Ukraine : plus de 600 jours de guerre
En Direct

EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Kiev revendique une "frappe réussie" contre le QG de la flotte russe en Crimée

Publié le 22 septembre 2023 à 6h45, mis à jour le 22 septembre 2023 à 21h52

Source : TF1 Info

L'armée ukrainienne a revendiqué ce vendredi une "frappe réussie" sur le quartier général de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en Crimée annexée.
Une attaque qui a déjà été rapportée par Moscou quelques heures plus tôt.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

ZELENSKY DEVANT LE PARLEMENT CANADIEN

En visite au Canada dans le cadre de sa tournée nord-américaine, Volodymyr Zelensky a prononcé un discours ce vendredi devant le parlement du pays. "Ce que les occupants russes font à l'Ukraine est un génocide", a-t-il notamment déclaré. 

600 MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS D'AIDE

Le Premier ministre du Canada Justin Trudeau a annoncé vendredi, à l'occasion de la visite du président Volodymyr Zelensky dans la capitale Ottawa, un nouvel ensemble d'aides à l'Ukraine d'un montant de 650 millions de dollars canadiens, soit 452 millions d'euros.


Ces mesures d'aide, sur trois ans, vont inclure la livraison à Kiev de quelque 50 véhicules blindés et l'entraînement de pilotes ukrainiens aux avions de combat F-16, a annoncé M. Trudeau devant le Parlement canadien.

Urgent

UN MORT ET DES BLESSÉS DANS UNE FRAPPE À KREMENTCHOUK

Au moins une personne a été tuée et 15 blessées, dont un enfant, vendredi dans une frappe russe ayant visé la ville de Krementchouk, dans le centre de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional sur Telegram.


"L'ennemi a tiré des roquettes sur Krementchouk. Une roquette a été abattue par les forces de défense aérienne. Malheureusement, des infrastructures civiles ont été touchées", a indiqué Dmytro Lounine, gouverneur de la région de Poltava.

ZELENSKY AU CANADA

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky serre la main du premier ministre canadien Justin Trudeau au Parlement à Ottawa, au Canada, où il se trouve dans le cadre de sa tournée nord-américaine.

AFP

L'UKRAINE REVENDIQUE LA FRAPPE EN CRIMÉE

L'armée ukrainienne a revendiqué vendredi une "frappe réussie" sur le quartier général de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en Crimée annexée, une attaque qui a déjà été rapportée par Moscou quelques heures plus tôt.


"Les forces de défense de l'Ukraine ont mené une frappe réussie contre le quartier général du commandement de la flotte russe de la mer Noire dans la ville temporairement occupée de Sébastopol", a indiqué sur Telegram la direction des communications stratégiques de l'armée ukrainienne.

ZELENSKY AU CANADA

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a atterri tard jeudi soir à Ottawa pour sa première visite au Canada depuis le début de l'invasion russe en 2022, a  constaté l'AFP.


"Je suis certain que cette visite sera riche de sens. Nous sommes reconnaissants au Canada pour son leadership et son soutien fondés sur des principes", a-t-il écrit sur son compte Twitter.


Arrivé de Washington, le chef d'Etat a été accueilli par le Premier ministre Justin Trudeau, qui a promis dans un communiqué que le Canada, pays comptant la deuxième plus importante diaspora ukrainienne au monde, appuierait Kiev "aussi longtemps qu'il le faudrait" dans son conflit avec la Russie.

L'INCENDIE DU QG DE LA FLOTTE RUSSE EN MER NOIRE

Le média biélorusse d'opposition, Nexta TV, a publié sur le réseau social X des images du quartier général de la flotte russe en mer Noire, à Sébastopol, en feu. 

LA RÉPRESSION EN RUSSIE "SANS PRÉCÉDENT DANS L'HISTOIRE RÉCENTE"

La répression en Russie s'est intensifiée depuis l'invasion de l'Ukraine l'année dernière et atteint "un niveau sans précédent dans l'histoire récente", a averti vendredi la rapporteuse spéciale de l'ONU sur les droits dans le pays, Mariana Katzarova, devant des journalistes à Genève.


