Le président ukrainien a salué vendredi "l'héroïsme" de son armée.Des combats font rage dans le sud du pays.Suivez les dernières infos.
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"HEROISME"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi "l'héroïsme" de son armée, alors que d'intenses combats font rage dans le sud du pays, au point de faire penser à la contre-offensive de Kiev annoncée de longue date.
"A nos soldats, à tous ceux qui sont engagés dans des combats particulièrement durs ces jours-ci. Nous sommes témoins de votre héroïsme, et nous sommes reconnaissants pour chaque minute de votre vie", a lancé M. Zelensky dans son message quotidien.
ATHLETES RUSSES
Le président du CIO Thomas Bach, reçu jeudi par Emmanuel Macron à l'Elysée, a réaffirmé vendredi sa volonté de réintégrer les Russes et Bélarusses dans le sport mondial, sous bannière neutre, en marge d'une rencontre dans la capitale avec des athlètes réfugiés.
Peu après sa rencontre avec le président de la République jeudi, le CIO a remercié Emmanuel Macron de sa prise de position lors du dernier G7 à Hiroshima au Japon, "concernant l'autonomie du sport et les conditions de participation des athlètes munis d'un passeport russe ou bélarusse, déclaration qui s'inscrit dans le droit fil des recommandations du CIO".
Selon le communiqué du CIO, les deux hommes ont également évoqué les JO de Paris en 2024, et réaffirmé que la question de la participation des athlètes russes et bélarusses à ces JO serait "prise en temps voulu par le CIO".
ANALYSE
"Le contre-offensive ukrainienne a commencé", estiment de nombreux observateurs dont le centre d'analyse américain Institute for the Study of War (ISW), qui précise toutefois ne pas s'attendre à "une seule grande opération" mais à une série de différentes actions coordonnées, comme c'est le cas actuellement.
"Nous pouvons totalement affirmer que cette offensive a commencé", a déclaré Vladimir Poutine dans une vidéo diffusée vendredi. "Les troupes ukrainiennes n'ont atteint leur objectif sur aucun des champs de bataille", a-t-il affirmé, avant d'ajouter que "le régime de Kiev dispose encore d'un potentiel offensif".
KREMLIN
L'offensive ukrainienne a débuté, assure le président russe.
DES AVIONS RUSSES INTERCEPTÉS PRÈS DE L’ESPACE AÉRIEN DE L’OTAN
Ce vendredi matin, le Royaume-Uni a mobilisé ses avions de combat pour intercepter des avions russes qui volaient à proximité de l’espace aérien de l’Otan, a indiqué le gouvernement britannique.
Jeudi soir déjà, des avions Typhoon de la Royal Air Force (RAF) basés en Estonie et des avions Gripen suédois avaient intercepté deux avions russes "volant près de l'espace aérien de l'Otan et de la Suède", d’après le ministère de la Défense britannique.
"Les avions russes ne respectaient pas les règles internationales en ne communiquant pas avec les régions d'information de vol concernées, mais ils sont restés dans l'espace aérien international et ont volé de manière professionnelle", ajoute le ministère.
CE QUE COMPREND L’AIDE AMÉRICAINE
D'une valeur globale de 2,1 milliards de dollars, la nouvelle aide militaire annoncée par Washington comprend des munitions additionnelles pour les systèmes antiaériens Patriot, des systèmes d'ancienne génération Hawk et les missiles associés, des munitions d'artillerie 105 et 203 mm, des drones Puma, des roquettes à guidage laser ainsi qu'un soutien pour la formation des militaires et l'entretien de ces équipements.
Elle n'est pas directement tirée des stocks existants de l'armée américaine et mettra donc plusieurs mois à parvenir à Kiev.
Cette nouvelle aide porte à plus de 39 milliards de dollars la totalité des armements livrés ou promis par les États-Unis à l’Ukraine depuis le début de l’offensive russe.
DES "PRISONNIERS DE GUERRE UKRAINIENS" REMIS A LA HONGRIE
Des "prisonniers de guerre" originaires de l’ouest de l’Ukraine ont été remis à la Hongrie, a annoncé l'Eglise orthodoxe russe qui a servi d'intermédiaire, Kiev regrettant ce vendredi de ne pas avoir été impliqué dans les négociations.
