EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Kiev espère une visite de Macron en mars

Publié le 21 février 2023 à 6h45, mis à jour le 21 février 2023 à 22h45

L'invitation adressée au président français Emmanuel Macron pour se rendre à Kiev est "toujours d'actualité", ont indiqué mardi les autorités ukrainiennes.
Elles espèrent qu'elle aura lieu prochainement.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

NAVIRE ESPION ?


Un mystérieux navire russe a été repéré dans les eaux belges de la mer du Nord, en novembre dernier. Naviguant sans s'identifier, il aurait aussi été vu aux Pays-Bas. Les autorités belges le considèrent comme un navire espion, en lien avec la guerre en Ukraine.

GUERRE FROIDE 


Pour l'ancien ambassadeur de Russie en France, invité sur le plateau de LCI "on est aujourd'hui dans une vraie guerre froide". 

SOCIETES CHINOISES 


"Il y a des sociétés privées chinoises dont nous regardons de près l'activité", a déclaré la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, interrogée sur un potentiel partenariat stratégique entre la Chine et la Russie sur la chaîne de télévision publique France 5.


Le week-end dernier, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait affirmé sur la chaine CBS News que des entreprises chinoises fournissaient déjà "une aide non-létale" pour l'effort de guerre russe. Il avait alors relevé qu'il n'y avait "pas de distinction entre entreprises privées et entreprises d'Etat". Au-delà du pur armement, tout un arsenal d'aide peut être envisagé tels que des gilets pare-balles, des rations de nourriture, etc.


Interrogée sur la localisation de ces entreprises notamment sur le terrain ukrainien, Catherine Colonna a répondu qu'elles n'étaient "pas forcément sur le terrain".

JOE BIDEN


Au lendemain de sa visite surprise à Kiev, Joe Biden a pris la parole, à Varsovie, en Pologne. Le président américain a répondu aux propos virulents de Vladimir Poutine, lors de son discours, quelques heures plus tôt, à l'adresse de la nation. "Nous allons continuer à nous battre, quelles que soient les conséquences", a-t-il promis.

SANCTIONS CONTRE LA RUSSIE


Les Occidentaux avaient répondu à l'agression russe contre l'Ukraine par plusieurs trains de sanctions. Beaucoup prédisaient l'effondrement de son économie, mais cela n’a pas été le cas. Sur place, les entreprises résistent étonnamment bien.

"L'OUEST N'A JAMAIS COMPLOTE POUR ATTAQUER LA RUSSIE"


"L'Ouest n'a jamais comploté pour attaquer la Russie, contrairement à ce qu'a dit Poutine aujourd'hui. Cette guerre n'a jamais été une nécessité", répond Biden à Poutine. 

NOUVELLES SANCTIONS


"Nous avons maintenu les sanctions les plus lourdes contre la Russie, l'un des plus durs dans l'Histoire", martèle Joe Biden. "Nous allons, avec nos partenaires, déclencher un nouveau train de sanction, afin de que justice soit faite", ajoute le président. "L'an prochain, je réunirai l'Otan pour célébrer l'anniversaire de la plus puissante alliance militaire du monde. Une attaque contre un membre est une attaque contre l'ensemble de ses membres", rappelle encore Joe Biden. 

"LA GUERRE N'EST PAS UNE NECESSITE" 


"Aujourd'hui, je m'adresse à la population russe : les Etats-Unis et les forces européennes ne cherchent pas à attaquer et détruire la Russie" explique Joe Biden. "La guerre n'est pas une nécessité c'est une tragédie. le président Poutine a choisi la guerre. Il pourrait y mettre un terme" poursuit-t-il. Dans le souci de défendre la liberté des Ukrainiens, "les Etats-Unis, dans le cadre d'une coalition mondiale de plus de 50 Nations, va fournir les armes nécessaires aux Ukrainiens" promet-t-il.

"NOUS ALLONS CONTINUER A NOUS BATTRE"


"Cela fait près d'un an que j'ai parlé ici, depuis le château royal de Varsovie, une semaine après l'assaut meurtrier de Vladimir Poutine en Ukraine", rappelle Joe Biden au début de son discours à Varsovie. "Il y a un an, le monde s'apprêtait à ce que Kiev tombe. J'en rentre et je peux vous dire que Kiev est debout, forte. Kiev est fière, elle est grande, et surtout elle est libre !", s'exclame-t-il. 