"Le niveau de répression contre les médias indépendants de la société civile, et plus généralement contre toute voix dissidente (...), est sans précédent dans l'histoire récente", a-t-elle déclaré, avant d'ajouter que la "répression (était) très sophistiquée", avec de nouvelles lois présentées pratiquement chaque semaine "pour étouffer" toute forme de critique ou de dissidence. L'experte indépendante a souligné qu'il était important de poursuivre la mission de surveillance, d'autant plus que la Russie a pratiquement coupé tous les canaux permettant de faire connaître la situation dans le pays.

UNE CYBERATTAQUE "SANS PRÉCÉDENT" EN CRIMÉE

Un responsable russe affirme, ce vendredi, que la Crimée est actuellement touchée par une cyberattaque "sans précédent", quelques heures après une frappe ukrainienne ayant endommagé le siège de la flotte russe de la mer Noire. 


"Cyberattaque sans précédent contre les fournisseurs d'accès à internet en Crimée. Nous sommes en train de réparer les pannes d'internet dans la péninsule", a affirmé sur Telegram Oleg Krioutchko, un conseiller du dirigeant installé par la Russie dans la péninsule, sans toutefois indiquer si cette attaque informatique était directement liée aux frappes.

LA RUSSIE SOUHAITE RÉINTÉGRER LA "FAMILLE OLYMPIQUE"

Le Kremlin a dit espérer vendredi un retour de la Russie au sein "de la famille olympique", alors que les athlètes russes ont été bannis de la compétition après le lancement de l'offensive russe en Ukraine. La Russie vise néanmoins de pouvoir envoyer des athlètes, au moins sous bannière neutre, aux Jeux olympiques de Paris de 2024.


"Nous espérons que la raison triomphera, que l'idée de l'olympisme triomphera et nous allons réintégrer la famille olympique", a affirmé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov aux journalistes. La semaine dernière, le président du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, avait affirmé que la Russie ne boycotterait pas les JO 2024 à Paris et que chaque sportif russe était libre de choisir s'il souhaitait ou non y participer sous bannière neutre.

CINQ MISSILES ABATTUS EN MER NOIRE

"Cinq missiles ont été abattus par la défense antiaérienne. Le bâtiment historique du quartier général de la flotte de la mer Noire a été endommagé par l'attaque. Selon les informations disponibles, un militaire a été tué", a indiqué dans un communiqué sur Telegram le ministère russe de la Défense après la frappe de missile ukrainien ayant touché le quartier général de la flotte russe en mer Noire.

UN MILITAIRE TUÉ DANS LA FRAPPE SUR LE QG RUSSE EN MER NOIRE

Un militaire a été tué dans la frappe sur le QG de la flotte russe en mer Noire, selon l'armée russe. Ce quartier général est par ailleurs en feu, d'après les autorités locales.


"La lutte contre l'incendie dans le quartier général de la flotte se poursuit", a indiqué sur Telegram le responsable du district administratif de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev, tandis que le gouverneur russe de Crimée, Sergueï Aksionov, a affirmé que des "missiles de croisière" avaient été abattus au-dessus de la péninsule.

AIDE DE L'UNION EUROPÉENNE

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé sur le réseau social X que l'Union européenne avait déboursé 1,5 milliard d'euros supplémentaires en faveur de l'Ukraine. 


"Rien que cette année, nous avons payé 13,5 milliards d'euros pour aider l'Ukraine à faire fonctionner les hôpitaux, les écoles et d'autres services", a-t-elle écrit, ajoutant que cela "aide également l'Ukraine sur la voie de l'UE en soutenant des réformes transformatrices".

VICTIMES POTENTIELLES ?

Après la frappe de missile ukrainienne sur le siège du quartier général de la flotte russe en mer Noire, en Crimée annexée, le gouverneur de Sébastopol a précisé qu'un bilan des potentielles victimes était "en train d'être établi" et que des débris étaient tombés près d'un théâtre à proximité.


