Israël et le Hamas en guerre
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EN DIRECT - Guerre Israël-Hamas : rencontre entre les dirigeants égyptien et qatari pour un cessez-le-feu à Gaza

Publié le 10 novembre 2023 à 6h00, mis à jour le 10 novembre 2023 à 22h27

Le président égyptien et l'émir du Qatar se sont rencontrés vendredi pour évoquer un cessez-le-feu à Gaza.
Le gouvernement du Hamas à Gaza affirme que 13 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés vendredi dans une frappe israélienne sur le complexe de l'hôpital al-Shifa, le plus grand du territoire, alors que l'OMS confirme le bombardement.
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ELYSEE

Le président français Emmanuel Macron "exhorte Israël à cesser" les bombardements tuant des civils à Gaza, dans un entretien accordé à la BBC diffusé vendredi soir.


"Nous partageons la douleur (d'Israël). Et nous partageons leur volonté de se débarrasser du terrorisme".  Mais il n'y a "aucune justification" aux bombardements tuant des civils à Gaza, a-t-il déclaré, en mentionnant les "bébés, les femmes et les personnes âgées". Interrogé sur une éventuelle violation du droit international par Israël, Emmanuel Macron a souligné qu'il n'était "pas un juge", mais "un chef d'État".

ELYSEE

Le président de la République n'a toujours pas confirmé ou infirmé sa présence à la marche contre l'antisémitisme qui aura lieu dimanche à Paris. "Est-ce vraiment sa place ?", s'interroge l'un de ses proches auprès de TF1/LCI. En revanche, Emmanuel Macron s'exprimera d'ici dimanche.

OMS

Le système de santé de la bande de Gaza est "à genoux", a alerté vendredi le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devant le Conseil de sécurité de l'ONU, notant que la moitié des 36 hôpitaux de l'enclave ne fonctionnaient "plus du tout".


"La situation sur le terrain est impossible à décrire: des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie, des dizaines de milliers de personnes réfugiées dans les hôpitaux", a lancé Tedros Adhanom Ghebreyesus, comptabilisant "plus de 250 attaques" sur des établissements de santé à Gaza et en Cisjordanie depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre. Et 25 contre des établissements en Israël.


"Le meilleur moyen de soutenir ces travailleurs du secteur de la santé et les gens dont ils s'occupent est de leur donner les moyens dont ils ont besoin pour les soins: médicaments, équipement médical et carburant pour les générateurs des hôpitaux", a-t-il ajouté, réclamant une augmentation de l'aide humanitaire qui arrive via le point de passage de Rafah et répétant les appels répétés des responsables de l'ONU à un "cessez-le-feu".

BILAN

Israël a revu de 1.400 à 1.200 morts le bilan de l'attaque du Hamas menée le 7 octobre sur son territoire après avoir identifié des corps comme étant ceux des hommes du mouvement islamiste, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères vendredi à l'AFP.


Les autorités israéliennes ont "mis à jour" ce bilan car elles estiment désormais que "beaucoup de corps qui n'avaient pas été identifiés" sont ceux de personnes ayant participé à "l'attaque terroriste du Hamas et non des victimes israéliennes", a précisé Lior Haiat.

MEDIAS

Au même titre que d’autres agences de presse, l’AFP est accusée d’avoir cautionné les attaques du Hamas en laissant ses journalistes suivre les terroristes. L’AFP se défend et garantit le professionnalisme de ses photographes basés à Gaza, qui n’auraient jamais passé la frontière.

ARABIE SAOUDITE

Le prince héritier d'Arabie saoudite et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, a dénoncé vendredi l'offensive des forces israéliennes contre le Hamas à Gaza, à la veille des sommets arabe et musulman prévus à Ryad.


"Nous condamnons l'agression militaire observée dans la bande de Gaza, le ciblage des civils et les violations continues du droit humanitaire international par les forces d'occupation israéliennes", a affirmé le prince Mohammed ben Salmane, dans sa première déclaration publique sur la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. 


Il s'exprimait à l'ouverture d'un sommet avec les dirigeants africains à Ryad, précédant les réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de coopération islamique(OCI) prévues samedi, et consacrées à la situation dans la bande de Gaza.  

MARCHE CONTRE L'ANTISEMITISME

"Le Rassemblement national n'a pas sa place" à la marche contre l'antisémitisme organisée dimanche à Paris, a déclaré Olivier Véran ce mercredi à l'issue du Conseil des ministres. Il estime que le parti de Jordan Bardella n'a pas fait "le choix de couper avec son histoire, avec [ses] racines antisémites".