Le transfert a eu lieu jeudi "avec la bénédiction" du patriarche Kirill, "dans le cadre d'une coopération entre Églises et à la demande de la partie hongroise", a indiqué le Patriarcat de Moscou dans un communiqué, invoquant "l'humanité chrétienne".
POUTINE : L’UKRAINE CONSERVE UN "POTENTIEL OFFENSIF"
Vladimir Poutine a souligné que l'Ukraine conservait son "potentiel offensif" malgré l'échec jusqu'ici, selon lui, de la contre-offensive ukrainienne.
"Toutes les tentatives de contre-offensive menées jusqu'à présent ont échoué, mais le régime de Kiev dispose encore d'un potentiel offensif", a déclaré le président russe dans des propos diffusés à la télévision, assurant que la réplique russe "sera basée sur ce constat".
DEUX MILLIARDS DE DOLLARS D’AIDE AMÉRICAINE
Les États-Unis ont annoncé ce vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, qui concerne principalement des équipements de défense antiaérienne et des munitions, d'environ deux milliards de dollars.
Cela "illustre l'engagement continu en faveur des capacités critiques à court terme de l'Ukraine et des capacités durables des forces armées ukrainiennes pour défendre leur territoire et lutter contre l'agression russe sur le long terme", a précisé le Pentagone dans un communiqué.
Urgent
CONTRE-OFFENSIVE
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi que la grande contre-offensive que l'Ukraine prépare depuis des mois avait "commencé" sur le front, mais que les forces de Kiev n'étaient pas parvenues à "atteindre leurs objectifs".
"Nous pouvons totalement affirmer que cette offensive a commencé", a déclaré M. Poutine dans une vidéo diffusée sur Telegram par un reporter de la télévision publique russe. "Les troupes ukrainiennes n'ont atteint leur objectif sur aucun des champs de bataille", a-t-il ajouté.
LCI EN DIRECT D’UKRAINE
Notre envoyée spéciale Charline Hurel a assisté à l’évacuation des habitants, toujours en cours à Kherson. Elle décrit l’intervention des militaires et des volontaires qui se poursuit malgré les bombardements.
LA RUSSIE PRÉPARE DES DRONES D’ATTAQUE, SELON WASHINGTON
La Russie "reçoit du matériel d'Iran pour construire une usine de drones" sur son sol, a averti vendredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Le site "pourrait être pleinement opérationnel au début de l'année prochaine". Le gouvernement américain a diffusé une image satellite de l'emplacement prévu selon lui pour cette usine, situé à environ 900 kilomètres à l'est de Moscou.
Selon la même source, la Russie a reçu des "centaines" de drones d’attaque iraniens, et "le partenariat militaire entre la Russie et l'Iran semble s'approfondir".
TRAITÉ FCE SUR LES ARMES : L'OTAN CONDAMNE MOSCOU
Dans un communiqué, les États de l’Otan ont condamné ce vendredi la décision de la Russie de se retirer du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE). En mai, Moscou avait déclaré que le traité était contraire aux intérêts de la Russie, en raison du conflit. Cette décision "est la dernière d’une série d’actions qui affaiblit systématiquement la sécurité Euro-Atlantique", ont affirmé les membres de l’Alliance outre-Atlantique.
L’ISLANDE FERME SON AMBASSADE A MOSCOU
Reykjavik a annoncé la fermeture de son ambassade à Moscou à partir du 1er août en raison du conflit en Ukraine. "La situation actuelle ne permet tout simplement pas à la petite représentation diplomatique de notre pays d'opérer en Russie", a affirmé la ministre des Affaires étrangères islandaise. L’Islande est le premier pays à prendre une telle mesure.
BARRAGE : UNE EXPLOSION DÉTECTÉE
L'institut de sismologie norvégien (Norsar) a détecté "une explosion" provenant de la région du barrage ukrainien de Kakhovka au moment de sa destruction mardi, a indiqué un de ses hauts responsables vendredi.
