EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Pékin n'a pas encore livré d'armes létales à Moscou, selon Blinken

Publié le 22 mars 2023 à 6h45, mis à jour le 22 mars 2023 à 21h15

La Chine n'a pas encore "franchi la ligne" consistant à livrer des armes létales à la Russie, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie américaine.
Suivez les dernières infos sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

PAS DE LIVRAISONS D'ARMES CHINOISES 


La Chine n'a pas encore "franchi la ligne" consistant à livrer des armes létales à la Russie en pleine guerre en Ukraine, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. "A ce jour, nous ne les avons pas vus franchir cette ligne", a-t-il affirmé devant une commission du Sénat à Washington.


Depuis plusieurs semaines, la diplomatie américaine exerce une intense pression diplomatique sur la Chine afin d'éviter qu'elle ne livre des équipements militaires importants à Moscou, embourbé dans le conflit en Ukraine.


Mi-février, Washington avait fait savoir que la Chine envisageait une telle option, et il a été fait état de petites cargaisons envoyées par des entreprises chinoises à Moscou.

ZELENSKY PROMET UNE RIPOSTE


L'Ukraine "répondra à toutes les attaques" russes, a lancé mercredi soir Volodymyr Zelensky, après une attaque de Moscou aux drones qui a fait au moins sept morts dans la région de Kiev, et une frappe contre un immeuble à Zaporijjia (centre-est).


"Nous répondrons de façon certaine à l'occupant à toutes les attaques contre nos villes (...) Toutes les frappes russes recevront une réponse militaire, politique et juridique", a-t-il assuré dans son allocution quotidienne, à l'issue d'un déplacement près de Bakhmout, sur le front, puis à Kharkiv (nord-est).

INQUIÉTUDE DU CICR


Le Comité international de la Croix-Rouge a fait savoir que les besoins humanitaires ne cessaient d'augmenter près de Bakhmout où les combats entre l'armée ukrainienne et les forces russes font rage depuis plusieurs mois. Dans un communiqué, le CICR s'est dit "vivement préoccupé" par la situation.

LA CPI REJETTE LES "MENACES" RUSSES


La Cour pénale internationale a rejeté les "menaces" et les mesures annoncées contre son procureur et les juges impliqués dans la délivrance d'un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre lors de l'invasion russe.


La Présidence de l'Assemblée des États parties de la Cour, qui constitue son organe législatif, "déplore ces tentatives d'entrave des efforts internationaux visant à garantir la responsabilité des actes interdits par le droit international général", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

LA SUÈDE APPROUVE SON ADHÉSION À L'OTAN


Le Parlement suédois a approuvé par avance l'adhésion du pays nordique à l'Otan, malgré le blocage de la Turquie et les retards de la Hongrie pour donner leurs feux verts indispensables. Les députés du Riksdag ont voté par 269 voix en faveur d'un texte autorisant l'entrée de la Suède dans l'alliance militaire, avec 37 voix contre.


L'approbation, attendue du fait du soutien de la plupart des partis, reste pour l'heure sans effet pour la Suède. Aucune date n'a été fixée par Budapest et son Premier ministre nationaliste Viktor Orban, tandis que Recep Tayyip Erdogan a de nouveau réaffirmé le refus turc de voir Stockholm devenir le 32e membre de l'Otan.

PAS DE LIVRAISON D'ARMES DE LA CHINE EN RUSSIE "À CE JOUR"


En réponse à une question lors d'une audition devant le Sénat à Washington, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré que la Chine n'avait pas encore "franchi la ligne" consistant à livrer des armes létales à la Russie en pleine guerre en Ukraine. "À ce jour, nous ne les avons pas vus franchir cette ligne", a déclaré le secrétaire d'État américain.

411 MILLIARDS POUR LA RECONSTRUCTION DE L'UKRAINE


L'Ukraine aura besoin de 411 milliards de dollars pour son redressement et sa reconstruction après la première année du conflit provoqué par l'invasion russe, lancée le 24 février 2022, selon une estimation publiée aujourd'hui par la Banque mondiale (BM), l'ONU, l'Union européenne et le gouvernement ukrainien.


Alors que les combats se poursuivent, ces organisations et institutions anticipent par ailleurs un besoin immédiat de 14 milliards de dollars dès cette année, afin de réaliser "les investissements critiques et prioritaires" permettant de démarrer la reconstruction.

