EN DIRECT - Ukraine : le président du Sénat, Gérard Larcher, se rendra prochainement sur place

Publié le 7 juin 2022 à 6h30, mis à jour le 7 juin 2022 à 22h51

Le président du parlement ukrainien et son homologue français ont tenu une conférence de presse conjointe, ce mardi.
Gérard Larcher a annoncé qu'il comptait se rendre prochainement en Ukraine, sans toutefois préciser la date de ce déplacement.
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MERKEL SE JUSTIFIE 


Angela Merkel a défendu mardi sa politique vis-à-vis de la Russie, estimant ne pas avoir à "s'excuser" d'avoir misé sur la diplomatie et le commerce pour tenter d'éviter une guerre en Ukraine. "C'est une rupture brutale du droit international pour laquelle il n'y a aucune excuse", a martelé l'ancienne chancelière allemande. Toutefois, il était dans l'intérêt de l'Allemagne de "trouver un modus vivendi avec la Russie afin de ne pas nous retrouver dans un état de guerre" mais "de pouvoir co-exister malgré toutes nos différences", a-t-elle nuancé. 

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE


Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a exprimé mardi, lors d'une visite à Paris, le souhait des pays d'Europe centrale d'une "victoire" de l'Ukraine face à la Russie.  "Nous allons parler de l'évolution de la guerre en Ukraine, des sanctions contre la Russie et des positions que nous devrons adopter vis-à-vis de la Russie", a-t-il déclaré avant un entretien avec Emmanuel Macron. "Je vais essayer de présenter au président notre position centre-européenne et notre vision : comment continuer pour vraiment aboutir à ce que nous souhaitons, c'est-à-dire la victoire de l'Ukraine, que ne puissent pas être victorieux ceux qui utilisent la voie de la force pour atteindre leurs objectifs", a-t-il ajouté.

SÉNAT


Le président du Sénat, Gérard Larcher, a annoncé mardi qu'il comptait se rendre prochainement en Ukraine. Il n'a toutefois pas donné davantage de précisions quant à la date de ce déplacement. 


Lors d'une conférence de presse conjointe, le président du parlement ukrainien a rappelé que "la Russie commet des crimes. Nous ne devons pas nous taire et fermer les yeux", martèle Ruslan Stefantchuk. "La question de ne pas humilier les Russes je l'entends beaucoup dans les médias...Mais les Russes ont beaucoup humilié... La Russie est mise au ban des nations, c'est au peuple russe de décider de s'il veut cela", ajoute-t-il. Le parlementaire a également répété que son pays ne cèderait pas sur son "intégrité territoriale". "La Crimée et le Dombass sont inaliénables comme pour vous la Bourgogne", lâche-t-il. 

TORTURE


L'Ukraine a accusé mardi l'armée russe d'avoir enlevé des habitants de la région de Kherson, dans le sud du pays, et de les avoir gardés dans des "chambres de torture". "Selon nos informations, environ 600 personnes sont détenues dans des sous-sols spécialement aménagés, dans des chambres de torture, dans la région de Kherson", a affirmé Tamila Tacheva, représentante permanente de la présidence ukrainienne en Crimée. Approximativement 300 d'entre elles se trouvent à Kherson même. Les autres sont enfermées dans d'autres "établissements" de la région. 


Les individus détenus sont "principalement des journalistes et des militants" qui ont organisé "des rassemblements pro-ukrainiens à Kherson et dans sa région" après l'occupation du territoire par les troupes russes, a précisé la représentante.


Ces affirmations n'ont, pour l'heure, pas pu être vérifiées de manière indépendante.

CULTURE


L'écrivain de science-fiction Dmitri Gloukhovski a été placé mardi sur la liste des personnes recherchées par la justice russe. L'auteur est accusé par le Kremlin d'avoir critiqué l'armée russe après son offensive lancée en Ukraine. Il risque jusqu'à dix ans de prison. 


Sur la messagerie Telegram, l'écrivain de 42 ans a expliqué être accusé "d'avoir discrédité les forces armées russes" dans un message publié sur Instagram et d'avoir accusé Vladimir Poutine d'être responsable du conflit. "Je suis prêt à répéter tout ce que j'y ai écrit: 'Arrêtez la guerre! Admettez que c'est une guerre contre une nation entière et arrêtez-là!'+", a-t-il ajouté. 

