Le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé mercredi à des "pauses et des couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza, sortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.La résolution, adoptée par 12 voix pour et 3 abstentions (États-Unis, Royaume-Uni, Russie), réclame "des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants" pour permettre d'apporter de l'aide aux civils.Suivez les dernières informations en direct.
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DES MALADES DU CANCER DE GAZA ACCUEILLIS EN TURQUIE
Plus d'une vingtaine de malades du cancer qui ont pu quitter Gaza via l'Égypte sont arrivés dans la nuit de mercredi à jeudi en Turquie pour y être soignés, a rapporté l'agence officielle turque Anadolu.
Deux avions transportant les patients se sont posés sur l'aéroport d'Ankara dans la soirée. Au total, selon le ministre de la Santé, Fahrettin Koca, "une quarantaine de personnes, vingt-sept patients et treize accompagnateurs, ont été acheminées en Turquie".
Urgent
LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU APPELLE À DES PAUSES HUMANITAIRES À GAZA
Sortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé mercredi à des "pauses et des couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza.
La résolution préparée par Malte, adoptée par 12 voix pour et 3 abstentions (États-Unis, Royaume-Uni, Russie), "appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants" pour permettre d'apporter une aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza.
UN NAVIRE AMÉRICAIN TIRE SUR UN DRONE VENU DU YÉMEN
Le destroyer américain à missiles guidés USS Thomas Hudner "a tiré sur un drone en provenance du Yémen qui se dirigeait vers le navire", a déclaré une responsable du Pentagone ce mercredi, sans préciser où s'était déroulé l'incident.
Le mois dernier, la marine américaine a abattu plusieurs missiles et drones lancés, selon elle, par les Houthis qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa et font "partie de l'axe de la résistance" contre Israël. Ces derniers, soutenus par l'Iran, s'opposent à l'État hébreu depuis sa riposte armée sur Gaza.
LE QATAR RÉCLAME UNE "ENQUÊTE INTERNATIONALE" SUR LES RAIDS ISRAÉLIENS
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères du Qatar a "condamné avec la plus grande fermeté" le raid contre Al-Chifa à Gaza, dénoncé comme "un crime de guerre et une violation flagrante des lois et accords internationaux".
Le pays appelle à "une enquête internationale urgente, notamment en dépêchant des enquêteurs indépendants de l'ONU pour enquêter sur le ciblage d'hôpitaux" par l'armée israélienne.
L'ARMÉE ISRAÉLIENNE DIT AVOIR TROUVÉ "DES ARMES ET DES ÉQUIPEMENTS MILITAIRES" DANS L'HÔPITAL AL-SHIFA
L'armée israélienne a dit avoir trouvé "des munitions, des armes et des équipements militaires" du mouvement islamiste palestinien Hamas dans l'hôpital al-Shifa de Gaza, où elle est intervenue militairement mercredi.
"Nous avons la preuve que l'hôpital servait à des fins militaires et terroristes contrairement aux lois internationales", a déclaré à la presse le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.
ISRAËL NE VA PAS LIMITER LE NOMBRE DE CAMIONS PÉNÉTRANT DANS GAZA
Le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths s'est déclaré "très reconnaissant" d'apprendre "que le gouvernement israélien a décidé – et nous le remercions – de ne pas limiter le nombre de camions entrant dans le territoire". Le responsable estime que les Nations Unies disposaient d'environ 460 camions en attente à El Arish, la ville égyptienne la plus proche du point de passage de Rafah vers la bande de Gaza.
"Nous avons les camions. Nous avons besoin de carburant et d'argent pour financer les livraisons, et alors nous pourrons faire notre travail, a-t-il déclaré. C'est une bonne chose qu'ils aient dit aujourd'hui qu'il n'y aurait pas de limite pour le nombre de camions".
EMMANUEL MACRON DÉFEND SA VISION DE LA CRISE AU PROCHE-ORIENT EN SUISSE
"On s’émeut de la même manière quand un enfant est tué, indique Emmanuel Macron lors de sa visite d'État en Suisse. Il n’y a pas de double standard."
