Guerre en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne se fait attendre
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EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Biden va parler la semaine prochaine avec Macron, Meloni et Sunak

Publié le 17 février 2023 à 6h45, mis à jour le 17 février 2023 à 23h55
JT Perso

Joe Biden, en plus de marquer le premier anniversaire de la guerre en Ukraine par un déplacement en Pologne, téléphonera la semaine prochaine à ses homologues français, britannique et italien, a annoncé vendredi la Maison Blanche.
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MUNITIONS


L'armée américaine a annoncé un contrat de près d'un milliard de dollars pour augmenter la production de munitions d'artillerie de calibre 155 mm, utilisées en grande quantité par l'Ukraine.


Les entreprises de défense General Dynamics Ordnance & Tactical Systems et American Ordnance seront en concurrence pour des commandes individuelles de munitions dans le cadre de ce contrat de 993.7 millions de dollars, a déclaré l'armée américaine dans un communiqué. 


Le but est de produire entre 12.000 et 20.000 munitions d'artillerie supplémentaires par mois, a-t-elle précisé. Cette annonce intervient après l'attribution par l'armée d'un contrat de 522 millions de dollars de commandes pour des munitions du même calibre à deux autres sociétés, dans le cadre du dispositif d'assistance à l'Ukraine du Pentagone.

MACRON-HARRIS


Emmanuel Macron s'est entretenu vendredi avec Kamala Harris, Vice-Présidente des États-Unis. Le président français et la dirigeante américaine "ont réaffirmé leur détermination à continuer d’accroître leur soutien à l’Ukraine sur tous les volets", a indiqué l'Elysée. "Ils ont également réitéré leur soutien au plan de paix en dix points du Président Zelensky", ajoute l'exécutif. 

LE POINT SUR L'AFFAIRE AUCHAN


Auchan se retrouve dans la tourmente après la publication d'une enquête accablante du quotidien Le Monde. L'enseigne de grande distribution est accusée d'avoir contribué à l'effort de guerre russe. Si elle dément "catégoriquement" une telle implication, la firme a subi les foudres de Kiev.

FORMATION


Un premier groupe de plus de 600 soldats ukrainiens ont terminé leur formation dispensée par les États-Unis, comprenant des manœuvres à grande échelle qui pourraient aider l'Ukraine dans ses opérations à venir face à la Russie, a indiqué le Pentagone vendredi.


 "Cette semaine, un premier bataillon ukrainien a terminé sa formation d'armes combinées sur le (blindé d'infanterie) M2 Bradley" sur une base américaine en Allemagne, a déclaré le porte-parole, le général Pat Ryder. "Environ 635 Ukrainiens ont achevé les quelque cinq semaines d'instruction, qui comprenaient des tâches de base pour un soldat comme l'adresse au tir, mais aussi une formation médicale", ajoute-t-il.

"MAINTENIR LA PRESSION"


"Il y a une unité sans précédant (dans le soutien à l'Ukrain) et cela doit continuer", lance John Kirby, ce vendredi sur LCI. "Il est important de ne pas oublier le courage et la détermination des Ukrainiens", appelle le porte-parole de la Maison Blanche. "Nous devons continuer à exercer de la pression sur Poutine. Il n'a atteint aucun objectif", ajoute-t-il avec force.

OFFENSIVE RUSSE


"C'est difficile à savoir avec certitude", affirme John Kirby, au sujet d'une future offensive russe. "Mais nous croyons qu'il y a, à l'heure actuelle, une préparation, un renforcement des effectifs. Il faut s'attendre à une offensive quand le temps s'améliorera", continue-t-il. Néanmoins, "nous ne savons pas encore quand elle se produira", indique le porte-parole de la Maison Blanche. "Nous devons profiter du temps dont nous disposons pour équiper les Ukrainiens", appelle-t-il. 

AVIONS À L'UKRAINE


"Il n'y a pas de tabou, pas de problème à demander de l'aide", a affirmé vendredi John Kirby sur LCI, au sujet de la fourniture d'avions de combats à l'Ukraine. "Nous comprenons et respectons ses demandes. Je ne vais pas ajouter à ce qu'a dit le président mais nous allons continuer de parler avec les Ukrainiens à l'avenir", ajoute le porte-parole de la Maison Blanche. "Nous devons continuer de livrer les armes" dont Kiev a besoin, tempère-t-il. 

AVIONS DE COMBAT


Le chef du parti travailliste britannique, Keir Starmer, a déclaré qu'il voulait montrer son unité avec le gouvernement britannique quant à sa position sur la fourniture d'avions de combat à l'Ukraine. "Le gouvernement a dit que cela devait faire partie de la conversation, il ne l'exclut donc pas. Je pense qu'il a raison et qu'il doit être en phase avec l'OTAN", a-t-il assuré, selon le Guardian.

