Guerre en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne se fait attendre
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EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Kiev annonce par erreur un retrait russe à Nova Kakhovka

Publié le 23 mars 2023 à 6h45, mis à jour le 23 mars 2023 à 23h00
JT Perso

L'armée ukrainienne a affirmé jeudi que les troupes d'occupation avaient quitté la ville de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson, avant de reconnaître s'être trompée.
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FRONTIÈRES UKRAINIENNES


Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a entrouvert la porte à de possibles négociations sur les contours de l'Ukraine, tout en réitérant qu'il appartiendra aux Ukrainiens d'en décider.


S'exprimant devant une commission parlementaire à Washington, il a réaffirmé que toute paix éventuelle avec la Russie devra être "juste et durable", c'est-à-dire qui respecte l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, mais "comment cela est défini précisément sur le terrain, nous attendons des Ukrainiens qu'ils nous le disent". Il a ainsi semblé entériner le fait que les Ukrainiens auraient du mal à récupérer tous les territoires annexés par la Russie, en particulier la Crimée.


"Ce dont nous ne voulons pas, dans l'intérêt de tout le monde, c'est que cela soit résolu en lieu et temps qui ne fera qu'inviter les Russes à se repositionner, se réarmer et à ré-attaquer", a-t-il indiqué.

CONFÉRENCE SUR LES ENFANTS ENLEVÉS PAR LA RUSSIE


L'Union européenne va organiser une conférence afin de localiser les enfants enlevés en Ukraine par la Russie et les ramener dans leur pays, a annoncé ce jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue d'un sommet à Bruxelles.


"En partenariat avec les Ukrainiens, le Premier ministre (polonais) Mateusz Morawiecki et moi-même avons lancé une initiative visant à rapatrier ces enfants enlevés par la Russie. Pour cela, nous organiserons une conférence, [...] nous voulons exercer une pression internationale afin que toutes les mesures possibles soient prises pour retrouver la trace de ces enfants", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.

VOLODYMYR ZELENSKY


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié ce jeudi les Européens pour leur aide militaire, mais averti que les préventions sur la fourniture de missiles à longue portée et d'avions de combat risquaient de prolonger la guerre. Il a mis en garde contre le refus de fournir à ses forces des missiles à longue portée et des avions de combat modernes.


"Nous ne pouvons pas retarder le transfert à nos soldats des armes qui peuvent protéger les Ukrainiens de la terreur. Il s'agit tout d'abord des armes à longue portée", a déclaré Volodymyr Zelensky, selon une vidéo diffusée sur son compte Telegram. "Nous avons besoin d'avions plus modernes" que les MiG déjà envoyés à Kiev, a-t-il ajouté.

VERS DE NOUVELLES SANCTIONS EUROPÉENNES ?


"L'Union européenne reste déterminée à maintenir et à accroître la pression sur la Russie, y compris en adoptant éventuellement de nouvelles mesures restrictives", indique-t-elle dans un communiqué. "Le Conseil européen souligne qu'il est urgent d'intensifier les efforts pour assurer la mise en œuvre effective des sanctions, et est fermement résolu à prévenir et à contrer efficacement le contournement des sanctions par les pays tiers."

RÉGION DE KHERSON : L'UKRAINE AFFIRME S'ÊTRE TROMPÉE


L'Ukraine a affirmé en fin d'après-midi que les troupes russes se sont retirées de la ville de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson. Ce qu'a immédiatement démenti un responsable de l'occupation russe, indiquant que "tout le personnel militaire russe reste sur ses positions".


L'état-major ukrainien déclare désormais s'être trompé en annonçant ce retrait russe. "Les occupants se trouvent encore temporairement à Nova Kakhovka. L'information sur le supposé retrait de l'ennemi de cette localité a été rendue publique à la suite d'une utilisation incorrecte des données disponibles."

KHERSON


Un responsable de l'occupation russe dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a démenti ce jeudi tout retrait de l'armée russe de la ville de Nova Kakhovka, comme annoncé par le ministère de la Défense ukrainien.


"Je déclare officiellement que tout le personnel militaire russe à Nova Kakhovka, ainsi que dans d'autres endroits sur la rive gauche du Dniepr, reste sur ses positions", a indiqué sur Telegram Vladimir Saldo.

