Guerre en Ukraine : les informations du mercredi 30 mars

Publié le 30 mars 2022 à 18h19, mis à jour le 31 mars 2022 à 6h06

Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir l'instauration d'un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10h jeudi (07h GMT) dans le port assiégé ukrainien de Marioupol afin d'évacuer des civils.
Cette mesure doit permettre d'ouvrir un couloir humanitaire vers la ville ukrainienne de Zaporojie, selon le ministère.
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CONVOI MILITAIRE RUSSE

DIPLOMATES RUSSES EN SLOVAQUIE 


La Slovaquie a décidé d'expulser 35 diplomates russes, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères, invoquant des informations fournies par les services de renseignement.


Cette mesure s'inscrit dans une longue série d'expulsions de diplomates russes par plusieurs États membres de l'Union européenne et par les États-Unis, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine.

ZELENSKY


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il ne croyait pas aux promesses russes de réduire l'activité militaire et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'Est du pays.


"Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo à la nation, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass. "Nous ne cèderons rien. Nous nous battrons pour chaque mètre de notre territoire", a-t-il dit.

LIMOGEAGE


Le patron du renseignement militaire français, le général Eric Vidaud, va quitter ses fonctions suite notamment à ce qui a été jugé comme une insuffisance de ses services sur l'invasion russe en Ukraine, a appris l'AFP de sources militaires et proches du dossier. 

Une source militaire a confirmé le départ immédiat du patron de la Direction des renseignements militaires (DRM), conformément à une information du site l'Opinion. Ce dernier cite une source interne au ministère des Armées évoquant des "briefings insuffisants" et un "manque de maîtrise des sujets". 

CESSEZ-LE-FEU A MARIOUPOL ?


Le ministère russe de la Défense a annoncé l'instauration d'un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10H00 ce jeudi dans le port assiégé ukrainien de Marioupol afin d'évacuer des civils. Cette mesure doit permettre d'ouvrir un couloir humanitaire vers la ville ukrainienne de Zaporojie, selon le ministère. 

Plus de 150.000 civils seraient pris au piège à Marioupol, subissant des bombardements quotidiens, et survivant depuis des semaines sans eau, ni électricité, ni chauffage.

Mardi, Emmanuel Macron avait à nouveau demandé une trêve humanitaire sur Marioupol à Vladimir Poutine, qui lui avait alors promis "d'y réfléchir".

RETRAIT DE TCHERNOBYL ?


Selon une source anonyme au Pentagone, les troupes russes auraient commencé à se retirer de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, qu'elles occupaient depuis le début de l'offensive, déclenchée le 24 février dernier. Les forces russes quittant le secteur se dirigeraient vers la Biélorussie, selon ce haut-responsable américain de la Défense, contacté par l'AFP.

DROITS DE L'HOMME


Les Nations unies ont nommé un juge norvégien pour diriger leur enquête sur "les violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire" commises en Ukraine depuis le début de l'invasion russe. 

Erik Mose, ancien juge à la Cour suprême de Norvège et à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a également présidé le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a été nommé président de la commission d'enquête internationale indépendante nouvellement créée, a annoncé le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. 

POUTINE MAL INFORMÉ PAR SON ENTOURAGE ?


C'est ce qu'a affirmé un haut-responsable américain à l'AFP, affirmant se fonder sur des renseignements déclassifiés. Selon lui, les conseillers de Poutine ont tellement peur de lui révéler les pertes militaires et les dégâts économiques des sanctions, qu'ils le tiennent dans l'ignorance d'un certain nombre de faits. 


"Poutine ne savait même pas que son armée recrutait et perdait des conscrits en Ukraine", explique cette source, ce qui selon elle "démontre une rupture claire dans le flux d'informations fiables parvenant au président russe". 

RETOUR SUR TERRE


Un astronaute américain, et deux russes, ont atterri dans les steppes kazakhes après de longs mois ensemble à bord de la Station spatiale internationale. C'est un vaisseau russe Soyouz qui a permis ce retour sur Terre, sans difficulté en dépit des tensions majeures entre Washington et Moscou depuis le début de l'invasion de l'Ukraine.

DIPLO : PAS DE PERCÉE, SELON PARIS


Paris ne voit "pas de percée", ni de "nouveauté", dans les négociations russo-ukrainiennes, a affirmé le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur France24, au lendemain d'une nouvelle session de pourparlers à Istanbul. 

ZELENSKY-POUTINE


Le président ukrainien rend compte à son tour de sa "conversation d'une heure" avec son homologue américain, avec qui il aurait échangé à la fois sur ce qu'il se passe sur le terrain et autour de la table de négociations. 

BIDEN : "DES CAPACITÉS SUPPLÉMENTAIRES" POUR L'UKRAINE


Lors de son entretien ce mercredi avec son homologue ukrainien, le président américain aurait promis des capacités militaires "supplémentaires" pour l'Ukraine, selon un compte-rendu de la discussion fourni par la Maison Blanche.

LES VÉRIFICATEURS


Des soldats ukrainiens ont-ils tiré sur des prisonniers de guerre désarmés, comme le montre une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux ? Malgré des indices probants, des incohérences sèment le trouble. Le point sur ce que l'on sait.

PAIEMENT DU GAZ EN ROUBLES


Le président russe a affirmé au chancelier allemand Olaf Scholz que le paiement en roubles des exportations de gaz russe, désormais exigé par Moscou, ne devait pas désavantager les clients européens. "Cette décision ne doit pas mener à une détérioration des conditions des contrats des entreprises européennes qui importent du gaz russe", aurait estimé Vladimir Poutine, lors d'un échange téléphonique avec Olaf Scholz, selon un communiqué du Kremlin. 

Le 23 mars, Vladimir Poutine avait annoncé que la Russie n'accepterait plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE, en riposte aux sanctions occidentales prises contre Moscou pour son offensive en Ukraine. 

PREMIER "COLLABORATEUR" UKRAINIEN INCULPÉ


Le Parquet ukrainien un citoyen pour "collaboration" avec les forces russes, en vertu d'une nouvelle loi qui prévoit des peines allant jusqu'à 12 ans de prison. Cette inculpation, la première sous ce chef, vise un habitant de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, accusé d'avoir, dans une vidéo diffusée sur TikTok, "nié l'agression armée de la Russie contre l'Ukraine et appelé publiquement à soutenir les décisions et les actions illégales" de Moscou. 


La nouvelle loi, promulguée le 15 mars dernier, prévoit de 10 à 12 ans d'emprisonnement pour toute "coopération" avec "l'ennemi", son administration et ses forces armées ou formations paramilitaires. Outre la peine d'emprisonnement, les personnes condamnées se verront interdire d'occuper des fonctions dans l'administration, y compris locale, pour une durée allant jusqu'à 15 ans et pourront voir leurs biens confisqués. 

RT FRANCE : DES COMPTES BLOQUÉS ?


La patronne de la chaîne d'information russe RT France a accusé la banque française Société Générale d'avoir bloqué les comptes bancaires de certains employés russes en France. 

"La banque Société générale a bloqué les comptes privés (sur lesquels sont versés) les salaires de plusieurs de nos collaborateurs russes en France", a accusé Xenia Fedorova, sur sa chaîne Telegram en russe. "C'est une véritable discrimination sur la base de la nationalité, la France touche de nouveau le fond", a-t-elle encore estimé. 

Accusés d'être des instruments de "désinformation" de Moscou, les médias d'État russes RT (acronyme de Russia Today) et Sputnik, ont été bannis de l'UE après le début de l'offensive russe contre l'Ukraine. L'interdiction de leur diffusion à la télévision et sur internet est entrée en vigueur le 2 mars. Par ailleurs, la Russie a été visée par une multitude de sanctions, notamment bancaires.  

La Société Générale a souligné ne pas bloquer "les comptes de ses clients sur le seul critère de nationalité" mais qu'elle se doit d'effectuer des vérifications concernant certains d'entre eux du fait des sanctions. 

BACHELET : "CRIMES DE GUERRE"


La haute commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Michelle Bachelet, a évoqué "des crimes de guerre" commis en Ukraine dans un long réquisitoire contre les exactions, menées pour l'essentiel par l'armée russe depuis l'invasion du 24 février.  

Les attaques à l'aveugle et à grande échelle menées par les forcées armées russes, "pourraient être des crimes de guerre", a lancé Mme Bachelet devant le Conseil des droits de l'Homme. 

Elle a notamment rappelé que les forces armées russes ont attaqué et bombardé de nombreuses villes en Ukraine, et a détaillé les attaques contre des infrastructures de santé. 

JOHNSON : "INTENSIFIER LES SANCTIONS"


Le Premier ministre britannique a appelé à "intensifier les sanctions" contre Moscou jusqu'au retrait de tous les soldats russes d'Ukraine. Comme Washington, Londres affiche le plus grand scepticisme quant aux promesses russes, formulées hier, d'une diminution "radicale" de l'activité militaire en direction de Kiev et de Tcherniguiv. 

RETRAIT RUSSE : LES HABITANTS SCEPTIQUES


Peu après l'annonce russe d'une diminution de son activité militaire en direction de Kiev, les habitants de la capitale exprimaient leur scepticisme au micro des envoyés spéciaux de LCI et TF1.

IRPIN : AU MOINS 200 MORTS DEPUIS LE DÉBUT DU CONFLIT


Le maire de la ville d'Irpin, cette banlieue du nord-ouest de Kiev dont les troupes russes ont été délogées en début de semaine, annonce que plus de 200 civils y ont été tués depuis le début de l'invasion russe.


"Au moment le plus fort des hostilités, quand il y avait des bombardements toute la journée, les gens ont simplement été enterrés dans les jardins ou encore dans les parcs. Je pense qu'environ 200 ou 300 personnes sont mortes malheureusement", a annoncé M. Markouchine au cours d'une conférence de presse. 

ZELENSKY DEMANDE DE L'AIDE A LA NORVÈGE


Le président ukrainien a appelé la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Parlement norvégien, Volodymyr Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre". 

LA BCE PESSIMISTE SUR L'INFLATION


La directrice de la Banque centrale européenne (BCE) a prévenu qu'un conflit prolongé en Ukraine continuerait de faire monter les prix de l'énergie et le coût de la vie en Europe. L'invasion de l'Ukraine lancée par la Russie le 24 février a entrainé "une incertitude considérable" pour les perspectives économiques dans l'Union européenne, a souligné Christine Lagarde, en visite à Chypre. 

BERLIN A GELÉ PRES DE 100 MILLIONS D'AVOIRS RUSSES


L'Allemagne a gelé 95.514.306,40 d'euros d'avoirs bancaires d'oligarques russes sur son territoire depuis le début de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi le ministère fédéral des Finances. Cette somme résulte de déclarations effectuées par les établissements de crédit allemands à la Banque fédérale d'Allemagne.

CLÉMENT BEAUNE SUR LE PAIEMENT DU GAZ RUSSE EN ROUBLE


Alors que Moscou exigeait que le gaz russe lui soit payé en rouble, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, a souligné "l'unité" des pays européens face à cette demande. "Ces contrats sont des actes juridiques et les paiements ne sont pas prévus en roubles."

COOPÉRATION SPATIALE ENTRE LA RUSSIE ET LES ÉTATS-UNIS 


Un vaisseau Soyouz a ramené sur Terre ce mercredi deux cosmonautes russes et un astronaute américain qui se trouvaient sur la Station spatiale internationale, un rare exemple de coopération entre Washington et Moscou en pleines tensions autour de l'Ukraine.


La capsule, à bord de laquelle se trouvent les Russes Anton Chkaplérov et Piotr Doubrov, ainsi que l'Américain Mark Vande Hei, a atterri dans le sud-est du Kazakhstan à 11h28 GMT comme prévu, selon les images retransmises par l'agence spatiale russe Roscosmos.

LE NOUVEAU VISAGE DE L'EUROPE


"L'Europe a beaucoup changé depuis le 24 février, et je crois que la France y a contribué", a assuré ce mercredi le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune. Celui-ci souligne notamment le renforcement des relations avec les pays "de notre voisinage", le renforcement du recours aux énergies renouvelables ou encore de l'armement.

L'IMPORTANCE DU DIALOGUE


"Il faut maintenir ce canal de discussion avec Vladimir Poutine, d'abord parce que c'est la demande du président Zelensky", affirme lors du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi, Gabriel Attal, répondant à une question de notre journaliste Marie Chantrait. "Si on coupait les communications, on se donnerait beaucoup moins de chances, le jour venu, de pouvoir négocier."


Le porte-parole du gouvernement indique qu'il y aura "probablement un nouvel échange dans la semaine" entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron. "Nous croyons depuis le début de la solution viendra de la diplomatie, et non des armes."

POURSUITE DE L'OFFENSIVE RUSSE


Tcherniguiv a été bombardée toute la nuit, tandis que plusieurs missiles se sont abattus sur Kiev au petit matin.

UN MILLION DE PERSONNES BÉNÉFICIENT DE L'AIDE ALIMENTAIRE DE L'ONU EN UKRAINE


Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU a indiqué ce mercredi fournir une aide alimentaire d'urgence à un million de personnes en Ukraine après l'invasion de ce pays par les forces russes.


