enlacés. Le jeune marié porte son épouse. Le 27 mars, Oksana, 23 ans, a perdu ses jambes sur une mine laissée par les Russes.

COMMENT L'UKRAINE TENTE DE SE PRÉPARER POUR LA COUPE DU MONDE


Plongée en pleine guerre, l'Ukraine n'a pas abandonné l'objectif de participer à la prochaine Coupe du monde. Pour cela, la "Zbirna" va se préparer pendant un mois loin de chez elle, mais avec la tête et le cœur au pays.

LA CIA INVITE LES RUSSES ANTI-POUTINE À LA CONTACTER VIA LE DARKNET


La CIA a fait savoir que les Russes mécontents de l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine pourront essayer d'entrer en contact avec les services de renseignement américains. Et comment ? Via le darknet. Ce lundi, l'agence a entamé une nouvelle campagne pour promouvoir sa présence sur une partie de l'internet accessible uniquement via des outils spécialisés, offrant plus d'anonymat. La CIA dispose d'un site darknet qui a les mêmes fonctionnalités que sa page d'accueil habituelle, mais qui n'est accessible que via le navigateur Internet Tor. Ce dernier possède des fonctionnalités de cryptage non disponibles sur la plupart des navigateurs classiques.

LE DANEMARK ROUVRE SON AMBASSADE À KIEV


Après la Suède, le Danemark a également annoncé la réouverture de son ambassade à Kiev. "C'est un symbole très fort de soutien au peuple ukrainien que de rouvrir les portes de l'ambassade du Danemark" ce lundi, a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères Jeppe Kofod dans un communiqué.


Premier des pays nordiques à rouvrir, le lieu avait été fermé en raison de la situation sécuritaire et les diplomates, après avoir tenu une représentation temporaire à Lviv dans l'ouest, avaient quitté l'Ukraine fin février.


L'ambassade fonctionnera d'abord avec un nombre limité de personnes, avant de revenir progressivement à un effectif normal, selon Copenhague.

LES CLUBS RUSSES EXCLUS DE LIGUE DES CHAMPIONS


Les clubs russes ne disputeront pas les compétitions européennes en 2022-2023, dont la lucrative Ligue des champions, a annoncé lundi l'UEFA, qui a par ailleurs décidé de remplacer la Russie par le Portugal pour l'Euro-2022 féminin cet été (6-31 juillet) en Angleterre.


Dans un long communiqué, l'instance européenne dresse la liste des mesures prises par son Comité exécutif à l'encontre de la Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine, qui a mis le sport russe au ban du sport international, en passant en revue toutes ses compétitions, des épreuves de clubs masculines, féminines, de jeunes en passant par le football de sélection.

VITALI KLITSCHKO INVITÉ SUR LCI


Invité ce lundi de LCI dans "Le 20 H de Darius Rochebin", Vitali Klitschko revient sur les prises de positions mesurées du président français. Selon l'ancien boxeur, Emmanuel Macron reste la personne qui pourrait "mener le front diplomatique pour mettre fin à la guerre".

L'AMBASSADE DE SUÈDE BIENTÔT ROUVERTE À KIEV


La Suède rouvrira mercredi son ambassade à Kiev après sa fermeture temporaire suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé la ministre suédoise des Affaires étrangères sur Twitter.

LE BOLCHOÏ CENSURE DEUX SPECTACLES


Le théâtre du Bolchoï à Moscou a annoncé le retrait de son affiche du ballet "Noureïev" et de l'opéra "Don Pasquale", prévus ce mois de mai. En cause, les metteurs en scène, aujourd'hui hors de la Russie, ont manifesté publiquement leur opposition à l'offensive menée en Ukraine. D'après le théâtre, leurs spectacles seront remplacés par d'autres pour les six représentations prévues.


L'un des deux metteurs en scène, Kirill Serebrennikov a indiqué à l'AFP ne pas être surpris par la décision du Bolchoï : "Annulation de la culture russe en Europe, dites-vous ? En Russie, ils annulent eux-mêmes la culture", a-t-il déploré.

100 MILLIONS D'EUROS D'AIDE HUMANITAIRE


Dans son point ce lundi, l'Élysée indique "100 millions d’euros d’aide humanitaire, 615 tonnes d’équipement, une cinquantaine de véhicules d’urgence, des capacités militaires" ont été livrées en Ukraine et en Moldavie depuis le début de la guerre.

L'INDE APPELLE AU DIALOGUE POUR STOPPER LA GUERRE


Narendra Modi souhaite l'apaisement. En visite à Berlin ce lundi, le Premier ministre indien a appelé au "dialogue" pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. "Nous croyons qu'aucune partie ne peut sortir victorieuse de cette guerre, tout le monde subira des pertes et c'est pourquoi nous sommes pour la paix", a-t-il expliqué face à la presse. Pour cela, "le dialogue est le seul moyen de résoudre le conflit", indique-t-il, refusant toutefois de condamner la Russie pour l'invasion de son voisin.