LA MISE EN GARDE DE TSAHAL

Les soldats israéliens "tueront" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza, a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée après que des frappes et des tirs meurtriers ont touché, selon des responsables palestiniens, plusieurs hôpitaux.


"Si nous voyons des terroristes du Hamas tirer à partir des hôpitaux, nous ferons ce que nous devons faire (...), nous les tuerons", a déclaré Richard Hecht à des journalistes, tout en admettant le "caractère sensible" de telles opérations.

DES IMAGES DES MASSACRES AU PARLEMENT

Des images des massacres commis par des commandos du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien seront projetées mardi à un groupe restreint de parlementaires de l'Assemblée nationale française, a annoncé vendredi un député. 


La diffusion, qui aura lieu dans une salle de projection de l'Assemblée, est proposée seulement aux 120 députés membres du groupe d'amitié France-Israël, a précisé à l'AFP son président, Mathieu Lefèvre, à l'origine de l'initiative.


Il s'agit du film très médiatisé d'environ trois quarts d'heures, réalisé par les autorités israéliennes à partir d'extraits des caméras et téléphones de combattants du Hamas, tués ou faits prisonniers, et d'images captées par des victimes et des secouristes. Il montre des images des tueries et des cadavres suppliciés d'adultes et d'enfants.

SYSTEME DE SANTE

La destruction des hôpitaux à Gaza doit cesser, a demandé le CICR vendredi, soulignant que le système de santé avait désormais atteint un "point de non-retour" mettant en danger la vie de milliers de personnes.


"La destruction des hôpitaux à Gaza devient insupportable et doit cesser. La vie de milliers de civils, de patients et de membres du personnel médical est en danger", a déclaré dans un communiqué William Schomburg, chef de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza. Le CICR lance un appel urgent au respect et à la protection des installations médicales, des patients et du personnel soignant à Gaza.


"Débordé, à court de fournitures et de plus en plus dangereux, le système de santé à Gaza a atteint un point de non-retour, mettant en danger la vie de milliers de blessés, de malades et de personnes déplacées", indique l'organisation, soulignant que les  hôpitaux et les ambulances sont gravement touchés.

EGYPTE

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, se sont rencontrés vendredi au Caire pour faire le point sur "les efforts" déployés pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas, selon la présidence égyptienne.


L'Egypte et le Qatar sont d'importants médiateurs depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque d'une ampleur sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre.

BILAN

Le directeur de l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, a affirmé avoir reçu "une cinquantaine de corps après le bombardement vendredi matin d'une école" de la ville de Gaza, où s'abritent de nombreux déplacés.


"De nombreux chars (israéliens) sont postés à 200 mètres de l'école al-Bouraq sur la rue al-Nasr et encerclent quatre hôpitaux du secteur", a rapporté de son côté le bureau de presse du gouvernement du Hamas.

GAZA-VILLE

Le Croissant-Rouge palestinien a affirmé que des tirs de soldats d'élite israéliens vendredi sur l'hôpital Al-Quds de Gaza-ville avaient fait au moins un mort et 20 blessés alors que d'intenses combats entre l'armée israélienne et le Hamas sont en cours dans cette zone.


"De violents affrontements ont lieu actuellement et des tireurs d'élite de l'occupation (israélienne) tirent sur l'hôpital Al-Quds, faisant des victimes parmi les personnes déplacées", a déclaré l'organisation médicale dans un communiqué. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit "ne pas pouvoir discuter des lieux potentiels liés à nos opérations" pour ne pas "compromettre les troupes".

MONTPELLIER

Un homme ayant qualifié "d'acte de résistance" l'attaque d'Israël par le Hamas à la fin d'une manifestation propalestienne à Montpellier le 4 octobre s'est présenté à la police et sera jugé pour "apologie du terrorisme" le 8 février, a indiqué vendredi le parquet.


Dans une vidéo relayée le weekend dernier par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), on peut entendre un militant qui, devant quelques dizaines de personnes, qualifiait, au micro, l'attaque du mouvement islamiste armé du 7 octobre d'"acte de résistance", d'"acte héroïque" et de "battement d'ailes de papillon".


Le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch, avait dénoncé des "propos extrêmement graves" et annoncé avoir saisi le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent. Ce dernier avait ouvert une enquête pour "apologie du terrorisme".