"Des camions, des trains et des camionnettes livrent aujourd'hui de la nourriture aux personnes les plus vulnérables dans tout le pays et davantage de convois (humanitaires, ndlr) sont attendus dans les prochains jours", assure l'agence onusienne dans un communiqué.


Selon le PAM, "plus de 6,5 millions de personnes" sont déplacées à l'intérieur de l'Ukraine et l'accès à la nourriture représente "l'une des trois principales préoccupations" de la population, avec la sécurité et l'approvisionnement en carburant.

BÂTIMENT DE LA CROIX ROUGE BOMBARDÉ


Un bâtiment du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été la cible de bombardements russes à Marioupol, port stratégique assiégé du sud-est de l'Ukraine, a affirmé ce mercredi une responsable ukrainienne. 


"Les occupants ont bombardé délibérément un bâtiment du CICR à Marioupol", a écrit sur Telegram Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien. "Pour l'instant, nous n'avons pas d'informations concernant les victimes", a-t-elle ajouté, sans préciser combien de personnes auraient pu se trouver dans le bâtiment au moment des tirs.  

LA FRANCE DÉTERMINÉE À POURSUIVRE LES SANCTIONS ENVERS MOSCOU


Lors du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi, Gabriel Attal a dit que la France restait "déterminée sur le front des sanctions", malgré une volonté de poursuite de dialogue avec la Russie. "L'économie russe accuse le coup et nous ne baisserons pas la pression", a ajouté le porte-parole du gouvernement. "Aussi longtemps que durera cette agression, nous serons pleinement aux côtés des Ukrainiens."

DES MÉDICAMENTS SUR LE MARCHÉ NOIR EN RUSSIE


Le gendarme sanitaire russe a dénoncé ce mercredi l'émergence de marchés de revente illégale en ligne de médicaments, certains produits n'étant plus disponibles depuis les sanctions internationales imposées à cause de l'offensive en Ukraine.


Ces sanctions et la crainte de pénuries ont provoqué une ruée dans les pharmacies de nombreuses régions de Russie, malgré les appels du ministère de la Santé à ne pas faire de stocks à domicile et l'assurance que le pays disposait d'assez de médicaments étrangers pour lesquels il n'y a pas d'équivalent russe.


L'agence sanitaire "Roszdravnadzor constate la revente active de produits médicamenteux via les réseaux sociaux et des marchés en ligne, ce qui constitue une violation de la loi", a indiqué l'organisme dans un communiqué. 

MASCOTTE


Capturé puis libéré, il a reçu, mardi 29 mars, une médaille pour son acte héroïque.

RISQUE DE PÉNURIE DE GAZ


Le gestionnaire du réseau gazier appelle les particuliers à appliquer dès à présent des gestes simples pour réduire leur consommation.

LE CHEF DE L'AIEA VISITE UNE CENTRALE EN UKRAINE


Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a visité mercredi la centrale nucléaire de Konstantinovka, dans le sud de l'Ukraine, dans le but de mettre en place une "assistance technique" sur fond de craintes d'un accident. 


"Je me trouve dans la centrale d'Ukraine du Sud pour rencontrer des responsables gouvernementaux et le personnel ukrainien", a-t-il écrit dans un tweet accompagné de photos le montrant serrant la main d'employés du site dont il a salué "l'endurance". "Il est vital d'être sur le terrain pour fournir un soutien efficace en cette période extrêmement difficile", a-t-il ajouté. 


"Je tenais à vous dire que nous sommes ici avec vous, que nous sommes prêts à vous aider de toutes les manières et sous toutes les formes possibles", insiste le responsable du gendarme onusien du nucléaire dans une vidéo diffusée sur son compte.

RIEN DE "TRÈS PROMETTEUR" NI DE "PERCÉE" DANS LES POURPARLERS


Des pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne à Istanbul mardi n'ont donné lieu à rien de "très prometteur" ni à aucune "percée", a déclaré mercredi le Kremlin, douchant les espoirs de progrès décisifs dans les négociations. "Pour l'instant, nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d'une percée quelconque. Il y a beaucoup de travail à accomplir", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. 

LA RUSSIE JUGÉE "SUR LES ACTES, PAS LES ANNONCES"


La France jugera la Russie sur "les actes, pas les annonces" en Ukraine, a déclaré mercredi la porte-parole de la diplomatie française, Anne-Claire Legendre, invitée sur franceinfo, estimant que Moscou pouvait aussi chercher à "gagner du temps" en "jouant le jeu de la négociation". 


"Il faut être très prudent dans l'évaluation des avancées de la négociation", ainsi que des annonces de "réduction radicale" de l'activité militaire russe à Kiev et Tcherniguiv, a-t-elle relevé. "Nous devons juger sur les actes ce que la Russie a à mettre sur la table", a insisté la porte-parole, ajoutant la voix de la France au concert de scepticisme occidental sur les avancées possibles vers un cessez-le-feu et une solution diplomatique au conflit.  

LA BARRE DES 4 MILLIONS DE REFUGIÉS UKRAINIENS FRANCHIE


Le nombre de réfugiés ukrainiens qui ont fui leur pays depuis l'invasion par l'armée russe le 24 février a franchi mercredi la barre des 4 millions de personnes, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés. Au total, 4.019.287 Ukrainiens - essentiellement des femmes et des enfants - ont quitté le pays pour fuir la guerre déclenchée par la Russie, selon le chiffre actualisé du site dédié du HCR. La Pologne accueille à elle seule plus de 2,3 millions de ces personnes. 

VARSOVIE APPELLE L'UE À INTRODUIRE UN IMPÔT SUR LES HYDROCARBURES RUSSES


Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a appelé mercredi l'Union européenne à introduire un impôt sur les importations d'hydrocarbures russes. "J'appelle aujourd'hui la Commission européenne à établir un impôt sur les hydrocarbures russes afin que le commerce et les règles économiques sur le marché unique européen fonctionnent de manière équitable", a-t-il expliqué. 

TCHERNIGUIV "BOMBARDÉE TOUTE LA NUIT"


La ville de Tcherniguiv, dans le Nord de l'Ukraine, a été victime de bombardement "toute la nuit", a annoncé mercredi le gouverneur de la région, Viatcheslav Tchaous, malgré l'annonce faite la veille par Moscou d'une réduction de son activité militaire dans cette zone. "Tcherniguiv a été bombardée toute la nuit" avec de l'artillerie et des avions, a-t-il indiqué sur Telegram, précisant que des infrastructures civiles avaient été détruites et que la ville se trouvait toujours sans eau ni électricité. 

UNE MÉDAILLE REMISE À UN SOLDAT RESCAPÉ DE L'ÎLE AUX SERPENTS


Roman Hrybov, un garde-frontière ukrainien qui servait sur l'île aux serpents, lorsqu'elle a été bombardée par l'armée le premier jour de l'invasion de l'Ukraine, a reçu une médaille pour services rendus, a annoncé mardi le ministère ukrainien de la Défense. Il avait dit "va te faire foutre" à un officier de navire de guerre russe.


Un premier bilan avait annoncé que les 13 soldats ukrainiens, qui occupaient cet affleurement rocheux au sud du port d'Odessa, étaient morts après avoir refusé de se rendre. Le président, Volodymyr Zelensky, avait alors déclaré que chaque garde recevrait à titre posthume le titre de "héros de l'Ukraine". Quelques jours plus tard, les autorités ukrainiennes avaient appris qu'une partie d'entre eux étaient finalement toujours en vie après avoir été capturés par la Russie. Ils avaient été libérés dans le cadre d'un échange de prisonniers avec la Russie.

LES ENTREPRISES FRANÇAISES EN RUSSIE DOIVENT APPLIQUER "TOUTES LES SANCTIONS"


Les entreprises françaises doivent appliquer les sanctions prises contre Moscou, "toutes les sanctions et rien que les sanctions", a affirmé le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, invité d'Europe 1 mercredi, quelques jours après que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, les a exhortées à quitter la Russie. 


"La seule chose que nous demandons aux entreprises c'est de respecter rigoureusement et scrupuleusement les sanctions décidées au niveau politique", a-t-il affirmé. "Chaque entreprise, en fonction de sa situation sur le terrain, peut prendre des décisions qui sont différentes", a-t-il ajouté, citant les exemples du constructeur automobile Renault qui a suspendu ses activités en Russie, et d'Auchan qui a au contraire décidé de rester dans le pays, mettant notamment en avant la nécessité de soutenir le pouvoir d'achat des Russes. 

BERLIN ACTIVE SON PLAN D'URGENCE POUR SON APPROVISIONNEMENT EN GAZ


L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie, Robert Habeck. 


"Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiements en roubles, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse. Ce plan d'urgence comprend trois niveaux d'alerte et à ce stade, "la sécurité de l'approvisionnement" en gaz est garantie en Allemagne, a-t-il précisé. 

LE PLUS LONG VOL PASSAGER DU MONDE POUR ÉVITER LA RUSSIE


Cathay Pacific prévoit d'assurer le vol de passagers le plus long au monde avec la déviation de son New York-Hong Kong qui survolerait l'Atlantique plutôt que l'Arctique afin d'éviter la Russie. La nouvelle trajectoire sera "juste en dessous des 9000 miles nautiques", soit 16.668 km, parcourus en quelque 17 heures, a précisé mardi la compagnie hongkongaise dans un communiqué à l'AFP. 


Ce vol sera ainsi plus long, en distance mais non en temps, que celui de Singapore Airlines qui relie la cité-État asiatique à New York et qui parcourt 15.343 km en 18 heures. Cathay a refusé de s'exprimer sur les raisons pour lesquelles sa trajectoire de vol évite l'espace aérien russe, qu'elle a déjà traversé par le passé. De nombreuses compagnies ont annulé leurs vols vers des villes russes ou évitent l'espace aérien russe depuis l'invasion de l'Ukraine. 

TRUMP APPELLE POUTINE À DÉVOILER DES INFOS SUR LE FILS DE BIDEN


En pleine guerre en Ukraine, Donald Trump a appelé le président russe Vladimir Poutine à dévoiler de potentielles informations compromettantes dont il disposerait sur le fils du chef de l'État américain Joe Biden, Hunter.


Dans une interview diffusée ce mardi par l'émission "Just the News" du média "Real America's Voice", l'ancien président assure que l'épouse d'un maire de Moscou a donné 3,5 millions de dollars à Hunter Biden et à sa "famille". "C'est beaucoup d'argent. Elle lui a donné 3,5 millions de dollars et je pense que Poutine aurait la réponse à ça. Je pense qu'il devrait la rendre publique", a-t-il dit.


Hunter Biden est l'une des cibles favorites de Donald Trump. Le camp Trump a régulièrement critiqué le fait que ce fils turbulent ait eu des intérêts économiques en Ukraine et en Chine au moment où son père était vice-président de Barack Obama.

RISQUE D'ARRESTATION POUR LES AMÉRICAINS EN RUSSIE 


Les citoyens américains en Russie risquent d'être arrêtés par les autorités, a averti ce mardi le département d'Etat, qui a renouvelé son appel à ne pas se rendre dans le pays ou à le quitter immédiatement.


Le département d'Etat a mis en garde contre "la possibilité de harcèlement de citoyens américains" par les forces de sécurité russes, "y compris l'arrestation", en raison de la position de Washington concernant l'invasion russe de l'Ukraine.

NUCLÉAIRE : ARRIVÉE DU PERSONNEL DE L'AIEA EN UKRAINE


Dans la nuit de mardi à mercredi, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a annoncé qu'une mission de l'Agence Internationale Energétique Atomique (AIEA)  "est arrivée aujourd'hui en Ukraine pour aider à l'exploitation sûre et sécurisée des installations nucléaires du pays."


"Le personnel de l'AIEA en Ukraine doit bénéficier d'un accès sûr et sans entrave à toutes les installations. Leur travail ne doit pas être perturbé", a-t-il ajouté sur Twitter.

ONU : LA RUSSIE RESPONSABLE D'UNE  "CRISE ALIMENTAIRE MONDIALE"


Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée ce mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale", voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, connu comme étant le "grenier à blé de l'Europe".


Le président russe "Vladimir Poutine a commencé cette guerre. Il a créé cette crise alimentaire mondiale. Et il est celui qui peut l'arrêter", a martelé la numéro deux de la diplomatie américaine Wendy Sherman lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation humanitaire en Ukraine.


Pour la secrétaire d'Etat adjointe, "la Russie et le président Poutine portent, seuls, la responsabilité d'avoir fait la guerre à l'Ukraine et des conséquences de cette guerre sur la sécurité alimentaire mondiale".


L'ambassadeur de France à l'ONU Nicolas de Rivière a enfoncé le clou : "L'agression de la Russie contre l'Ukraine accroît le risque de famine à travers le monde. Les populations des pays en voie de développement sont les premières touchées. (...) La Russie essaiera certainement de nous faire croire que ce sont les sanctions adoptées à son encontre qui déséquilibrent la sécurité alimentaire mondiale".

LES VÉRIFICATEURS


Un document qui circule sur les réseaux sociaux, supposément déniché par le mouvement hacker "Anonymous", démontrerait que le ministère de la Défense russe manœuvre pour accuser les forces ukrainiennes d'exactions. Or, tout laisse à penser que le document en question est un faux. Démonstration.