Le Premier ministre indien doit maintenant se rendre à Copenhague pour un sommet Inde-Pays nordiques avec les Premiers ministres du Danemark, de l'Islande, la Finlande, la Suède et la Norvège les 3 et 4 mai. Emmanuel Macron le recevra également le 4 mai.

AMBASSADE HONGROISE À KIEV


Dans une vidéo sur sa page Facebook, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a indiqué que l'ambassade hongroise en Ukraine, transférée à Lviv au début de l'offensive russe, est retournée à Kiev ce week-end.

VERS UNE PÉNURIE DE CÉRÉALES ?


C'est bien ce qui inquiète les organisations internationales depuis le blocus russe des ports ukrainiens. Parmi les pays les plus à risques : l’Égypte, la Turquie, le Bangladesh et l’Iran achètent plus de 60 % de leur blé à l'Ukraine. 

PLONGER LA GRANDE BRETAGNE "DANS LES PROFONDEURS DE LA MER"


Les menaces des médias russes sont de plus en plus virulentes contre le Royaume-Uni, pays soutien de l'Ukraine. D'après le Daily Mail, Dmitry Kiselyov, souvent connu sous le nom de "porte-parole de Poutine", a utilisé son émission du dimanche soir pour appeler à des attaques contre la Grande-Bretagne avec un drone sous-marin Poséidon. Selon lui, l'impact déclencherait un raz de marée radioactif de 1 600 pieds et "plongerait la Grande-Bretagne dans les profondeurs de l'océan."


Et d'ajouter : "Leur île est si petite qu'un seul missile Sarmat suffit à la noyer une fois pour toutes", a-t-il déclaré. Il "est capable de détruire une zone de la taille du Texas ou de l'Angleterre. Un seul lancement, Boris, et il n'y a plus d'Angleterre", a-t-il assuré.

ROSATOM "DÉÇU" APRÈS LA PERTE DE SON CONTRAT EN FINLANDE


Les conséquences de la guerre en Ukraine s'accumulent. Ce lundi, un consortium en Finlande a annulé son contrat avec le géant russe Rosatom pour construire un réacteur nucléaire dans le nord du pays nordique. Dans un communiqué, le groupe a exprimé sa "sincère déception" et affirmé ne pas avoir été consulté malgré son rang de premier actionnaire individuel de Fennovoima.


"Les raisons d'une telle décision sont complètement incompréhensibles", a déploré Rosatom. "Nous nous réservons le droit de défendre nos intérêts conformément aux contrats et à la loi en vigueur".

CENTRALE NUCLÉAIRE DE ZAPORIJJIA : "ICI, TOUT VA BIEN"


Une fois n'est pas coutume, les forces russes ont ouvert les portes de la centrale nucléaire de Zaporijjia, prise début mars. D'après l'AFP, qui a pu visiter le lieu dimanche, plusieurs dégâts ont été notés : la façade d'un vaste bâtiment administratif a notamment été noircie par les flammes et de nombreuses fenêtres sont explosées. Aucune trace de tir ou de bombardement n'a toutefois été observée.


La centrale "fonctionne normalement, en accord avec les normes nucléaires, radioactives et environnementales", a assuré sur place le major-général Valéri Vassiliev, spécialiste des questions nucléaires et chimiques, dépêché par Moscou pour sécuriser le site. Ici, "tout va bien !", a ajouté le nouveau maire pro-Moscou d'Energodar, Andreï Chevtchik, arrivé à ce poste dans le sillage des Russes. "Nous sommes prêts à vendre de l'électricité à l'Europe. Tout acheteur est bienvenu. C'est très bon marché !"


La semaine dernière, l'Agence internationale de l'énergie atomique avait jugé "préoccupante" la situation à la centrale, à laquelle ses experts n'ont pas eu accès depuis sa prise par Moscou.

SYLVIE VARTAN CHANTE POUR L'UKRAINE


"La Maritza", "Odessa", "Nicolas", "Le Bleu de la Mer noire" et "Imagine" de John Lennon : cinq enregistrements de Sylvie Vartan ont été réunis dans un CD spécial en soutien à l'Ukraine qui sortira le 27 mai, a annoncé ce lundi l'entourage de l'artiste. Avec ses parents et son frère Eddie, Sylvie Vartan avait fui en 1952 la Bulgarie sous occupation soviétique. Elle avait alors huit ans.