VOLODYMYR ZELENSKY


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est exprimé ce jeudi en visioconférence lors du Conseil européen. Selon une source diplomatique européenne, il a décrit des scènes "épouvantables" dont il a été témoin lors de ses visites à proximités de Bakhmout et dans la région de Kherson, tout en pointant la "résistance féroce" des Ukrainiens. "Il y avait plus d'émotion", raconte un participant.

EXCLUSION


Les Russes et Biélorusses resteront "exclus" des compétitions internationales d'athlétisme dans un "futur proche", a indiqué ce jeudi le président de World Athletics Sebastian Coe, à un an et demi des Jeux olympiques de Paris.


Sur un autre volet, le Conseil de la fédération internationale a décidé de réintégrer la Fédération russe d'athlétisme, qui était suspendue suite à un vaste scandale de dopage depuis plus de sept ans. Ce qui ne change rien concernant leur participation immédiate à des compétitions.

KHERSON


L'armée ukrainienne a affirmé ce jeudi que les troupes russes se sont retirées de la ville de Nova Kakhovka, située de l'autre côté du Dniepr, dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine.


"Le 22 mars 2023, toutes les unités de l'armée d'occupation stationnées dans la localité de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson, ont quitté la ville", a indiqué sur Telegram le ministère ukrainien de la Défense. Cette information était invérifiable de source indépendante dans l'immédiat.

OBUS À URANIUM APPAUVRI


Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a rejeté ce jeudi les plaintes de la Russie, qui a critiqué l'annonce par Londres de la livraison prochaine à l'Ukraine de munitions contenant de l'uranium appauvri. Moscou avait jugé mercredi qu'un tel choix constituerait une "aggravation sérieuse" du conflit, menaçant de "répliquer".


Les pays membres de l'Alliance atlantique "respectent les règles internationales et le droit international dans tout ce qu'ils font pour soutenir l'Ukraine", a déclaré Jens Stoltenberg à l'AFP, interrogé sur les plans britanniques et les plaintes russes.  "Ce qui est dangereux, c'est la guerre, qui fait des milliers de morts."

LA FINLANDE ENVOIE DES CHARS


Le ministre finlandais de la Défense, Antti Kaikkonen, annonce l'envoi de trois chars de déminage Leopard 2 à l'Ukraine, en plus des trois précédemment envoyés.


"La Finlande livre trois véhicules blindés de déminage Leopard 2", a déclaré le ministre Kaikkonen aux journalistes à Helsinki. Les chars, équipés de mitrailleuses à la place du canon habituel, sont conçus pour neutraliser les mines et autres engins explosifs.

LA BELGIQUE EN APPELLE À L'AFRIQUE DU SUD


La ministre belge des Affaires étrangères, qui fait partie de la délégation accompagnant le couple royal belge en visite officielle à Pretoria, a appelé ce jeudi l'Afrique du Sud à utiliser ses "liens historiques étroits" avec la Russie pour contribuer à mettre fin à la guerre en Ukraine. "Nous serions heureux que vous envisagiez d'utiliser vos canaux de communication pour avancer sur la voie de la paix", a déclaré Hadja Lahbib, s'adressant au président sud-africain Cyril Ramaphosa.


Depuis le début du conflit, l'Afrique du Sud affirme respecter une position "neutre" et refuse de se joindre aux appels occidentaux à condamner Moscou, affirmant favoriser le dialogue.

DES CHASSEURS MIG-29 LIVRÉS PAR LA SLOVAQUIE


Les quatre premiers chasseurs MiG-29 slovaques ont été livrés à l'Ukraine, a déclaré jeudi une porte-parole du ministère slovaque de la Défense. "Les quatre premiers avions de combat MiG-29 ont été remis aux forces armées ukrainiennes", a indiqué dans un communiqué Martina Kakascikova, assurant que les neuf autres appareils promis seront transférés "dans les prochaines semaines".

UN BUREAU DE LA CPI VA OUVRIR EN UKRAINE


La Cour pénale internationale (CPI) et l'Ukraine ont signé jeudi un accord sur la création d'un bureau de pays, a annoncé la juridiction qui a émis la semaine dernière un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. "Ce n'est qu'un début, un bon début", a déclaré le procureur général ukrainien Andriy Kostin à propos de l'accord qu'il a signé au nom de l'Ukraine à La Haye, où siège la cour.  