"Lorsque la Russie a envahit l'Ukraine, toutes les démocraties du monde ont fait face à l'épreuve. Nous avons réagit, et nous avons été unis. Le monde n'a pas détourné les yeux. Nous allons continuer à nous battre, quelles qu'en soient les conséquences" poursuit-il. 


"Lorsque le président Poutine a envoyé ses blindés en Ukraine, il pensait qu'il vaincrait. Il s'est fourvoyé. Il pensait que l'Otan se fracturerait. Mais non, l'Otan n'est jamais autant uni qu'auparavant. Il pensait que l'énergie serait une arme. Mais nous avons travaillé à désengager l'Europe des hydrocarbures russes. Il pensait qu'il était plus dur que les leaders du monde libre, mais les européens et occidentaux se sont obstinés. Il a rencontré un homme de feu et de courage, le président Zelensky qui était prêt à l'affronter", ajoute le président américain, promettant que "l'Otan restera unie". 

WAGNER


Evgueni Prigojine accuse le chef d'état-major et le ministre de la Défense de "trahison" en refusant de fournir du matériel à ses mercenaires. L'armée russe et le groupe paramilitaire sont en concurrence sur le terrain, à l'est de l'Ukraine, autour de la ville de Bakhmout. Cette "opposition frontale" n'est autre qu'une "tentative de détruire Wagner", selon lui.

JOE BIDEN


Le président américain va prendre la parole d'ici quelques instants, à Varsovie, après le virulent discours de Vladimir Poutine. Un impressionnant dispositif de sécurité est déployé : le président américain va s'exprimer devant des vitres blindées, dans les jardin du palais royal de la capitale polonaise, devant une foule de plus en plus nombreuse.

REPORTAGE 


En près d'un an d'invasion russe en Ukraine, le bombardement d'un immeuble de Dnipro est l'une des attaques qui a le plus marqué. Des habitants veulent retourner vivre dans leur logement, parfois en partie éventré. Nos reporters sont allés à leur rencontre.

NEW START


Lors de son discours à la nation, le président Vladimir Poutine a annoncé suspendre la participation de la Russie au traité New Start. Ce traité avait été signé entre la Russie et les États-Unis en 2010. Il visait à limiter les arsenaux nucléaires des deux pays.

JOE BIDEN 


L'Alliance atlantique est "plus forte que jamais" en cet anniversaire du déclenchement par la Russie de la guerre en Ukraine, a souligné mardi à Varsovie le président américain Joe Biden, au lendemain de sa visite surprise à Kiev. Et "je peux dire avec fierté que notre soutien à l'Ukraine est inébranlable", s'est-il félicité lors d'une rencontre des délégations polonaise et américaine, partiellement retransmise par les télévisions locales.


Le président américain a considéré comme "vraiment extraordinaire" le soutien apporté à l'Ukraine et aux Ukrainiens par la Pologne. De son côté, le chef de l'Etat polonais Andrzej Duda a insisté sur le fait que, grâce à Joe Biden, "on voit que l'Amérique est capable de veiller à l'ordre mondial".

ECONOMIE RUSSE 


"L'économie russe souffre beaucoup", a estimé Emmanuel Macron depuis Rungis, ce mardi. Le président a dit "ne pas croire" à la "propagande" des statistiques officielles publiées par Moscou.

OTAN 


Le secrétaire général de l'Otan s'est dit ce mardi "de plus en plus inquiet" que la Chine soutienne militairement la Russie en Ukraine. Ces derniers jours, les États-Unis avaient déjà formulé de telles préoccupations, niées par Pékin.

MENACES RUSSES


Vladimir Poutine a annoncé ce mardi que la Russie suspendait sa participation à l'accord New Start. Ce traité entre la Russie et les États-Unis vise à limiter les arsenaux nucléaires des deux pays. Le président russe a d'ailleurs menacé d'entamer des "essais d'armes nucléaires" si Washington en fait de même.