"Ce peuple slave et voisin de la Bulgarie me parle. Nous avons le même ADN. Même si la situation était très différente car, nous, nous ne fuyions pas une guerre, mais une dictature brutale, je comprends le ressenti du peuple ukrainien", écrit la chanteuse dans un communiqué.


L'intégralité des bénéfices de ce CD sera reversée à l'Unicef au profit de l’Ukraine.

PRÈS DE 150.000 UKRAINIENS UTILISENT STARLINK


D'après le vice premier ministre ukrainien, environ 150.000 personnes utilisent le réseau internet Starlink lancé par Elon Musk. "Il s'agit d'un soutien crucial pour l'infrastructure de l'Ukraine et la restauration des territoires détruits. L'Ukraine restera connectée quoi qu'il arrive", a-t-il tweeté ce lundi.

ISRAËL FUSTIGE LES PROPOS DE LAVROV


Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a fustigé ce lundi les propos de son homologue russe, Sergueï Lavrov. Ce dernier avait affirmé qu'Hitler "avait du sang juif". Ces propos "sont à la fois scandaleux, impardonnables et une horrible erreur historique", a-t-il condamné dans un bref communiqué. De son côté, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a dénoncé l'utilisation de la Shoah comme "outil politique". "Aucune guerre n'est comparable à la Shoah... l'utilisation du génocide juif comme outil politique doit cesser immédiatement", a-t-il ajouté. 


Le ministre israélien a indiqué avoir convoqué l'ambassadeur de Russie pour obtenir des "clarifications".

"FANTÔME DE KIEV"


Depuis plusieurs semaines, les Ukrainiens assurent que le "fantôme de Kiev", un pilote héroïque, aurait abattu une quarantaine d'avions russes. Pourtant, l'armée ukrainienne est catégorique : il n'existe pas.

ÉTATS-UNIS 


L'ambassade des États-Unis espère retourner à Kiev d'ici la fin mai si les conditions le permettent, a déclaré la diplomatie américaine. "Nous écoutons les professionnels de la sécurité, et lorsqu'ils nous diront que nous pouvons rentrer, nous rentrerons", a indiqué l'ambassadrice américaine en Ukraine,  Kristina Kvien. "Nous espérons fortement que les conditions nous permettront de revenir à Kiev d'ici la fin du mois", a-t-elle ajouté. 


Certains pays occidentaux ont déjà rapatrié leurs ambassades à Kiev, après leur départ le 24 février dernier. 

POLOGNE ET ÉTATS-UNIS


En déplacement en Pologne, Nancy Pelosi a rencontré lundi le président Andrzej Duda. La présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis s'est félicitée d'avoir pu échanger avec un "partenaire précieux pour soutenir l'Ukraine face à la guerre brutale de Poutine". L'élue s'est également dite "prête à poursuivre notre travail jusqu'à ce que la victoire soit remportée" face aux Russes.

ÎLE AUX SERPENTS 


Deux bateaux russes ont été détruits près de l'île aux Serpents, en mer Noire. L’armée ukrainienne l’a confirmé ce lundi sur les réseaux sociaux.

OLIGARQUE RUSSE


Oleg Tinkov, un magnat des affaires russes avec un patrimoine dépassant les 9 milliards de dollars en novembre, a récemment critiqué l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Fondateur de l'une des plus grandes banques russes, Tinkoff Bank, il a reçu, dès le lendemain, un coup de téléphone salé en provenance du Kremlin. Lors de cet entretien, Vladimir Poutine a contacté les dirigeants de l'établissement et menacé de le nationaliser. 


Conséquence directe, la semaine dernière, Oleg Tinkov a vendu l'ensemble de sa participation (35 %) dans ce qu'il décrit comme un acte "désespérée imposé par le Kremlin. "Je ne pouvais pas discuter du prix. J'étais comme un otage, je ne pouvais pas négocier", se désole-t-il. L'heureux bénéficiaire ? Un milliardaire proche du président russe. 


Dimanche, l'ancien magnat des affaires a contacté le New York Times par téléphone. Il a déclaré avoir engagé des gardes du corps après avoir été averti par des contacts dans les services de sécurité qu'il devait craindre pour sa vie. Il en a également profité pour condamner, avec force, le maître actuel du Kremlin. "Je me suis rendu compte que la Russie, en tant que pays, n'existe plus", a-t-il affirmé, prédisant que Vladimir Poutine resterait encore longtemps au pouvoir. "Je savais que le régime de Poutine était mauvais. Mais bien sûr, je n'avais aucune idée que cela prendrait une telle ampleur catastrophique", ajoute-t-il. 

ALLEMAGNE


Encore critiqué, jusque dans les rangs de sa majorité, jusqu'à la semaine dernière pour sa passivité face à la Russie, Olaf Scholtz s'est montré offensif ce lundi. Le chancelier allemand a fustigé les pacifistes. "Cela doit paraître bien cynique à un citoyen ukrainien si on lui dit qu'il doit se défendre sans armes contre l'agression de Vladimir Poutine", lâche-t-il, acide. 