De crainte d'une nouvelle attaque, le responsable a d'abord appelé les habitants à "rester à l'intérieur des bâtiments", avant de finalement lever l'alerte en début d'après-midi. Des débris sont visibles sur plusieurs centaines de mètres et de nombreuses ambulances se rendent sur place, selon un correspondant de l'agence de presse russe TASS présent sur place.

FRAPPE UKRAINIENNE EN CRIMEE

L'Ukraine a mené une frappe de missile sur le quartier général de la flotte russe en mer Noire, situé dans le centre-ville de Sébastopol en Crimée, a indiqué un responsable local, disant craindre une possible nouvelle frappe.


"L'ennemi a mené une attaque de missile contre le quartier général de la flotte", a écrit sur Telegram le gouverneur installé par Moscou de la région administrative de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev.

HUIT ANS DE PRISON POUR DES MESSAGES ANTI-POUTINE

Un tribunal militaire russe a condamné vendredi à huit ans de prison un homme accusé d'avoir publié sur internet des messages dénonçant le massacre de Boutcha en Ukraine et le président Vladimir Poutine, en pleine répression exacerbée des voix dissidentes. Richard Roouz, l'accusé, effectuera sa peine "dans une colonie pénitentiaire à régime ordinaire", a indiqué à l'AFP un porte-parole du tribunal militaire central d'Ekaterinbourg (Oural). 


Il a été reconnu coupable de "diffusion de fausses informations" sur l'armée russe ainsi que "d'appels sur internet à commettre des actes terroristes" pour un commentaire sur Instagram où il estimait qu'il fallait "éliminer physiquement" le président Vladimir Poutine de façon à mettre fin à ses agissements, selon l'ONG OVD-Info qui documente les répressions politiques en Russie. Arrêté mi-avril 2022, il avait été accusé d'avoir reposté sur son compte Instagram une vidéo dénonçant le massacre de Boutcha, dans la banlieue de Kiev, où des civils ont été tués lors de la retraite des forces russes au printemps 2022, un carnage démenti par Moscou. Il avait republié cette vidéo en ajoutant un message maudissant "les fascistes russes" selon lui à l'origine du massacre, d'après OVD-Info.

UNE CROISSANCE DES TENSIONS "INÉVITABLE"

Le Kremlin a estimé vendredi qu'un accroissement des tensions entre l'Ukraine et ses alliés européens était "inévitable", en réagissant à la vive dispute en cours entre Kiev et la Pologne concernant les exportations ukrainiennes de céréales.


"Nous comprenons qu'entre Kiev et d'autres capitales européennes les tensions vont également croître avec le temps, c'est inévitable. Et nous poursuivons pendant ce temps notre opération militaire spéciale [en Ukraine, ndlr], pour remplir nos objectifs", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. 

"NOUS SOMMES BIEN MIEUX PRÉPARÉS"

Si le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a accusé la Russie de recommencer sa "terreur énergétique" à l'approche de l'hiver, le chef du gouvernement a estimé que l'Ukraine était mieux préparée que l'hiver précédent, quand des frappes de Moscou sur des infrastructures énergétiques plongeaient régulièrement des millions de personnes dans le noir et le froid.     


"Nous sommes bien mieux préparés et plus forts qu'on ne l'était l'an dernier" notamment en raison des fournitures de systèmes de défense aérienne occidentales, a-t-il souligné. "L'hiver sera certainement dur, certainement pas plus facile que le précédent" mais "nous savons ce que l'ennemi prépare et quels défis sont devant nous", a ajouté M. Chmygal. 

PRESSION SUR LE FRONT EST

L'Ukraine a mené jeudi de multiples assauts dans la région de Donetsk, faisant pression sur le front est, ont affirmé vendredi les autorités d'occupation russe, qui ont également fait état de bombardements "chaotiques" à Bakhmout.