JOE BIDEN


"L'Otan est plus forte que jamais", affirme le président américain Joe Biden depuis la Pologne. "Les États-Unis ont besoin de l'Otan."

CHINE : L'OTAN S'INQUIÈTE


Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, s'est dit de "plus en plus inquiet" d'un possible soutien militaire de la Chine à la Russie. "Nous sommes de plus en plus inquiets que la Chine puisse envisager de fournir un soutien létal à la guerre de la Russie" en Ukraine, a déclaré le responsable lors d'une conférence de presse à Bruxelles, faisant écho aux préoccupations de Washington.


Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a indiqué que son homologue chinois, Wang Yi, lui avait assuré que la Chine ne fournissait pas d'armes à la Russie et ne prévoyait pas de le faire. "Nous devons rester vigilants, mais autant que je sache, il n'y a pas de preuve que la Chine ait fait ce qu'elle affirme ne pas faire", a-t-il déclaré.

L'UKRAINE COMPTE "CHASSER ET PUNIR" LA RUSSIE


L'Ukraine va "chasser et punir" la Russie, a déclaré ce mardi Andriï Iermak, le chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, après le discours à la nation du président russe Vladimir Poutine à Moscou. "Pour le dire brièvement, (les Russes) sont stratégiquement dans une impasse. Notre tâche est de les chasser d'Ukraine et de les punir pour tout."

NUCLÉAIRE : LES ÉTATS-UNIS "PRÊTS À DISCUTER"


Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a jugé ce mardi que la décision de la Russie de suspendre sa participation à l'accord New Start sur le désarmement nucléaire était "très décevante et irresponsable". "Mais bien évidemment, nous restons prêts à discuter sur la limitation des armes stratégiques à n'importe quel moment avec la Russie."

JOE BIDEN EN POLOGNE


Au lendemain de sa visite à Kiev, le président américain Joe Biden est actuellement à Varsovie (Pologne) et salue les troupes. Sa prise de parole est programmée à 17h30, à suivre sur LCI (canal 26).

AU MOINS CINQ MORTS À KHERSON


Au moins cinq personnes ont été tuées dans des frappes sur Kherson, annonce l'armée ukrainienne. La Russie "tue sans pitié" des civils à Kherson, dénonce de son côté le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

RUSSIE


La diplomatie russe a convoqué ce mardi l'ambassadrice américaine à Moscou pour lui remettre une note exigeant des États-Unis le retrait des "soldats et équipements" de l'Otan en Ukraine, référence à l'aide militaire que Kiev reçoit des Occidentaux. 


"Il a été noté en particulier que pour aboutir à une désescalade de la situation, Washington doit prendre des mesures en vue du retrait des soldats et équipements américains et de l'Otan, et cesser ses activités antirusses", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué. 

RÉCAP'


Vladimir Poutine tenait ce mardi un grand discours à la nation russe. Un an après l'invasion de l'Ukraine, il a rejeté la responsabilité du conflit sur l'Occident.

TESTS D'ARMES NUCLÉAIRES


La Russie suspend sa participation à l'accord New Start sur le désarmement nucléaire, annonce Vladimir Poutine. "La Russie suspend sa participation au traité START", déclare le président russe, appelant les autorités russes à se tenir "prêtes pour des tests d'armes nucléaires" si Washington en réalise en premier.

LES ÉTATS-UNIS DÉNONCENT "L'ABSURDITÉ" DU DISCOURS DE POUTINE


Un haut responsable américain dénonce "l'absurdité" des accusations du président Vladimir Poutine qui a affirmé que la menace occidentale contre la Russie justifiait l'invasion de l'Ukraine.


"Personne n'attaque la Russie. Il y a une sorte d'absurdité dans l'idée que la Russie était sous une forme de menace militaire de la part de l'Ukraine ou de quiconque d'autre", a déclaré aux journalistes le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

POUTINE VEUT DÉVELOPPER "LA CULTURE" ET "L'ÉDUCATION" DANS LE DONBASS


"Le développement de la culture sera l'une des priorités, notamment dans les régions du Donbass", déclare Vladimir Poutine. "Il convient de reconstruire des centaines d'infrastructures, des musées pour relier le passé avec le présent et le relier à l'avenir. Il est important de ressentir que cette culture fait partie de la grande culture russe."


