EN DIRECT - Ukraine : Washington annonce une nouvelle aide militaire de 270 millions de dollars à Kiev

Publié le 22 juillet 2022 à 7h30, mis à jour le 22 juillet 2022 à 22h51

La Russie et l'Ukraine ont signé, ce vendredi après-midi, un accord sur les exportations de céréales à Istanbul.
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BOMBARDEMENTS 


De nouveaux bombardements russes à Sloviansk ont fait trois blessés et ont endommagé six immeubles et plusieurs maisons, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région de Donetsk Pavlo Kyrylenko. Selon les premières informations, il s’agissait d’armes à sous-munitions.


Dans le sud, selon Kiev, les forces russes bombardent des villages le long de la ligne de front dans la région de Kherson. L'armée ukrainienne y tente de récupérer les zones prises par Moscou dans la foulée du déclenchement de son invasion fin février. Kiev a ainsi revendiqué avoir frappé une position russe près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou, avec "un drone kamikaze".


La frappe "a touché un campement avec notamment un véhicule équipé de lance-roquettes multiples Grad. Trois Russes ont été tués, 12 blessés, a affirmé le service de renseignement militaire ukrainien sur sa page Facebook, postant une vidéo présentée comme représentant cette attaque.

PRIX DU BLÉ 


Le cours du blé a fortement chuté vendredi à Chicago et sur Euronext. Il a retrouvé son cours d'avant la guerre en Ukraine, en réaction à l'accord signé en Turquie entre Moscou et Kiev qui doit permettre l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire.


À Chicago, le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en septembre a lâché 5,86% à 7,5900 dollars, revenant à son prix d'avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février.


Le maïs, dont l'Ukraine est aussi productrice, a glissé dans la foulée de 1,99% à 5,6425 dollars le boisseau pour livraison le même mois.

PROJET EUROPÉEN


Dans cette même interview, menée par Darius Rochebin, Thierry Breton ne pèse pas ses mots envers Vladimir Poutine. Pour lui, " Vladimir Poutine n'aime pas le projet européen, il fait tout pour diviser les européens et éviter qu'à ses portes se constitue la première démocratie du monde libre."

G20


Pour le commissaire européen au marché, Thierry Breton, " Sur les 20 pays du G20, le pays qui souffre le plus, c'est la Russie. On peut dire ce qu'on veut, ce sont des chiffres. Il s'agit de mettre un holà à ce que fait Vladimir Poutine".

ONU RESPONSABLE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que l'ONU était responsable du respect de l'accord sur l'exportation de céréales ukrainiennes trouvé à Istanbul. 


"Tout le monde comprend que la Russie pourrait se livrer à des provocations, à des tentatives de discréditer les efforts ukrainiens et internationaux. Mais nous faisons confiance à l'ONU. Maintenant, c'est leur responsabilité de garantir le respect de l'accord", a-t-il déclaré dans son adresse vidéo quotidienne.


"C'est une nouvelle démonstration que l'Ukraine est capable de résister à cette guerre", a-t-il conclu.

LA PAIX 


"C'est aux Ukrainiens de définir les conditions de la paix. Pour l'instant ce n'est pas le cas, ils ne veulent pas d'un cessez-le-feu." Etienne de Poncins. 

TRAVAIL DE SENSIBILISATION


"Nous le savons depuis le début que le soutien à l’Ukraine est occidental. C’est pour ça qu’on nous demande d’être plus influents en Afrique. Là aussi, l’Ukraine n’est pas connue en Amérique Latine ou en Afrique contrairement à la Russie. Il y a un travail de sensibilisation à faire." Etienne de Poncins

AMBASSADE


Contrairement à d'autres États, la France est revenue, "c'est une grande satisfaction personnelle, surtout quand on a hissé nos couleurs devant notre ambassade", poursuit Etienne de Poncins. 

L'APPEL DE L'HISTOIRE


À propos du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l'ambassadeur de France dit au micro de Darius Rochebin "il a incarné sa fonction et il a réussi à incarner la nation ukrainienne. Le 24 février, il y a eu un effet de sidération et le président a su répondre à l’appel de l’histoire, il est devenu un Churchill en quelques heures."