GUERRE DU BLÉ 


La guerre s'enlise, mais c'est une autre bataille qui fait rage et inquiète : celle du blé. Ce lundi 6 juin, les États-Unis accusent la Russie de "voler" les céréales ukrainiennes, bloquées depuis le début du conflit, "pour son propre profit". Des récoltes qui, selon Kiev, seraient notamment envoyées vers la Turquie.

CEDH 


Les députés russes ont adopté mardi en troisième et dernière lecture une loi autorisant la Russie à ne plus appliquer les décisions de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), après l'exclusion du pays du Conseil de l'Europe en mars. "La Cour européenne des droits de l'Homme est devenu un instrument de lutte politique contre notre pays dans les mains d'hommes politiques occidentaux", a affirmé Viatcheslav Volodine, le président de la Douma, chambre basse du Parlement russe. "Certaines de ses décisions étaient en contradiction directe avec la Constitution russe, nos valeurs et nos traditions", a-t-il ajouté.

DÉCRYPTAGE 


Les armées russes semblent reculer dans la région de la Mer Noire. "Nous avons privé la flotte russe du contrôle total de la partie nord-ouest de la Mer Noire, qui est devenue une zone grise", a récemment affirmé le ministère ukrainien de la Défense. Décryptage avec nos cartes interactives. 

Recul russe en mer Noire, nos cartes interactivesSource : LCI MIDI

L'UKRAINE EXPOSE DÉJÀ LA GUERRE EN COURS AU MUSÉE


Baptisée "Ukraine-Crucifixion", l'initiative du Musée de l’histoire de l’Ukraine à Kiev rassemble des missiles, des rations militaires et des objets laissés par l'armée russe entre le 4 avril et le 5 mai, notamment dans la région "libérée" du nord de Kiev. L'exposition a été inaugurée le 8 mai.

PRÈS DE 600 UKRAINIENS DÉTENUS PAR LES RUSSES


L'Ukraine accuse l'armée russe d'avoir emprisonné près de 600 personnes dans la région de Kherson, entièrement occupée par les forces de Moscou.


"Selon nos informations, environ 600 personnes sont (...) détenues dans des sous-sols spécialement aménagés dans la région de Kherson", a indiqué Tamila Tacheva, représentante du président ukrainien pour la Crimée. Il s'agit "essentiellement de journalistes et militants" qui ont organisé "des rassemblements pro-ukrainiens à Kherson et dans sa région" après l'occupation de ce territoire par les Russes, a-t-elle précisé.


"Selon nos informations, ils sont détenus dans des conditions inhumaines et sont victimes de tortures", a accusé cette dernière sans donner de détails.

MARIOUPOL MENACÉE PAR LE CHOLÉRA


Alors que les cadavres et les détritus s'accumulent à Marioupol, la ville ukrainienne craint l'arrivée d'une épidémie de choléra. Les responsables russes, inquiets également, ont mis la cité portuaire en quarantaine.

L'EX-PRÉSIDENT RUSSE S'EN PREND AUX "DÉGÉNÉRÉS" VOULANT LA MORT DE LA RUSSIE


L'ex-président russe Dmitri Medvedev, proche allié de Vladimir Poutine, a exprimé avec virulence sa "haine" des "dégénérés" qui veulent la "mort" de la Russie. "On me demande souvent pourquoi mes publications sur Telegram sont aussi dures. La réponse est que je les hais. Ce sont des enfoirés et des dégénérés", a-t-il lancé sur Telegram.


"Ils veulent notre mort, à nous la Russie. Mais tant que je serai en vie, je ferai tout pour les faire disparaître", a ajouté l'ancien dirigeant de 56 ans, sans toutefois préciser qui était la cible de ses déclarations. Le mois dernier, il avait ainsi dénoncé les "folles" sanctions économiques qui visent la Russie.

MACRON "A RAISON" DE DISCUTER AVEC POUTINE, SELON LE PEN ET MÉLENCHON


Marine Le Pen et Jean-Luc-Mélenchon sont tous les deux d'accord sur la stratégie d'Emmanuel Macron de continuer à appeler Vladimir Poutine. Le chef d'État "a raison d'essayer de trouver par la discussion les moyens d'arrêter cette guerre, et de faire en sorte que l'Ukraine retrouve sa souveraineté ", a déclaré sur France Info la finaliste de la présidentielle, qui avait été accusée par Emmanuel Macron de "dépendre du pouvoir russe".