"Il est important de renforcer la qualité de l'éducation, notamment les connaissances en histoire et en géographie, pour que les jeunes connaissent davantage nos traditions", poursuit le président russe.

POUTINE ÉVOQUE LA PRÉSIDENTIELLE 2024


"Le peuple russe est la source du pouvoir en Russie. Nos devoirs et droits sont inébranlables. Ils seront toujours conservés et défendus", poursuit Vladimir Poutine. "L'élection présidentielle 2024 sera parfaitement conforme à la législation. Elle sera là pour définir notre développement, mais le plus important est notre sécurité."

POUTINE DEMANDE AUX ENTREPRISES "D'INVESTIR DANS LES PROJETS RUSSES"


Le président russe s'adresse désormais aux oligarques. "Les sources de notre prospérité doivent rester chez nous, en Russie. Nous avons de belles perspectives", martèle Vladimir Poutine. "Je me tourne vers tous ceux qui ont connu la pratique inamicale à l'étranger : aller chercher de l'argent à l'étranger ne sert à rien. Ce n'est pas la peine de s'accrocher au passé. Investissez dans les projets russes. Vous allez doper vos capitaux et gagner la reconnaissance des Russes."

"NOS INTÉRÊTS NATIONAUX ONT ÉTÉ NÉGLIGÉS"


"Il y a toujours eu des tentatives, de la part de l'Occident, de saper les terres russes", accuse Vladimir Poutine. "Nos intérêts nationaux ont été ignorés, négligés."

"LE CHÔMAGE À UN MINIMUM HISTORIQUE"


"Avant la pandémie, notre chômage était de 4,75%. Actuellement, il est de 3,7%, un minimum historique. L'économie de la Russie a surmonté les risques", se réjouit Vladimir Poutine, qui égrène ensuite plusieurs projets pour la population russe.

PAS DE "CRASH DE L'ÉCONOMIE", DÉFEND POUTINE


"On nous prédisait la chute, le crash de l'économie. La baisse du PIB n'a été que de 2,1%", répond Vladimir Poutine. "Nous avons pris les mesures de rétorsion. Grâce à des devises des pays amicaux, nous avons créé un système stable d'échange monétaire indépendant du dollar."


"Dans le contexte de cette politique de sanctions, leur système d'échange monétaire sera dévalorisé", assure le président russe. "Nous avons absolument tout pour assurer notre sécurité et créer les conditions du développement serein de notre pays."

L'OCCIDENT "VA ÉCHOUER SUR TOUS LES FRONTS"


"L'Occident a ouvert un front de lutte économique, militaire et informationnel contre nous", déclare Vladimir Poutine. "Ils vont échouer sur tous les fronts. Les initiateurs des sanctions créent des barrières et des difficultés pour eux-mêmes : fermeture d'entreprises, hausse des prix... Et ils expliquent à leur peuple que c'est la faute des Russes."


"Ils ont coupé toute communication avec la Russie pour détériorer notre économie, ils ont tenté de miner nos réserves de devises et de provoquer l'inflation destructrice", poursuit le président russe. "Ces sanctions ne sont qu'un moyen, mais l'objectif est de faire souffrir nos citoyens. Leur tentative a échoué, nous sommes plus résilients que ce qu'ils pensaient."

POUTINE VEUT "RENFORCER LE POTENTIEL MILITAIRE"


"Nous allons introduire de nouvelles technologies pour renforcer notre potentiel militaire", annonce Vladimir Poutine. "Les paramètres de ces armes dépassent largement les caractéristiques des armes des autres. Nous devons maintenant en produire en masse. Pour cela, nous devons mobiliser les PME. Nous devons utiliser ces forces pour la victoire."

DES CONGÉS POUR LES SOLDATS RUSSES


"Cette opération militaire spéciale fait qu'il y a un risque pour la vie et la santé de nos soldats", déclare Vladimir Poutine. "Tous les participants doivent avoir le droit à des congés, minimum 14 jours, par tranche de six mois, pour retrouver leur famille."