DANS MARIOUPOL ASSIÉGÉE


L'envoyée spéciale de TF1 et LCI, Liseron Boudoul, a pu réaliser un reportage au cœur de la ville martyr de Marioupol, assiégée et pilonnée sans relâche par l'armée russe. Et où 170.000 civils seraient toujours pris au piège, privés d'eau, de nourriture, d'électricité et de chauffage.

"SIGNAUX POSITIFS"


Le président ukrainien a, lui aussi, perçu des signaux "positifs" lors des pourparlers russo-ukrainiens d'Istanbul, mais il n'a pas "l'intention de relâcher" ses efforts militaires. 


"Nous pouvons dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs", a déclaré Voldymyr Zelensky dans une vidéo postée sur Telegram, "mais ils ne taisent pas les explosions ou les obus russes". "L'armée russe a toujours un potentiel important pour poursuivre les attaques contre notre État", a-t-il souligné. 


Pour le président ukrainien, "il ne faut pas s'attendre à ce que les négociations entraînent la levée des sanctions contre la Fédération de Russie", prévenant que "cette question-là ne peut être envisagée qu'une fois la guerre terminée".


Si la délégation russe avait rapidement fait savoir sa satisfaction à l'issue des négociations en Turquie, et que Vladimir Poutine avait évoqué des "avancées" lors de son entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, Kiev avait réservé jusqu'ici ses commentaires.

12 MORTS A MYKOLAIV


Le bilan de la frappe d'un missile russe, sur un bâtiment administratif de Mykolaiv, a de nouveau été réévalué à la hausse : 12 personnes sont mortes, et 33 autres ont été blessées, selon la procureure générale.

REPOSITIONNEMENT


Pour le Pentagone, l'armée russe est en train de procéder à un "repositionnement", "pas à un vrai retrait". "Nous devons être prêts à voir une offensive majeure contre d'autres zones d'Ukraine" et "cela ne signifie pas que la menace contre Kiev est terminée", a insisté le porte-parole du ministère de la Défense américain.

APPEL MACRON-POUTINE


Pas d'évacuation possible des civils de Marioupol "à ce stade", a conclu l'Élysée après l'entretien entre les présidents français et russe. Emmanuel Macron a insisté pour un cessez-le-feu, tandis que Vladimir Poutine a demandé que les Ukrainiens déposent d'abord les armes.

CONSEIL DES MINISTRES "PUBLIC"


Pour la première fois depuis le déclenchement de l'invasion russe le 24 février dernier, le Conseil des ministres ukrainien s'est déroulé en public, a annoncé le Premier ministre . "Le pays se remet au travail", a conclu Denys Chmygal sur Telegram.


D'autres réunions entre les membres du gouvernement auront lieu "de temps à autre" pour "que les gens voient que nous agissons au quotidien pour se rapprocher de la victoire tous ensemble", peut-on encore lire sur le site du gouvernement ukrainien.

MAINTENIR LA PRESSION SUR MOSCOU


Le président américain et les dirigeants français, britannique, italien et allemand ont affirmé "leur détermination à continuer d'accroître le coût payé par la Russie pour son attaque brutale de l'Ukraine, ainsi que de continuer à apporter une aide sécuritaire à l'Ukraine pour qu'elle se défende", selon le communiqué publié par la Maison Blanche l'issue de leur discussion.

BIDEN DEMANDE À VOIR


Le président américain s'est montré sceptique quant à la promesse de Moscou de réduire son offensive militaire, et attend de voir si la Russie "tient parole".


"On verra s'ils tiennent parole", a déclaré Joe Biden à des journalistes, peu après s'être entretenu avec les dirigeants français, britannique, allemand et italien. "Il semble y avoir un consensus sur le fait qu'il faut voir ce qu'ils ont à offrir", a-t-il ajouté. 

RELÂCHEMENT


Les dirigeants britannique, américain, français, allemand et italien ont mis en garde, lors d'une conversation téléphonique au format "Quint", contre tout "relâchement de la détermination occidentale" face à l'invasion russe de l'Ukraine. 

Boris Johnson, Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi "sont convenus qu'il ne pouvait y avoir aucun relâchement de la détermination occidentale tant que l'horreur infligée à l'Ukraine ne serait pas terminée", a détaillé un communiqué de Downing Street, publié après l'appel.

NEUF MORTS A MYKOLAIV


Le bilan des victimes de la frappe russe sur un bâtiment de l'administration à Mykolaïv est passé de sept à neuf morts, et vingt-huit blessés. C'est le président ukrainien qui avait annoncé la destruction de ce bâtiment civil par un missile, au cours de son intervention devant le Parlement danois ce matin. 

POUTINE NE CÈDE RIEN SUR MARIOUPOL


Le président russe réaffirme que les "nationalistes" ukrainiens doivent "déposer les armes" à Marioupol, avant toute création d'un couloir humanitaire. Les propos de Vladimir Poutine ont été rapportés par le Kremlin à l'issue de sa discussion téléphonique d'une heure avec Emmanuel Macron.


Le communiqué ajoute que les deux dirigeants ont évoqué les pourparlers russo-ukrainiens d'Istanbul, et les questions liées à la décision de Moscou d'exiger le paiement en roubles de ses exportations de gaz. "Il est convenu de poursuivre les contacts", a conclu le Kremlin. 

PLUS DE 5.000 ENFANTS UKRAINIENS SCOLARISÉS EN FRANCE


5200 élèves ukrainiens sont désormais scolarisés dans les écoles, collèges et lycées de France, selon la "cellule Ukraine", mise en place par le ministère de l'Éducation nationale pour gérer l'accueil de ces enfants réfugiés de la guerre. Un chiffre "multiplié par 20 depuis le 8 mars", explique-t-on au ministère. 

OPÉRATION DE MARIOUPOL IMPOSSIBLE


L'échange téléphonique entre les présidents français et russe, sur l'évacuation des civils de Marioupol, n'a pas donné de résultat, selon la journaliste de TF1 et LCI Marie Chantrait.

APPEL MACRON-POUTINE


Selon les informations recueillies par TF1info auprès de l'Elysée, l'appel d'Emmanuel Macron à Vladimir Poutine, qui a duré environ une heure, a eu lieu après la conversation téléphonique avec ses homologues alliés au format "Quint" (c'est-à-dire réunissant les dirigeants de France, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne et Italie). Le président français a donc d'abord présenté à ses homologues les messages qu'il se préparait à faire passer à Vladimir Poutine. 


Si Emmanuel Macron a évoqué les négociations en Turquie, où Vladimir Poutine lui a confié avoir vu des "avancées", il a surtout centré la discussion sur l'évacuation des civils de Marioupol, toujours impossible.


170.000 civils seraient toujours piégés dans la ville portuaire assiégée de Marioupol, selon les estimations des services français, qui constatent aussi une dégradation catastrophique de leurs conditions de vie, sans eau, électricité ni nourriture. 


Le président français a donc réclamé une trêve à Marioupol, pour permettre l'acheminement d'aide humanitaire et l'évacuation de civils, sans obtenir gain de cause jusqu'ici, même si Vladimir Poutine lui a promis "d'y réfléchir et de revenir" vers lui.

EXPULSIONS EN SÉRIE DE DIPLOMATES RUSSES


La Belgique, l'Irlande et les Pays-Bas ont annoncé ce mardi l'expulsion de diplomates russes, soupçonnés de mener des activités sans rapport avec leur fonction. Ils rejoindront à Moscou un cortège d'officiels russes expulsés par les pays alliés depuis plusieurs semaines, des États-Unis à la Pologne, en passant par les pays Baltes.

OFFENSIVE RUSSE


Sur le plateau de David Pujadas, le spécialiste militaire Pierre Servent décrypte les mouvements de l'armée russe, et la promesse de Moscou de réduire son activité militaire.

Pierre Servent sur le changement de stratégie russeSource : TF1 Info

À IRPIN APRÈS LE DÉPART DES RUSSES


L'envoyé spécial de TF1 et LCI témoigne depuis Irpin, dans la banlieue de Kiev, d'où les forces russes se sont retirées hier, et dont les autorités ukrainiennes reprennent le contrôle avec prudence.

Michel Scott à IrpinSource : TF1 Info

BOMBARDEMENT D'UN AÉRODROME MILITAIRE


Les forces russes ont bombardé l'aérodrome militaire de Starokostiantyniv, dans l'ouest de l'Ukraine, détruisant complètement tous les stocks de carburant de cette ville, a annoncé son maire Mykola Melnytchouk, sans toutefois faire de victime.  "Les occupants (russes) ont complètement détruit tous les stocks de carburant et de lubrifiants disponibles dans la ville", a ajouté l'édile. 

ENTRETIEN MACRON-POUTINE


L'entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, qui devait porter notamment sur l'évacuation des civils assiégés à Marioupol, s'est achevé à 17h30, après une discussion d'environ une heure, a annoncé l'Élysée.

COMMÉMORATION DE BUCHENWALD


Les représentants officiels de la Russie et de la Biélorussie sont indésirables à la commémoration, le 10 avril prochain, du 77e anniversaire de la libération de Buchenwald. Cet anniversaire est terni par l'invasion russe de l'Ukraine et la "mort violente de Boris Romantschenko", rescapé de Buchenwald tué à 96 ans par une frappe russe à Kharkiv, souligne la Fondation des mémoriaux de Buchenwald et Mittelbau-Dora dans un communiqué. 

DES ARMES POUR L'UKRAINE


Le Royaume-Uni organisera ce jeudi une conférence de donateurs pour mobiliser davantage d'armes létales pour l'Ukraine face à l’invasion russe, a indiqué mardi le ministère britannique de la Défense. 

En première ligne dans l'effort international pour fournir des armes à l'Ukraine, le Royaume-Uni a annoncé récemment qu'il s'apprêtait à envoyer 6.000 missiles antichar supplémentaires, portant à 10.000 le nombre total de ces armes britanniques destinées à l'Ukraine. 

PROMESSES ET DOUTES


Moscou a annoncé réduire "radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et de Tcherniguiv", en geste de bonne volonté après des discussions qualifiées de "substantielles" avec les Ukrainiens. Une promesse de plus, selon Washington, qui attend des actes.

LA POLOGNE RENONCE AU CHARBON RUSSE


Le gouvernement polonais a annoncé un projet de loi interdisant les importations de charbon en provenance de Russie, première sanction européenne de ce type sur les sources de l'énergie. 

À partir de l'année prochaine, la Pologne compte s'affranchir complètement des livraisons du gaz russe, et à terme du pétrole. La Pologne importerait actuellement près de 10 millions de tonnes de charbon russe par an, soit un cinquième de l'ensemble des importations européennes. 

WASHINGTON SCEPTIQUE


Les États-Unis doutent encore du "réel sérieux" de la Russie dans les négociations avec l'Ukraine, a affirmé le secrétaire d'Etat américain après l'annonce d'avancées dans les discussions entre Kiev et Moscou à Istanbul. 

"Je n'ai rien vu qui puisse suggérer qu'il y a un véritable mouvement parce que nous n'avons pas vu de signes de réel sérieux de la part de la Russie", a ainsi déclaré Antony Blinken, en visite au Maroc.

"Ce que fait la Russie, c'est de continuer à brutaliser l'Ukraine et sa population, c'est le cas au moment où nous parlons", a-t-il martelé à l'issue d'entretiens avec son homologue marocain.

EXPULSIONS


Après des annonces analogues en Irlande et aux Pays-Bas, la Belgique dit vouloir expulser 21 personnes travaillant pour l'ambassade et le consulat de Russie, soupçonnées d'être impliquées "dans des opérations d’espionnage et d’influence menaçant la sécurité nationale", selon la cheffe de la diplomatie belge, Sophie Wilmès. 

PROMESSES DE MOSCOU : LONDRES ATTEND DES ACTES


Le gouvernement britannique a averti la Russie qu'il la jugerait "sur ses actes, pas ses paroles" après l'annonce par Moscou d'une réduction "radicale" de ses activités militaires en direction de Kiev et Tcherniguiv, à la suite de négociations à Istanbul. "Nous jugerons Poutine et son régime sur ses actes, pas ses paroles", a déclaré un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson aux journalistes. 

RENFORTS DANOIS


Le Danemark a annoncé mettre un bataillon de 800 soldats à la disposition de l'Otan pour un possible renfort dans les pays baltes, face à la menace russe. Le pays nordique a déjà déployé quelque 200 hommes et des avions de combat en Estonie et en Lituanie, et dépêché une frégate dans l'est de la mer Baltique. 


"Nous sommes déjà présents significativement sur place, mais nous sommes prêts à faire plus", a déclaré la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, lors d'une conférence de presse. 

COUP DE FIL


Un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine est en cours, selon l'Élysée, quelques heures après des pourparlers entre Russes et Ukrainiens qualifiés de "substantiels" par Moscou.


Le président français a auparavant déclaré qu'il voulait discuter avec son homologue russe "pour sécuriser l'opération humanitaire à Marioupol", précisant que l'objectif était de la lancer "dans les tout prochains jours". 