POLÉMIQUE


Les propos de Sergueï Lavrov ne passent pas. Retour sur la sortie du chef de la diplomatie russe dans un média italien, qui a mis le feu aux poudres.

RÉACTION UKRAINIENNE AUX PROPOS DE LAVROV 


Pour le ministère des Affaires étrangères ukrainien, les propos de son homologue russe sont la preuve de "l'antisémitisme profondément enraciné des élites russes". "Ses remarques haineuses sont offensantes pour le Président Zelensky, pour l'Ukraine, pour Israël et pour le peuple juif", a commenté Dmytro Kuleba sur Twitter, soulignant que cette sortie démontrait également "que la Russie d'aujourd'hui est pleine de haine envers les autres nations". 

LE PONT D'ODESSA TOUCHÉ À NOUVEAU 


Une roquette russe a touché un pont très stratégique à Odessa, selon le porte-parole de l'administration régionale, Serhiy Bratchuk. Cette route permet la traversée du Dniestr, reliant l'Ukraine continentale à une partie de la région d'Odessa, près de l'embouchure du Danube. Il constitue la seule liaison routière et ferroviaire entre le territoire ukrainien et la région du sud d'Odessa.


Ce n'est pas la première fois que ce passage-clé est touché. Il a déjà été deux fois la cible des forces russes. 

ISRAËL FUSTIGE LES PROPOS DE LA RUSSIE 


C'est la goutte qui fait déborder le vase. Depuis l'invasion de l'Ukraine,  Israël tente de maintenir un équilibre délicat entre Kiev et Moscou. Mais les propos tenus dimanche par le ministre des Affaires étrangères russe sur une chaîne italienne ont suscité l'indignation. Pour Yaïr Lapid, chef de la diplomatie israélienne, "les propos du ministre Lavrov sont à la fois scandaleux, impardonnables et une horrible erreur historique". 


Il a précisé avoir décidé de convoquer l'ambassadeur russe pour obtenir des "clarifications" sur les propos de son homologue qui a comparé Volodymyr Zelensky à Hitler, qui "avait aussi du sang juif". 

RETARD DES ÉVACUATIONS DE MARIOUPOL


Les évacuations de civils continuent à Marioupol, où les autorités espèrent pouvoir continuer ces opérations entamées ce week-end. Après qu'une centaine de personnes ont déjà été évacuées depuis l'immense aciérie Azovstal, un nouveau train devait partir lundi matin. Pour le moment, les bus ne sont "pas encore arrivés au point de rassemblement", a indiqué la mairie de Marioupol sur son compte Telegram. Soit, un retard de quatre heures sur l'horaire initial. 

EMBARGO 


Une ancienne Première ministre ukrainienne, Ioulia Timochenko, a appelé l'Occident à prendre des "sanctions inconditionnelles" contre la Russie, suggérant notamment des "embargos contre tous les hydrocarbures". 


"Nous ne pouvons vaincre le mal si en même temps, nous le finançons", martèle-t-elle sur BFMTV.

MARINE


L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir détruit deux patrouilleurs russes, près de l'île aux Serpents, en mer Noire. "Deux bateaux russes de classe Raptor ont été détruits aujourd'hui près de l'île aux Serpents", a indiqué le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny. Il a accompagné son post sur les réseaux sociaux d'une vidéo où l'on voit les deux bâtiments touchés. 


Moscou n'a, de son côté, pas confirmé l'information.

GUERRE EN UKRAINE ET FRANCE


La militante féministe ukrainienne, réfugiée en France depuis une dizaine d'années, reproche au camp occidental d'adopter une position trop conciliante face à la Russie. Les sanctions contre Moscou restent à ses yeux "insuffisantes", alors que le conflit représente déjà une menace pour l'ensemble du continent selon elle.

KRAMATORSK 


Maxim Yefimov, député ukrainien de Kramatorsk, a annoncé lundi sur LCI que "20.000 à 30.000 personnes" sont toujours à Kramatorsk. 


Pour rappel, avant le conflit, la ville comptait plus de 200.000 habitants. 

BOLCHOÏ


Le théâtre du Bolchoï de Moscou a annoncé le retrait de son affiche des spectacles prévus en mai de deux metteurs en scène. Ces derniers ont quitté la Russie et ont communiqué publiquement leur opposition à l'offensive menée par celle-ci en Ukraine.


Ainsi, le prestigieux théâtre a annoncé que le ballet "Nouréïev" de Kirill Serebrennikov et l'opéra "Don Pasquale" de Timoféï Kouliabine seront remplacés par d'autres spectacles pour les six représentations prévues lors des jours fériés de mai. 