BILAN

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé vendredi que plus de 100 de ses employés sont morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.


"Anéanti. Confirmation que plus de 100 collègues de l'UNRWA ont été tués en un mois. Parents, enseignants, infirmières, médecins, personnel de soutien. L'@UNRWA est en deuil, les Palestiniens sont en deuil, les Israéliens sont en deuil. Pour mettre fin à cette tragédie, il faut un cessez-le-feu humanitaire maintenant", a écrit le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, sur le réseau X (anciennement Twitter).

UN AUTRE HÔPITAL DE GAZA TOUCHÉ PAR DES FRAPPES, SELON L'OMS

En plus de l'hôpital Al-Shifa, une autre frappe aurait touché un second hôpital de Gaza, confirme Margaret Harris, porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Selon des propos rapportés par l'agence Reuters, l'hôpital Rantissi, au nord du territoire, subirait également des "bombardements importants", indique cette responsable de l'agence onusienne.

MACRON VEUT UNE AIDE POUR LES PAYS "VULNÉRABLES"

Les pays "vulnérables" au Moyen-Orient doivent bénéficier de l'aide financière internationale pour ne pas être entraînés dans le conflit entre Israël et le Hamas, a souligné vendredi Emmanuel Macron lors du Forum de Paris sur la paix.


"Tout est lié", a déclaré le président français qui animait la première table ronde du Forum. "Aujourd'hui, on a des pays très vulnérables qui, si on ne les aide pas par la solidarité internationale, seront entraînés par le conflit qui est en cours" au Proche-Orient, a-t-il déclaré.


"Et donc en effet, l'action du Fonds monétaire international, en particulier en Jordanie, en Égypte dans le cadre du conflit est absolument décisif", a-t-il ajouté.

SELON LE HEZBOLLAH, SEPT DE SES COMBATTANTS AURAIENT ÉTÉ TUÉS DANS UNE FRAPPE ISRAÉLIENNE

Le Hezbollah libanais, allié de l'Iran, a affirmé vendredi que sept de ses combattants avaient été tués par des frappes israéliennes, sans préciser où ni quand, alors que les tensions à la frontière se sont aggravées depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas palestinien.


Le mouvement islamiste libanais a décliné l'identité des sept combattants dans un communiqué indiquant qu'ils étaient des "martyrs sur la route de Jérusalem", expression utilisée par le Hezbollah pour pleurer la mort de ses membres tués, au total 68 depuis le début des affrontements à la frontière israélo-libanaise il y a plus d'un mois.

L'IRAN JUGE "INÉVITABLE" L'EXTENSION DU CONFLIT ISRAËL/HAMAS

"En raison de l'intensité croissante de la guerre sur les habitants civils de Gaza, l'expansion du champ de la guerre est désormais devenu inévitable", a dit le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, lors d'un appel téléphonique à son homologue qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, selon le site internet du ministère. L'extension régionale du conflit entre Israël et le Hamas est crainte par de nombreux acteurs de la communauté internationale.


L'Iran, proche allié du Hamas et ennemi juré d'Israël, avait déjà salué le "succès" de l'attaque du 7 octobre, tout en niant son implication dans sa préparation et son déroulement. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a estimé que la République islamique avait le "devoir de soutenir les groupes de la résistance", en référence aux groupes armés en lutte contre Israël, mais a insisté que ces groupes agissaient de manière indépendante.

L'OMS CONFIRME LE BOMBARDEMENT DE L'HÔPITAL AL-SHIFA DE GAZA

Margaret Harris, porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), confirme ce vendredi matin que l'hôpital al-Shifa de Gaza avait bien été bombardé aujourd'hui. La responsable explique ne pas disposer pour le moment "de détails" sur ces frappes, mais parle d'une "violence intense" dans le secteur. Le Hamas annonce de son côté que 13 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés dans ce bombardement.

UNE AGENCE DE L'ONU APPELLE À ARRÊTER LE "CARNAGE" EN PALESTINE

Philippe Lazzarini, le patron de l'UNRWA, l'agence de l'ONU destinée au secours des réfugiés palestiniens, appelle ce vendredi à arrêter le "carnage" dans la bande de Gaza. "Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas, écrit le responsable. Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence."