"On s’émeut de la même manière quand un enfant est tué. Il n’y a pas de double standard". @EmmanuelMacron "revendique et assume la totalité des propos" tenus sur la BBC, où il dénonçait les bombardements de civils. @TF1Info @LCI pic.twitter.com/WkhJIQPejo — Bastien Augey (@AugeyBastien) November 15, 2023
UNE OTAGE DU HAMAS A ACCOUCHÉ À GAZA, SELON ISRAËL
Une otage du Hamas retenue dans la bande de Gaza a accouché, a indiqué ce mercredi le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou.
"Une des femmes qui ont été enlevées par le Hamas était enceinte. Elle a donné naissance à son bébé en captivité", écrit l'épouse de Benjamin Nétanyahou dans une lettre en anglais adressée à la première dame américaine Jill Biden.
LE PRÉSIDENT TURC ERDOGAN QUALIFIE ISRAËL D'"ÉTAT TERRORISTE"
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié mercredi Israël d'"État terroriste", dénonçant le coût en vie humaines des bombardements israéliens de la bande de Gaza pour combattre le Hamas. "Je le dis clairement : Israël est un État terroriste", a déclaré le dirigeant, s'adressant aux membres de son parti au parlement turc.
"Nous maudissons le gouvernement israélien, mais nous n'oublions pas ceux qui soutiennent ouvertement ces massacres et ceux qui font tout leur possible afin de les légitimer", a-t-il ajouté en référence aux États-Unis et à d'autres pays occidentaux qui soutiennent Israël.
MACRON CONDAMNE "LES BOMBARDEMENTS D'INFRASTRUCTURES CIVILES" DANS LA BANDE DE GAZA
Emmanuel Macron, qui avait appelé vendredi à un "cessez-le-feu" dans la bande de Gaza, persiste à soutenir cette position devant la presse, ce mercredi, lors de sa visite d'État en Suisse. Le président français continue à la fois "de condamner très fermement l'attaque terroriste du Hamas" mais aussi de condamner "avec la plus grande fermeté" les bombardements d'infrastructures civiles par Israël.
Il a aussi exhorté à un travail "politique" pour trouver une solution à long terme sur la situation entre Israël et la Palestine. "La France continuera d'œuvrer pour une solution à deux États, a ajouté Emmanuel Macron. Il n'y aura jamais de sécurité pour Israël s'il n'y a pas un débouché politique à la question palestinienne."
"LA PRIORITÉ DE LA FRANCE EST LA LIBÉRATION DE NOS OTAGES", DIT MACRON EN SUISSE
"La priorité de la France est la libération de nos otages", estime ce mercredi Emmanuel Macron, en visite d'État en Suisse. Cette libération continue de faire l'objet de "discussions", selon le président français, qui remercie "l'ensemble des puissances amies" qui contribuent à ces négociations.
PAS DE "FEU VERT" DONNÉ PAR WASHINGTON AVANT L'OPÉRATION DANS L'HÔPITAL D'AL-SHIFA, SELON LA MAISON-BLANCHE
Les États-Unis "n'ont pas donné de feu vert aux opérations [de l'armée israélienne] autour de l'hôpital al-Shifa" à Gaza, pas plus qu'ils le font pour les autres décisions militaires d'Israël, a dit un porte-parole de la Maison-Blanche mercredi.
"Nous avons toujours été très clairs avec nos partenaires israéliens sur l'importance de minimiser les pertes civiles. Nous avons aussi été très clairs avec eux sur le fait qu'il faut faire particulièrement attention lorsque l'on parle d'hôpitaux", a ajouté John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
Urgent
SELON UN JOURNALISTE COLLABORANT AVEC L'AFP, L'ARMÉE ISRAÉLIENNE SE RETIRE DE L'HÔPITAL D'AL-SHIFA
Soldats et chars israéliens se sont retirés mercredi soir de l'hôpital al-Shifa de Gaza pour se repositionner autour de l'immense complexe qu'Israël accuse le Hamas d'utiliser comme base militaire, a rapporté un journaliste collaborant avec l'AFP.
Depuis mercredi matin, l'armée israélienne disait mener une "opération ciblée" dans l'établissement où se trouvent, selon l'ONU, environ 2.300 personnes, dont des patients, des soignants et des déplacés. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat. L'armée israélienne avait interrogé des dizaines de civils qui ont été relâchés, a ajouté le journaliste. Le Hamas dément être présent dans al-Chifa.