Cette annonce, qui n'attribue pas d'origine à l'explosion, conforte l'idée selon laquelle le barrage hydroélectrique situé dans une zone sous contrôle russe n'a pas cédé du fait de dommages subis lors de bombardements au cours des mois précédents.
COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
La Cour internationale de justice (CIJ) a autorisé vendredi des dizaines d'alliés occidentaux de l'Ukraine à soutenir une affaire déposée par Kiev l'année dernière à la suite de l'invasion russe.
Le plus haut tribunal de l'ONU, qui a enjoint à Moscou de mettre fin à son invasion, a conclu que les déclarations d'intervention présentées par 32 pays dans cette affaire "sont recevables", autorisant notamment la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne à soutenir l'Ukraine, mais pas les États-Unis.
BARRAGE : KIEV AFFIRME AVOIR LA PREUVE D'UN "SABOTAGE" RUSSE
Le service de sécurité intérieure ukrainien (SBU) a déclaré ce vendredi avoir intercepté un appel téléphonique prouvant qu'un "groupe de sabotage" russe a fait exploser la centrale hydroélectrique et le barrage de Kakhovka. Un extrait audio d'une minute et demie de cette conversation présumée, publié sur sa chaîne Telegram, met en scène deux hommes non identifiés qui semblent discuter en russe des retombées de la catastrophe, d'après The Guardian.
"Ce sont donc nos hommes qui l'ont fait. Ce ne sont pas les leurs, ce sont les nôtres", déclare notamment l'un d'entre eux dans cet audio. "Notre groupe de saboteurs est là. Ils voulaient faire peur avec ce barrage. Cela ne s'est pas passé comme prévu. Au-delà de que ce qu'ils avaient prévu", ajoute-t-il. Le SBU n'a pas donné d'autres détails sur la conversation ou ses participants, mais il a déclaré avoir ouvert une enquête criminelle pour crimes de guerre et "écocide".
COMBATS DANS LE SUD
Moscou affirme avoir repoussé plusieurs attaques ukrainiennes dans le sud de l'Ukraine, notamment dans la région de Zaporijjia, au moment où Kiev assure être prêt à une contre-offensive pour reconquérir les territoires occupés par l'armée russe.
"Au cours des dernières 24 heures, les forces ukrainiennes ont poursuivi leurs tentatives de mener des offensives dans les régions d'Ioujno-Donetsk et de Zaporijjia", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, en assurant que celles-ci avaient été repoussées grâce aux "actions décisives (...) des unités des forces russes", selon la même source.
INONDATIONS : 8 MORTS EN ZONE OCCUPÉE
Huit personnes sont mortes dans les inondations dans la partie occupée par la Russie de la région de Kherson, et la montée des eaux pourrait durer encore 10 jours, a indiqué vendredi l'occupation russe
"Au total, 22.273 maisons dans 17 localités sont inondées. Selon les prévisions, la montée des eaux peut durer encore 10 jours", a indiqué sur Telegram Vladimir Saldo, le chef de la partie occupée de la région de Kherson, précisant que le bilan des inondations "est monté à huit" morts.
SUR LE TERRAIN, DANS LE CALVAIRE DE KHERSON
Alors que les secours tentent d'évacuer les sinistrés de Kherson, où les inondations ont commencé après la démolition du barrage de Kakhovka, des frappes ébranlent les opérations et terrorisent les habitants. Une équipe de LCI s'est retrouvée à moins de cent mètres d'un tir d'obus, suivi par plusieurs missiles.
BARRAGE : DES MINES ET ENGINS EXPLOSIFS MENACENT LES HABITANTS
Après la destruction du barrage de Kakhovka, les civils se retrouvent "exposés au danger des mines et des engins non explosés ou abandonnés après l'explosion" de l'infrastructure, met en garde Handicap International dans un communiqué. "Au-delà de la catastrophe environnementale que cet accident représente, de nombreuses mines et des engins non explosés ou abandonnés, massivement présents dans le pays, ont été déplacés par le passage de l’eau", pointe-t-elle, signalant que ces "engins explosifs" peuvent avoir dérivé jusqu'aux habitations. "La dépollution des terres sera, en outre, d’autant plus complexe pour les experts du déminage avec cette nouvelle catastrophe", signale-t-elle également.