LA RUSSIE ENVOIE 25 TONNES D'AIDE HUMANITAIRE DANS LA BANDE DE GAZA

La Russie a annoncé vendredi l'envoi de 25 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza. Le convoi sera acheminé à partir de l'Égypte, voisine de cette enclave bombardée par l'armée israélienne à la suite de l'attaque sanglante lancée par le mouvement islamiste palestinien du Hamas le 7 octobre dernier.


"Un avion spécial du ministère russe des Situations d'urgence a livré 25 tonnes d'aide humanitaire à la République arabe d'Égypte, a indiqué le ministère russe dans un communiqué sur Telegram. La cargaison humanitaire a déjà été remise à des représentants de la branche égyptienne du Croissant-Rouge, a-t-il ajouté. D'autres aides russes seront envoyées aux habitants de la bande de Gaza."

QUE SAIT-ON DES JOURNALISTES ACCUSÉS D'AVOIR SUIVI LE HAMAS LE 7 OCTOBRE ?

Plusieurs journalistes sont accusés par une ONG américaine basée à Jérusalem, HonestReporting, d’avoir accompagné le Hamas durant sa sanglante attaque terroriste du 7 octobre, ayant coûté la vie à plus de 1.400 personnes en Israël. Que sait-on de ces accusations ? Sont-elles crédibles ? La cellule des Vérificateurs a cherché à répondre à ces questions dans cet article.

LES IMAGES DE LA FUITE DES CIVILS À GAZA

Sur les 2,4 millions d'habitants que compte la Bande de Gaza, au moins 1,5 million de personnes se sont déjà déplacées pour fuir les bombardements. Des centaines de milliers d'entre elles se sont réfugiées au sud du pays.

MAHMUD HAMS / AFP

"IL RESTE ENCORE BEAUCOUP À FAIRE" À GAZA, ESTIME ANTONY BLINKEN

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a salué vendredi les pauses acceptées dans l'offensive israélienne dans le nord de la bande de Gaza, tout en estimant qu'il restait "encore beaucoup à faire" pour protéger les civils.


"Je pense que des progrès ont été réalisés, a déclaré Antony Blinken lors d'une visite éclair à New Delhi. Mais j'ai également été très clair sur le fait qu'il restait encore beaucoup à faire en termes de protection des civils et d'acheminement de l'aide humanitaire", a-t-il ajouté.

"100% DE LA POPULATION EST EN SITUATION D'INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE À GAZA"

"Avant le 7 octobre, 33 % de la population [de Gaza] était en situation d'insécurité alimentaire, précise Kyung-nan Park, la directrice du Programme alimentaire mondial, une agence de l'ONU. Nous pouvons dire avec certitude que 100 % de la population est en situation d'insécurité alimentaire à l'heure actuelle." Plus de 300 millions de dollars d'aide seraient nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire de la population gazaouie jusqu'au 31 décembre, selon des estimations des Nations Unies.

LES IMAGES DES FRAPPES DE CETTE NUIT

Retrouvez en vidéo les explications de l'ancien chef du renseignement militaire François Gomart au sujet des impressionnantes frappes sur la bande de Gaza cette nuit. 

Offensive sur Gaza : les images des frappes de la nuitSource : TF1 Info

DES FRAPPES SUR DES HÔPITAUX DE GAZA TÔT CE VENDREDI, SELON LE HAMAS

Selon des informations rapportées par l'agence AP, le Hamas indique que plusieurs frappes israéliennes auraient endommagé des hôpitaux dans la bande de Gaza tôt ce vendredi. Elles auraient notamment visé l'hôpital d'al-Chifa, et deux autres établissements de santé auraient aussi été touchés.

EN DUPLEX DE SDÉROT

Charline Hurel, envoyée spéciale de TF1/LCI à Sdérot, à la frontière entre Israël et Gaza, revient sur la nuit encore marquée par des bombardements dans la bande de Gaza.

Charline Hurel en duplex de SdérotSource : TF1 Info

ISRAËL A UTILISÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS SON SYSTÈME ANTI-MISSILES ARROW 3

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir utilisé pour la première fois son système antimissile Arrow 3 pour intercepter un projectile tiré "depuis la région de la mer Rouge", les rebelles Houthis au Yémen affirmant de leur côté avoir lancé des missiles balistiques contre Israël. Un drone d'origine inconnue s'est par ailleurs abattu jeudi sur une école dans la station balnéaire d'Eilat sur la mer Rouge, dans le sud d'Israël, sans faire de victime, selon l'armée. 