LA NÉCESSITÉ D'UN CESSEZ-LE-FEU À GAZA ? "C'EST CLAIR", RÉPOND MACRON EN SUISSE
En visite d'État en Suisse, le président français a été interpellé dès son premier bain de foule à Berne sur la situation au Proche-Orient. "Cessez-le-feu à Gaza M. Macron, on compte sur vous !", lui a lancé un jeune homme. "On ne peut pas le faire tout seul, mais c'est clair", a répondu le chef de l'État. Emmanuel Macron a par ailleurs appelé à a appelé à "préserver la paix et la démocratie jamais acquises", alors que la guerre fait rage dans plusieurs régions du monde.
L'ARMÉE ISRAÉLIENNE FRAPPE DES POSITIONS AU LIBAN
Selon le compte X de l'armée israélienne, les troupes de Tel-Aviv "frappent actuellement" des positions au Liban, d'où sont provenus des tirs ce mercredi, selon Tsahal. "De plus, des chars de Tsahal ont frappé un poste d’observation du Hezbollah au Liban", précise l'armée.
EN DUPLEX DE SDÉROT
Retrouvez en vidéo les explications de notre envoyée spéciale Solenn Riouà la frontière entre Israël et la bande de Gaza, à propos de l'opération israélienne dans l'hôpital Al-Shifa, ce mercredI.
LA JORDANIE DÉPLORE L'OPÉRATION ISRAÉLIENNE DANS L'HÔPITAL D'AL-SHIFA
L'opération israélienne à al-Chifa "illustre la barbarie qu'autorise le silence du Conseil de sécurité de l'ONU", a estimé le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi. "Ce silence couvre des crimes de guerre. Ce silence ne peut être accepté ni justifié. Le Conseil doit agir", a-t-il écrit sur X.
"PLUS DE PATIENTS QUE DE LITS" À GAZA, DIT L'OMS
Seul un quart des hôpitaux de la bande de Gaza sont toujours fonctionnels, affirme Tedros Adhanom Ghebreyesus. Sur 3500 lits, 1400 lits sont toujours fonctionnels. "Il y a beaucoup plus de patients que de lits. Les docteurs et les infirmiers doivent donc faire ce choix impossible de qui vit et qui meurt."
Le patron de l'OMS a ensuite souligné que la convention de Genève protège les hôpitaux, rappelant qu'ils ne sont "pas des champs de bataille". Il s'est ensuite dit inquiet pour les équipes sur place, indiquant avoir "perdu le contact avec le personnel soignant de l'hôpital Al-Shifa".
PÉNURIE D'EAU À VENIR DANS LA BANDE DE GAZA
Le manque de carburant dans la bande de Gaza pourrait entraîner une autre pénurie : celle de l'eau potable. En début de semaine, l'ONU s'inquiétait de l'incapacité de deux sous-traitants d'eau à Gaza de continuer à en fournir à cause du manque de pétrole, essentiel au fonctionnement de cette distribution d'eau.
Ce mercredi, Philippe Lazzarini, à la tête de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, estime que "d'ici la fin de la journée, environ 70% de la population ne devrait plus avoir accès à de l'eau potable".
"IL N'Y A AUCUN ENDROIT À GAZA QU'ISRAËL N'ATTEINDRA PAS", DIT NÉTANYAHOU
"Il n'y a aucun endroit à Gaza" qu'Israël "n'atteindra pas, aucune cachette, aucun refuge", a prévenu le Premier ministre Benjamin Nétanyahou mercredi, alors que l'armée israélienne est entrée dans le plus grand hôpital du territoire palestinien.
"Nous atteindrons et éliminerons le Hamas et nous ramènerons les otages", deux "missions sacrées", a déclaré le chef du gouvernement lors d'une visite dans une base militaire en Israël.
PARIS EXPRIME SA "TRÈS VIVE PRÉOCCUPATION" APRÈS L'OPÉRATION D'ISRAËL À AL-SHIFA
La France a exprimé mercredi "sa très vive préoccupation face aux opérations militaires israéliennes dans l’hôpital Al-Chifa" de Gaza, estimant que la population palestinienne n'avait "pas à payer pour les crimes du Hamas".