Sur le fond, "je pense que les Ukrainiens ne devraient pas nous parler comme ça", a, de son côté, ajouté le leader de la France Insoumise, rappelant que "la France arme" l'Ukraine, "la France soutient le peuple ukrainien". "Si le président Macron parle avec Poutine, je lui donne raison", a-t-il ajouté, "parce qu'il ne faut pas laisser cet homme s'enfermer en lui-même. Mais la naïveté, ce serait de croire qu'en lui parlant on va lui faire évacuer l'Ukraine".

UN CADEAU DE MARIAGE POUR SOUTENIR L'ARMÉE UKRAINIENNE


Selon l'administration d'État de l'oblast de Lviv, un jeune couple qui s'est marié le 6 juin dans l'oblast de Lviv a transféré les dons reçus pour leur mariage aux troupes ukrainiennes. Soit près de 3000 dollars.

LES ZONES RÉSIDENTIELLES DE SEVERODONETSK LIBÉRÉES


Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a affirmé que l'armée russe avait "totalement libéré" les zones résidentielles de Severodonetsk, ville de l'est de l'Ukraine et actuel épicentre des combats dans la région. Durant un briefing diffusé à la télévision, il a ajouté que "la prise de contrôle de sa zone industrielle et des localités voisines se poursuit".

LA VISITE DE L'AIEA REFUSÉE EN UKRAINE 


L'Ukraine s'oppose à ce que le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi se rende à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud) tant qu'elle est occupée par les Russes, a indiqué mardi l'opérateur ukrainien des centrales nucléaires.


"L'Ukraine n'a pas invité Grossi à visiter la centrale de Zaporijjia et lui a refusé par le passé d'effectuer une telle visite. La visite de la centrale ne deviendra possible que quand l'Ukraine restituera le contrôle sur le site", a écrit mardi sur Telegram l'opérateur, Energoatom. 

AU MOINS 263 ENFANTS TUÉS EN UKRAINE


La Russie a tué au moins 263 enfants en Ukraine, et en a blessé plus de 467 depuis  le début du conflit, selon Kiev. Le bilan reste probablement sous-estimé, appuient les autorités ukrainiennes.

DES CORPS TUÉS DANS L'USINE D'AVOSTAL REMIS À KIEV


La Russie aurait commencé à remettre les corps des combattants ukrainiens tués dans l'usine d'Azovstal, selon l'agence AP. L'échange aurait eu lieu jeudi sur la ligne de front dans la région de Zaporijja.

LES RUSSES "N'OBTIENNENT PLUS DE SUCCÈS RÉEL"


"Depuis quelques semaines, l'ennemi n'obtient plus de succès réel. C'est pour cela qu'il essaye d'attaquer par le ciel. Mais le développement des événements en Ukraine dépendra entièrement du type des armements que notre armée possèdera", poursuit Oleksandr Hontcharenko, sur LCI.

DANS LA RÉGION DE DONETSK


L'étau se resserre dans la région de Donetsk ? "Contrairement à d'autres endroits en Ukraine, la situation de notre ville, Kramatorsk, est relativement calme. Depuis un mois, nous n'avons pas essuyé des tirs d'artillerie, mais samedi dernier, quelques entreprises ont été détruites. Aujourd'hui, les combats acharnés se déroulent autour de la ville", indique le maire de Kramatorsk, Oleksandr Hontcharenko, sur LCI.

LA BIÉLORUSSIE COMPTE GONFLER SES EFFECTIFS, SELON KIEV


D'après Kiev, les forces armées de Biélorusses, alliées de la Russie et frontalière de l'Ukraine, ont repris les exercices militaires. Elles pourraient également doubler et passer de 45.000 à 80.000.

PLUS DE 31.000 SOLDATS RUSSES TUÉS, SELON KIEV


Dans son bilan quotidien, l'Ukraine indique qu'environ 31.360 soldats russes ont été tués depuis le début du conflit dans le pays. En outre, 1390 tanks, 3416  véhicules armés, 694 systèmes d'artillerie, mais aussi 13 bateaux russes ont été détruits, indique Kiev.

LES RUSSES ONT "UNE CAPACITÉ DE SOUFFRANCE"


Invitée de LCI, ce mardi, l'académicienne Hélène Carrère d'Encausse, spécialiste de la Russie, estime que le pays de Vladimir Poutine peut tenir bon en dépit des sanctions prononcées à son encontre. "Les Russes ont une capacité de souffrance", explique-t-elle.