NÉGOCIATIONS : LES MARCHES APPRÉCIENT


La plupart des places boursières sont orientées nettement à la hausse, réagissant positivement aux annonces faites par les délégations russe et ukrainienne à l'issue de leurs pourparlers en Turquie.

DUBLIN EXPULSE 4 DIPLOMATES RUSSES


L'Irlande va expulser quatre diplomates russes de son territoire, au motif que leurs activités "ne correspondent pas aux standards internationaux du comportement diplomatique". L'ambassadeur russe à Dublin a été convoqué au ministère des Affaires étrangères pour se voir signifier ces expulsions, a précisé la diplomatie irlandaise dans un communiqué, qui stipule toutefois vouloir "garder ouverts les canaux diplomatiques" avec Moscou. 

CONTRE-OFFENSIVE


L'armée ukrainienne a repris Irpin, ville stratégique dans la banlieue de Kiev, mais aussi Trostianets. Reportage.

DECATHLON SUSPEND SES ACTIVITÉS EN RUSSIE


Le groupe français spécialisé dans les articles de sport Decathlon, sous pression depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé mardi dans un communiqué la suspension de ses activités en Russie, en raison de problèmes d'approvisionnement.

LONDRES : YACHT SAISI


Un yacht de luxe avec piscine et cave à vin appartenant à un ressortissant russe a été saisi à Londres dans le cadre des sanctions de représailles après l'invasion russe de l'Ukraine.


Une fois l'identité du propriétaire établie - un homme d'affaires russe dont le nom n'a pas été révélé -, l'information a été transmise au ministre des Transports Grant Shapps, qui a ordonné mardi la "première saisie d'un superyacht dans les eaux britanniques jamais réalisée", selon un communiqué de l'agence britannique de lutte contre la criminalité.

DES "PROGRÈS SIGNIFICATIFS", SELON ISTANBUL


Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, hôte des négociations ukraino-russes à Istanbul, a salué ce qu'il tient pour les "progrès les plus significatifs" depuis le début de la guerre. 

MOSCOU FÂCHÉE CONTRE DEAUVILLE


L'ambassade de Russie en France demande à ses ressortissants d'éviter de se rendre à Deauville. En cause, la projection des couleurs de l'Ukraine sur une villa de la cité balnéaire du Calvados, qui appartient... à l'ambassade de Russie. 

LES MONNAIES REMONTENT 


L'euro montait fortement face au dollar américain mardi, profitant des avancées des négociations Russie-Ukraine, tout comme le rouble russe, qui réagissait encore plus. La monnaie unique européenne, en berne depuis plusieurs semaines alors que le conflit pèse sur les perspectives économiques du Vieux Continent, prenait 1,2% à 1,1121 dollar, tandis que le rouble grimpait en flèche de 10,5% à 85,42 roubles pour un dollar vers 14h45.

BIDEN VA DISCUTER AVEC LES EUROPÉENS


Le président américain, Joe Biden, s'entretiendra avec des dirigeants européens mardi de la guerre en Ukraine, a annoncé la Maison Blanche. L'appel téléphonique, prévu dans l'après-midi avec les dirigeants français, britannique, allemand et italien, vise à "discuter des derniers développements concernant l'invasion russe de l'Ukraine", a précisé un porte-parole. 

EMBELLIE DES COURS DU PÉTROLE


Les deux références du pétrole perdaient plus de 5% mardi, en réaction aux progrès annoncés dans les négociations entre l'Ukraine et la Russie, mais aussi un confinement en Chine qui pèse sur la demande. Vers 14h30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai cédait 5,95% à 105,79 dollars le baril, et le WTI américain dévissait de 6,14%, à 99,45 dollars, retombant sous de la barre symbolique des 100 dollars le baril. 

LES PROPOSITIONS "CLAIRES" DE KIEV "VONT ÊTRE SOUMISES" À POUTINE


Le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a fait état de "discussions substantielles" et dit que les propositions "claires" de l'Ukraine en vue d'un accord allaient être "étudiées très prochainement et soumises au président" Vladimir Poutine. Selon lui, une rencontre des dirigeants ukrainien Volodymyr Zelensky et russe serait possible en cas d'accord pour mettre fin aux hostilités.  


"En ce qui concerne une rencontre des deux présidents, nous avons dit depuis le début qu'elle sera possible lorsqu'il y aura un accord (...) La rencontre pourrait être multilatérale, avec la participation d'États garants", a expliqué le négociateur russe. "Après la discussion substantielle d'aujourd'hui, nous nous sommes entendus et proposons que la rencontre se fasse pour parapher l'accord", a-t-il ajouté. "À condition d'(effectuer) un travail rapide sur l'accord, et de trouver les compromis nécessaires, la possibilité de conclure la paix se rapprochera."

LES BOURSES EUROPÉENNES ACCÉLÈRENT


Paris prend 3,19% et Francfort 3%, dans la foulée des progrès annoncés dans les négociations entre l'Ukraine et la Russie, lors des pourparlers qui se tiennent à Istanbul.

DES CONDITIONS "SUFFISANTES" POUR UNE RENCONTRE ZELENSKY-POUTINE


Les conditions pour une première rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine depuis le début de l'invasion russe le 24 février, sont désormais "suffisantes" après une nouvelle session de pourparlers russo-ukrainiens mardi en Turquie, a affirmé le négociateur en chef ukrainien, David Arakhamia. "Les résultats de la réunion d'aujourd'hui (à Istanbul) sont suffisants pour une rencontre au niveau des chefs d'État", a-t-il indiqué. Depuis le début du conflit, Moscou a toujours refusé une telle proposition de Kiev. 

L'UKRAINE VEUT UN "ACCORD INTERNATIONAL" POUR GARANTIR SA SÉCURITÉ


Kiev réclame un "accord international" pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays garants, a indiqué mardi le négociateur en chef ukrainien, David Arakhamia, après plusieurs heures de pourparlers russo ukrainiens à Istanbul.  


"Nous insistons pour qu'il s'agisse d'un accord international qui sera signé par tous les garants de la sécurité", a-t-il expliqué. "Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité où les pays garants agiront de façon analogue à l'article 5 de l'Otan et même de façon plus ferme."

LA RUSSIE RÉDUIT "RADICALEMENT" SON ACTIVITÉ MILITAIRE 


La Russie va radicalement réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul, ont indiqué mardi des négociateurs russes. 


"Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l'Ukraine entrant dans une dimension pratique (...), il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv", a déclaré à Istanbul le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine. Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a fait état de "discussions substantielles". 

AU MOINS 7 MORTS DANS UNE FRAPPE RUSSE À MYKOLAÏV


Au moins sept personnes ont été tuées et 22 autres blessées mardi dans la frappe russe ayant partiellement détruit le bâtiment de l'administration régionale de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, selon un nouveau bilan donné par le président ukranien, Volodymyr Zelensky.


"Il n'y avait pas de visées militaires à Mykolaïv, les habitants de Mykolaïv ne présentaient aucune menace contre la Russie. Et malgré cela, comme tous les Ukrainiens, ils sont devenus les cibles des troupes russes", a-t-il affirmé lors d'une adresse au Parlement danois.

MOSCOU EXPULSE 10 DIPLOMATES BALTES


La Russie a annoncé mardi l'expulsion de dix diplomates des pays baltes. Les accréditations de quatre diplomates de l'ambassade de Lituanie, trois de celle de Lettonie et trois des missions estoniennes ont été retirées, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.


Cette mesure a été prise "selon le principe de réciprocité" après l'expulsion "injustifiée" de 10 diplomates russes annoncée le 18 mars par ces trois pays membres de l'Union européenne et de l'Otan, a ajouté le ministère.

UN "CRIME CONTRE L'HUMANITÉ" À MARIOUPOL, DIT ZELENSKY


Les attaques russes contre Marioupol sont un "crime contre l'humanité", a dénoncé mardi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans un discours devant le Parlement danois. "Ce que les troupes russes font à Marioupol est un crime contre l'humanité, qui se déroule en direct sous les yeux de la planète", a-t-il dit lors d'une intervention en visioconférence, les accusant de bombarder volontairement les abris des civils dans cette ville assiégée.

DECATHLON SUSPEND SES ACTIVITÉS EN RUSSIE


Le groupe français spécialisé dans les articles de sport Decathlon, sous pression depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé mardi dans un communiqué la suspension de ses activités en Russie, en raison de problèmes d'approvisionnement.


"Respectant scrupuleusement les sanctions internationales, Decathlon constate que les conditions d'approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie. Decathlon est amené à suspendre l'exploitation de ses magasins", écrit dans son communiqué l'enseigne de la galaxie Mulliez, qui a jusque-là maintenu en Russie les activités de ses marques Auchan et Leroy-Merlin.

MOSCOU EXIGE LE ROUBLE POUR LE GAZ


Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et  les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine.


"Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.


"La situation a changé dans le contexte d'une guerre économique menée contre la Russie", a-t-il souligné, "les entreprises (commandant du gaz russe) doivent (le) comprendre".

NOUVEL APPEL MACRON-POUTINE


Emmanuel Macron et Vladimir Poutine vont de nouveau se parler au téléphone mardi à 16h30, notamment au sujet d'une opération humanitaire d'évacuation dans la ville ukrainienne assiégée de Marioupol organisée avec la France, la Grèce et la Turquie. 


Le président français a déclaré qu'il voulait discuter avec son homologue russe "pour sécuriser l'opération humanitaire à Marioupol", précisant que l'objectif était de la lancer "dans les tout prochains jours", en reprochant à la Russie un "non-respect du droit humanitaire international".

LE CHEF DE L'AIEA VA DISCUTER DE LA SÉCURITÉ DES SITES NUCLÉAIRES


Le chef de l'AIEA se trouve en Ukraine "pour des discussions avec des responsables du gouvernement" afin de fournir "une assistance technique" garantissant la sécurité des installations nucléaires, selon l'instance onusienne mardi. "Le conflit militaire pose un danger sans précédent pour les centrales et autres sites du pays. Nous devons prendre des mesures urgentes pour nous assurer qu'elles continuent à fonctionner en toute sûreté et réduire le risque d'un accident", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, cité par le communiqué. 

ABRAMOVITCH PARTICIPE AUX MÉDIATIONS EN TURQUIE


L'oligarque russe, Roman Abramovitch, qui aurait souffert de symptômes laissant penser à un possible "empoisonnement" selon le Wall Street Journal, est apparu lors de l'ouverture des négociations entre la Russie et l'Ukraine à Istanbul. 

AU MOINS DEUX MORTS DANS UNE FRAPPE RUSSE À MYKOLAÏV


Deux corps sans vie ont été sortis mardi des gravats après une frappe russe sur le bâtiment de l'administration régionale de Mykolaïv, touchée par une frappe russe, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les autorités de cette ville proche d'Odessa, dans le Sud-Ouest de l'Ukraine, avaient annoncé précédemment que les secours cherchaient huit civils et trois militaires sous les décombres. 

LES POURPARLERS ONT DÉBUTÉ À ISTANBUL


Les délégations russe et ukrainienne ont entamé leurs négociations à Istanbul mardi matin, après avoir été accueillies par le président turc qui les exhortées à mettre un terme à la "tragédie" que constitue l'invasion de l'Ukraine par les troupes de Moscou. C'est la première fois que les délégations des deux pays, arrivées la veille en Turquie, se retrouvent en présence après plusieurs rounds de pourparlers en visioconférence. 


Les pourparlers ont commencé peu après 9h30 selon l'agence officielle turque Anadolu. Ils se tiennent dans le palais de Dolmabahçe, dernière résidence sur le Bosphore des sultans et ultime centre administratif de l'Empire ottoman, où la présidence turque dispose de bureaux. 

MOSCOU ACCORDE UN SURSIS MILITAIRE AUX PROFESSIONNELS DES HAUTES TECHNOLOGIES


La Russie a annoncé mardi accorder un sursis de service militaire aux jeunes travaillant dans le secteur des hautes technologies, pour faire face à une fuite des cerveaux provoquée par l'offensive russe en Ukraine. Les entreprises du secteur des hautes technologies ont jusqu'au 1er mai 2022 pour établir la liste de leurs collaborateurs de moins de 27 ans pour lesquels elles veulent obtenir une telle dispense, selon un communiqué du gouvernement russe. 


Les étudiants dans une soixantaine de spécialités universitaires sont concernés aussi, ces matières couvrant des domaines aussi variés que les mathématiques, la cartographie, la robotique, l'aéronautique, les chantiers navals ou encore les nanotechnologies. "Il est important de ne pas baisser le rythme de développement du secteur des hautes technologies dans notre pays en dépit des sanctions", a noté dans le communiqué le Premier ministre, Mikhaïl Michoustine.

L'ADMINISTRATION RÉGIONALE DE MYKOLAÏV VISÉE PAR UNE FRAPPE RUSSE


Une frappe russe a touché mardi le siège de l'administration régionale de Mykolaïv, ville proche d'Odessa qui connaissait un répit dans les bombardements ces derniers jours, a indiqué  le gouverneur de cette région du sud de l'Ukraine sur Facebook. "Le bâtiment de l'administration régionale touché", a écrit le gouverneur Vitaly Kim, assurant que la plupart des personnes se trouvant à l'intérieur étaient indemnes. "On cherche huit civils et trois militaires", a précisé le responsable.  