RÉSISTANCE


"C’est ce qui m’a le plus marqué, c’est l’extraordinaire capacité de résistance des Ukrainiens dès le premier jour. C’est toute une nation qui s’est levée en arme. C’est tout le peuple qui s’est levé et qui a repoussé, à Kiev, l’agresseur russe", poursuit Etienne de Poncins. 

BONNE NOUVELLE


Pour Etienne de Poncins, ambassadeur de France en Ulraine, l'accord signé dans la journée est "une bonne nouvelle" car les garanties de sécurité demandées par l'Ukraine ont été obtenues.

IMPÉRIALISME AMÉRICAIN


Sur l’impérialisme américain, Thierry Breton « Ils ont toujours été là. Ils sont nos alliés alors que la Chine est un rival systémique pour l’UE."

L'UE DOIT FAIRE PLUS


Enrico Letta, membre du parlement Italien dit au micro de Darius Rochebin, "je pense que l’UE doit être plus forte et plus nette dans sa réaction face à ce qui est en train de se passer. Il faut aider les citoyens européens"

MIX ÉNERGETIQUE 


"l’UE fonctionne avec le nucléaire, charbon, pétrole, éolienne etc... Le gaz représente 25% des besoins énergétiques de toute l’UE. Dans ces 25%, 40% venaient de Russie. On dépendait donc de 10% à Vladimir Poutine avant la guerre, on est passé à 4%. C’est ça dont il s’agit. " Thierry Breton, commissaire européen au marché.

TURQUIE


Pour Thierry Breton, la Turquie a joué son rôle, rien de plus, rien de moins "La Turquie est là où elle est, elle tient la mer Noire par le détroit du Bosphore, rien ne peut se faire sans la Turquie. Le pays a joué son rôle. Il est le premier bénéficiaire de tout cela, car il a un besoin énorme du grain ukrainien. "

FÉLICITER POUTINE 


Concernant l'accord signé entre l'Ukraine et Moscou, Thierry Breton se veut ferme "C'est la moindre des choses, on ne va pas féliciter Poutine."

DÉCOUPLER TOUTE DÉPENDANCE


Le commissaire européen au marché, Thierry Breton est l'invité de Darius Rochebin ce vendredi soir. Il évoque la nécessité de ne plus être dépendant à la Russie. 


"Je serai tranquille lorsque nous aurons réussi, j’y passe mes jours et mes nuits, à décupler toute dépendance avec la Russie. Et il reviendra. Car personne ne peut se passer du premier marché du monde qu’est l’Union européenne. "

CÉRÉALES : WASHINGTON MET LA PRESSION SUR LA MISE EN OEUVRE DE L'ACCORD


Les Etats-Unis ont appelé vendredi la Russie à mettre "rapidement" en œuvre l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire, signé par Kiev et Moscou à Istanbul.


"Nous nous attendons à ce que la mise en œuvre de l'arrangement d'aujourd'hui commence rapidement pour empêcher les personnes plus vulnérables dans le monde de sombrer dans une insécurité et une malnutrition plus profondes", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche sur les questions stratégiques, John Kirby, à la presse.


"Nous espérons que cela change la donne mais nous restons lucides", a-t-il ajouté.

CRISE DES CÉRÉALES : LES DÉTAILS DE L'ACCORD


Ce vendredi, la Russie et l'Ukraine ont signé un accord avec la Turquie et l'ONU sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire. Ce texte, très attendu par la communauté internationale, va permettre de débloquer des cargaisons immobilisées dans les ports ukrainiens.

NOUVELLE AIDE AMÉRICAINE


Les Etats-Unis ont annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine à hauteur de 270 millions de dollars, comprenant notamment quatre nouveaux systèmes d'artillerie de précision Himars.


Washington aura ainsi fourni à Kiev un total de 20 unités de ces lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers après cette nouvelle livraison, qui inclura aussi jusqu'à 500 drones kamikazes Phoenix Ghost, a précisé John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche sur les questions stratégiques.

TOURNÉE EN ÉGYPTE


Selon The Guardian, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov entamera dimanche une tournée africaine en Égypte. L'objectif est d'établir des liens plus étroits, alors que Moscou cherche de nouvelles alliances au milieu des sanctions internationales contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine.