CESSEZ-LE-FEU 


"Nous espérons que le cessez-le-feu sera prochainement instauré, ne serait-ce que de façon temporaire. Cela permettra de mettre en place un certain nombre d'opérations d'évacuations", a appelé lundi Sergei Orlov, adjoint au maire de Marioupol. 

HUMANITAIRE


"Il s'agit de la toute première fois" que ce couloir humanitaire (depuis Marioupol, ndlr) est ouvert et véritablement respecté, a salué lundi Sergei Orlov, adjoint au maire de Marioupol. "Je pense que la participation des organisations internationales, comme l'ONU ou la Croix-Rouge, est un signe de succès", a-t-il souligné.


"Je confirme que les bombardements ont repris dans la foulée de cette opération d'évacuation", a-t-il toutefois ajouté. 

FILTRAGE DES PERSONNES


"L'itinéraire d'évacuation passe par les banlieues de Marioupol. Les rescapés sont d'abord acheminés au centre de filtration (à Benzimenne, sous le contrôle de l'ONU, ndlr). Les Russes vérifient l'identité des fuyards", a annoncé lundi Sergei Orlov, adjoint au maire de Marioupol. "Ils vont ensuite passer par Berdiansk puis ils seront acheminés à Zaporijia", a-t-il ajouté, sans davantage de précisions sur le temps que ce trajet prendra. 

MARIOUPOL


"Selon nos informations, 101 personnes ont pu quitter le site d'Azovstal. Ce sont principalement des femmes, enfants et personnes âgées", a annoncé lundi Sergei Orlov, adjoint au maire de Marioupol. "Il reste 800 à 900 autres civils dans le complexe. Ils sont éparpillés. Il y a aussi environ 500 blessés", a-t-il ajouté. 

FAITS D'ARMES


L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir détruit deux patrouilleurs russes, près de l'île aux Serpents, en mer Noire. "Deux bateaux russes de classe Raptor ont été détruits aujourd'hui près de l'île aux Serpents", a indiqué, sur les réseaux sociaux, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, dans un message accompagné d'une vidéo où l'on aperçoit deux bateaux touchés par deux missiles distincts. "Bayraktar fonctionne", s'est-il félicité. 


Moscou n'a pas confirmé l'information.


Les patrouilleurs russes de classe Raptor font partie des navettes les plus rapides de la marine russe, pouvant atteindre près de 90 km/h à pleine vitesse. Ils peuvent transporter jusqu'à 20 militaires en plus de l'équipage. 

NUCLÉAIRE 


Le contrat entre Rosatom et la Finlande pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire a été annulé lundi. "La guerre en Ukraine a aggravé les risques du projet" situé à Pyhäjoki au bord de la mer Baltique,a justifié le consortium Fennovoima dans un communiqué. Les "importants retards et l'incapacité" de Rosatom "à faire aboutir" le chantier du réacteur Hanhikivi-1 ont également été invoqués. 

DIPLOMATIE


Le Danemark a annoncé lundi la réouverture de son ambassade à Kiev, en signe de soutien à l'Ukraine contre l'invasion russe, lors d'une visite surprise de son ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod. "C'est un symbole très fort du soutien danois à l'Ukraine et au peuple ukrainien que de rouvrir les portes de l'ambassade du Danemark aujourd'hui", a-t-il déclaré. 


L'ambassade danoise, la première des pays nordiques à rouvrir, fonctionnera d'abord avec un nombre limité de personnes. Il est prévu qu'elle revienne progressivement à un effectif normal.

ZAPORIJIA ATTEND LES RÉFUGIÉS D'AZOVSTAL 


La ville de Zaporijia a mis en place un important dispositif pour accueillir les civils qui ont récemment fui le complexe d'Azovstal, à Marioupol. 

Zaporijia attend les premiers réfugiés d'AzovstalSource : TF1 Info

EMBARGO 


La Hongrie reste opposée à tout embargo de l'UE sur les importations de pétrole et de gaz russes, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs. "La position hongroise concernant tout embargo sur le pétrole et le gaz n'a pas changé : nous ne les soutenons pas", a-t-il martelé. 

DÉPLACEMENT DE JILL BIDEN 


La première dame des États-Unis, Jill Biden, va se rendre en Roumanie et en Slovaquie cette semaine - du 5 au 9 mai - pour rencontrer des familles de réfugiés ukrainiens, des travailleurs humanitaires et des militaires américains ainsi que des employés d'ambassade, a annoncé ce lundi son bureau. 


La Roumanie a déjà accueilli plus de 810.000 réfugiés ukrainiens, la Slovaquie 370.000. 