AVIONS DE CHASSE EN UKRAINE


La Slovaquie a obtenu des États-Unis une offre pour des armes d'une valeur de plus d'un milliard de dollars, à taux réduit, en compensation de ses treize chasseurs MiG-29 promis à l'Ukraine.


"La valeur de ce matériel est légèrement supérieure à un milliard de dollars (...) La Slovaquie paierait environ 340 millions de dollars", a déclaré sur Facebook le ministre slovaque de la Défense Jaroslav Nad, en ajoutant que l'offre américaine était proposée en échange "de 13 vieux MiG et d'une partie du système de défense aérienne".

"PAS D'ESCALADE NUCLÉAIRE", RÉTORQUE LONDRES


Pour Londres, il n'y a pas d'"escalade nucléaire" dans la décision du Royaume-Uni de fournir à l'Ukraine des obus de chars d'assaut fabriqués avec de l'uranium appauvri. Cité dans la presse, le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverley a déclaré que ces munitions n'étaient pas "nucléaires". "Ce sont des munitions purement conventionnelles (...) Il n'y a donc pas d'escalade nucléaire. Le seul pays au monde qui parle de questions nucléaires est la Russie."

RISQUE D'AGGRAVATION "SÉRIEUSE" DU CONFLIT 


Le chef de la diplomatie russe a mis en garde contre une éventuelle livraison par Londres à l'Ukraine de munitions contenant de l'uranium appauvri. Cette piste, récemment évoquée par une responsable britannique, représenterait une "aggravation sérieuse" du conflit, a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à Sotchi, dans le sud de la Russie, évoquant notamment des conséquences sur la santé de la population et un risque de contamination des sols.

DÉFENSE ANTIAÉRIENNE SUR MOSCOU


La Russie va moderniser la défense antiaérienne de la capitale, selon une annonce du ministre de la Défense russe. "Cette année, nous achèverons la modernisation du système de défense antimissile de Moscou", a-t-il promis, selon l'agence russe Tass. 

ZELENSKY ACCUSE MOSCOU DE VISER "DES GENS ORDINAIRES"


En réaction aux frappes russes sur Zaporijia, le président ukrainien a accusé son voisin de viser des zones résidentielles "où vivent des gens ordinaires et des enfants". Demandant à ce que cette situation ne devienne pas "un jour comme un autre" en Ukraine, il a appelé le monde à une "plus grande détermination pour vaincre" Moscou.

UN MORT À ZAPORIJIA 


Une personne est décédée des suites de ses blessures après que des frappes ont frappé des immeubles à Zaporijia, affirme le secrétaire du conseil municipal sur Telegram. 


"Malheureusement, un blessé, qui était dans un état grave, est décédé", a-t-il écrit, précisant que 25 personnes étaient actuellement hospitalisées, dont trois "dans un état grave". 

18 BLESSÉS À ZAPORIJIA 


18 personnes ont été blessées à la suite d'une frappe sur un immeuble à Zaporijia, dont deux enfants âgés de 7 et 9 ans, affirme le secrétaire du conseil municipal. Sur Telegram, il précise que parmi elles, quatre personnes ont été hospitalisées dans un "état grave".

ZELENSKY SUR LE FRONT PRÈS DE BAKHMOUT


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est rendu ce matin auprès de ses armées près de Bakhmout, dans la région du Donbass, épicentre des combats dans l'est du pays. "Positions de première ligne des militaires ukrainiens en direction de Bakhmout. Honoré d'y être aujourd'hui et de décorer nos héros", a écrit le président ukrainien dans un message publié sur le réseau social Telegram.


Le Kyiv Post, de son côté, publie également une photo de Volodymyr Zelensky devant ses troupes. 

DES HABITATIONS CIVILES TOUCHÉES


Une correspondante de la BBC News publie une vidéo de plusieurs immeubles touchés ce matin par des frappes russes, décrivant un "enfer" à Zaporijia. "C'est ainsi que Poutine affirme ne pas être en guerre avec les civils ukrainiens", ajoute-t-elle ironiquement dans un tweet.

ZAPORIJIA SOUS LES FRAPPES RUSSES


Andriy Yermak, chef du bureau de la présidence ukrainienne, affirme que Zaporijia est "bombardée" par la Russie. Pour rappel, cet oblast est l'une des régions dont une partie a été annexée illégalement par Moscou l'an dernier.