En Égypte, Lavrov rencontrera des membres de la Ligue arabe au Caire, avant de se rendre en Éthiopie et en Ouganda, deux pays dont les relations avec l'Occident sont tendues, ainsi qu'en République du Congo, rapporte Reuters.

UN SIGNAL D'ALARME POUR L'AFRIQUE


La crise ukrainienne est un "signal d'alarme" qui devrait inciter l'Afrique à devenir autonome dans la production de céréales et d'engrais, a déclaré vendredi le président sud-africain Cyril Ramaphosa. 


"Voulons-nous continuer pendant des années à dépendre de cette partie du monde pour nos céréales et nos engrais ?" a demandé le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Pretoria.


"Ou devrions-nous dire que ce conflit est un signal d'alarme comme le Covid est devenu un signal d'alarme pour beaucoup d'entre nous sur le continent africain pour commencer à produire nos propres vaccins ?", a-t-il ajouté. Il a insisté sur le fait que les pays africains doivent accélérer leur production agroalimentaire afin de réduire les importations.

L'UKRAINE FAIT CONFIANCE À L'ONU ET NON À LA RUSSIE


L'Ukraine compte sur l'ONU pour mettre en œuvre l'accord sur l'exportation de ses céréales conclu vendredi à Istanbul, a déclaré son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, en soulignant qu'on ne pouvait "pas faire confiance à la Russie". 


"Nous avons confiance en l'ONU en tant que force motrice de cet accord, en tant qu'institution et en le secrétaire général qui investit sa réputation et sa capacité à faire en sorte que cet accord fonctionne et que la Russie ne le rompe pas comme elle avait rompu plusieurs autres accords", a déclaré M. Kouleba au cours d'une conférence de presse. 

JOSEP BORRELL


Le Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, félicite la signature de l'accord entre Kiev et Moscou. "L'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie a laissé des millions de personnes en danger de faim. L'accord d' #Istanbul d'aujourd'hui est un pas dans la bonne direction. Nous appelons à sa mise en œuvre rapide. Saluons les efforts de l'ONU et la Turquie. L'UE s'est engagée à continuer d'aider à exporter les céréales ukrainiennes"

JUSTIN TRUDEAU


Selon The Guardian, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré que les pays occidentaux surveilleraient de près pour s'assurer que l'accord d'exportation de céréales conclu entre l'Ukraine et la Russie vendredi ne faisait pas courir à l'Ukraine le risque d'être encore envahie par la Russie.


"Le G7 travaille en étroite collaboration avec des partenaires comme la Turquie et d'autres pour s'assurer que nous pouvons faire sortir ce grain de l' Ukraine et vers les endroits du monde où il est nécessaire sans mettre en péril la souveraineté et la protection de l'Ukraine", a déclaré le premier ministre canadien.

TURQUIE 


 « En cas de besoin, il est prévu qu'un déminage puisse être assuré par un pays tiers. La Turquie est prête à offrir son aide », déclare sur la chaîne privée NTV le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin.


Cette déclaration fait suite à l'accord sur les céréales ukrainiennes signé entre Kiev et Moscou.

LIZ TRUSS


La ministre britannique des Affaires étrangères et candidate au poste de Premier ministre, Liz Truss , a salué l'accord d'exportation de céréales de la mer Noire entre l'Ukraine et la Russie comme "une étape positive pour la sécurité alimentaire mondiale".

POLOGNE 


La Pologne signera la semaine prochaine un contrat d’acquisition à la Corée du Sud de chars de combat K2, d'obusiers K9, et de trois escadrons d'avions FA-50.


"Nous sommes conscients des défis de la Pologne soulevés par la guerre en Ukraine et la politique agressive de Poutine (...). Notre but est d'effrayer l'agresseur et de renforcer l'armée polonaise autant que possible", a expliqué  le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, aux journalistes.


"Nous soutenons l'Ukraine, car elle combat pour nous, mais nous devons également renforcer nos propres capacités de défense", a-t-il ajouté dans son entretien.

ROYAUME-UNI


Le Royaume-Uni veillera à ce que la Russie tienne ses engagements après la signature par Kiev et Moscou vendredi de l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, a déclaré la cheffe de la diplomatie Liz Truss.