"Les soldats des réseaux de défense aérienne israéliens ont lancé avec succès un intercepteur Arrow 3 pour la première fois ce soir", ont indiqué l'armée israélienne et le ministère de la Défense dans un communiqué.

RAID ISRAÉLIEN MEURTRIER À JÉNINE

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé 14 morts en une journée de combats à Jénine, en Cisjordanie, après un raid israélien mené jeudi. C'est le raid le plus meurtrier depuis longtemps, au moins depuis 2005 quand l'ONU a commencé à recenser les morts des incursions israéliennes en Cisjordanie.


La ville et son camp de réfugiés surpeuplé sont de longue date la colonne vertébrale de la "résistance" à l'occupation israélienne en Cisjordanie. Jeudi, ses rues ont résonné de dizaines d'explosions, dans un nuage de fumées noires et blanches mêlées.

POURPARLERS SUR UNE TRÊVE HUMANITAIRE

Les chefs du Mossad israélien David Barnea et de la CIA américaine Bill Burns ont discuté avec les responsables qataris à Doha d'une "éventuelle trêve humanitaire" dans le territoire, selon un responsable au fait des pourparlers. Les discussions portent aussi sur "la libération des otages et davantage d'aide entrant à Gaza", a indiqué cette même source, sous couvert d'anonymat, précisant qu'elles avaient "bien progressé vers un accord".

"NOUS NE CHERCHONS PAS À GOUVERNER GAZA", DIT NÉTANYAHOU

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé que son intention n'était ni de gouverner, ni d'occuper Gaza, où l'armée progresse selon lui "exceptionnellement bien" dans son offensive contre le Hamas.


"Je pense que l'armée israélienne se comporte de manière exceptionnelle", a-t-il déclaré jeudi soir sur la chaîne américaine Fox News. Avant d'ajouter : "nous ne cherchons pas à gouverner Gaza. Nous ne cherchons pas à l'occuper, mais nous cherchons à lui donner, ainsi qu'à nous, un avenir meilleur."

ISRAËL FRAPPE DE NOUVEAU LA SYRIE

Israël a frappé la Syrie vendredi à l'aube en réponse à un drone qui s'est abattu jeudi sur une école à Eilat, une ville du sud de l'État hébreu, a indiqué l'armée israélienne. "En réponse à un drone provenant de Syrie qui a touché une école à Eilat, les Forces de défense israéliennes ont frappé l'organisation qui a mené l'attaque", a indiqué l'armée dans un communiqué et sur X (ex Twitter), sans préciser le nom de cette organisation.


Israël "tient le régime syrien responsable de tout acte terroriste qui émanerait de son territoire", a-t-elle ajouté.

ISRAËL ACCEPTE DES TRÊVES HUMANITAIRES QUOTIDIENNES

L'armée israélienne a accepté d'observer des pauses de quelques heures chaque jour dans le nord de la bande de Gaza, pour permettre aux civils palestiniens de quitter cette zone où les combats avec le Hamas font rage, sans perspective de cessez-le-feu.


Ces pauses "de quatre heures dans certaines zones du nord de la bande de Gaza, seront annoncées trois heures à l'avance", a précisé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, selon qui Washington a reçu l'assurance qu'"il n'y aurait pas d'opérations militaires dans ces zones pendant la durée de la pause".

BIENVENUE

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ce live consacré à l'actualité de la situation au Proche-Orient, au 35ᵉ jour de la guerre en Israël et le Hamas.

Des milliers de civils palestiniens ont une nouvelle fois fui jeudi le nord de la bande de Gaza en ruines, où bombardements et combats au sol entre l'armée israélienne et le Hamas font rage, au moment où des pourparlers pour une trêve humanitaire ont lieu au Qatar. 

Après plus d'un mois de frappes israéliennes, en représailles à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l'ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza.

En Israël, au moins 1400 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création de l'État d'Israël en 1948. En outre, 239 personnes ont été enlevées et sont retenues à Gaza. 

Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait 10.812 morts, essentiellement des civils, incluant 4412 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

Alors qu'Israël exclut tout cessez-le-feu sans la libération préalable des otages, les chefs du Mossad israélien David Barnea et de la CIA américaine Bill Burns ont discuté avec les responsables qataris à Doha d'une "éventuelle trêve humanitaire" dans le territoire, selon un responsable au fait des pourparlers. 


La rédaction de TF1info

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