"POUTINE EST FOU, IL EST COMME HITLER", DÉNONCE UN OLIGARQUE SUR LCI


"Le problème pour l'Europe et les États-Unis, ce ne sont pas les Russes, le problème c'est (Vladimir) Poutine et ses proches", affirme mardi sur LCI Vitaly Arkhangelskiy, un homme d'affaires russe, exilé à Nice depuis 2009, qui accuse le président russe d'avoir "organisé cette guerre lui-même". "Ce n'est pas possible de comprendre la logique de Poutine. Il est fou, il est comme Hitler", dénonce-t-il, expliquant "bien connaître" le maître du Kremlin pour l'avoir côtoyé assez longtemps. 

LES ÉVACUATIONS DE CIVILS REPRENNENT EN UKRAINE


L'Ukraine a annoncé mardi une reprise des évacuations de civils via trois couloirs humanitaires, notamment depuis la ville assiégée de Marioupol, après une journée de suspension par crainte de "provocations" russes. "Trois couloirs humanitaires ont été validés pour aujourd'hui", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk dans une vidéo diffusée sur Telegram. 

WASHINGTON VEUT "SAPER LA CAPACITÉ" DE MOSCOU À FAIRE LA GUERRE


Les États-Unis, après avoir déjà sanctionné l'industrie de défense de la Russie, envisagent de viser d'autres secteurs participant à l'effort de guerre mené par le Kremlin en Ukraine. "Nous prévoyons de cibler des secteurs qui sont essentiels à la capacité du Kremlin à faire fonctionner sa machine de guerre", a affirmé mardi le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, selon le texte d'un discours qu'il devait prononcer au think-tank Chatam House à Londres.  


L'idée est de "saper la capacité de la Russie à construire et à entretenir (ses) outils de guerre", a expliqué le responsable. "En plus de sanctionner les entreprises dans les secteurs qui permettent les activités malveillantes du Kremlin, nous prévoyons également de prendre des mesures pour perturber leurs chaînes d'approvisionnement", a-t-il détaillé. 


"Maintenant que nos actions ont émoussé la capacité de la Russie à utiliser les actifs de sa banque centrale pour soutenir son économie et financer la guerre brutale de Poutine, nous allons de plus en plus concentrer nos efforts sur les secteurs permettant à la Russie de projeter sa puissance (...)", a souligné le responsable. Les sanctions additionnelles seront prises "en coordination" avec les autres pays mettant aussi en œuvre des mesures à l'encontre de Moscou.

AU COEUR DE L'EFFROI ET DE LA DÉSOLATION


Une vidéo dévoile l'intérieur du théâtre de Marioupol, ciblé par les frappes russes, le 16 mars dernier. Le bâtiment, qui abritait des centaines de civils, est éventré, les murs noircis et criblés d'impacts de balles. Selon les autorités ukrainiennes, au moins 300 personnes ont péri dans ce bombardement.

MOSCOU ET KIEV ONT "DES PRÉOCCUPATIONS LÉGITIMES"


La Russie et l'Ukraine ont toutes deux "des préoccupations légitimes", a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan en accueillant les délégations de négociateurs des deux pays à Istanbul, les appelant à "mettre un terme à cette tragédie". Les pourparlers entre les deux délégations doivent commencer après cette réception, dans le palais de Dolmabahçe à Istanbul où la présidence turque dispose de bureaux. 

33E JOUR DE GUERRE EN UKRAINE


L'Ukraine a annoncé avoir repris la ville d'Irpin aux forces russes, mais les combats continuent. La Russie prépare un décret pour limiter l'accès au territoire aux ressortissants de pays auteurs d'actes "inamicaux". Les faits marquants de ces dernières 24 heures.

UN QUART DE LA POPULATION UKRAINIENNE DÉPLACÉE


Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février, plus de 10 millions de personnes, soit plus d'un quart de la population, ont dû quitter leur foyer. Près de 3,9 millions ont même fui le pays pour trouver refuge dans les États limitrophes, même si ce flux a nettement ralenti depuis quelques jours. 


À elle seule, la Pologne accueille plus de la moitié des Ukrainiens ayant fui leur pays, mais la Roumanie, la Moldavie, un des pays les plus pauvres du continent, ou encore la Hongrie et la Slovaquie ont aussi reçu plusieurs centaines de milliers de réfugiés chacune. 

POUR AMNESTY, L'INVASION EN UKRAINE EST UNE "RÉPÉTITION" DE LA GUERRE EN SYRIE


L'invasion russe en Ukraine est une "répétition" de la Syrie avec une "multiplication des crimes de guerre" depuis plus d'un mois de conflit, a alerté Amnesty international lors de la présentation mardi à Johannesburg de son rapport 2021-2022.


"Ce qui se passe en Ukraine est la répétition de ce qu'on a pu voir en Syrie", a déclaré à l'AFP la secrétaire générale de l'ONG, Agnès Callamard. "Nous sommes dans des attaques intentionnelles d'infrastructures civiles, d'habitations", des bombardements d'écoles, a-t-elle fustigé, accusant la Russie de permettre des couloirs humanitaires pour les transformer en un "piège mortel".

LA VILLE D'IRPIN "LIBÉRÉE"


Après un long siège et des combats féroces, les forces russes auraient été chassées de cette ville de la banlieue nord de Kiev, selon le gouvernement ukrainien.

MERCENAIRES


Le ministère britannique de la Défense britannique affirme dans ce tweet qu'un millier de mercenaires du groupe russe "Wagner" seraient déployés dans l'est de l'Ukraine, pour des opérations de combat. À la suite de "fortes pertes" dans l'armée russe, et d'une invasion "au point mort", les mercenaires de Wagner auraient été retirés des régions où ils opéraient jusqu'ici, comme la Syrie ou le Sahel.

IRPIN LIBÉRÉE


Le gouvernement ukrainien annonce à son tour que la localité d'Irpin, dans la banlieue de Kiev, avait été reprise aux forces russes. "La ville est maintenant libérée, mais il est toujours dangereux d'y être", a précisé le ministre de l'Intérieur Denys Monastyrsky.


Un peu plus tôt, c'est le maire de cette ville située sur la route de la capitale, qui avait annoncé le départ des Russes, après une contre-offensive ukrainienne et des combats féroces. 

COMBATTANTS VOLONTAIRES


Sept pays de l'Union européenne, dont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, ont appelé leurs ressortissants à s’abstenir de s'engager comme volontaires pour aider l'Ukraine à combattre l'offensive russe, dans une déclaration commune de leurs ministres de la Justice. 

Les sept ministres "ont unanimement découragé les Européens à rejoindre" les rangs des combattants volontaires, souligne le communiqué publié à l'issue de la réunion du "groupe Vendôme" par le ministère belge de la Justice- qui réunit les ministres de la Justice français, allemand, néerlandais, espagnol, italien, luxembourgeois et belge. 

Début mars, le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait affirmé que quelque 20.000 combattants étrangers, principalement de pays européens, s'étaient portés volontaires pour se battre contre la Russie. 

BIDEN PERSISTE


Le président américain ne "retire pas" ses propos, tenus lors de sa visite en Pologne, où il souhaitait le départ de Vladimir Poutine. Joe Biden explique toutefois que sa déclaration exprimait son "indignation", pas une volonté de changement de régime. "Je ne les retire pas, et je ne m'excuse pas", a martelé le président américain devant la presse.

Il "ne peut pas rester au pouvoir", avait affirmé Joe Biden samedi dernier, à propos de son homologue russe, lors d'un discours au château de Varsovie.

PERTES ÉCONOMIQUES COLOSSALES


Le gouvernement ukrainien chiffre à plus de 500 milliards d'euros le montant des dégâts directs depuis le début de l'offensive russe.

BOMBES A SOUS-MUNITIONS


L'Ukraine aurait des "preuves" de l'utilisation par les forces russes de bombes à sous-munitions, des armes interdites par les conventions internationales, dans deux régions du sud de son territoire, a assuré la procureure générale ukrainienne. "Nous avons des preuves de l'utilisation de bombes à sous-munitions dans les régions d'Odessa et de Kherson", a développé Iryna Venediktova. 


Plusieurs ONG, comme Amnesty International ou Human Rights Watch, avaient déjà affirmé avoir réuni les preuves de l'utilisation de bombes à sous-munitions dans des zones abritant des civils.

"PAYS INAMICAUX"


Les ressortissants de pays considérés comme "inamicaux" sont visés par un décret en préparation au Kremlin, qui devrait interdire ou limiter leur accès au territoire russe.

ABRAMOVITCH EMPOISONNÉ ?


L'oligarque russe Roman Abramovitch, ainsi que des négociateurs ukrainiens, auraient été la victime d'une tentative d'empoisonnement, selon le Wall Street Journal et le site d'investigation Bellingcat. Ce que l'on sait.

KADYROV A MARIOUPOL ?


Des médias russes affirment que le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, proche de Vladimir Poutine, s'était rendu à Marioupol pour galvaniser ses troupes qui participent à l'assaut contre cette grande ville portuaire du sud-est de l'Ukraine. 


"Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov est à Marioupol pour renforcer le moral de nos combattants", a ainsi déclaré Akhmed Doudaïev, l'un de ses plus proches collaborateurs.


L'agence de presse russe RIA Novosti a publié une photo sur laquelle on peut voir M. Kadyrov posant au milieu d'une trentaine d'hommes armés dans une pièce fermée, déclarant qu'elle avait été prise à Marioupol. La télévision d'État russe a par ailleurs publié des images montrant une rencontre entre  le dirigeant tchétchène et un homme présenté comme un général russe, Andreï Mordvitchev... que l'armée ukrainienne affirme justement avoir tué. Ces informations des médias russes, proches du régime, n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante. 

LE BUDGET DE BIDEN POUR L'UKRAINE


Le projet de budget 2023 du président américain Joe Biden comprend 6,9 milliards de dollars pour l'Initiative européenne de dissuasion, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et "la lutte contre l'agression russe", ainsi qu'un milliard supplémentaire en faveur de l'Ukraine. 


"J'appelle à la poursuite des investissements pour répondre avec force à l'agression de Poutine contre l'Ukraine, avec le soutien des États-Unis pour couvrir les besoins économiques, humanitaires et de sécurité de l'Ukraine", a souligné Joe Biden dans un communiqué. 


Ce projet de budget de la Maison Blanche est une demande adressée au Congrès, qui, lui, contrôle les cordons de la Bourse du gouvernement. Ce projet va donc faire l'objet de multiples amendements, mais il permet de cerner les priorités du président américain. 

HEINEKEN ET CARLSBERG QUITTENT LA RUSSIE


Très implantés en Russie, les géants de la brasserie que sont le Néerlandais Heineken, et le Danois Carlsberg, ont annoncé y mettre fin à toutes leurs activités.

ZELENSKY PARLE A JOHNSON


Le président ukrainien explique sur son compte Twitter être "en contact constant" avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, avec qui il aurait notamment parlé de "renforcement des sanctions" contre le régime russe.

CESSEZ-LE-FEU


L'ONU va chercher à mettre en place un "cessez-le-feu humanitaire", à la demande de son secrétaire général, Antonio Guterres.

NÉGOCIATEURS EMPOISONNÉS ?


Selon le Wall Street Journal, plusieurs négociateurs ukrainiens, ainsi que l'oligarque russe Roman Abramovitch, qui servait de médiateur, auraient subi les effets d'un poison pendant la nuit du 3 au 4 mars, à la veille de pourparlers en Turquie. Le site d'investigation BellingCat a confirmé l'information, précisant dans un thread que les symptômes- des inflammations des yeux et de la peau- avaient diminué au matin, pour disparaître au cours de la semaine suivante. 

ENTRE 5.000 ET 10.000 MORTS A MARIOUPOL


Au moins 5.000 personnes auraient perdu la vie dans la ville assiégée de Marioupol depuis le début de l'invasion russe, selon une responsable ukrainienne. "Environ 5.000 personnes ont été enterrées", a expliqué la conseillère à la présidence "mais les gens ne sont plus enterrés depuis dix jours à cause des bombardements continus".  "Au vu du nombre des personnes encore sous les décombres (...)", a poursuivi  Tetiana Lomakina, "il pourrait y avoir autour de 10.000 morts".

La cité portuaire de Marioupol est assiégée par l'armée russe depuis fin février, forçant des milliers de ses habitants à vivre sans électricité, ni chauffage, ni eau potable. Sur une population en temps de paix de 450.000 personnes, environ 160.000 y seraient toujours piégées, selon son maire, Vadim Boïtchenko. 

IRPIN LIBÉRÉE ?


Dans une vidéo postée sur Telegram, le maire de la ville d'Irpin, aurait été "libérée", même s'il anticipe de nouvelles attaques sur cette cité stratégique près de la capitale ukrainienne.

500 MILLIARDS D'EUROS


Le gouvernement ukrainien estime à plus de 500 milliards d'euros les pertes économiques engendrées par la guerre, a annoncé la ministre de l'Économie ukrainienne, Ioulia Sviridenko. 