Paris "rappelle la nécessité absolue pour Israël de se conformer au droit international humanitaire, qui prévoit tout particulièrement la protection des infrastructures hospitalières et impose en tout temps et en tous lieux des principes clairs de distinction, de nécessité, de proportionnalité et de précaution", selon une déclaration de son ministère des Affaires étrangères.
Le Quai d'Orsay se dit par ailleurs "prêt à accroître" l'aide médicale humanitaire fournie à la population humanitaire de Gaza.
"BOULEVERSÉS, CHOQUÉS, MEURTRIS"
Le film de Tsahal montrant les massacres du Hamas contre Israël le 7 octobre a été projeté à l'Assemblée nationale mardi. À la sortie de la projection, les députés ont exprimé leur "effroi" et leur "horreur".
QUE DIT LE DROIT INTERNATIONAL ?
L'armée israélienne a lancé mercredi une opération "ciblée" contre le plus grand hôpital de la bande de Gaza, qu'il soupçonne d'abriter des structures militaires du Hamas. Plusieurs organisations internationales s'inquiètent du sort des civils et critiquent l'offensive contre un établissement médical.
LES OPÉRATIONS D'AIDE DE L'ONU "AU BORD DE L'EFFONDREMENT"
Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a prévenu que les opérations humanitaires dans la bande de Gaza, où s'affrontent Israël et le Hamas, étaient "au bord de l'effondrement" car la livraison de carburant reçue est insuffisante. "Avoir du carburant uniquement pour les camions ne sauvera pas davantage de vies", a-t-il estimé dans un message sur X (ex-Twitter) car "d'ici la fin de la journée, environ 70% de la population de Gaza n'aura pas accès à l'eau potable".
TÉHÉRAN APPELLE L'ONU À PRENDRE "DES MESURES IMMÉDIATES"
L'Iran a appelé mercredi les Nations unies à prendre des "mesures immédiates" pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où les combats s'intensifient entre le mouvement palestinien Hamas et Israël. Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, s'est rendu à Genève mardi pour s'entretenir avec des autorités de l'ONU et de la Croix-Rouge internationale.
"La quantité de l’aide humanitaire envoyée à Gaza est très faible, quasiment nulle, et il est nécessaire que les Nations unies prennent des mesures immédiates et sérieuses à cet égard", a-t-il déclaré lors d'une rencontre à Genève avec le responsable onusien des opérations humanitaires d'urgence, Martin Griffiths.
L'ONU DEMANDE QUE "LE CARNAGE CESSE" À GAZA
Le chef des Affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, a demandé mercredi que "le carnage à Gaza" cesse, dans ce territoire assiégé et bombardé par Israël en réaction à l'attaque du 7 octobre. "Alors que le carnage à Gaza atteint chaque jour de nouveaux niveaux d'horreur, le monde continue d'être sous le choc alors que des hôpitaux sont la cible de tirs, que des bébés prématurés meurent et qu'une population entière est privée de moyens essentiels de subsistance", a-t-il dans un communiqué. "Cela ne peut pas continuer."
LES PREMIÈRES IMAGES DU RAID DIFFUSÉES PAR TSAHAL
Voici les premières images de l'opération "ciblée" sur l'hôpital al-Shifa diffusées par Tsahal.
LE JIHAD ISLAMIQUE DIT AVOIR ABATTU UN DRONE ISRAÉLIEN
Les brigades al-Quds, la branche armée du Jihad islamique, qui combat aux côtés du Hamas dans la bande de Gaza contre Israël, ont affirmé mercredi avoir "abattu" un drone israélien. "Nous avons abattu un drone sioniste Skylark", rapporte le groupe armé considéré comme "terroriste" par Israël, les États-Unis et l'Union européenne, au 40e jour de la guerre entre Israël et le Hamas déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza.
MADRID APPELLE ISRAËL À METTRE FIN A LA "TUERIE AVEUGLE DE PALESTINIENS"
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a exigé mercredi un "cessez-le feu immédiat" dans la bande de Gaza et appelé Israël à mettre fin à la "tuerie aveugle de Palestiniens", lors de son discours d'investiture devant la Chambre des députés. Le socialiste, qui a assuré dans le même temps "être avec Israël (...) dans sa réponse à l'attentat terroriste (...) du mois d'octobre", a promis que son nouveau gouvernement allait "œuvrer en Europe et bien sûr en Espagne pour reconnaître l'État palestinien".