"Au cours des dernières 24 heures, l'ennemi a mené un certain nombre d'actions dans la direction de Lyman, a effectué des reconnaissances par le combat dans plusieurs directions à la fois", a indiqué le chef de l'occupation russe de la région de Donetsk, Denis Pouchiline, citant plusieurs localités. Selon M. Pouchiline, les forces ukrainiennes "ont été partiellement supprimées par des tirs d'artillerie, partiellement repoussées (...), l'aviation de l'armée a également été impliquée".


Ville de 70.000 habitants avant l'invasion lancée par la Russie en février 2022, Bakhmout a été conquise en mai dernier par les forces russes après une des batailles les plus longues et sanglantes de cette guerre. 

"TERREUR ÉNERGÉTIQUE"

La Russie a recommencé sa "terreur énergétique" en attaquant des infrastructures essentielles en Ukraine à l'approche de l'hiver, a dénoncé vendredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal.


"La phase de la terreur énergétique a déjà commencé", a déclaré M. Chmygal lors d'un forum économique, cité par l'agence de presse Interfax-Ukraine. "Nous le voyons à travers la destruction d'infrastructures" énergétiques et "des premières frappes" contre des postes électriques "ces deux dernières semaines", a-t-il ajouté. 

LE RÉCAPITULATIF DE LA VEILLE

Le président ukrainien est arrivé jeudi soir dans la capitale canadienne. La veille, Volodymyr Zelensky s'est rendu à la Maison Blanche et au Congrès américain. Le président américain Joe Biden a annoncé une nouvelle tranche d'assistance militaire à Kiev. Retour sur les événements marquants des dernières 24 heures de la guerre en Ukraine.

LE COUPLE PRÉSIDENTIEL UKRAINIEN ACCUEILLI PAR JUSTIN TRUDEAU

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a accueilli, tard jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son épouse, Olena Zelenska, à leur descente d'avion à Ottawa, la capitale du Canada.

UN NAVIRE CHARGÉ DE BLÉ À DESTINATION DE L'ÉGYPTE

Un navire chargé de blé a quitté un port ukrainien à destination de l'Égypte, ont annoncé vendredi les autorités ukrainiennes, soulignant que c'est la deuxième fois cette semaine qu'un bateau emprunte un corridor maritime mis en place par Kiev pour contourner blocus et menaces russes.


"Le vaisseau AROYAT a quitté le port de Tchornomorsk chargé de 17.600 tonnes de blé ukrainien à destination de l'Égypte", a indiqué le ministre ukrainien des Infrastructures Oleksandre Koubrakov sur X (ex-Twitter). Jeudi, le premier navire de blé parti d'un port d'Ukraine depuis la fin de l'accord international en mer Noire est arrivé à Istanbul, en Turquie.

ZELENSKY RECONNAISSANT

Dans un post publié sur X dans la nuit de jeudi à vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est satisfait  d'une "visite importante" à Washington, au cours de laquelle les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de 325 millions de dollars. Le chef d'État ukrainien a également fait savoir qu'un "accord à long terme sur la production commune de matériel de défense" avait été conclu. 


"Cette étape historique créera une nouvelle base industrielle et des emplois pour nos deux pays", s'est réjoui Volodymyr Zelensky.

LE SOUTIEN DE JOE BIDEN

"L'engagement des États-Unis envers l’Ukraine ne faiblira pas", a écrit le président américain Joe Biden sur le réseau social X (ex-Twitter), dans la nuit du jeudi au vendredi, en publiant une photo de lui accompagné de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale. "Poutine croit peut-être encore à tort qu’il peut survivre à l’Ukraine. Poutine pourrait douter de notre capacité à tenir. Il a tort", a-t-il assuré, avant de souligner que les États-Unis "défendron[t] la liberté aujourd'hui, demain et aussi longtemps qu'il le faudra"

LES CHARS ABRAMS AMÉRICAINS ARRIVENT BIENTÔT EN UKRAINE

Le président américain Joe Biden a assuré jeudi que les premiers chars Abrams arriveraient en Ukraine "la semaine prochaine", afin de renforcer les forces armées ukrainiennes dans leur contre-offensive contre les forces russes. 