FIN DE LA GUERRE


D'après les services de renseignements américains, Vladimir Poutine souhaitait prendre le contrôle du Donbass avant le 9 mai. Cette date, symbole de la capitulation de l'Allemagne nazie en 1945, aurait pu lui permettre de célébrer le Jour de la Victoire. Mais les militaires "n'ajusteront pas artificiellement leurs actions à une date quelconque", a prévenu le ministre des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov.

CENTRALE NUCLÉAIRE


La Russie a récemment déclaré que la centrale de Zaporijia, la plus grande d'Europe, fonctionnait normalement. "Il est impossible de se fier aux promesses et paroles des Russes. Il faut rester vigilent, compter sur ses propres forces et la bonne coordination avec nos partenaires", réagit lundi Pavlo Kyrylenko, gouverneur de la région de Donetsk. 

JOUR DE LA VICTOIRE


"Nos militaires n'ajusteront pas artificiellement leurs actions à une date quelconque, y compris le Jour de la Victoire", a déclaré dimanche Sergueï Lavrov dans un entretien. Cette date commémore le 9 mai 1945 et la reddition des nazis face aux Alliés, dont l'Union soviétique. "Le rythme de l'opération en Ukraine dépend, avant tout, de la nécessité de minimiser les risques éventuels pour la population civile et les militaires russes", a ajouté le ministre russe des Affaires étrangères. 


Invité de LCI, Pavlo Kyrylenko, gouverneur de la région de Donetsk, a réagi à cette sortie médiatique. "Je pense que c'est un signal montrant que les défenseurs ukrainiens ont des succès tactiques. Grâce à ceux-ci, la Russie est obligée d'ajuster sa stratégie et de composer avec cette bravoure. Les défenseurs sont prêts à tenir jusqu'au bout et l'ennemi comprend qu'il sera repoussé en dehors des frontières du pays", se félicite-t-il. 

LES SANCTIONS DE L'OCCIDENT "PAS SUFFISANTES" POUR I. SHEVCHENKO


Les sanctions occidentales contre la Russie "sont insuffisantes", a jugé sur LCI Inna Shevchenko, militante féministe ukrainienne. "Nous voyons aujourd’hui beaucoup d’efforts bien sûr, les sanctions sont inédites, beaucoup d’aide est livrée à l’Ukraine, mais ce n’est pas suffisant, parce que l’agression contre l'Ukraine, de la nation, de l'Europe, est inédite, donc la réponse doit être inédite ", a-t-elle estimé. 


"La Russie, Vladimir Poutine et la population russe qui soutient largement cette guerre sont responsables de ces crimes. Mais l’Occident est responsable de quelque chose que l’on peut considérer comme pire : commettre des erreurs qui ont enhardi les agresseurs", a-t-elle poursuivi. Avant de lancer : "On veut que l’Occident arrête de financer le régime de Vladimir Poutine, d’accepter, de regarder, de laisser faire Vladimir Poutine et ses crimes de guerre".

ÉVACUATION DES MILITAIRES


"Nous avons obtenu un succès relatif quant à l'évacuation des civils - hommes, femmes, enfants, personnes âgées - de Marioupol, note lundi Pavlo Kyrylenko, gouverneur de la région de Donetsk. "Nous n'avons pas obtenu d'accord pour évacuer les défenseurs (derniers soldats ukrainiens retranchés dans le complexe Azovstal, ndlr). Mais ils ne vont pas se rendre", a-t-il toutefois annoncé. 

MARIOUPOL 


L'évacuation de Marioupol a été très "compliquée", estime lundi Pavlo Kyrylenko, gouverneur de la région de Donetsk. Pour autant, "je confirme que les premiers évacués sont acheminés vers Zaporijia. Les bus sont attendus d'une minute à l'autre. D'ici à la fin de la journée, nous espérons que ces civils seront mis à l'abri et pris en charge", s'est-il félicité. 


"Il y a des bombardements et des tirs nourris tous les jours sur le complexe Azovstal", qui ralentissent les opérations d'évacuation, rappelle-t-il toutefois. 

"LA GUERRE SE RAPPROCHE DE VOS MAISONS" MET EN GARDE I. SHEVCHENKO


"Depuis le 24 février, je suis désillusionnée par beaucoup de choses, je questionne le pouvoir de l'Occident commun. Je suis désillusionnée par les institutions de sécurité, de défense, démocratiques, dont l'ONU. (...) La victoire n'est pas seulement possible, elle est absolument nécessaire, mais aucune victoire ne va être ressentie en tant que telle", a estimé sur LCI Inna Shevchenko, militante féministe ukrainienne. 