UNE COUPURE DES TÉLÉCOMS COMPLÈTE FAUTE DE CARBURANT
La compagnie palestinienne des télécommunications Paltel a annoncé mercredi que les générateurs alimentant ses principaux serveurs étaient à l'arrêt à Gaza faute de carburant, annonçant "une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures". Mercredi, Israël a autorisé l'entrée d'environ 23.000 litres d'essence dans le petit territoire palestinien bombardé et assiégé mais "leur utilisation a été restreinte par les autorités israéliennes, (et servira) seulement pour le transport de l'aide", a indiqué sur X (ex-Twitter) le responsable de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Thomas White.
LA MAISON D'UN PALESTINIEN DÉTRUITE À JÉRUSALEM
La police israélienne a détruit mercredi matin à Jérusalem-Est la maison d'un Palestinien ayant tué sept Israéliens et une Ukrainienne en janvier dans une attaque près d'une synagogue dans un quartier de colonisation de cette partie de la ville sainte annexée et occupée par Israël, a constaté l'AFP.
Plus tôt, l'armée israélienne avait annoncé avoir également détruit la maison d'un Palestinien, cette fois-ci en Cisjordanie, accusé d'être "un membre du Hamas", alors que depuis 40 jours le mouvement islamiste palestinien et l'armée israélienne sont en guerre dans la bande de Gaza.
MAHMOUD ABBAS DÉNONCE "UNE GUERRE CONTRE L'EXISTENCE DES PALESTINIENS"
Israël mène dans la bande de Gaza "une guerre contre l'existence des Palestiniens", a estimé mercredi le président Mahmoud Abbas dans un discours à l'occasion du 35ème anniversaire de la déclaration d'indépendance palestinienne. Il a également évoqué une "guerre barbare" et un "génocide" qui "se déroule sous les yeux du monde" entier. "C'est une guerre contre l'existence des Palestiniens, contre l'identité nationale palestinienne, l'identité de la terre et l'identité de ses habitants", a ajouté le dirigeant basé à Ramallah, en Cisjordanie, séparée géographiquement de la bande de Gaza par le territoire israélien.
PAR "SON SILENCE", LE CONSEIL DE SÉCURITÉ "COUVRE LA BARBARIE"
L'opération israélienne "ciblée" contre l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, "illustre la barbarie qu'autorise le silence du Conseil de sécurité de l'ONU", a dénoncé mercredi le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi. "Nous dénonçons le silence du Conseil de sécurité sur cette barbarie. Ce silence couvre des crimes de guerre. Ce silence ne peut être accepté ni justifié. Le Conseil doit agir", a-t-il écrit sur X (ex-Twitter), déplorant une "catastrophe" dans le complexe al-Shifa.
L'AUTORITÉ PALESTINIENNE DÉNONCE UNE "VIOLATION" DU DROIT INTERNATIONAL
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a accusé mercredi Tsahal d'avoir "violé de façon flagrante" le droit international en lançant une opération militaire dans l'hôpital al-Shifa, et réclamé une "intervention internationale pour y protéger les civils". Environ 2300 personnes selon l'ONU, dont des patients, des soignants et des déplacés de guerre se trouvent à l'intérieur d'al-Shifa dans des conditions désastreuses, sans eau ni électricité. L'armée israélienne, elle, accuse le Hamas de l'utiliser comme une base militaire.
NOUVEL APPEL À MANIFESTER POUR UN "CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT À GAZA"
Plusieurs syndicats (CGT, FSU, Solidaires) ont lancé un appel à manifester samedi pour un "cessez-le-feu immédiat à Gaza", dire "stop aux massacres" et réclamer "la libération des otages et des prisonniers", dans un communiqué publié mercredi. "Solidarité avec le peuple palestinien : Stop aux massacres ! Cessez-le-feu à Gaza !", écrivent-ils, appelant à des "rassemblements et des manifestations pour la paix" samedi.