Plus précisément, des "bâtiments résidentiels" et "l'île de Khortytsia" seraient attaqués. Les journalistes de Suspilne, la télévision ukrainienne, ont fait été d'au moins trois séries d'explosions dans la ville depuis ce matin.

SOMMET CHINE-RUSSIE


Le Kremlin a dit ne pas être surpris par la réaction "hostile" des pays occidentaux après le sommet russo-chinois de la veille lors duquel Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché leur alliance, en plein conflit en Ukraine.


"En ce qui concerne la réaction des pays de l'Occident collectif, le fait que leur réaction sur tous les sujets était de nature inamicale et hostile n'est une nouvelle pour personne", a jugé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

QUATRE MORTS DANS LA RÉGION DE KIEV


Le bilan de l'attaque de drone dans la région de Kiev s'alourdit à quatre morts, selon la télévision publique ukrainienne. Le média précise qu'un enfant de 11 ans fait partie des sept personnes blessées. 

PIRATAGES DE RADIOS EN CRIMÉE ?  


Plusieurs stations de radio ont été piratées en Crimée, rapporte l'agence de presse Ria Novosti. Plusieurs stations locales basées à Sébastopol auraient ainsi diffusé aux habitants de fausses alertes sur un ordre d'évacuation, après le piratage de leurs ondes par des hackers ukrainiens.


"Après qu'on a réussi à repousser l'attaque des drones contre Sébastopol, des nazis ukrainiens ont lancé une attaque informationnelle", a écrit le gouverneur Mikhaïl Razvojaïev sur Telegram.

LES VÉRIFICATEURS


Une "enquête parlementaire" réalisée par la Douma aurait "pleinement confirmé que des installations militaires des États-Unis et de l'Otan ont été mises en place en Ukraine sous la forme de laboratoires biologiques". Des conclusions devenues virales, notamment partagées par Vladimir Soloviev, le propagandiste en chef du Kremlin


En réalité, ces accusations, brandies depuis des années par Moscou, ne s'appuient sur aucune preuve tangible. Ci-dessous, un récap de ce que l'on sait sur le sujet ↓ 

MOSCOU ENCORE UNE FOIS ACCUSÉ DE CRIMES DE GUERRE


Dans un rapport sur le bombardement d'un immeuble à Izioum, en mars 2022, l'ONG Human Rights Watch accuse la Russie d'avoir à nouveau "violé les lois de la guerre". En analysant les témoignages, les photos, les vidéos et en réalisant une modélisation en 3D de l'immeuble touché, l'ONG affirme n'avoir trouvé "aucune preuve que les forces ukrainiennes utilisaient ce bâtiment à des fins militaires à ce moment-là". 


Pour rappel, cette attaque qui avait eu lieu le 9 mars avait touché un immeuble dans lequel des dizaines de civils s'abritaient au sous-sol avait fait 44 morts. 

POUTINE N'EST PAS INTÉRESSÉ PAR LA PAIX


L'ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, a réagi à l'attaque de drone qui a touché la banlieue de Kiev. Elle a, elle aussi, ironisé sur le timing de ces frappes, qui arrivent au lendemain de la rencontre en Xi Jinping et Poutine. "Après tout ce qui a été dit hier à Moscou, de nouveaux missiles russes et de nouvelles attaques de drones contre des civils pendant la nuit montrent clairement l'intérêt que porte le président Poutine à une paix juste ou à la fin de la guerre qu'il a déclenchée."

POINT DE SITUATION


Il est 9h, l'occasion de faire un retour sur les événements marquants des 24 dernières heures du conflit.

TROIS MORTS À KIEV


Voici les photos prises par les services d'urgence après la frappe russe en banlieue de Kiev. La frappe a touché un lycée à Rjychtchiv, ville située à environ 80 kilomètres au sud de Kiev, a précisé le DSNS. L'attaque a "partiellement détruit" deux étages de deux résidences de lycéens et un bâtiment où ils faisaient leurs études, selon la même source. 


L'incendie qui s'est déclaré sur le site, touchant plus de 300 mètres carrés, a été éteint peu avant 07h, précise le DSNS.

TROIS MORTS À KIEV


Le service d'État des situations d'urgence (DSNS) a donné plus de précisions sur l'attaque de drone dans la région de Kiev. Sur Twitter, les services d'urgence confirment que trois personnes ont été tuées dans une attaque ayant touché un lycée professionnel. En plus de ces victimes, "quatre personnes se trouvent probablement sous les décombres".