Quant à certains appels occidentaux, qui demandent à Kiev de céder le Donbass pour mettre fin à la guerre, "ce sont ceux qui ont cédé la Crimée en 2014 pour préserver la paix et le territoire ukrainien, nous voyons où nous sommes arrivés", a-t-elle critiqué. Avant d'assurer : "À chaque fois que nous voulons trouver des accords avec Vladimir Poutine après chaque agression, nous donnons à chaque fois le feu vert à une nouvelle guerre. Aujourd'hui, si l'Ukraine tombe, peut-être que demain, ce sera la Moldavie. La défaite de la Russie est importante pour l'Ukraine et l'Europe entière."


"Ils disent qu'ils veulent chercher la paix par le dialogue avec Vladimir Poutine, mais ne disent pas comment précisément ils veulent l'inviter à le faire. Car cela signifie de laisser l'Ukraine tomber dans les mains de la Russie, que l'Occident va céder à Vladimir Poutine, céder aux criminels de guerre, accepter les violations de la loi internationale, accepter que les États indépendants et souverains peuvent être agressés militairement", a-t-elle ajouté, avant de mettre en garde : "Pour chaque Français et Française, la guerre se rapproche vers vos propres maisons".

"LES VIOLS NE SONT PAS MARGINAUX", LANCE INNA SHEVCHENKO


"L'Ukraine est vue comme une femme que l'on veut violer, agresser, soumettre sans le consentement", a tancé sur LCI Inna Shevchenko, militante féministe ukrainienne. "Les femmes et les enfants sont les cibles de l'armée russe parce qu'ils essaient de détruire toute chance pour l'Ukraine d'avoir un avenir", a-t-elle poursuivi. Quant au viol, arme de guerre, "on a entendu des appels entre les femmes et les soldats russes : les femmes autorisaient leur époux à violer des Ukrainiennes", a-t-elle pointé. Sans pouvoir affirmer que cela correspond à une stratégie assumée de l'armée russe, "les cas de viols ne sont pas marginaux, c'est délibérément utilisé en tant qu'arme contre les Ukrainiens", a assuré la militante, dont une partie de la famille est toujours bloquée à Kherson. Avant de poursuivre : "Aucune victoire ne va être ressentie en tant que telle, parce que comment voulez-vous qu'on ressente une victoire alors qu'ils violent les femmes devant les enfants, et les enfants devant leurs mères ?" 

"IL Y A BEAUCOUP DE BOUTCHA" À L'EST ET DANS LE SUD, SELON I. SHEVCHENKO


"Dans le Sud et l'Est de l'Ukraine, il y a beaucoup de Boutcha. Les villages entiers, les villes, les civils sont terrorisés, enlevés, torturés, violés. Ça se passe aujourd'hui, maintenant dans les territoires occupés", a affirmé sur LCI Inna Shevchenko, militante féministe ukrainienne, en référence aux scènes de tortures découvertes il y a quelques semaines à Boutcha, dans la région de Kiev.

INTERVIEW


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"LA RÉSISTANCE EST IMPORTANTE" À KHERSON, ASSURE INNA SHEVCHENKO


"Depuis le 24 février, je suis désillusionnée par beaucoup de choses, mais pas par la résistance des Ukrainiens et le pouvoir des gens qui subissent des atrocités", a déclaré sur LCI Inna Shevchenko, militante féministe ukrainienne, dont certains proches sont toujours à Kherson, dans le Sud-Est de l'Ukraine, prise dès le début du conflit par les Russes.


Selon elle, les soldats russes ont coupé toute connexion mobile et internet dans la ville et sa région. Mais la population n'est pas en favorable à cette occupation d'après elle : "c'est un mythe que la Russie a réussi à répandre dans l'Est et le Sud de l'Ukraine", a-t-elle assuré. "La résistance dans la région face à l'occupation est tellement importante que les Russes ne parviennent même pas à mettre en place leurs référendums pour proclamer l'annexion dans la région de Kherson, les gens font face à l'armée russe avec des armes, il y a des combats", a-t-elle décrit. 

NUCLÉAIRE


L'AFP a pu visiter dimanche la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe et sous le contrôle de la Russie. Le bâtiment administratif est calciné mais les infrastructures liées aux réacteurs semblent intactes, note l'agence. 


La centrale "fonctionne normalement, en accord avec les normes nucléaires, radioactives et environnementales", a affirmé le major-général Valéri Vassiliev, spécialiste des questions nucléaires et chimiques, dépêché sur place par Moscou pour sécuriser le site.

BOMBARDEMENTS


Huit civils ont été tués dimanche dans des bombardements sur les régions de Kharkiv et Donetsk. Quatre ont perdu la vie dans la seule ville de Lyman, proche du front, ont annoncé les gouverneurs régionaux.Un civil est également mort des suites de blessures à Bakhmout, une ville plus éloignée du front.