Parmi les mots d'ordre de ces rassemblements à l'appel des trois syndicats, figurent un "cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus", "l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population", la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie", ou encore "la libération des otages et des prisonniers", ainsi qu'"une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens".
LA CROIX-ROUGE "EXTRÊMEMENT INQUIÈTE" APRÈS LE RAID SUR AL-SHIFA
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est dit mercredi "extrêmement inquiet" de l'impact de l'opération militaire menée par l'armée israélienne dans l'hôpital al-Shifa, le plus important de la bande de Gaza. Le CICR rappelle que "les patients, le personnel médical et les civils doivent être protégés à tout moment" et indique être en contact "avec les autorités concernées."
L'INTERVENTION DU PORTE-PAROLE DE TSAHAL SUR LCI
Retrouvez l'intervention sur LCI du colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne.
UNE OPÉRATION "CIBLÉE" DE TSAHAL
L'armée israélienne a lancé mercredi une opération "ciblée" contre le Hamas dans l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza. Israël et les États-Unis accusent l'organisation terroriste d'y abriter un site militaire stratégique, peut-être même son quartier général, d'où elle dirige ses opérations.
LA CHEFFE DE L'UNCIF APPELLE À "METTRE FIN À L'HORREUR"
La cheffe de l'agence de l'ONU, Catherine Russell, chargée de la protection de l'enfance, a lancé mercredi un appel à toutes les parties de "mettre fin à l'horreur" dans la bande de Gaza, lors d'une rare visite depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. "J'appelle une fois de plus toutes les parties à veiller à ce que les enfants soient protégés et assistés, conformément au droit international humanitaire", a-t-elle affirmé dans un communiqué. "Seules les parties au conflit peuvent véritablement mettre fin à l'horreur."
DU CARBURANT ENTRE DANS GAZA, UNE PREMIÈRE DEPUIS LE 7 OCTOBRE
Un camion de carburant venant d'Égypte entre à Gaza, une première depuis le 7 octobre, selon le média d'Etat égyptien Al-Qahera News. Il a accédé à l'enclave palestinienne par le point de Rafah. Comme indiqué par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, le carburant devrait être "destiné exclusivement au transport de camions destinés à la distribution de l'aide humanitaire entrante".
"UNE PARTIE DES PATIENTS VONT ÊTRE ÉVACUÉS"
"Nous faisons tout, et je dis bien tout, pour que les Gazaouis restent en dehors de tout ça", assure mercredi sur LCI le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne, au sujet de l'opération ciblant le Hamas. Par ailleurs, il confirme qu'"une partie des patients (de l'hôpital d'al-Shifa, ndlr) vont être évacués".
"LE HAMAS A PERDU LE CONTRÔLE DE LA BANDE DE GAZA"
"Le Hamas a perdu le contrôle dans la bande de Gaza", annonce mercredi sur LCI le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne. "Mais je ne vais pas vous dire que tout est terminé et que tout va bien, absolument pas." "Nous voulons continuer à chercher des traces d'éléments liés aux otages dans l'hôpital. L'opération durera le temps qu'elle durera", affirme le haut responsable de Tsahal, qui évoque un nouveau bilan avec 48 soldats israéliens qui ont perdu la vie depuis le début du conflit.
"UN TRAVAIL DE FOURMI" OPÉRÉ PAR TSAHAL
"Les forces spéciales de Tsahal sont en train de ratisser l'hôpital de manière extrêmement minutieuse", indique mercredi sur LCI le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne, interrogé sur le but de l'opération. "Les équipes avancent pas à pas, dans des endroits que nous découvrons pour la première fois. (...) L'hôpital est, depuis des années, utilisé comme base par le Hamas. C'est du travail de fourmi".
"L'OPÉRATION EST EN COURS", CONFIRME TSAHAL SUR LCI
"L'opération est en cours", confirme mercredi sur LCI le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne. "Il n'y a pas de combats dans l'hôpital. il y a eu des combats mardi soir à l'extérieur. Des terroristes, au nombre de sept, ont ouvert le feu sur nos forces. Ils ont tous été éliminés par Tsahal." "L'opération, qui est en cours, est extrêmement sensible", affirme-t-il. "Nous sommes prudents parce qu'il y a toujours ce risque de pièges, de mines, d'éléments explosifs qui ont été posés par le Hamas."