"Cet accord doit être mis en œuvre et nous veillerons, pour nous assurer que que les actes de la Russie correspondent à ses paroles", a déclaré Liz Truss dans un communiqué. "Pour permettre un retour durable à la sécurité dans le monde et à la stabilité économique, Poutine doit mettre fin à la guerre et se retirer d'Ukraine", a-t-elle ajouté.

24H 


Au sommaire du vendredi 22 juillet : Russie - 400 espions russes renvoyés : que faisaient-ils en Europe ? Ukraine - Victoire possible : le moment idéal pour accélérer les livraisons ? Economie : La BCE augmente ses taux : bonne ou mauvaise nouvelle ?

BRUXELLES


Bruxelles donne son feu vert pour prolonger en 2023 les dérogations sur les jachères. L'objectif est de permettre aux Vingt-Sept de renforcer leur production céréalière face à l'impact de la guerre en Ukraine.


Cette dérogation aux règles de la Politique agricole commune (PAC), réclamée avec insistance par les Etats membres, "maximisera la capacité de production de l'UE pour les céréales destinées aux produits alimentaires (...) et on estime qu'elle permettra de remettre en cultures 1,5 million d'hectares par rapport à aujourd'hui", a expliqué l'exécutif européen dans un communiqué.

DES ACCORDS QUI "SAUVENT DES VIES"


Pour Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, les accords signés sur l'exportation des céréales et produits agricoles vont sauver des vies. Des propos rapportés par The Guardian.


"Des accords qui permettent aux céréales de quitter les ports de la mer Noire, n'est rien de moins que de sauver des vies pour les personnes du monde entier qui luttent pour nourrir leur famille.


Nulle part ailleurs les conséquences ne sont ressenties plus durement que dans les communautés déjà touchées par les conflits armés et les chocs climatiques. Par exemple, notre surveillance du marché, au cours des six derniers mois, a vu le prix des denrées alimentaires de base augmenter de 187 % au Soudan ; 86 % en Syrie ; 60 % au Yémen ; 54 % en Éthiopie ; par rapport à la même période l'an dernier. Les efforts doivent donc se poursuivre." 

L'UE VEUT UNE "MISE EN ŒUVRE RAPIDE" DE L'ACCORD


L'Union européenne a salué vendredi comme "un pas dans la bonne direction" l'accord pour débloquer les exportations de céréales ukrainiennes signé à Istanbul avec la Russie, et a appelé à sa "mise en œuvre rapide".


"L'accord d'Istanbul est un pas dans la bonne direction. Nous appelons à sa mise en œuvre rapide", a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell sur son compte Twitter.

CÉRÉALES : ACCORDS SIGNÉS


L'Ukraine et la Russie ont signé vendredi à Istanbul deux accords séparés avec la Turquie et les Nations unies sur l'exportation des céréales et produits agricoles via la mer Noire, a constaté l'AFP.


Kiev a refusé de signer directement le texte avec Moscou, qui s'est engagé sur un accord identique avec Ankara et le secrétaire général des Nations unies.

FAMINE


Une des conséquences de la guerre en Ukraine, selon l'Ambassade de France en Russie, serait l'augmentation de la famine dans le monde. Entre 11 et 19 millions de personnes seraient menacées par ce fléau. 

HAUSSE DES PRIX


Sur Twitter, l'Ambassade de France en Russie explique toutes les conséquences de la guerre. "La guerre menée par la Russie en Ukraine, en perturbant les circuits d’échanges économiques, est l’une des principales causes de la hausse des prix, qui érode le pouvoir d’achat des ménages et pèse sur les coûts de production des entreprises." 


Selon l'Ambassade, en 2022 il y aurait plus de 8,5% d'inflation dans le monde. Mais aussi, une hausse de 50% des prix mondiaux de l'énergie.

AMBASSADE FRANCE


L'Ambassade de France en Russie appelle le pays à "cesser son agression et à se retirer de l'Ukraine".

GABRIEL ATTAL


Lors d'une séance à l'Assemblée nationale, le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, a tenu à faire un point sur les conséquences de la guerre en Ukraine pour les Français. 


"Nous devons la vérité aux Français, la vérité c'est que la guerre en Ukraine nous a fait changer d'époque. Inflation forte, croissance plus faible, nous estimons désormais que le PIB devait croître de 2,5%", comme le rapporte les images de LCP. 