"NOS HÉROS SE BATTENT"


"Nos héros se battent aujourd'hui", poursuit Vladimir Poutine, rendant hommage "à ceux tombés" au combat, avant d'observer un moment de silence. "Leur sacrifice est celui de tous. Notre devoir est de soutenir les familles de ceux qui ont perdu des personnes aimées, éduquer leurs enfants et leur donner un emploi."


"Je vous propose de créer un fonds d'État dédié pour accorder une aide ciblée aux familles des combattants de l'opération militaire spéciale. Ce fonds coordonnera le soutien médical, psychologique et matériel, il permettra d'aider la mise en place des projets éducatifs, d'obtenir une profession."

"METTRE UN TERME AU TERRORISME"


Vladimir Poutine s'adresse aux habitants des régions ukrainiennes occupées par l'armée russe. "Vous avez pris la décision de décider de notre avenir et de mettre un terme au terrorisme", lance-t-il. "Votre détermination inébranlable de rejoindre la Russie n'a pas changé. [...] Nous allons construire de nouvelles routes, comme en Crimée. Nous sommes réunis dorénavant."

"NOTRE PEUPLE SOUTIENT NOS ACTIONS"


"Notre peuple a compris et soutenu nos actions dans le Donbass", affirme Vladimir Poutine. "Cela nous impressionne. Tout un chacun est conscient du lien inhérent qui le lie avec le destin de sa patrie."


"Je veux remercier les combattants, tous les patriotes", continue le président russe. "Je m'incline devant les femmes et les familles des combattants, devant les infirmiers, les médecins, les chauffeurs impliqués dans la rénovation des infrastructures civiles."

L'OCCIDENT "À DEUX PAS DE LA CATASTROPHE SPIRITUELLE"


"Nous n'avons aucune intention de nous ingérer dans la vie privée" des Occidentaux, "mais nous voudrions leur dire : tournez-vous vers la Bible, vous trouverez toutes les réponses", déclare Vladimir Poutine. "La famille et les liens familiaux, ce sont les liens qui unissent un homme et une femme. Mais ces écritures saintes sont remises en question."


"En Occident, des millions de gens comprennent qu'ils sont à deux pas de la catastrophe spirituelle", poursuit le président russe. "Les élites perdent tout attachement avec la réalité, mais c'est leur problème. Nous, nous sommes obligés de protéger nos enfants de la dégradation et de l'extinction."

"NOUS ALLONS RÉAGIR DE FAÇON CONSÉQUENTE"


"Nous ne nous battons pas contre le peuple ukrainien, qui est pris en otage des Occidentaux, qui ont accaparé ce pays", lance Vladimir Poutine. Les dirigeants occidentaux "sont responsables de l'escalade du conflit en Ukraine. Le régime de Kiev sert les intérêts des pays tiers".


"Plus il y aura des systèmes de longue portée en Ukraine, plus nous serons tentés de repousser cette menace des frontières russes, c'est naturel", affirme le président russe. "Les élites occidentales ne cachent pas leurs objectifs : frapper et causer une défaite stratégique de la Russie. Cela voudra dire transformer un conflit local en confrontation globale. Nous allons réagir de façon adéquate et conséquente. Il s'agit de la survie de notre pays. [...] Il est impossible de battre la Russie."

"LA RUSSOPHOBIE S'EST ENRACINÉE"


"Tout cela est fait pour détourner l'attention des citoyens des difficultés quotidiennes, détourner le regard des problèmes socio-économiques", indique Vladimir Poutine. "Il y a des dizaines d'années, nous avions déjà vécu tout cela, et ils ont lancé un autre projet, non pas Hitlérien, mais le projet similaire en Ukraine."


"L'Occident n'a reculé devant rien. La russophobie s'est enracinée", poursuit le président russe. "À l'Occident, ils sont prêts à avoir des complices avec n'importe qui pourvu qu'ils se battent contre nous. Donc, ils peuvent impliquer tout le monde : les néo-nazis, les terroristes, même le Satan."

"LA RUSSIE EST ACCUSÉE DE TOUS LES MAUX"


"D'autres projets sont dévoilés par Kiev, ils ne cachent plus rien. Nous défendons les vies, nos foyers", martèle Vladimir Poutine. "L'objectif de l'Occident est de s'emparer du pouvoir absolu." "La Russie est accusée de tous les maux", déplore le président russe.