DU CARBURANT ENTRE EN "QUANTITE LIMITÉE" À GAZA
Dans son point de situation, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU indique qu'Israël a permis mercredi, pour la première fois depuis le 7 octobre, "l'entrée d'une quantité limitée de carburant" à Gaza, "destiné exclusivement au transport de camions destinés à la distribution de l'aide humanitaire entrante". "Cela représente une fraction des besoins en carburant des opérations humanitaires. Parallèlement, l'entrée de carburant pour tout autre usage, y compris le fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux et dans les installations d'approvisionnement en eau et d'assainissement, reste interdite."
"UN FAIT ÉTABLI" QUE LE HAMAS UTILISE LES SOUTERRAINS D'AL-SHIFA
"Amnesty International, en 2015, dénonçait le fait que l'hôpital d'al-Shifa était un centre de détention et de torture du Hamas contre les dirigeants du Fatah, qu'ils avaient éliminé du pouvoir politique sur place", explique mercredi sur LCI Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM. "C'est un fait établi", assure-t-il, interrogé sur l'utilisation par le Hamas des souterrains du complexe hospitalier.
🔴🗣️ "Amnesty International, en 2015, dénonçait le fait que l'hôpital d'Al-Shifa était un centre de détention et de torture du Hamas contre les dirigeants du Fatah. C'est un fait établi que le Hamas utilise les souterrains de cet hôpital", explique Alain Bauer @agindre pic.twitter.com/OV6fJRBqhl — LCI (@LCI) November 15, 2023
"LES ISRAÉLIENS VONT ALLER JUSQU'AU BOUT"
"Quand ils ont commencé, en général ils finissent", estime mercredi sur LCI Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM, interrogé par Adrien Gindre sur l'opération "ciblée" lancée par Tsahal sur l'hôpital al-Shifa. "Les Israéliens vont aller jusqu'au bout de cette opération. Ils ont un objectif très précis." "L'opération vise à être très ciblée et à ne pas toucher les malades", rappelle-t-il.
🔴 Opération "ciblée" de Tsahal contre le Hamas dans l'hôpital Al-Shifa 🗣️ "Les israéliens vont aller jusqu'au bout de cette opération", estime Alain Bauer @agindre pic.twitter.com/S1XUsyaKv8 — LCI (@LCI) November 15, 2023
ISRAËL APPORTE DE L'AIDE HUMANITAIRE
Par le biais du compte X (ex-Twitter) de Tsahal, Israël confirme que l'opération "précise et ciblée" sur l'hôpital al-Shifa "est toujours en cours". "Des couveuses, des aliments pour bébés et des fournitures médicales, fournis par Tsahal, sont bien arrivés" sur place, précise l'armée israélienne.
L'opération précise et ciblée de Tsahal contre le Hamas à l'hôpital Shifa est toujours en cours. Nous pouvons maintenant confirmer que des couveuses, des aliments pour bébés et des fournitures médicales, fournis par Tsahal, sont bien arrivés à l'hôpital. 1/2 pic.twitter.com/iEEPoWl1jW — Tsahal (@Tsahal_IDF) November 15, 2023
UNE EXPLOSION À L'INTÉRIEUR DE L'HÔPITAL AL-SHIFA ?
Alors que Tsahal mène une opération "ciblée" sur le complexe al-Shifa, le Dr Munir al-Bursh, directeur général du ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a indiqué à Al Jazeera qu'"il y a eu de grosses explosions et de la poussière a pénétré dans les zones où nous nous trouvons. Nous pensons qu'une explosion s'est produite à l'intérieur de l'hôpital." "L'armée d'occupation (le nom donné à Israël par le Hamas, ndlr) est maintenant dans le sous-sol et fouille le sous-sol. Ils sont à l'intérieur, tirant et effectuant des bombardements", a ajouté Ashraf al-Qidra, porte-parole du ministère, rapporte Reuters.
Les troupes de Tsahal seraient d'abord entrées par les services de chirurgie et d'urgence, a expliqué Al Jazeera Mohammed Zaqout, directeur des hôpitaux du ministère de la Santé de Gaza.