"La semaine prochaine, les premiers chars Abrams américains seront livrés à l'Ukraine", a indiqué le dirigeant démocrate à la Maison Blanche, en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui effectuait sa deuxième visite à Washington depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Joe Biden a aussi annoncé avoir approuvé une nouvelle tranche d'assistance militaire à Kiev, évaluée par le Pentagone à quelque 325 millions de dollars. Elle comprend des missiles de défense antiaérienne, des munitions pour les lance-roquettes multiples Himars, des armes anti-chars et des munitions d'artillerie. Mais Washington ne fournira pas pour l'instant les missiles longue portée ATACMS que réclame Kiev.

ZELENSKY AU CANADA

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky poursuit sa tournée en Amérique du Nord. Tard jeudi soir, il a atterri à Ottawa, la capitale du Canada, pays qui compte une importante diaspora ukrainienne et l'appuie depuis le début de l'invasion russe. Le chef d'État a été accueilli par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.


Volodymyr Zelensky doit rencontrer la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, et prononcer une allocution devant le Parlement canadien. Avec Justin Trudeau, il doit ensuite s'envoler vers la métropole Toronto, où les deux chefs d'état rencontreront des dirigeants d'entreprises et des membres de la communauté canado-ukrainienne.

BIENVENUE

Bonjour et bienvenue sur ce live consacré à l'actualité de la guerre en Ukraine. Vous retrouverez ici toutes les dernières informations sur le conflit ainsi que les images fortes du jour.

Convaincre et obtenir de nouvelles aides. Telle était la mission du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en visite à Washington ce jeudi 21 septembre. Le chef de l'État s'est efforcé, au cours notamment d'une rencontre avec son homologue américain Joe Biden, de convaincre les Américains de poursuivre leur aide massive à l'Ukraine, que certains parlementaires de droite voudraient interrompre. Le président ukrainien, dans son habituelle tenue kaki, et son épouse Olena Zelenska ont été accueillis par Joe et Jill Biden, avec tapis rouge, drapeaux et militaires en grande tenue. 

Les deux chefs d'État sont ensuite passés dans le Bureau ovale, où le président américain a promis de "s'assurer que le monde soit aux côtés" de l'Ukraine. Volodymyr Zelensky a souligné qu'il avait "commencé (sa) journée au Congrès américain pour remercier les parlementaires et le peuple américain pour leur grand, immense soutien". La Maison Blanche est sans doute l'étape la plus chaleureuse de la journée de Volodymyr Zelensky - même si celui-ci n'a pas, jusqu'ici, réussi à convaincre Joe Biden de lui livrer les missiles tactiques à longue portée qu'il réclame avec insistance.

Au Capitole, le chef d'État ukrainien est arrivé sur une autre sorte de champ de bataille, politique et financier. Il y a d'un côté le Sénat, à majorité démocrate et où l'opposition républicaine est majoritairement favorable à l'aide à l'Ukraine. Il y a de l'autre la Chambre des représentants, dominée par les conservateurs et où une poignée d'élus de droite appellent à cesser immédiatement l'aide à Kiev. Le tout alors que menace, dès le 1er octobre, une paralysie budgétaire si tout ce beau monde n'arrive pas à s'entendre sur une loi de finances au moins provisoire.

La Maison Blanche a déjà annoncé que les États-Unis allaient livrer d'"importants" moyens de défense antiaérienne à l'Ukraine. Mais le président Biden a "décidé qu'il ne fournirait pas de (missiles) ATACMS", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de l'exécutif américain, Jake Sullivan, lors d'une conférence de presse. "Il n'a pas exclu cette possibilité à l'avenir", a-t-il précisé. Joe Biden est lui aussi conscient du risque d'essoufflement alors que le conflit se prolonge et que l'hiver approche.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info