"Je suis convaincu que nous ne nous arrêterons pas tant que tous les auteurs de crimes internationaux commis en Ukraine ne seront pas traduits en justice", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué, publié en milieu de journée. Et ce "indépendamment de leur position politique ou militaire", a-t-il poursuivi, après avoir salué la décision "historique" de la CPI de délivrer un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de "déportation" d'enfants ukrainiens. 

WAGNER SUR LE POINT DE DÉSERTER L'UKRAINE ?


Le patron du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, se préparerait à réduire les opérations de son armée privée en Ukraine, rapporte Bloomberg. Cette décision aurait été prise après que les chefs militaires russes ont réussi à couper les approvisionnements clés en hommes et en munitions, selon des personnes proches du dossier. Il chercherait désormais à concentrer les opérations de sa milice sur l'Afrique.

LA RÉORIENTATION DE L'ÉCONOMIE RUSSE FINALISÉE EN 2024


La Russie aura terminé la réorientation de son économie, affectée par une pluie de sanctions, "dès 2024", a affirmé jeudi le Premier ministre Mikhaïl Michoustine. 


"Soyons réalistes: la pression extérieure sur la Russie ne va pas faiblir. Néanmoins, nous nous attendons à ce que la période d'adaptation se termine dès 2024", a-t-il déclaré lors d'un discours à la Douma, la chambre basse du Parlement russe. "L'économie est revenue sur la trajectoire de la croissance" et, dès l'an prochain, "la Russie s'engagera sur la voie d'un développement progressif à long terme."

V. ZELENSKY EN VISITE DANS LA RÉGION DE KHERSON


Au lendemain de sa visite sur le front près de Bakhmout, puis à Kharkiv, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est en déplacement jeudi dans la région de Kherson, partiellement occupée par la Russie. Il est notamment allé, selon des images de la présidence, à Possad-Pokrovské, une localité qui a subi d'importantes destructions et a été aux mains de l'armée russe jusqu'à son retrait à l'automne 2022.


Le chef d'État ukrainien a visité une station électrique endommagée pendant la vague de frappes contre les installations énergétiques ukrainiennes tout au long de l'hiver. Selon le compte Telegram de la présidence, ce déplacement était axé sur la reconstruction dans la région de Kherson, où il a présidé une réunion sur le sujet.

LE PREMIER MINISTRE ESPAGNOL VA DISCUTER DU PLAN DE PAIX CHINOIS 


Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, se rendra à Pékin la semaine prochaine pour y rencontrer le président Xi Jinping, avec lequel il discutera notamment du plan chinois pour régler le conflit en Ukraine, a annoncé jeudi un de ses ministres. "La Chine peut jouer un rôle très important dans la médiation entre la Russie et l'Ukraine, et ce sera bien sûr l'un des thèmes" que le Premier ministre espagnol abordera avec le chef d'État chinois, souligné le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, dans une interview à la télévision publique TVE.

LA RUSSIE ET LA BIÉLORUSSIE INTERDITS DE HOCKEY SUR GLACE


Le Conseil de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a prolongé mercredi l'interdiction de la participation des équipes nationales de Russie et de la Biélorussie aux compétitions internationales. "Il n'est pas encore sûr de réintégrer les équipes russe et biélorusse dans les compétitions de l'IIHF, ainsi que pour la prochaine saison 2023-2024", peut-on lire dans un communiqué.

DES ÉQUIPAGES UKRAINIENS FORMÉS EN FRANCE À LA DÉFENSE SOL-AIR


Des aviateurs ukrainiens sont formés en France à la défense sol-air ainsi qu'à la survie en cas d'éjection en terrain hostile, a annoncé jeudi le ministère français des Armées. "Nous formons des équipages ukrainiens en France notamment à la défense sol-air et à la survie au cas où leur appareil serait abattu", a détaillé le délégué adjoint à l'information et à la communication de la défense, le général Yann Gravêthe.


En revanche, "nous ne formons pas de pilotes ukrainiens, ni au pilotage, ni à l'usage de système d'armes", a-t-il tenu à préciser, au cours de son point presse hebdomadaire, démentant ainsi une information du quotidien Le Figaro faisant état de la formation sur Mirage 2000 de pilotes ukrainiens sur le sol français.

UNE VISITE ROYALE SURPRISE


Le prince William s'est rendu en Pologne, à quelques kilomètres de la ligne de front. Le fils du roi Charles III, qui est lui attendu en France lundi, a rencontré des soldats polonais et britanniques et les a remerciés pour leur service. Une façon pour l'héritier de la couronne britannique d'apporter une nouvelle fois son soutien à l'Ukraine.