ISRAËL 


En Israël, l'intention russe de fermer l'Agence juive vue comme une punition. "Déplorable, offensante" et "politique", voilà les termes employés face à cette mesure russe.


Un tribunal moscovite a indiqué jeudi que le ministère russe de la Justice avait demandé la dissolution sur son sol de l'agence para-gouvernementale chargée de l'immigration juive en Israël, arguant d'infractions à la loi.


Vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réaffirmé que cette mesure était une question de "respect de la loi russe".

L'UE CRAINT LA MONTÉE DE L'EXTRÊME DROITE, DÉFAVORABLE POUR L'UKRAINE


Avec la démission en Italie de Mario Draghi, l'UE et l'Otan perdent un "pilier", précieux allié dans leur soutien à l'Ukraine contre Moscou, mais ils craignent aussi l'arrivée au pouvoir des deux leaders de l'extrême droite italienne, l'eurosceptique Giorgia Meloni et le russophile Matteo Salvini.


"Quelle que soit la couleur politique du futur gouvernement, il faut que le soutien politique, économique et militaire à l'Ukraine continue sans entraves", selon un diplomate en poste à Rome.


Le président ukrainien s'est, lui, fendu d'un tweet très diplomatique. Tout en rendant hommage au chef de l'exécutif déchu, il s'est dit convaincu que Rome resterait aux côtés de Kiev : "Sincèrement reconnaissant à Mario Draghi pour son soutien sans faille à l'Ukraine dans son combat contre l'agression russe et la défense des valeurs européennes communes – la démocratie et la liberté".

UNE ÉLUE RUSSE POURSUIVIE POUR UN TWEET


Les autorités russes ont ouvert une enquête contre une élue d'opposition en Sibérie, Khelga Pirogova, accusée de "diffusion de fausses informations" après avoir critiqué l'organisation de funérailles opulentes pour des soldats tués en Ukraine.


Le 15 juillet, la jeune opposante avait réagi sur Twitter à un article du média indépendant Mediazona évoquant des funérailles fastueuses organisées pour des volontaires russes tués lors du conflit en Ukraine.


"Ces funérailles luxueuses sont organisées pour rien", avait-elle écrit, ajoutant vouloir "ressusciter" ces volontaires tués, "les baffer et les renvoyer dans leurs tombes".

CRISE DE CÉRÉALES


L'Ukraine ne signera l'accord très attendu sur le déblocage des exportations de céréales qu'avec l'ONU et la Turquie, la Russie devant signer un accord distinct, a annoncé vendredi un conseiller de la présidence ukrainienne. "L'Ukraine ne signe aucun document avec la Russie. Nous signons un accord avec la Turquie et l'ONU et prenons des engagements envers eux. La Russie signe un accord miroir avec la Turquie et l'ONU", a indiqué sur Twitter Mikhaïlo Podoliak, avertissant que toute "provocation" russe après cet accord recevrait une "réponse militaire immédiate". 

BANQUE CENTRALE DE RUSSIE


La Banque centrale russe a fortement abaissé son taux directeur, le ramenant de 9,5 % à 8 %, une réduction plus importante que prévu par les marchés qu'elle a justifiée par le ralentissement de l'inflation.

LA QUESTION DES CÉRÉALES EN UKRAINE


Le Kremlin a jugé "très important" de permettre l'exportation des céréales bloquées dans les ports ukrainiens, quelques heures avant la signature très attendue d'un accord à Istanbul sur cette question.


"Il s'agit d'une part relativement modeste des céréales ukrainiennes, mais il est néanmoins très important que ces céréales atteignent les marchés internationaux", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

UN MORT ET 9 BLESSÉS À L'EST DE L'UKRAINE


Selon le gouverneur de la région Dnipropetrovsk, Valentyn Reznichenko, les troupes russes ont lancé "une attaque massive à la roquette" et ont bombardé Nikopol à deux reprises, tuant au moins une personne, et blessant neuf autre personnes.

UN MESSAGE "POUR FAIRE PEUR À L'OCCIDENT" 


Les Russes peuvent-ils attaquer l'ouest de l'Ukraine, comme l'indique Sergueï Lavrov cette semaine ? Pour le général Christophe Gomart, ancien directeur du renseignement militaire, il s'agit d'une menace "pour faire peur à l'Occident".