"ILS ONT LANCÉ LA GUERRE"


"Nous avons été ouverts à un dialogue franc", affirme Vladimir Poutine. "Nous croyons au système de sécurité indivisible. Nous avons proposé d'aborder les questions de sa mise en œuvre. En réponse, nous avons toujours obtenu une réaction hypocrite et inamicale : l'élargissement de l'Otan, le déploiement des lance-missiles à nos frontières..."


"Aucun pays au monde ne possède autant de bases à l'étranger que les États-Unis", poursuit le président russe. "La planète est recouverte de ces bases. [...] En décembre 2021, nous avons envoyé notre projet d'accord sur le système de sécurité aux États-Unis. Sur tous les points importants, nous avons essuyé un refus. La menace augmentait, nous n'avions aucun doute que vers le mois de février 2022, tout était prêt pour lancer une opération sanguinaire dans le Donbass. [...] Ce sont eux qui ont lancé la guerre, nous avons utilisé la force pour l'arrêter."

"NOUS ALLONS ATTEINDRE NOS OBJECTIFS"


"Je m'adresse à vous dans un contexte compliqué", déclare Vladimir Poutine. "Il y a un an, pour défendre les gens sur nos terres historiques, pour sécuriser nos terres, pour neutraliser la menace lancée par le régime néo-nazi en Ukraine, il a été décidé de lancer une opération spéciale militaire."


"De façon progressive et déterminée, nous allons atteindre nos objectifs", affirme le président russe. "Depuis 2014, le Donbass se battait pour le droit de parler avec sa langue et vivre sur ses terres, malgré la haine du régime de Kiev. Nous faisions tout pour pouvoir le résoudre par les moyens pacifiques. Mais, dans notre dos, un autre scénario avait été préparé. Les déclarations des leaders occidentaux pour proposer une solution pacifique se sont transformées en mensonges. Tout a été fait pour soutenir les terroristes dans le Donbass. Nous allons régler pas à pas, soigneusement et méthodiquement, les objectifs qui se posent devant nous"

DÉBUT DU DISCOURS À LA NATION DE VLADIMIR POUTINE


Le président russe Vladimir Poutine entame son discours à la nation, près d'un an après le début de l'invasion de l'Ukraine, sous les applaudissements. Une prise de parole à suivre sur LCI (canal 26).

MOSCOU SUIT "AVEC ATTENTION" LES DÉPLACEMENTS DE JOE BIDEN


Le Kremlin affirme suivre "avec attention" les visites du président américain Joe Biden à Kiev, hier, et à Varsovie (Pologne) ce mardi.

MOSCOU SE PRÉPARE


Vladimir Poutine doit prononcer son grand discours à 10h. Une prise de parole à suivre sur LCI (canal 26).

"LES UKRAINIENS ONT GAGNÉ LA GUERRE DE L'HIVER"


"À l'heure actuelle, les frappes russes sont biens moindres, beaucoup moins efficaces", indique sur LCI le Général Michel Yakovleff, ancien vice-chef d'état-major du Shape (Otan). "Les Ukrainiens ont gagné la guerre de l'hiver. Dans le réseau électrique, la réparation va plus vite que la destruction, à tel point que les Russes ont arrêté."

AVIONS DE COMBAT


Faut-il livrer des avions de combat à l'Ukraine, comme le réclame Volodymyr Zelensky ? "Je ne vois pas l'intérêt", répond sur LCI le Général Michel Yakovleff, ancien vice-chef d'état-major du Shape (Otan). "Ils ne sauraient pas où les mettre, et puis pour faire quoi ? Le ciel est un buisson de missiles. Aucun avion ne vole de l'autre côté de la ligne. La bonne idée est plutôt d'entamer la formation des pilotes, si la question se pose dans un an."

GIORGIA MELONI EN ROUTE POUR KIEV


La Première ministre italienne Giorgia Meloni est en route pour Kiev où elle doit s'entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont rapporté des médias italiens. La dirigeante italienne a pris le train dans la nuit depuis la Pologne pour Kiev, où elle est attendue dans la matinée.