VERS UN REPLI À BAKHMOUT ? 


L'assaut russe sur Bakhmout pourrait perdre de son élan, indique le ministère britannique de la Défense. Dans son bulletin quotidien sur les informations des services de renseignement britanniques, les combats pourraient perdre en intensité après que "certaines unités ont été réaffectées à d'autres secteurs".

ZELENSKY DÉNONCE CEUX QUI PARLENT DE "PAIX"


Sur Twitter, le président ukrainien a rappelé qu'à chaque fois que "quelqu'un essaie d'entendre le mot 'paix' à Moscou, un nouvel ordre est donné pour de telles frappes criminelles", dénonçant l'attaque de 20 drones dans la nuit.

"NUIT DE TERREUR" EN UKRAINE


Volodymyr Zelensky affirme que "plus de 20 drones de combat" de fabrication iranienne Shahed-136/131 ont ciblé l'Ukraine dans la nuit. L'état-major général des forces armées précise que la défense aérienne a abattu la plupart des cibles. 


Au total, 21 drones ont été lancés depuis la région russe de Briansk, située au nord de l'Ukraine. 16 de ces appareils ont été abattus par la défense anti-aérienne ukrainienne, a précisé l'armée de l'air sur Telegram. 

TROIS MORTS À KIEV


Trois personnes sont décédées et sept autre blessés après une attaque "nocturne" de drones sur un "site civil", a déclaré l'administration militaire de la région de Kiev, sans donner plus de détails.

ON RÉSUME


Alors que Xi Jinping a quitté Moscou ce matin, notre correspondant sur place revient sur ce qu'il faut retenir de cette visite lors de laquelle les deux dirigeants ont affiché leur entente .

Poutine et Xi Jinping affichent leur ententeSource : TF1 Info

XI JINPING QUITTE MOSCOU


Le président chinois a quitté Moscou ce matin après son voyage de deux jours en Russie axé sur le renforcement des liens avec son homologue Vladimir Poutine, selon l'agence d'état russe Tass. À l'occasion de ce départ, "une cérémonie solennelle s'est tenue à l'aéroport", précise l'agence. L'avion du dirigeant chinois a quitté l'aéroport de Vnoukovo après avoir été salué par une garde d'honneur qui a joué les hymnes nationaux russe et chinois.

ATTAQUE DE DRONE SUR SÉBASTOPOL


La marine russe a "repoussé" une attaque de drone sur le port de Sébastopol, affirme le gouverneur Mikhail Razvozhayev. "Les fenêtres de plusieurs bâtiments de la ville ont été brisées après les explosions", précisent les autorités de cette ville annexée par Moscou.


"Ils ont tenté de pénétrer dans notre baie, nos marins leur ont tiré dessus avec des armes légères. La défense aérienne a également fonctionné", a ajouté le gouverneur installé par la Russie. 

Bonjour et bienvenue dans le direct de TF1info consacré à l'actualité autour de la guerre en Ukraine.

Vladimir Poutine et Xi Jinping ont loué mardi l'entrée dans une "nouvelle ère" de leur relation "spéciale" face aux Occidentaux, le président russe appuyant prudemment le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine, tout en accusant Kiev de le rejeter. 

L'initiative chinoise, qui préconise des pourparlers de paix, comporte des éléments qui peuvent "servir de base à un règlement pacifique (du conflit), quand ils y seront prêts en Occident et à Kiev", a lancé Vladimir Poutine. "Toutefois, nous n'observons pas pour l'heure une telle disposition de leur côté", a-t-il ajouté, au côté de M. Xi qui, pour sa part, a souligné que Pékin était "pour la paix et le dialogue" en Ukraine. À Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit avoir "invité" la Chine à faire partie du règlement du conflit et "attendre sa réponse", ajoutant "recevoir des signaux mais rien de concret".

Dans une déclaration commune aux accents de guerre froide, les deux dirigeants ont aussi vivement attaqué l'Occident, accusant les Etats-Unis de "saper" la sécurité internationale pour conserver leur "avantage militaire", et exprimé leur "préoccupation" face à la présence croissante de l'Otan en Asie. Autre écho à la guerre froide, la Russie et la Chine ont affirmé qu'une guerre nucléaire ne devait "jamais" avoir lieu.

Le président russe a aussi menacé de "répliquer" si Londres fournit à l'Ukraine des obus contenant de l'uranium appauvri, comme cela a été évoqué par une responsable britannique.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info