INONDATIONS : CINQ MORTS ET TREIZE DISPARUS SELON KIEV
Au moins cinq personnes ont été tuées et 13 portées disparues dans les inondations provoquées par la destruction d'un barrage dans le Sud de l'Ukraine, a indiqué vendredi le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko.
Au total, 48 localités sont inondées dont 14 dans les zones sous occupation russe et 2412 personnes ont été évacuées côté ukrainien, a-t-il précisé sur Telegram.
EAU POTABLE : DES "CENTAINES DE MILLIERS" D'UKRAINIENS EN DIFFICULTÉ
Dans les zones inondées suite à la démolition du barrage de Kakhovka, des difficultés d'accès à l'eau potable touchent des "centaines de milliers" d'Ukrainiens, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
BARRAGE : UNE LÉGÈRE DÉCRUE À KHERSON
Dans la région voisine de Zaporijjia, celle de Kherson, les conséquences des inondations engendrées par la destruction mardi du barrage de Kakhovka sur le fleuve Dniepr étaient encore largement visibles vendredi matin. Dans la ville même de Kherson, le niveau de l'eau commençait toutefois à baisser "pour la première fois", selon Laura Moussiïane, une employée de l'agence météorologique locale.
"Si hier l'eau était à 5 mètres au-dessus de la normale, aujourd'hui elle est à un niveau inférieur", explique-t-elle à l'AFP. "C'est une très bonne tendance", s'est-elle réjouie, quatre jours avec la spectaculaire destruction du barrage de Kakhovka, une infrastructure imposante située à 70 km en amont, poussant des milliers de civils à fuir les zones inondées, les autorités craignant aussi des conséquences dévastatrices sur la faune et la flore.
Mais la situation reste toujours délicate dans les localités autour de Kherson, comme à Tchornobaïvka, où la montée des eaux a commencé mercredi.
UN IMMEUBLE RÉSIDENTIEL TOUCHÉ PAR UN DRONE EN RUSSIE
Deux personnes ont été blessées vendredi lorsqu'un drone s'est écrasé sur un immeuble résidentiel dans la ville de Voronej, située dans le sud de la Russie non loin de l'Ukraine, ont indiqué les autorités locales. "Un drone est tombé à Voronej", a écrit le gouverneur régional Alexandre Goussev sur Telegram. "Deux personnes ont été blessées", a-t-il précisé, en soulignant que "toute l'assistance nécessaire leur a été apportée".
RETOUR SUR LES DERNIÈRES 24 HEURES DU CONFLIT
Les évacuations se poursuivent après la démolition du barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, et de premières victimes sont à déplorer. Kiev accuse la Russie de bombarder Kherson et ses alentours, au plein milieu des opérations de sauvetage. La contre-offensive ukrainienne pourrait avoir été enfin lancée, après des mois de préparation.
CONTRE-OFFENSIVE : DÉJÀ TROIS FRONTS ?
Moscou affirme que l'Ukraine a lancé ces derniers jours des attaques dans l'est et le sud du pays, vers les zones qu'elle contrôle. Kiev reste de son côté silencieuse, mais sur le terrain, plusieurs fronts semblent se dessiner et constituer les prémices d'une contre-offensive, préparée depuis des mois par les forces ukrainiennes pour récupérer leurs territoires occupés.
Selon des médias anglophones, l'opération paraît en effet avoir été lancée. Si les affirmations des Russes sur leurs victoires sont difficiles à vérifier, l'armée ukrainienne semble toutefois rencontrer une résistance plus forte que prévu sur le terrain. Les précisions dans cette chronique.
DES AFFRONTEMENTS EN COURS DANS LA RÉGION DE ZAPORIJIA
Des "combats actifs" étaient en cours vendredi tôt dans la matinée dans la région de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, a rapporté un responsable de l'occupation russe, Vladimir Rogov, au moment où Kiev se dit prêt à lancer une contre-offensive d'ampleur. "À l'heure actuelle, des combats actifs ont repris dans la région entre Orekhovo (le nom russe d'Orikhiv, ndlr) et Tokmak", au niveau de la ligne de front actuelle entre forces russes et ukrainiennes, a-t-il indiqué sur Telegram.