LA MORT D'UN GÉNÉRAL RUSSE CONFIRMÉE


Le chef des séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine a confirmé la mort d'un général russe dans cette région où les forces de Moscou mènent une offensive d'envergure. Dans un message publié sur Telegram, Denis Pouchiline a adressé ses "sincères condoléances à la famille et aux amis" du général Roman Koutouzov, "qui a montré par l'exemple comment servir la patrie".


"Tant que nos généraux combattront aux côtés des soldats, notre pays et notre nation seront invincibles", a ajouté le dirigeant séparatiste en publiant une photo en noir et blanc de l'officier. La mort du général Koutouzov avait été rapportée dimanche par un correspondant de guerre russe, Alexandre Sladkov, mais n'avait jusque-là pas été confirmée de source officielle.

LE POINT SUR LA SITUATION


Au 104e jour de guerre en Ukraine, les combats continuent de faire rage dans le Donbass. Une région dans laquelle le président Volodymyr Zelensky s'est rendu afin de soutenir ses troupes. Dans le même temps, des pays européens ont accentué la pression sur la Russie, pour mettre fin au conflit.

LE PRÉSIDENT ARGENTIN DÉFEND SA TAXE SUR LES "BÉNÉFICES INATTENDUS" DE LA GUERRE


Le président argentin a défendu lundi son projet de taxe de "bénéfices inattendus" tirés de la guerre en Ukraine, du fait de la flambée des prix dans certains secteurs, comme l'agro-alimentaire, une "immoralité" au regard de l'inflation ambiante frappant les ménages vulnérables.


La guerre en Ukraine, son impact sur les prix, "affecte des millions, mais profite à un tout petit nombre (...) qui gagne énormément", a déclaré le président Alberto Fernandez présentant, depuis la présidence, le projet de taxe exceptionnelle. "C'est une indécence qu'à la tête de l'État nous ne pouvons permettre" dans un pays qui compte 37 % de pauvreté, et, où les prévisions d'inflation pour 2022 atteignent 60 %.

APPEL DE MACRON À NE PAS "HUMILIER" LA RUSSIE


Le président de la République Emmanuel Macron a appelé à "ne pas humilier la Russie", ce qui a déclenché une vague de critiques, notamment en Ukraine. "Ce que dit Macron, c'est la raison, il va falloir négocier", estime de son côté Hélène Carrère d'Encausse, historienne spécialiste de la Russie, invitée sur LCI. "Toutes les guerres s'achèvent par une négociation."

LE CHEF DE LA DIPLOMATIE RUSSE "N'EST PAS UN VOYOU"


Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, "n'est pas un voyou", juge Hélène Carrère d'Encausse sur LCI. "C'est un diplomate civilisé, aligné sur Poutine, mais qui a été très respecté de ses collègues aux Nations unies. À un moment donné, il peut se reprendre."

520 ÉLÈVES UKRAINIENS VONT PASSER LEUR BAC EN FRANCE


Environ 520 élèves ukrainiens exilés en France vont pouvoir passer une partie du ZNO, le baccalauréat ukrainien, "fin juillet ou début août", indique le ministère de l'Enseignement supérieur à France Inter. Concrètement, ils auront trois épreuves : langue ukrainienne, les mathématiques, et l'histoire de l'Ukraine.

POUTINE "A ORGANISÉ UNE CATASTROPHE"


En Ukraine, le président russe Vladimir Poutine "a organisé une catastrophe", déclare sur LCI Hélène Carrère d'Encausse, historienne spécialiste de la Russie. "Jusqu'à quel degré de catastrophe peut-il conduire son pays ? À quel moment cette catastrophe deviendra telle qu'autour de lui, il y aura un certain sauve-qui-peut, qui conduit à des coups de force ?"

"LES RUSSES ONT UNE CAPACITÉ DE SOUFFRANCE"


"La Russie est un pays qui a une grande capacité à absorber les difficultés", estime sur LCI Hélène Carrère d'Encausse, historienne spécialiste de la Russie, membre de l'Académie française et ancienne eurodéputée. "Les Russes sont habitués aux catastrophes, ils en ont tellement vécu, leur histoire est faite de catastrophes. Ils ont une capacité de souffrance."