La veille, elle s'est entretenue par téléphone avec le président américain Joe Biden qui venait de rentrer en Pologne après une visite surprise à Kiev, a indiqué le gouvernement italien. "Les deux dirigeants ont discuté de leur étroite coordination en cours sur le soutien à l'Ukraine, y compris l'assistance sur les questions de sécurité, économiques et humanitaires."

LE POINT SUR LA SITUATION


Le président américain Joe Biden s'est rendu à Kiev lundi matin pour la première fois depuis le début de l'invasion russe. De son côté, la Chine se montre "très inquiète" et nie vouloir envoyer des armes à la Russie. Voici les informations principales des dernières 24 heures.

DISCOURS DE BIDEN ET POUTINE


À Varsovie et Moscou, Joe Biden et Vladimir Poutine s'apprêtent à prononcer ce mardi des discours en forme de duel, promettant deux points de vue radicalement opposés sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.


Depuis le château royal de Varsovie, le président américain "fera clairement savoir que les États-Unis continueront à soutenir l'Ukraine [...] aussi longtemps qu'il le faudra", selon le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby. À Moscou, Vladimir Poutine doit prononcer lui aussi un grand discours annuel devant l'élite politique russe, selon le Kremlin. Des prises de parole à suivre sur LCI (canal 26).

Bonjour et bienvenue sur TF1info pour suivre l'actualité de la guerre en Ukraine en ce mardi 21 février.

Le président des États-Unis a effectué, lundi 20 février, une visite surprise à Kiev. Joe Biden a profité de sa rencontre avec les responsables ukrainiens pour promettre de nouveaux armements et un soutien "indéfectible" dans le conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie, à quelques jours du premier anniversaire de l'invasion menée par Moscou. Selon un communiqué de la Maison Blanche, pour sa première visite dans le pays, le chef de l'État amércain a promis 500 millions de dollars d'armes supplémentaires et notamment "des munitions d'artillerie, des systèmes antiblocage et des radars de surveillance aérienne". 

Cette visite de Joe Biden à Kiev suit celle de nombreux dirigeants européens à Kiev et le déplacement du président Volodymyr Zelensky à Washington en décembre dernier. Un déplacement que le chef de l'État ukrainien a qualifié de "signe extrêmement important de soutien". Mardi, le président américain doit rencontre à Varsovie, en Pologne, les dirigeants polonais, qui sont parmi les principaux soutiens européens de Kiev, et prononcer un discours très attendu.

Risques sécuritaires

Sur le terrain, la Russie a affirmé lundi avoir "complètement" pris le contrôle d'une localité située à proximité immédiate de Bakhmout. "Les volontaires de détachements d'assaut, avec la coopération d'unités aéroportées et l'appui d'unités d'artillerie (...) ont complètement libéré la localité de Paraskoviïvka", a ainsi déclaré le ministère russe de la Défense. La prise de ce village, qui se trouve à la jonction de deux importantes routes, avait déjà était revendiquée, vendredi dernier, par le groupe paramilitaire russe Wagner. 

Enfin, alors que le premier anniversaire du lancement de l'invasion russe approche, Vladimir Poutine doit prononcer mardi un grand discours annuel devant l'élite politique russe, un évènement qui devrait être largement consacré à la guerre en Ukraine. L'offensive déclenchée le 24 février 2022, qui devait être éclair, s'est rapidement enlisée et, dès le printemps 2022, le dirigeant russe a dû renoncer à prendre Kiev, retirant ses forces du nord de l'Ukraine.

À la fin de l'été, face à une armée ukrainienne renforcée par une aide militaire occidentale très importante, les Russes ont dû abandonner le nord-est, puis en novembre la ville de Kherson dans le sud. Depuis, le front est largement stable, même si les forces russes ont redoublé leurs efforts dans l'est de l'Ukraine, notamment en vue de prendre la ville de Bakhmout, aujourd'hui largement détruite. Les militaires russes ont enregistré de lourdes pertes, même si celles-ci n'ont pas été reconnues officiellement, et Moscou présente désormais la guerre comme un conflit par procuration orchestré par les Occidentaux contre la Russie.


La rédaction de TF1info

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