WASHINGTON ACCUSE LE HAMAS D'UTILISER AL-SHIFA COMME QG
Les États-Unis ont accusé mercredi le Hamas, sur la base de leurs propres renseignements, d'utiliser des hôpitaux à Gaza pour des opérations militaires, et en particulier celui d'al-Shifa, autour duquel les combats font rage. Le Hamas et le groupe palestinien Jihad islamique utilisent "un centre de commandement et de contrôle depuis l'hôpital al-Shifa" à Gaza, avait affirmé plus tôt mardi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, allant ainsi dans le même sens que les autorités israéliennes.
"C'est un crime de guerre", a-t-il déclaré lors d'un entretien avec des journalistes à bord de l'avion qui emmène le président Joe Biden en Californie, où il doit rencontrer mercredi son homologue chinois, Xi Jinping. Selon le représentant américain, les deux groupes islamistes palestiniens cités ci-dessus utilisent "certains hôpitaux de la bande de Gaza, y compris celui d'al-Shifa, et des tunnels se trouvant dessous, pour dissimuler et soutenir leurs opérations militaires et pour détenir des otages".
JOE BIDEN "ENTIÈREMENT RESPONSABLE" DE L'OPÉRATION
Le Hamas a accusé mercredi le président américain Joe Biden d'être "entièrement responsable" de l'opération israélienne en cours dans l'hôpital al-Shifa de Gaza. "Nous tenons l'occupation (nom donné par le Hamas à Israël, ndlr) et le président Biden entièrement responsables de l'assaut du complexe médical de al-Shifa" par l'armée israélienne, a indiqué le mouvement islamiste dans un communiqué en arabe.
DES "CHARS" ET "COMMANDOS" DANS LE COMPLEXE AL-SHIFA
Un haut responsable de l'administration du Hamas a déclaré à l'AFP voir des "chars" et des "commandos" dans le complexe al-Shifa. "Je suis dans l'hôpital et je vois des dizaines de soldats et de commandos aux urgences et à la réception et il y a des chars qui sont entrés dans le complexe de l'hôpital", a déclaré Youssef Abul Reesh, un haut responsable du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, appelant l'ONU et la communauté internationale à intervenir "immédiatement" pour mettre fin à cette opération.
LE POINT CE MATIN
Après l'annonce, dans la nuit de mardi à mercredi, du lancement de l'opération "ciblée" d'Israël contre l'hôpital Al-Shifa, l'envoyée spéciale de LCI, Solenn Riou, fait le point depuis Tel-Aviv.
OPÉRATION "CIBLÉE" CONTRE L'HÔPITAL AL-SHIFA
L'armée israélienne mène mercredi une opération "ciblée" contre le Hamas dans l'hôpital al-Shifa, le plus important de la bande de Gaza, où s'entassent des milliers de personnes mais qui reste considéré comme un site militaire stratégique du mouvement islamiste par Israël et les États-Unis. "Les forces de défense israéliennes mènent une opération ciblée et de précision contre le Hamas dans un secteur spécifique de l'hôpital al-Chifa", a indiqué tôt Tsahal dans un communiqué diffusé en anglais.
L'armée israélienne dispose sur place "d'équipes médicales et de personnes parlant arabe qui ont été entrainées spécifiquement pour cet environnement sensible et complexe et ce dans le but qu'aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains", a-t-elle ajouté sans préciser ses cibles.
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Une situation "horrible", alerte l'ONU. Alors que les combats continuent de faire rage entre l'armée israélienne et le Hamas, le directeur de l'hôpital d'Al-Shifa, le plus grand de Gaza où des milliers de civils restent pris au piège, a affirmé mardi que des dizaines de Palestiniens ont dû être enterrés dans une fosse commune.
Renchérissant sur des affirmations de son allié israélien, la Maison-Blanche a assuré mardi que les combattants du mouvement islamiste palestinien et ceux du Jihad islamique avaient "un centre de commandement et de contrôle depuis l'hôpital Al-Shifa". Des propos auxquels le Hamas a rétorqué, estimant qu'ils constituaient un "feu vert" à l'État hébreu pour commettre des "massacres brutaux" visant des installations médicales de l'enclave.