UNITÉS "INEFFICACES AU COMBAT"


La Russie a déployé 120 "groupes tactiques de bataillon" (BTG) au début de l'invasion de l'Ukraine, soit 65% du potentiel militaire de Moscou, estime ce lundi le ministère britannique de la Défense. "Il est probable que plus d'un quart de ces unités aient été rendues inefficaces lors des combats", ajoute-t-il. 


Par ailleurs, une grande partie des unités d'élite du Kremlin, les troupes aéroportées russes (VDV), souffrent d'une forte usure. "Il faudra probablement plusieurs années pour reconstituer ces forces", note le gouvernement britannique. 

"GUERRE D'EXTERMINATION"


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a évoqué dimanche une "guerre d'extermination" menée par la Russie dans son pays. "Les choix de leurs cibles prouvent encore une fois que la guerre contre l'Ukraine est une guerre d'extermination", a-t-il fustigé sur Telegram.

LE POINT SUR LA SITUATION 


Plusieurs dizaines de civils ont pu être évacués du port de Marioupol via un couloir humanitaire. Dans l'est, la Russie étend son emprise sur la région du Donbass, sous bombardements constants. Les faits marquants des dernières 24 heures.

MARIOUPOL 


La poursuite des évacuations d'habitants de Marioupol est prévue ce lundi matin. "Le 2 mai, l'évacuation à Marioupol commence à 7h00 (04h00 GMT). Point de collecte - Centre commercial +Port City+", a annoncé sur Telegram Pavlo Kirilenko, gouverneur régional de Donetsk, dans la nuit de dimanche à lundi.


Cette opération d'évacuation a commencé samedi et a été menée en coordination entre l'Ukraine, la Russie et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).


Elle a d'abord concerné des civils présents dans les sous-terrains de l'immense aciérie Azovstal. "Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de la guerre, ce couloir humanitaire vital a commencé à fonctionner. Pour la première fois, il y a eu deux jours de vrai cessez-le-feu sur ce territoire" du complexe sidérurgique, s'est félicité dimanche soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message diffusé par vidéo. "Enfin !"


"Plus d'une centaine de civils ont déjà été évacués, tout d'abord des femmes et des enfants", a précisé le chef d'État. 

AGENDA RUSSE


La Russie ne cherche pas à terminer la guerre en Ukraine le 9 mai, célébré comme le Jour de la Victoire, a déclaré son ministre des affaires étrangères dans une interview à la TV italienne Mediaset dimanche, alors que des analystes estimaient une fin possible du conflit à cette date.


"Le rythme de l'opération en Ukraine dépend, avant tout, de la nécessité de minimiser les risques éventuels pour la population civile et les militaires russes", a-t-il ajouté.


La Russie commémore généralement  le 9 mai 1945 et la reddition des nazis face aux Alliés, avec un grand défilé militaire dans le centre de Moscou et un discours du président Vladimir Poutine saluant le rôle de premier plan joué par le pays dans la défaite du fascisme en Europe. 

EMBARGO PROGRESSIF


L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes à l'Agence France-Presse.


La Commission européenne doit mettre sur la table une proposition d'embargo "avec une période de transition jusqu'à la fin de l'année", a également indiqué un diplomate européen.

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur ce fil d'actualité consacré à la guerre en Ukraine, retrouvez ici les dernières informations sur l'offensive russe.

Des dizaines de civils ont été évacués dimanche de la ville de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, où ils étaient piégés dans le complexe sidérurgique d'Azovstal. L'ONU a confirmé que cette opération, commencée samedi et menée en coordination entre l'Ukraine, la Russie et la Croix-Rouge internationale, se poursuivait. Le ministère de la Défense russe a quant à lui affirmé que "80 civils détenus par des nationalistes ukrainiens" avaient été secourus du territoire de l'usine d'Azovstal et évacués vers le village de Bezimennoïé dans la République populaire de Donetsk.

Dans les régions de Karkiv et Donetsk, huit civils ont été tués dans des bombardements, dont quatre dans la seule ville de Lyman, proche du front et sous la menace directe de l'avancée russe, ont annoncé les gouverneurs régionaux. Le président Zelensky a d'ailleurs alerté sur le fait que les Russes "ont constitué des renforts dans la région de Kharkiv, essayant d'augmenter la pression dans le Donbass". 

Au niveau diplomatique, la présidente de la Chambre des représentants, l'Américaine Nancy Pelosi, a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky au cours d'une visite surprise à Kiev, qui a eu lieu samedi mais n'a été annoncée que dimanche.

De son côté, l'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes.

Selon le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR), plus de 5,3 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays. Les femmes et les enfants représentent 90% de ces réfugiés.


La rédaction de TF1info

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