La ministre a chiffré à "564,9 milliards de dollars" (515,8 milliards d'euros au cours actuel, ndlr) "l'impact direct des destructions" depuis le début de l'invasion russe le 24 février, auquel s'ajoutent "les effets indirects des combats" sur l'économie notamment liés à l'explosion du chômage, à la forte diminution de la consommation des ménages ou encore à la baisse des recettes de l'État.

LE PIÈGE DE MARIOUPOL


La ville assiégée de Marioupol, sur la mer d'Azov, continue d'être pilonnée quotidiennement par l'armée russe. Des dizaines de milliers de civils y sont toujours pris au piège, sans support humanitaire, et sans occupation de partir. Explications.

EXPULSIONS


La Macédoine du Nord a ordonné l'expulsion de cinq diplomates russes, qui ont désormais cinq jours pour quitter ce petit pays des Balkans. Ces diplomates "se livraient à des activités contraires à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques", selon les termes du communiqué du ministère macédonien des Affaires étrangères, en référence au traité qui encadre les rapports entre les États. 

Cette décision survient après une série d'expulsions récentes de diplomates russes des États-Unis, de Pologne, de Bulgarie, de Slovaquie ou des pays baltes. 

HUMANITÉ


L'envoyé spécial de TF1 et LCI, François-Xavier Ménage, assiste à la frontière polonaise à l'élan de solidarité pour l'accueil des réfugiés ukrainiens.

REPRÉSAILLES


Le chef de la diplomatie russe a annoncé qu'un décret était en préparation pour limiter l'accès au territoire russe aux ressortissants de pays auteurs d'actes jugés "inamicaux". 

"Un projet de décret présidentiel est en préparation pour introduire des mesures de représailles, concernant les visas, en lien avec les actions inamicales de plusieurs gouvernements étrangers", a ainsi déclaré Sergueï Lavrov, ajoutant que ce projet prévoyait "toute une série de restrictions" pour entrer en Russie, mais sans préciser quels pays seraient sanctionnés en particulier. 

LES FORCES UKRAINIENNES GAGNENT DU TERRAIN


Les forces ukrainiennes ont repris le contrôle d'un petit village, Mala Rogan, en périphérie de Kharkiv. Les soldats ukrainiens menaient des opérations de sécurisation et de nettoyage depuis le milieu de semaine dans les maisons détruites du bourg, à environ 4 km de la deuxième ville du pays, d'où ont été chassées les troupes russes. Ce lundi, la situation était relativement calme, seules de lourdes détonations dans le lointain été encore entendues.


D'autres combats durent néanmoins depuis plusieurs jours pour le contrôle de la localité voisine de Vilkhivka, à quelques kilomètres plus au nord, autre position avancée de l'armée russe d'où celle-ci bombarde également Kharkiv.

LA RUSSIE N'A "PAS PEUR"


La Russie n'a "pas peur". C'est ce qu'a déclaré, ce lundi à CNN, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, après l'interview du président ukrainien à des médias russes indépendants.


Dimanche, l'organisme russe de surveillance des médias, Roskomnadzor, avait mis en garde les médias contre la diffusion ou la distribution de l'interview entre Volodymyr Zelensky et un groupe de journalistes russes indépendants. "Nous avons des lois en place, et il est très important de ne pas publier d'informations qui constitueraient une violation de ces lois", a ajouté Dmitri Peskov.

CARLSBERG QUITTE LA RUSSIE


Après le brasseur néerlandais Heineken, le groupe danois Carlsberg annonce son retrait de Russie. Il suspend la mise en vente de ses importantes activités dans le pays, qui comptent 8.400 employés.


"Nous avons pris la décision difficile et immédiate de viser une vente complète de nos activités en Russie, ce que nous pensons être la chose à faire dans le contexte actuel. Une fois finalisée, nous n'aurons plus de présence en Russie", explique le groupe dans un communiqué.

L'EUROPE DEMANDE DE SUPPRIMER LES PASSEPORTS DORÉS


Pendant des années, la Bulgarie, Chypre et Malte, ont tiré d'importants revenus en octroyant la nationalité de leur pays à des étrangers en échange d'investissements. "Pour faire face" à de potentiels risques, la Commission "recommande aux États membres d'évaluer s'il y a lieu de retirer la citoyenneté accordée dans le cadre d'un programme de "passeport doré" aux ressortissants russes ou bélarusses" figurant sur la liste noire de l'UE. L'autorité a souligné qu'elle ne savait pas combien de personnes sanctionnées étaient potentiellement en possession de ces passeports.

CINQ QUESTIONS SUR LE GAZ LIQUÉFIÉ


Un projet d'installation d'un nouveau terminal d'importation de GNL est à l'étude en France. Le pays, comme l'Europe, compte sur cette ressource pour réduire sa dépendance à la Russie. Tour d'horizon des choses à savoir sur cette alternative au gaz russe.

LES ÉMIRATS ARABES UNIS RÉAFFIRMENT LEUR ATTACHEMENT À L'OPEP


Les Émirats arabes unis ont appelé les Occidentaux à être "raisonnables" dans leurs attentes, en réaffirmant leur attachement à l’alliance Opep+, qui inclut la Russie, alors que le marché du brut est sous pression à la suite de l'invasion russe en Ukraine. L’alliance nouée par l’Opep est "là pour rester", a déclaré  le ministre émirati de l’Energie Suhail al-Mazrouei, lors du forum mondial de l’énergie de l’Atlantic Council, à Dubaï. Les pays du Golfe sont décidés à ne pas laisser "la politique" miner l’organisation. "A moins que quelqu’un ne soit prêt à fournir 10 millions de barils par jour, on ne peut pas remplacer les Russes" sur le marché, a-t-il poursuivi. 

PAS "ACCEPTABLE"


Les pays du G7 estime de la Russie qu'exiger un paiement en roubles du gaz russe n'est "pas acceptable" et montre que le président russe Vladimir Poutine est "dos au mur", a déclaré le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck. "Tous les ministres du G7 sont tombés d'accord sur le fait qu'il s'agissait d'une violation unilatérale et claire des contrats existants (...) ce qui signifie qu'un paiement en roubles n'est pas acceptable".

LE JOURNAL RUSSE NOVAÏA GAZETA SUSPEND SES PUBLICATIONS


Le journal indépendant russe Novaïa Gazeta suspend ses publications en ligne et au format papier jusqu'à la fin de l'opération militaire en Ukraine. Dans un communiqué publié sur son site, le journal, dont le rédacteur en chef Dmitri Mouratov a reçu en 2021 le prix Nobel de la Paix, a indiqué avoir pris cette mesure après avoir reçu un second avertissement du gendarme russe des télécoms pour manquement à une loi controversée sur les "agents de l'étranger".

EXPULSION DE DIPLOMATES SLOVAQUES


La Russie expulse, ce lundi, trois diplomates slovaques en réaction à une décision similaire prise en mars par la Slovaquie à l'égard de trois diplomates russes. "Ils doivent quitter le territoire de la Fédération de Russie dans les 72 heures", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

PENDANT CE TEMPS À KHARKIV


Plus à l'Est, près de la frontière russe, les façades des immeubles de Kharkiv sont noircies par les impacts, parfois, elles sont carrément éventrées. Comme ici où les frappes russes ont causé un trou béant dans la bâtisse.

PAYSAGE DÉSOLÉ À MYKOLAÏV


Ici, une maison a été détruite par les forces russes, dans le village de Bachtanka près de Mykolaïv. Durant des semaines, l'armée russe a tenté en vain de souffler cette ville-clé présente sur la route d'Odessa. Au cours du week-end, la semble s'être quelque peu atténuée : les sirènes des raids aériens ne dérangeaient plus les habitants qui s'aventuraient de plus en plus dans les rues.

ARSENAL


L’armée russe a convié la presse internationale pour présenter les armes saisies  au cours des combats avec les soldats ukrainiens. 

ZELENSKY S'ADRESSERA JEUDI PROCHAIN AU PARLEMENT GREC


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adressera au parlement grec, le 7 avril, moins d'un mois et demi après le début de l'invasion russe de son pays, où vivent environ 150.000 Grecs. Son discours par visioconférence est annoncé pour 12 h 00 locales (09 h 00 GMT), a précisé l'Agence de presse grecque ANA, citant des sources parlementaires.


Dans un message vidéo diffusé dimanche, le Premier ministre grec Kyriakos  Mitsotakis a réaffirmé que la Grèce se tient aux côtés de l'Ukraine dans "la lutte contre la tyrannie (...) Pour les Grecs, la souffrance des Ukrainiens est une question profondément personnelle".

PRÈS DE 565 MILLIARDS DE DOLLARS PERDUS AVEC LA GUERRE


Selon la ministre de l'Économie Ioulia Svyrydenko, relayé par le média Kyiv Independent, l'Ukraine a déjà perdu 564,9 milliards de dollars à cause de l'invasion à grande échelle de la Russie, dont 119 milliards de dollars en infrastructures détruites. 

LE GARDIEN DU PSG OUVRE SES PORTES AUX RÉFUGIÉS


Le portier costaricien du Paris Saint-Germain s'implique dans l'aide aux réfugiés ukrainiens et accueille 30 réfugiés ukrainiens.

COMBATS ACHARNÉS DANS L'EST DE L'UKRAINE


Dans l'est de l'Ukraine, les combats acharnés continuent. Hier soir, ils ont encore eu lieu près d'Izioum, selon un conseiller de la présidence. À Oskil, village tout proche, sept personnes ont été tuées et cinq blessées dans des tirs d'artillerie russes, selon le parquet régional. Dans la région de Lougansk, une personne est morte et une autre blessée dans des bombardements russes, a indiqué le chef de l'administration régionale Serguiï Gaïdaï.

L'ONU APPELLE À AGIR CONTRE LA DETTE DES PAYS DÉFAVORISÉS


Il est urgent d'agir contre la dette des pays défavorisés, affaiblis par la guerre en Ukraine et son cortège de hausse des prix des denrées alimentaires, des carburants et des engrais. Les pays pauvres ne vont pas être en mesure d'y faire face sans aide, alerte Rebeca Grynspan, la cheffe de la Cnuced, qui réclame des mécanismes pour résoudre leurs problèmes de liquidités et de dette. "C'est quelque chose qui doit être discuté au sein du G20 et également lors des réunions de printemps que nous aurons en avril, à la Banque mondiale et au FMI", plaide l'ancienne vice-présidente du Costa Rica.


Selon la Cnuced, les pays en développement devraient avoir besoin de 310 milliards de dollars pour assurer le service de la dette publique extérieure en 2022, l'équivalent de 9,2 % de l'encours de la dette publique extérieure à la fin de 2020. 

À QUOI POURRAIT RESSEMBLER LA NEUTRALITÉ DE L'UKRAINE ?


Les négociations entre l'Ukraine et la Russie ont repris ce lundi. Parmi les points évoqués, celui de la "neutralité" du pays de Volodymyr Zelensky, que le président ukrainien entend étudier "en profondeur". En quoi pourrait-elle consister ?

PRÈS DE 3,9 MILLIONS DE RÉFUGIÉS


Un peu plus de 40.000 réfugiés ont fui l'Ukraine ces dernières 24 heures, portant le total de personnes qui essayent d'échapper aux combats déclenchés par l'armée russe le 24 février, à près de 3,9 millions, selon le décompte de l'ONU publié lundi. L'ONU estime à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l'intérieur du pays.

POUTINE-ZELENSKY, UNE RENCONTRE QUI ATTENDRA ?


Le chef de la diplomatie russe a jugé qu'une rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky serait pour l'heure "contre-productive" et l'a conditionnée à l'adoption des exigences de Moscou dans les négociations. Vladimir Poutine "a dit qu'il ne refuserait jamais une rencontre avec le président Zelensky, mais il faut que cette rencontre soit bien préparée (...) Le conflit au sein de l'Ukraine s'est aggravé pendant toutes ces années, beaucoup de problèmes se sont accumulés", a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse, alors que les délégations russe et ukrainienne sont attendues lundi à Istanbul pour une nouvelle session de discussions.

DEUX BIOGRAPHIES AVANT L'ÉTÉ SUR V. ZELENSKY


Les deux premières biographies en français de Volodymyr Zelensky paraîtront en mai et juin, ont annoncé les éditeurs.


"Volodymyr Zelensky, dans la tête d'un héros", programmée le 19 mai chez Robert Laffont, sera signée de Stéphane Siohan, correspondant à Kiev pour plusieurs médias dont Libération, et Régis Genté, correspondant de RFI à Tbilissi et spécialiste des anciennes républiques soviétiques.


"Ce livre retrace le parcours du chef d'État le plus surprenant d'Europe de ce début de XXIe siècle, un destin qui se construit entre la fiction la plus légère et la réalité la plus brutale", indiquent les éditions Robert Laffont.


La seconde biographie écrite en français, attendue le 1er juin, est signée d'un journaliste de France 24, Gallagher Fenwick. Elle s'intitulera "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang", selon les éditions du Rocher.

UNE RENCONTRE INCERTAINE ENTRE POUTINE ET ZELENSKY


Côté russe, il n'y a "pas d'avancées" non plus dans l'organisation d'une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue Volodymyr Zelensky, a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.


Par ailleurs, "il est très peu probable" que les négociations, qui se sont déroulées ces deux dernières semaines par visioconférence, reprennent en présentiel lundi soir.