GOOGLE BLOQUÉ DANS LE DONBASS


Les autorités des deux territoires séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont bloqué le moteur de recherche Google. Le moteur de recherche américain "fait la promotion du terrorisme et de la violence contre tous les Russes, en particulier la population du Donbass", justifie le dirigeant séparatiste Denis Pouchiline dans un communiqué. La veille, le dirigeant de la région séparatiste de Lougansk, Leonid Passetchnik, avait annoncé avoir pris cette même mesure.

HRW ACCUSE MOSCOU


Selon Ioulia Gorbounova, chercheuse sur l'Ukraine chez HRW, "les forces russes ont transformé les zones occupées du sud de l'Ukraine en un abîme de peur et d'anarchie sauvage." Elle exhorte ces dernières à "mettre fin immédiatement à ces abus".


L'ONG précise avoir interrogé plus de 70 Ukrainiens ayant décrit plus de 40 cas d'abus et documenté la torture de trois membres de la défense territoriale ukrainienne, qui ont été fait prisonniers de guerre et dont deux sont morts.

LES UKRAINIENS TORTURÉS


Selon l'ONG Human Rights Watch en France, les forces russes ont torturé, détenu illégalement et fait disparaître de force des civils dans les zones occupées. Les caméras de LCI ont rencontré un père ukrainien torturé avec son fil pendant dix jours. Son témoignage est à retrouver dans cet article.

LES PERTES RUSSES, SELON KIEV


Selon les autorités ukrainiennes, les Russes auraient perdu plus de 39.000 soldats depuis le début de l'offensive. 221 avions, 1704 tanks, 863 systèmes d'artillerie et 113 systèmes anti-aériens ont également été détruits.

SE PRÉPARER À UNE INTERRUPTION DES LIVRAISONS DE GAZ RUSSE


Dans un entretien au Parisien, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est revenue sur la menace d'une interruption des livraisons de gaz russe en Europe. Pour éviter une pénurie, le premier des objectifs des pays membres est de réduire "de 15 % de leur consommation de gaz", explique la dirigeante. Et d'ajouter : "Le deuxième objectif est de fournir un filet de sécurité à chaque État membre, via la solidarité énergétique, ancrée dans les traités européens."

ZELENSKY RASSURE SUR SON ÉTAT DE SANTÉ


Non, le président ukrainien n'est pas malade. Dans une vidéo postée sur Instagram jeudi, Volodymyr Zelensky a assuré être en bonne santé, fustigeant les fausses rumeurs d'"hackeurs russes" sur son compte. Plus tôt, un faux bulletin d'information sur sa santé avait été diffusé par une radio ukrainienne.  

LE POINT DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE BRITANNIQUE


Dans son nouveau point quotidien, le ministère de la Défense britannique estime que les Russes connaissent une "pénurie critique" de missiles d'attaque au sol, alors même qu'ils progressent sur Kramatorsk et Siversk.

QUELLE ISSUE POUR LE CONFLIT ?


Cinq mois après le début de la guerre, jusqu'où ira le conflit ? "On parle de la fin de l'été pour un cessez-le-feu", anticipe sur LCI le Général Christophe Gomart, ancien directeur du renseignement militaire. "Un traité de paix ? Nous n'y sommes pas encore. Nous arriverons sans aucun doute à un cessez-le-feu, mais la paix, je ne le pense pas tout de suite."

Exclusif : Torturé par les Russes, il témoigne sur LCISource : TF1 Info

LES RUSSES PEUVENT-ILS ALLER AU-DELÀ DU DONBASS ?


"Il y a une stabilisation du front", analyse sur LCI le Général Christophe Gomart, ancien directeur du renseignement militaire. Les Russes menacent toutefois d'aller au-delà du Donbass. "Aujourd'hui, cela ne me paraît pas possible", estime-t-il. "C'est pour faire peur à l'Occident, nous sommes dans la propagande. Aujourd'hui, je ne pense pas qu'ils en aient les capacités, militairement. Leur but est sans doute d'atteindre les limites administratives du Donbass, et donc la ville de Kramatorsk. Y arriveront-ils avant la fin de l’été ? C'est possible."