Il n'a pas donné plus de détails, mais selon Alexandre Sladkov, un correspondant de la télévision publique russe, qui tient une chaîne Telegram suivie par plus d'un million de personnes, "les artilleries" russe et ukrainienne sont à l'œuvre, les troupes de Kiev étant à l'offensive selon lui. "De longs et durs combats sont en cours", a-t-il écrit au petit matin sur Telegram, affirmant que "la ligne de front est stable".
Dans son bulletin quotidien publié vendredi matin, l'armée ukrainienne n'a elle pas fait état de ces combats. "L'adversaire reste sur la défensive", a simplement écrit le commandement ukrainien sur Facebook au sujet du front dans la région de Zaporijia.
DOCUMENT LCI
L'Ukraine et ses alliés, dont les Etats-Unis, la France et le Japon, ont condamné jeudi les "attaques" contre les opérations de secours à Kherson, appelant la Russie à permettre l'accès "sans entrave" de l'aide après la destruction du barrage de Kakhovka.
Selon Kiev, une personne a été tuée et 18 blessées, dont des membres des services d'urgence, dans des frappes russes sur le centre de Kherson et les environs. Les évacuations dans la commune ont été entrecoupées d'explosions et de tirs d'obus, plongeant la population dans la terreur, comme le montre le reportage ci-dessous.
LE DÉBUT TANT ATTENDU DE LA CONTRE-OFFENSIVE UKRAINIENNE ?
Depuis jeudi, les autorités russes affirment que Kiev aurait enfin entamé sa contre-offensive qu'elle prépare depuis des mois pour reconquérir des territoires occupés par Moscou. L'armée ukrainienne aurait lancé un assaut dans le sud de l'Ukraine, selon la Russie, ce que l'Ukraine n'a pas confirmé. Mais plusieurs médias anglophones estiment que le coup d'envoi a en effet été donné. Plus d'informations dans la vidéo ci-dessous et dans cet article.
"BIEN JOUÉ À BAKHMOUT"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué jeudi soir des "résultats" obtenus dans la région de Donetsk, à l'est de l'Ukraine. "Les combats sont très rudes dans la région de Donetsk", mais "nous obtenons toutefois des résultats et je suis reconnaissant envers ceux qui les accomplissent", a-t-il déclaré lors de son allocution quotidienne. "Bien joué à Bakhmout. Étape par étape", a-t-il ajouté. Une vidéo tournée par lui-même, alors qu'il se trouvait à bord d’un train après s’être rendu dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, pour évoquer les conséquences de la destruction du barrage de Kakhovka, selon Le Monde.
BIENVENUE
Bonjour et bienvenue sur ce live consacré à l'actualité de la guerre en Ukraine. Retrouvez ici les toutes dernières informations sur le conflit.
Elle concentre les inquiétudes. La centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, continue à pomper de l'eau du barrage de Kakhovka pour refroidir le combustible et éviter un accident, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La destruction du barrage situé sur le fleuve Dniepr a provoqué l'évacuation de milliers de civils des zones inondées et suscité l'inquiétude pour le site de Zaporijia occupé par les Russes, qui se trouve à 150 km en amont.
Après examen, il s'est avéré que les opérations de pompage devraient "pouvoir se poursuivre même si le niveau descendait au-dessous du seuil actuel de 12,7 mètres", précédemment jugé critique, a expliqué l'instance onusienne dans un communiqué, qui fixe désormais la limite à "11 mètres, voire plus bas".
"Dans ces circonstances difficiles, cela nous laisse un peu plus de temps avant d'éventuellement passer à d'autres sources d'approvisionnement", a souligné le chef de l'AIEA Rafael Grossi, attendu sur les lieux la semaine prochaine. Quand le barrage ne pourra plus être utilisé, la centrale pourra avoir recours à "un grand bassin de rétention situé à proximité ainsi qu'à des réserves plus petites et à des puits sur place qui peuvent fournir de l'eau de refroidissement pour plusieurs mois".
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