LA FRANCE REMET DES VÉHICULES ET DU SECOURS MÉDICAL À L'UKRAINE


Après un passage en Roumanie, le convoi de la Sécurité française civile a été remis ce lundi matin à l'Ukraine, annonce l'ambassadeur de France Etienne de Poncins sur Twitter. Au total, 27 véhicules d'incendie et de secours et 50 tonnes de matériel médical et d'intervention ont été transmis.

17.000 SOLDATS RUSSES MORTS, SELON KIEV


Sur Facebook, le ministre de la Défense ukrainien fait le compte depuis le début de l'offensive de Moscou. Dans le détail, il déclare la mort d'au moins 17.000 soldats russes ainsi que la destruction de 586 chars, 1694 véhicules blindés, 302 systèmes d'artillerie, 123 avions ou encore de 127 hélicoptères.

POURPARLERS : PAS D'AVANCÉES SIGNIFICATIVES, JUGE LE KREMLIN


Ce début de semaine, les délégations ukrainiennes et russes sont attendues à Istanbul, en Turquie, pour un nouveau round de négociations. "Pour l'instant, nous ne pouvons pas constater de progrès ou d'avancées significatives quelconques", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

KREMLIN S'ALARME APRÈS LES PROPOS DE JOE BIDEN


Le Kremlin qualifie "d'alarmants" les commentaires de Joe Biden sur Vladimir Poutine. Le président américain avait qualifié le chef du Kremlin de "boucher".


"Cette déclaration est sans doute alarmante", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en soulignant que Moscou continuerait de suivre de manière "très attentive les propos du président américain".

À KIEV, LE COUVRE-FEU EST RACCOURCI DE DEUX HEURES


Sur Twitter, le maire de Kiev annonce raccourcir le couvre-feu dans sa ville. Ce 28 mars, il "commencera une heure plus tard et se terminera une heure plus tôt", prévient Vitaliy Klychko.

DES OLIGARQUES RUSSES PRÊTS À DONNER DE L'ARGENT À L'UKRAINE


Dans un entretien, dimanche, le président ukrainien a déclaré que plusieurs hommes d’affaires russes lui auraient offert une aide financière pour soutenir son armée. Parmi eux, l'oligarque Roman Abramovitch, propriétaire du club de football Chelsea.

UNE MINE À LA DÉRIVE PRÈS DE LA TURQUIE


Les équipes de démolition sous-marine de Turkiye neutralisent actuellement une mine découverte au large d'Igneada, près de la frontière bulgare, selon le ministère de la Défense nationale. Samedi, les unités d'opération avaient déjà désactivé une première mine, à l'entrée du Bosphore.

L'ESPAGNE MET 6 MILLIARDS SUR LA TABLE


Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé un plan d'aides directes de six milliards d'euros pour les ménages et les entreprises, dont des subventions sur les carburants, afin de compenser les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.


Ce plan, qui sera adopté mardi en Conseil des ministres, "sera en vigueur jusqu'au 30 juin" et inclura également "10 milliards d'euros" de crédits garantis par l'État, a précisé le chef du gouvernement espagnol lors d'un forum économique.

AUCUN COULOIR HUMANITAIRE CE LUNDI


Ce lundi, l'Ukraine n'a pas l'intention d'ouvrir des couloirs humanitaires, par crainte de "provocations" russes le long des routes, a déclaré ce matin la vice-première ministre Iryna Vereshchuk. "Nos renseignements ont fait état de possibles provocations de la part des occupants sur les itinéraires des couloirs humanitaires. Par conséquent, pour des raisons de sécurité pour les civils, aucun couloir humanitaire ne sera ouvert aujourd'hui", a-t-elle sur Telegram.

HEINEKEN QUITTE LA RUSSIE


Le brasseur néerlandais Heineken a annoncé qu'il quitterait la Russie, où il compte 1.800 employés, en raison de la guerre en Ukraine qui continue à "se déployer et à s'intensifier". "La propriété de Heineken dans l'entreprise en Russie n'est plus durable ni viable dans l'environnement actuel. En conséquence, nous avons décidé de quitter la Russie", a déclaré le deuxième plus gros brasseur mondial dans un communiqué. 

143 ENFANTS TUÉS, SELON KIEV


Sur Twitter, le bureau du procureur général des affaires étrangères ukrainien a signalé la mort de 143 enfants depuis l'offensive russe. De l'autre, 216 enfants ont également été blessés.

KHARKIV SOUS LES BOMBARDEMENTS


À Kharkiv, où les autorités ont fait état de 44 tirs d'artillerie et de 140 attaques à la roquette au cours des dernières 24 heures, les habitants se sont résignés aux bombardements incessants. Ici, un militaire ukrainien marche entre les décombres du siège régional détruit de la ville.

"AUCUN CHANGEMENT SIGNIFICATIF" DANS LES DISPOSITIONS DES FORCES RUSSES


Dans son dernier rapport, le ministère britannique de la Défense  affirme qu'il n'y a eu "aucun changement significatif" dans les dispositions des forces russes en Ukraine ces dernières 24 heures.  La Russie a gagné "plus de terrain dans le sud, à proximité de Marioupol, où de violents combats se poursuivent alors que Moscou tente de s'emparer du port."

ÉNERGIES : LE RÉGULATEUR APPELLE À FAIRE DES "ÉCONOMIES"


Dans un entretien au quotidien Les Échos, le patron du régulateur de l'énergie juge que les difficultés d'approvisionnement de gaz provoquées par la guerre en Ukraine et la baisse inédite de la production d'électricité nucléaire d'EDF vont nécessairement entraîner des difficultés à l'hiver 2022 si rien n'est fait.


"Il faut économiser du gaz et de l'électricité en France dès maintenant, sinon cela pourrait mal se passer l'hiver prochain", a insisté Jean-François Carenco, invitant chacun à faire des efforts, "les industriels, le tertiaire, les bâtiments publics, mais aussi chacun d'entre nous, que ce soit en baissant le chauffage, la climatisation, les lumières". "Il y a urgence et chacun doit s'y mettre", a-t-il ajouté.

GABRIEL ATTAL SUR LES PÉNURIES DE BLÉ


"Il y a des pays en danger, et on sait que les conséquences, ce sont des drames humanitaires, des bouleversements politiques (...) C'est pour ça que le président de la République a lancé un mouvement à l'international", appuie, sur Public Sénat, Gabriel Attal, avant d'en lister les objectifs : "libérer les stocks, offrir un mécanisme de solidarité et augmenter les capacités de production".


En France, "grâce au plan de résilience, on a une aide de 400 millions d'euros qui va compenser les hausses des prix pour nos agriculteurs". Pour les ménages, "Emmanuel Macron veut aller vers le chèque alimentaire dans les prochains mois". Mais pour ce faire, tout dépendra de sa réélection à la présidence.

EXPLICATIONS


Le ministre des Affaires étrangères ukrainien a appelé à boycotter les magasins de l'enseigne française qui, de son côté, a décidé de maintenir ses activités en Russie. Le groupe explique rester pour le bien de ses salariés et de ses clients.

GABRIEL ATTAL SUR L'APPEL AU BOYCOTT CONTRE AUCHAN


"On n’a pas demandé aux entreprises étrangères de quitter la Russie, mais on leur a demandé de ne pas s’engager dans de nouveaux investissements", répond Gabriel Attal. "Elles doivent appliquer les sanctions qu'on leur a demandées et elles le font. Ensuite, elles prennent leur décision en conséquence (...) Le but est de renchérir le coût de la guerre", appuie le porte-parole du gouvernement qui souligne que "les sanctions occidentales produisent des effets" sur la Russie.

LA FRANCE REFUSE LE TERME DE "BOUCHER"


Sur Public Sénat, Gabriel Attal refuse de prendre à son compte les propos de Joe Biden. Le président américain avait qualifié son homologue russe de "boucher". "On ne cherche pas une forme d'escalade, mais une sortie du conflit. Cela veut dire mettre la pression sur la Russie et soutenir les Ukrainiens", prévient le porte-parole du gouvernement.


Emmanuel Macron doit appeler Vladimir Poutine "aujourd'hui ou demain", continue-t-il, avec, en ligne de mire, le sujet de Marioupol. "Il faut convaincre Poutine" d'accepter l'opération humanitaire pour la ville.

ARRÊT DU TRAIN FINLANDE-RUSSIE


Douze ans après le voyage inaugural de ce train, entre Saint-Pétersbourg et Helsinki, le trafic est interrompu sine die à partir de ce lundi. Après l'arrêt du trafic aérien consécutif aux sanctions européennes, le gouvernement finlandais avait décidé de laisser la ligne ouverte dans un premier temps, en faisant un rare sas notamment pour des Russes désireux de rentrer chez eux en Europe ou de quitter leur pays. Mais la compagnie nationale VR avait annoncé vendredi que la liaison serait arrêtée après le weekend, à la demande des autorités finlandaises, afin de respecter les sanctions.

SITUATION SANITAIRE "CATASTROPHIQUE" A MARIOUPOL


La situation sanitaire est de plus en plus "catastrophique" à Marioupol. Depuis le début de l'offensive russe, au total, plus de 2.000 civils ont été tués dans la ville et quelque 100.000 personnes sont toujours bloquées, d'après un récent bilan communiqué par la mairie.


"Les forces armées russes sont en train de transformer la ville en poussière", assuré le ministère ukrainien des Affaires étrangères. "Toutes les entrées et sorties de la ville sont bloquées (...) il est impossible de faire entrer à Marioupol des vivres et des médicaments", a affirmé, de son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dimanche soir. "Les forces russes bombardent les convois d'aide humanitaire et tuent les chauffeurs", a-t-il ajouté.


Quelque 2.000 enfants ont également été emmenés vers la Russie, a-t-il dénoncé. "Et cela veut dire enlevés. Parce que nous ne savons pas exactement où ils sont. Certains sont avec leurs parents, d'autres non. C'est une catastrophe", a-t-il lancé.


 Plusieurs tentatives visant à établir des itinéraires sûrs pour les civils ont échoué, les deux parties s'accusant mutuellement de violations de cessez-le-feu.

LE POINT SUR LA SITUATION


Intensification des bombardements russes à Marioupol, plus de 10 millions Ukrainiens déplacés... Quels sont les faits marquants des dernières 24 heures ?

KIEV DEMANDE LA DÉMILITARISATION DE TCHERNOBYL


De nouveaux incendies se sont déclarés dans la zone de la centrale nucléaire de Tchernobyl, occupée par les forces russes. "Des feux importants ont commencé dans la zone d'exclusion et peuvent avoir de très sérieuses conséquences", a écrit la Première ministre adjointe ukrainienne Iryna Vereshchuk sur son compte Telegram. "Cependant, il est aujourd'hui impossible de contrôler et d'éteindre les feux en totalité en raison de la prise de la zone d'exclusion par les forces russes d'occupation", a-t-elle ajouté. Elle a demandé la "démilitarisation" du secteur sous l'égide de l'ONU.

UNE MINUTE DE SILENCE AUX OSCARS


Une minute de silence a été demandée en hommage à l'Ukraine, lors de la 94e cérémonie des Oscars à Hollywood, dimanche soir. Pendant ce bref instant de recueillement, des écrans diffusaient des messages appelant à envoyer de l'aide en énumérant des besoins essentiels des Ukrainiens tels que de la "nourriture", des "soins médicaux" ou des "couvertures". "Nous vous demandons d'aider l'Ukraine par tous les moyens possibles", a ajouté l'un des messages.

UNE INTERVIEW DE ZELENSKY EN RUSSIE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accordé ce dimanche une interview à des journalistes de quatre médias russes. Une première depuis le début de la l'invasion russe en Ukraine. 


Selon lui, le refus du gouvernement russe “de voir l'Ukraine comme un Etat indépendant est une tragédie partagée pour les peuples ukrainien et russe", appelant les Russes à s'exprimer publiquement sur la guerre. 


En réponse, les autorités russes ont appelé à ne pas la publier et déclaré que ces journalistes feraient l'objet d'une enquête. Selon les informations du New York Times, une partie des journalistes a quitté le pays, puis rendu l'interview publique. 

UN CHANGEMENT DE RÉGIME EN RUSSIE N'EST "PAS L'OBJECTIF DE L'OTAN"


Un changement de régime en Russie n'est pas "l'objectif de l'Otan, ni celui du président américain" Joe Biden, malgré l'invasion de l'Ukraine, a assuré dimanche le chancelier allemand Olaf Scholz, sur la chaîne publique allemande ARD. "J'ai eu l'occasion de m'entretenir longuement avec lui à la Maison-Blanche et nous avons également discuté de ces questions", a-t-il ajouté. 


"La démocratie, la liberté et le droit ont un avenir partout, mais je parie que c'est le désir profond que nous avons en tant qu'êtres humains de vivre dans une démocratie", a expliqué le successeur d'Angela Merkel. "Mais c'est aux peuples et aux nations de se battre pour cette liberté", a-t-il ajouté. "Ce que nous devons garantir, c'est qu'il n'y ait pas de violation de l'intégrité et de la souveraineté des États", a-t-il fait valoir.