LE POINT SUR LA SITUATION


Dans deux jours, la guerre entrera dans son sixième mois de conflit. Et elle ne semble pas prête de s'arrêter sitôt. Hier, de nouveaux bombardements ont fait au moins quatre morts et une vingtaine de blessés dans le Donbass. Voilà ce qu'il faut retenir de ces dernières 24 heures.

L'ASIE CENTRALE TOUCHÉE PAR LA GUERRE


La guerre impacte l'économie de l'Asie centrale. Parmi les pays les plus touchés, au Kazakhstan, l'inflation alimentaire était à plus de 19 % en rythme annuel, selon le président Tokaïev. Le prix du sucre a explosé, doublant presque dans certaines villes, en raison notamment de l'arrêt des exportations russes après son invasion.

15.000 SOLDATS RUSSES TUÉS, SELON LONDRES ET WASHINGTON


Environ 15.000 militaires russes sont morts depuis le début de la guerre, ont par ailleurs estimé les agences de renseignement américaine et britannique. "C'est à peu près" le même niveau de pertes que celui enregistré par les soldats soviétiques pendant les dix ans de leur intervention en Afghanistan, a noté Richard Moore, le chef du renseignement extérieur britannique (MI6).

ACCORD SUR L'EXPORTATION DES CÉRÉALES


La Russie et l'Ukraine vont signer un accord sur les exportations de céréales, ce vendredi après-midi, à Istanbul. L'accord, très attendu par la communauté internationale face aux risques de famines dans le monde, doit amener l'allégement des entraves au transport des grains et engrais ukrainiens.


Pour cette signature, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, ainsi que des représentants des deux belligérants, seront présents à la cérémonie qui aura lieu à 13 h 30 (GMT) au palais de Dolmabahçe.

BONJOUR


Bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'Ukraine. Retrouvez ici les dernières informations sur le conflit.

La Russie et l'Ukraine vont signer un accord sur les exportations de céréales à Istanbul ce vendredi après-midi, a annoncé jeudi soir la présidence turque. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ainsi que des représentants de la Russie et de l'Ukraine, participeront à la cérémonie de signature qui aura lieu à 15h30 (heure française) au palais de Dolmabahçe à Istanbul, a ajouté la présidence. L'accord devrait permettre une sortie par la Mer noire des céréales ukrainiennes bloquées par la guerre et un allégement des entraves à l'exportation de grains et engrais russes.

Environ 15.000 soldats russes sont morts en Ukraine depuis le début de la guerre, ont estimé les agences de renseignement américaine et britannique. Richard Moore, le chef du renseignement extérieur britannique (MI6), a déclaré jeudi que ce bilan était "probablement une estimation prudente" et un "vrai coup dur" pour le président russe, Vladimir Poutine, qui espérait une victoire rapide contre Kiev sans des pertes aussi importantes.

Jeudi, la Russie a poursuivi ses bombardements en Ukraine, faisant trois morts dans la deuxième plus grande ville de ce pays, Kharkiv. Kiev a dans le même temps affirmé que les Russes stockaient des armes lourdes et des munitions "à proximité immédiate" d'installations sensibles sur le site de la centrale nucléaire occupée depuis mars de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, s'alarmant d'un risque d'explosion accidentelle et d'incendie. Moscou a de son côté évoqué des raids de drones ukrainiens lundi, à "quelques dizaines de mètres de structures vitales pour la sécurité de la centrale", puis à nouveau mercredi.

La Russie a remis en marche jeudi le gazoduc Nord Stream, qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l'Allemagne, après un arrêt de dix jours pour des travaux d'entretien, selon Moscou. Il ne fonctionne cependant qu'à 40% de ses capacités, comme avant la maintenance, a déploré l'opérateur allemand du réseau, Gascade. L'Autriche et l'Italie ont aussi fait état d'une reprise des livraisons.

L'Ukraine, dont l'économie s'est effondrée depuis le début de l'invasion russe, a quant à elle annoncé le même jour la dévaluation de 25% de sa monnaie nationale, la hryvnia, face au dollar. "Une telle mesure renforcera la compétitivité des producteurs ukrainiens" et "soutiendra la stabilité de l'économie dans les conditions de guerre", a expliqué dans un communiqué la banque centrale.


La rédaction de TF1info

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