Culture, médias et divertissement
Le prince William effectue une visite surprise en Pologne pour soutenir l'Ukraine

DES CHARS RUSSES DES ANNÉES 50 ENVOYES SUR LE FRONT ?


Les forces russes seraient en train de déployer des chars T-54/55, fabriqués dans les années 50 après la Seconde Guerre mondiale, pour compenser les pertes importantes de véhicules blindés en Ukraine, rapporte l'Institute for the Study of War (ISW). Moscou aurait perdu plus d'un millier de chars dans les combats. Anton Gerashchenko, conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur, a partagé une vidéo qui montrerait les Russes charger les chars sur des trains en direction du front ukrainien.

PLUS DE 80 ATTAQUES REPOUSSÉES PAR L'ARMÉE UKRAINIENNE


"L'ennemi continue de mener des opérations offensives, subissant de lourdes pertes, perdant une quantité importante d'armes et d'équipements militaires", a informé jeudi l'état-major de l'armée ukrainienne dans un rapport quotidien. Les forces ukrainiennes ont repoussé 83 attaques russes ces dernières 24 heures, dans les environs de l'oblast de Donetsk, où se situe Bakhmout.

L'ARMÉE RUSSE S'ESSOUFLE-T-ELLE À BAKHMOUT ?


"Le potentiel offensif des forces russes dans la région de Bakhmout est en déclin, et les responsables ukrainiens ont précédemment signalé moins d'affrontements dans la ville elle-même ces derniers jours", indique son dernier point de situation l'Institute for the Study of War (ISW), daté du 22 mars et réalisée sur la base des rapports de l'état-major ukrainien. Les avancées russes sont décrites comme "marginales".

NEUF MORTS DANS UN BOMBARDEMENT À RJYCHTCHIV


Le dernier bilan de l'attaque de drones dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 mars sur un lycée professionnel et un dortoir de Rjychtchiv, à 80 kilomètres au sud de Kiev, fait état 9 morts et autant de blessés, a annoncé jeudi Andri Nebytov, chef de la police de la région. Le précédent décompte était de 8 morts. 

L'UKRAINE COMPTE "TIRER PARTI" DE LA FATIGUE RUSSE À BAKHMOUT


L'Ukraine a indiqué jeudi compter "très bientôt tirer parti" de la fatigue russe à Bakhmout, épicentre des combats dans l'est du pays et où les forces russes, avec le groupe paramilitaire Wagner en première ligne, ont subi d'importantes pertes.


"L'agresseur ne désespère pas de prendre Bakhmout à tout prix, malgré les pertes en hommes et en matériel", a indiqué sur Telegram le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky. "Très bientôt, nous tirerons parti de cette opportunité, comme nous l'avons fait autrefois près de Kiev, Kharkiv, Balakliïa et Koupiansk", a-t-il dit, citant de précédentes victoires militaires ukrainiennes.


Le général Syrsky a une nouvelle fois loué "le courage surhumain et la bravoure surhumaine" des militaires ukrainiens face à l'invasion russe.

D. MEDVEDEV AGITE LA MENACE D'UNE "APOCALYPSE NUCLÉAIRE"


"La menace d'un conflit nucléaire est-elle passée ? Non, elle n'est pas passée. Elle a augmenté", a affirmé l'ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, dans une interview dont des extraits ont été diffusés jeudi sur sa chaîne Telegram. "Chaque jour où des armes étrangères sont livrées à l'Ukraine rapproche finalement cette même apocalypse nucléaire..."


"J'ai le sentiment que jusqu'à un certain moment, ils (les Occidentaux, ndlr) n'ont pas cru et n'ont pas vu l'étendue de la détermination de la Russie, ni celle de son président ou du commandant suprême, à faire ce que nous avons fait. Et ils ont mal calculé", a poursuivi ce très proche collaborateur du chef du Kremlin. "Les conséquences sont bien plus compliquées qu'elles n'auraient pu l'être (...) en décembre."

LE RÉCAP' DES 24 DERNIÈRES HEURES


Au plus près des combats à Bakhmout, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a promis, mercredi 22 mars, une victoire militaire sur la Russie. La sûreté nucléaire de la centrale de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, se trouve par ailleurs dans un "état précaire", a alerté l'AIEA. Les faits marquants de ces dernières 24 heures.