UNE MÉDAILLE OLYMPIQUE À LA VENTE POUR LES ENFANTS UKRAINIENS


L'ancien coureur cycliste, Tony Martin, a mis aux enchères sa médaille d'argent samedi, obtenue lors du contre-la-montre des Jeux de Londres en 2012, pour venir en aide aux enfants ukrainien suite à l'invasion russe. "J'ai décidé de faire don de ma médaille d'argent olympique de Londres 2012 pour collecter des fonds pour rtlwirhelfenkindern (la fondation RTL-Nous aidons les enfants)", a écrit le champion cycliste dans un post Instagram avec des photos de lui avec sa médaille d'argent.


"Ce n'est pas facile de me séparer du plus grand trophée que j'ai pu gagner dans ma carrière, mais compte tenu du fait que des millions de personnes ont presque tout perdu, c'est quelque chose que je veux vraiment faire !", a expliqué le quadruple champion du monde de contre-la-montre, retraité depuis l'année dernière. 

ISTANBUL ACCUEILLERA LES NÉGOCIATIONS


Les délégations russe et ukrainienne vont se retrouver à Istanbul, en Turquie, pour un nouveau round de négociation, a annoncé dimanche soir la présidence turque dans un communiqué. Lors d'un entretien téléphonique, "le président (turc Recep Tayyip) Erdogan et le chef de l'État russe (Vladimir) Poutine se sont mis d'accord sur la tenue du prochain round des négociations entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul", a-t-elle affirmé. 


Les deux chefs de l'État se sont entretenus sur le processus de négociation. Erdogan a affirmé à son homologue russe que la Turquie était prête à faire "toute contribution nécessaire" pour établir un cessez-le-feu en Ukraine et "améliorer la condition humanitaire dans la région". 

DES HOMMES D'AFFAIRES RUSSES AURAIENT PROPOSÉ LEUR AIDE À L'UKRAINE


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé dimanche à plusieurs médias russes que plusieurs hommes d'affaires russes avaient proposé de donner de l'argent pour aider l'Ukraine, notamment pour soutenir son armée. Il a déclaré avoir reçu "des signaux" de plusieurs hommes d'affaires russes, dont le milliardaire Roman Abramovitch, un proche de Vladimir Poutine visé par des sanctions de l'Union européenne et du Royaume-Uni. 


"On a eu des signaux de lui et de quelques autres hommes d'affaires, proposant : 'on peut aider d'une manière ou d'une autre, on peut faire quelque chose'", a-t-il raconté. "Certains ont dit qu'ils étaient prêts à aider à la reconstruction du pays après la guerre. 'Nous sommes prêts à transférer nos affaires en Ukraine, nous vivons en Angleterre ou quelque part en Suisse, nous le voulons. Mais comment peut-on faire pour ne pas figurer sur la liste des sanctions ?'", a relaté le président. "Certaines personnes ne veulent pas donner leur nom et disent qu'elles veulent aider notre armée, tout en étant des citoyens de la Fédération de Russie", a-t-il poursuivi. 


Volodymyr Zelensky a ensuite assuré que quels que soient les hommes d'affaires prêts à donner de l'argent pour soutenir l'armée ukrainienne, l'Ukraine était prête à "assurer leur sécurité, leur fournir du travail et permettre à leurs affaires de se développer". "Je parle concrètement des sanctions dans notre État. On peut en discuter, on peut discuter du changement de citoyenneté de ces personnes", a-t-il expliqué, soulignant qu'il n'était pas "obligatoire de le faire publiquement". 

INTERVIEW EXCLUSIVE


Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, était l'invité de l'émission "En toute franchise" sur LCI, dimanche 27 mars. L'ancien boxeur a évoqué le conflit armé qui secoue la capitale ukrainienne et son pays. Ne voulant pas céder une partie de l'Ukraine aux Russes, il s'est dit prêt à combattre jusqu'au bout.

LA "NEUTRALITÉ" DE L'UKRAINE "ÉTUDIÉE EN PROFONDEUR"


La question de la "neutralité" de l'Ukraine, l'un des points centraux des négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit, est "étudiée en profondeur", a assuré dimanche le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans une interview à des médias russes. "Ce point des négociations(...) est en discussion, il est étudié en profondeur", a-t-il déclaré dans cet entretien en ligne, diffusé sur la chaîne Telegram de l'administration présidentielle ukrainienne.

"NOUS NE NOUS METTRONS PAS À GENOUX"


"Je peux dire fièrement que nous ne nous mettrons pas à genoux. Nous ne voulons pas retourner à l'autoritarisme, priver de la liberté d'expression et des droits de l'Homme. Nous ne voulons pas revenir dans l'Union soviétique", affirme le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur LCI. "Nous voyons notre avenir avec l'Ukraine faisant partie de la famille européenne. C'est la raison de cette guerre. Vladimir Poutine ne veut pas voir l'Ukraine en Europe. Il veut la voir au sein de l'Empire russe."

"LE DIALOGUE DOIT TOUJOURS EXISTER"


"Je suis persuadé que nous avons besoin d'aide. Je suis très reconnaissant envers le président Macron et chaque Français qui font partie de ce processus pour mettre fin à cette guerre. C'est extrêmement important pour l'Ukraine, surtout en ce moment", indique le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur LCI. "Le dialogue est important et doit toujours exister. Il faut trouver la solution et les mots qui mettront fin à ces effusions de sang." 

"LE DONBASS ET LA CRIMÉE FONT PARTIE DU TERRITOIRE UKRAINIEN"


"Le Donbass a toujours fait partie du territoire ukrainien, comme la Crimée", rappelle le maire de Kiev, Vitali Klitschko, interrogé sur LCI. "La pression militaire qui dit que nous devons renoncer à nos terres, je ne vois pas que ça peut être un sujet de compromis. Mais nous sommes prêts à chercher des solutions, uniquement lorsque les soldats russes auront quitter notre sol."

LE MAIRE DE KIEV S'INTERROGE SUR LE "COMPROMIS" RUSSE


"Nous espérons que la fin de la guerre arrivera, mais quand nous entendons de la part de la partie russe des mots comme 'compromis', je ne vois pas en quoi un compromis pourrait consister", estime le maire de Kiev, Vitali Klitschko, interrogé sur LCI. "Je ne participe pas à ce processus de négociations, mais il est difficile, pour moi, de voir en quoi pourrait consister ce compromis", répète-t-il. 

"UNE BOUCHERIE" : LE MAIRE DE KIEV D'ACCORD AVEC BIDEN


Invité à réagir aux propos de Joe Biden, qui a qualifié Vladimir Poutine de "boucher", le maire de Kiev, Vitali Klitschko, se dit sur LCI en accord avec l'utilisation du mot "boucherie". "Des milliers de femmes, d'enfants et de civils ont été tués", déclare l'ancien boxeur, évoquant aussi "des villes en ruines" après les bombardements russes. "On ne peut pas caractériser la guerre par d'autres mots que cela."

"NOUS LUTTONS ET DÉFENDONS LES MÊMES VALEURS QU'EN FRANCE"


"Nous sommes très reconnaissants à chaque pays, à chaque Européen, à tous ceux qui nous soutiennent", salue Vitali Klitschko, le maire de Kiev, sur LCI, évoquant des soutiens politiques, humanitaires et financiers. Il appelle toutefois à plus de matériels pour "lutter pour la ville et le pays". "Nous luttons et défendons les mêmes valeurs et les mêmes principes qui existent en France et dans chaque pays européen."

"PERSONNE N'IMAGINAIT DES CHOSES AUSSI HORRIBLES"


"Jamais, à aucun moment, personne d'entre nous pouvait penser que ça allait se passer comme ça. Personne parmi nous ne pouvait imaginer que des choses aussi horribles se passeraient", indique Vitali Klitschko, le maire de Kiev, sur LCI, citant les villes entières détruites par les forces armées russes.

"L'OBJECTIF DES RUSSES EST DE S'EMPARER DE KIEV"


"Il n'est pas possible de croire à ce que disent les Russes. Ce n'est pas un secret que leur objectif est de s'emparer du cœur de la capitale de l'Ukraine", affirme Vitali Klitschko, le maire de Kiev, sur LCI. "Beaucoup de forces se concentrent ici, mais nos soldats et nos patriotes ont détruit tous les plans des Russes. Ce mythe qui disait que c'était l'armée la plus puissante du monde n'existe plus. Nos militaires sont très motivés. Il y a une différence avec les Russes qui combattent pour de l'argent. Nos soldats défendent leurs foyers, leurs femmes et leurs enfants."

"LA SITUATION EST STABLE À KIEV", ASSURE VITALI KLITSCHKO SUR LCI


"La situation à Kiev est stable. Aujourd'hui, c'est la première fois depuis de nombreux jours qu'il n'y a pas eu de tirs la nuit. Il n'y a pas eu de frappes de missile qui ont détruit des maisons. La nuit s'est passée plus ou moins bien, mais la ville entière entend les détonations et les bruits de tirs qui se déroulent au nord de Kiev", raconte Vitali Klitschko, le maire de Kiev, interrogé en exclusivité par LCI.

UNE MENACE ASSUMÉE SUR LES OSCARS


Sean Penn pourrait boycotter la cérémonie des Oscars, dimanche. Très engagé pour l'Ukraine, il milite pour une prise de parole du président Volodymyr Zelensky. S'il n'est pas invité par l'Académie, l'acteur doublement Oscarisé fera "fondre" ses deux statuettes.

L'UKRAINE CRAINT UNE AGGRAVATION À MARIOUPOL


Kiev craint une aggravation de la situation à Marioupol et dans l'Est de l'Ukraine, suite à l'annonce vendredi par Moscou d'une "concentration de ses efforts sur la libération du Donbass", a déclaré dimanche Oleksiï Arestovytch, un conseiller de la présidence ukrainienne, dans un message vidéo posté sur le réseau social Telegram.


Selon lui, cette annonce permet aux Ukrainiens d'espérer pouvoir "chasser l'ennemi" des régions de Kiev, Tcherniguiv (nord), Soumy (nord-est) et Kharkiv (est), et annoncer, dans les prochaines semaines, "des victoires et des contre attaques." En revanche, "sur certaines lignes de front, notamment dans l'Est, la situation est loin d'être simple. Il faut y être prêt psychologiquement et du point de vue de l'organisation."

LA FRANCE APPELLE "À CONTINUER À PARLER" AVEC POUTINE


Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a appelé dimanche à poursuivre le dialogue avec le président russe, Vladimir Poutine, jusqu'à ce qu'il se rende compte du "prix à payer" pour son invasion de l'Ukraine et qu'il veuille négocier. "Il faut continuer à parler avec les Russes, il faut continuer à parler avec le président Poutine", a-t-il martelé lors du Forum de Doha, qui réunit dans la capitale du Qatar des personnalités internationales du monde politique et économique.


"Il faut être dans l'exigence du dialogue, dans sa clarté, sans aucune naïveté, avec beaucoup de fermeté, mais continuer à lui parler pour qu'à un moment donné il considère que le prix à payer pour son intervention en Ukraine est tellement élevé qu'il vaut mieux négocier", a insisté Jean-Yves Le Drian. 


Selon lui, Emmanuel Macron "continue à parler avec le président Poutine pour obtenir les conditions d'un cessez-le-feu d'abord et d'une négociation ensuite". "On ne discute jamais sérieusement avec un revolver sur la tempe", a lancé le chef de la diplomatie française, soulignant que seul un cessez-le-feu "permettrait l'ouverture de négociations (...) sans les souffrances d'un peuple". 

NOUVELLE SESSION DE POURPARLERS ANNONCÉE EN TURQUIE


Des délégations russe et ukrainienne vont se retrouver à partir de lundi en Turquie pour un nouveau round de négociations en présentiel, a annoncé dimanche David Arakhamia. "Lors de discussions aujourd'hui en visioconférence, il a été décidé de tenir le prochain round en présentiel en Turquie du 28 au 30 mars", a indiqué sur sa page Facebook l'homme, qui est l'un des négociateurs ukrainiens. 


Une séance de négociations en présentiel avait déjà eu lieu le 10 mars en Turquie, à Antalya, entre les ministres des Affaires étrangères, sans débouchées concrètes. 

La Russie mène, depuis le 24 février, une offensive contre son voisin ukrainien. Parallèlement, Moscou mène des négociations avec Kiev pour exiger d'elle un statut neutre comme celui de la Suède ou de l'Autriche, un refus d'une adhésion à l'Otan et une démilitarisation et une "dénazification" du pays.

Mercredi 16 mars, les troupes russes ont bombardé un théâtre de Marioupol, selon Kiev, faisant au moins un blessé grave mais pas de morts, d'après le conseil municipal dans un premier bilan.

Dans le même temps, Vladimir Poutine continue d'accuser l'Ukraine, de "nombreux crimes de guerre", assurant que les forces dirigées par Moscou font "tout leur possible" pour ne pas cibler les civils, selon le Kremlin.

Par ailleurs, le nombre de réfugiés ne cessent d'augmenter : plus de 3,2 millions de personnes avaient déjà fui l'Ukraine au 18 mars, dont plus de 2 millions sont allées en Pologne, selon l'ONU.


La rédaction de TF1info

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