L'EUROPE SOMME LA RUSSIE D'ARRÊTER LES VIOLENCES SEXUELLES


Lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU organisée par l'Albanie, le président du Conseil européen, Charles Michel, a dénoncé des "atrocités" par la Russie et sommé la Russie d'arrêter les violences sexuelles en Ukraine. "Ces crimes seront punis", "nous avons besoin de preuves" et "nous aidons à les réunir", a-t-il insisté.

QUELS SONT LES PAYS MENACÉS DE FAMINE ?


Si le blocus des ports ukrainiens par Moscou perdure, quels sont les pays qui vont le plus en souffrir ? Notre décryptage.

L'AUTRE GRANDE BATAILLE : LA GUERRE DU BLÉ


Lundi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a accusé Moscou de "chantage" à la levée des sanctions internationales par son blocage des exportations de blé du pays. Il a par ailleurs jugé "crédibles" les informations selon lesquelles la Russie "vole" des tonnes de céréales, "pour les vendre à son propre profit", faisant craindre de multiples crises alimentaires, notamment en Afrique.


Dès vendredi, l'ambassadeur d'Ukraine à Ankara avait accusé la Russie de "voler" et d'exporter des céréales ukrainiennes, notamment vers la Turquie. "Il est important pour nous de nous tenir prêts à exporter nos céréales. La Russie raconte que la pénurie alimentaire incombe à l'Ukraine... C'est faux", a martelé de son côté, lundi, le président Volodymyr Zelensky.

INTENSES COMBATS À SEVERODONETSK


"Nos héros tiennent leurs positions à Severodonetsk. D'intenses combats de rue se poursuivent", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans sa dernière adresse vidéo, lundi soir. Ces derniers jours, Kiev peine à faire face à l'afflux de troupes russes dans la ville, la plus grande agglomération encore aux mains des Ukrainiens dans la région de Lougansk.


Les Russes "sont en train de détruire Severodonetsk... Comme ils n'ont pas réussi à la prendre en un ou deux jours, ils utilisent des frappes aériennes, de l'artillerie lourde", a témoigné lundi soir Oleksandr Striouk, responsable de l'administration de Severodonetsk, s'inquiétant d'une évacuation des civils rendue "quasiment impossible" désormais. Le maire de Severodonetsk a confirmé que "la situation changeait toutes les heures" et que d'"intenses combats de rue" se déroulaient dans sa ville.

EN DIRECT


Suivez sur ce direct les dernières nouvelles de la 104e jour de guerre en Ukraine.

La bataille faisait toujours rage lundi à Severodonetsk, une ville-clé de l'est de l'Ukraine soumise à un intense feu russe. Les forces ukrainiennes "tiennent bon" à Severodonetsk, mais les Russes y sont "plus nombreux et plus puissants", si bien que la situation est "difficile" sur le front oriental, a déclaré Volodymyr Zelensky devant des journalistes à Kiev.

"Les principaux efforts de l'ennemi se concentrent" sur une tentative de totalement s'emparer de ce centre industriel et de "bloquer" les troupes ukrainiennes dans la région voisine de Lyssytchansk, a fait savoir dans la soirée l'armée ukrainienne. "Nos soldats gardent le contrôle de Severodonetsk, les combats se poursuivent dans sa partie orientale", a-t-elle ajouté dans son communiqué.

Du côté de Moscou, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a à son tour mis en garde les pays occidentaux contre des livraisons à Kiev d'armes de longue portée. "Plus les armes de longue portée que vous livrerez seront performantes, plus nous repousserons loin de notre territoire les lignes" ukrainiennes, a averti le ministre des Affaires étrangères lundi au cours d'une conférence de presse en ligne. La veille, c'était le président Vladimir Poutine qui avait menacé de frapper "des sites que nous n'avons pas visés jusqu'à présent", si de telles armes étaient fournies.

En mer Noire, l'armée ukrainienne a assuré lundi avoir largement fait reculer la flotte russe, une information invérifiable de source indépendante. "À la suite de nos actions destinées à défaire les forces navales ennemies, le groupe de navires de la flotte russe de la mer Noire a été repoussé des côtes ukrainiennes à une distance de plus de cent kilomètres", a affirmé le ministère ukrainien de la Défense.

Les États-Unis et l'Europe ont par ailleurs réclamé à la Russie d'arrêter les violences sexuelles présumées commises par son armée et ses supplétifs en Ukraine, tandis que Moscou a dénoncé des accusations sans fondement, au cours d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.


La rédaction de TF1info

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