UNE ARRESTATION DE V. POUTINE SERAIT "UNE DÉCLARATION DE GUERRE"


Une arrestation de Vladimir Poutine par un pays étranger à la suite du mandat d'arrêt émis la semaine dernière par la Cour pénale internationale reviendrait à "déclarer la guerre" à Moscou. "Imaginons la chose (...) Le chef de l'Etat d'une puissance nucléaire se rend disons, par exemple, en Allemagne et est arrêté. Qu'est-ce que cela ? Une déclaration de guerre contre la Russie", a déclaré mercredi soir l'ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe.


Si cela se produit, alors "toutes nos capacités, missiles et autres, s'abattront sur le Bundestag, le bureau du chancelier et ainsi de suite", a ajouté M. Medvedev, coutumier des déclarations fracassantes. Cette mise en garde imagée intervient après que la CPI, basée à La Haye, a émis la semaine dernière un mandat d'arrêt pour le crime de guerre de "déportation" d'enfants ukrainiens dans le cadre de l'offensive contre l'Ukraine.

LA FRANCE FORME DES PILOTES UKRAINIENS SUR DES MIRAGE


Des militaires ukrainiens sont formés aux avions de combat Mirage 2000, conçus par Dassault Aviation, rapporte Le Figaro. Une trentaine de soldats reçoivent "un apprentissage accéléré sur les chasseurs bombardiers français sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Nancy" depuis plus d'un mois et demi, selon le quotidien.

Mirage : la discrète formation des UkraniensSource : TF1 Info

"LA RUSSIE PERDRA CETTE GUERRE", PRÉDIT V. ZELENSKY


Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi près de Bakhmout, épicentre du front et symbole de la résistance ukrainienne dans l'est du pays, où il a promis une victoire militaire sur la Russie "terroriste", au lendemain d'un appel à la paix lancé sans convaincre depuis Moscou par le chef de l'État chinois Xi Jinping.


"Nous répondrons de façon certaine (...) à toutes les attaques contre nos villes", a-t-il déclaré dans un message vidéo. "Ici, dans le Donbass, dans la région de Kharkiv, partout où le Mal russe est venu, il apparaît évident que cet Etat terroriste ne peut être stoppé autrement que par notre victoire. (...) La Russie perdra cette guerre."

LA SURÊTÉ DE LA CENTRALE DE ZAPORIJIA DANS "UN ÉTAT PRÉCAIRE"


La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijia se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué. Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.


La centrale nucléaire de Zaporijia dépend depuis trois semaines de l'électricité fournie par une seule ligne externe principale de 750 kV, et "tout dommage (sur cette ligne) entraînera la perte totale de toute l'alimentation hors site de la centrale". "J'appelle une fois de plus toutes les parties à s'engager à garantir la sûreté nucléaire et la protection de la sécurité de la centrale", a ajouté le patron de l'AIEA.

Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi près de Bakhmout, épicentre du front et symbole de la résistance ukrainienne dans l'est du pays, où il a promis une victoire militaire sur la Russie "terroriste", au lendemain d'un appel à la paix lancé sans convaincre depuis Moscou par le chef de l'Etat chinois Xi Jinping. 

Les déclarations du président ukrainien, venu conforter ses troupes au plus près des combats près de Bakhmout, puis à Kharkiv, grande ville du nord-est, faisaient suite à de nouvelles frappes meurtrières de l'armée russe. Celles-ci ont coûté la vie à au moins sept civils dans la région de Kiev, et ont touché de plein fouet un immeuble d'habitations de Zaporijjia (centre-est), y faisant au moins un mort et des dizaines de blessés.

"Nous répondrons de façon certaine (...) à toutes les attaques contre nos villes", a déclaré M. Zelensky dans un message video. "Ici, dans le Donbass, dans la région de Kharkiv, partout où le Mal russe est venu, il apparaît évident que cet Etat terroriste ne peut être stoppé autrement que par notre victoire", a-t-il ajouté. "La Russie perdra cette guerre", a encore déclaré le président ukrainien.

Auparavant, Volodymyr Zelensky avait publié sur Telegram une vidéo de son déplacement près de Bakhmout, ville menacée d'encerclement par les forces russes. On l'y voit en pull noir dans un hangar en béton, avec des militaires lourdement armés auxquels il remet des médailles.


La rédaction de TF1

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