AUCHAN


Dans la tourmente, après une enquête du journal Le Monde parue ce vendredi, Auchan "dément catégoriquement" les accusations d'avoir contribué à l'effort de guerre russe.


Selon des documents obtenus par le quotidien français, le site d'investigation The Insider et l'ONG Bellingcat, une collecte de produits destinés à l'armée de Vladimir Poutine, a été organisée au sein de la filiale locale d'Auchan en mars 2022.

WAGNER


Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner a affirmé vendredi que ses troupes avaient pris la localité ukrainienne de Paraskoviïvka, une ville qui touche au nord Bakhmout, théâtre de la plus longue bataille dans le Donbass depuis un an. "Malgré le blocus des munitions, malgré de lourdes pertes et des batailles sanglantes, les gars ont pris entièrement la localité de Paraskoviïvka", a ainsi déclaré Evguéni Prigojine, cité par son service de presse.

AFRIQUE DU SUD


L'armée sud-africaine a entamé vendredi les premières étapes préparatoires au large de ses côtes pour des exercices navals controversés avec la Russie et la Chine, qui suscitent l'"inquiétude" sur la scène internationale dans le contexte de la guerre en Ukraine. 


"La frégate russe est arrivée à Durban. Le bateau chinois arrivera plus tard. Nous sommes en phase de préparation, la manœuvre principale aura lieu le 22 février", a indiqué une source militaire à l'AFP. 


Les opérations impliquant plus de 350 militaires sud-africains doivent se poursuivre jusqu'au 27 février au large de Durban (sud-est), plus grand port d'Afrique australe sur l'océan Indien, et de Richards Bay, quelque 180 km plus au nord. 

UN CONFLIT QUI POURRAIT DURER


Au cours de la Conférence sur la sécurité de Munich à vendredi, Emmanuel Macron a une nouvelle fois haussé le ton face à la Russie. Le président français se dit "prêt à un conflit prolongé". "L'heure n'est pas au dialogue" avec Moscou, a-t-il également estimé.

DES CONTRIBUTIONS "UNIQUES"


Le Kremlin discute actuellement avec le patronat russe pour mettre en place dans les prochaines semaines une "contribution volontaire unique" des entreprises au budget fédéral, soumis à une forte hausse des dépenses en lien avec l'intervention militaire en Ukraine.


"Nous nous attendons à ce que (cette contribution) soit d'environ 300 milliards de roubles", soit 3,8 milliards d'euros au taux de change actuel, a déclaré vendredi le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, dans un entretien à la chaîne de télévision Rossiya-24.

BIÉLORUSSIE


La Biélorussie a convoqué vendredi le chargé d'affaires polonais, limité l'accès à son territoire aux camions polonais et annoncé l'expulsion d'un responsable de liaison pour protester contre la décision de Varsovie de fermer un important point de passage frontalier.


Minsk a dénoncé auprès du chargé d'affaires polonais, convoqué au ministère des Affaires étrangères, la décision polonaise de fermer le point de passage de Bobrowniki, l'un des trois existants, comme étant "unilatérale" et "inhumaine".

En réponse, les camions polonais de transport de marchandises ne pourront plus entrer et sortir du Bélarus que via leur frontière commune, et non plus par d'autres points de passage. "Toute la responsabilité de la dégradation des conditions de leurs opérations incombe à l'initiateur des mesures restrictives, à savoir le gouvernement actuel de la Pologne", a indiqué le ministère biélorusse des Affaires étrangères.

REVIVEZ L'INTERVENTION D'EMMANUEL MACRON


Revivez la conférence de presse très offensive d'Emmanuel Macron, depuis Munich.

La prise de parole sur l'Ukraine d'Emmanuel Macron à la conférence de la sécurité à MunichSource : TF1 Info

AUCHAN 


Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a accusé vendredi Auchan d'être devenu une "arme à part entière de l'agression russe" après la publication d'une enquête journalistique accusant le distributeur alimentaire français d'avoir contribué à l'effort de guerre de Moscou. "Auchan s'est transformé en une arme à part entière de l'agression russe. J'ai l'intention d'en discuter avec mon homologue française" Catherine Colonna, a-t-il fustigé.


Selon une enquête publiée par le journal français Le Monde en collaboration avec le site d'investigation The Insider et l'ONG Bellingcat, une collecte de produits destinés à l'armée russe, d'une valeur totale de 2 millions de roubles (environ 25.000 euros), a été organisée au sein de la filiale locale d'Auchan en Russie.

PAIX 


"Engageons-nous aussi dans la préparation de la paix. Nous devons dès maintenant préparer les termes de la paix. C'est notre responsabilité", martèle Emmanuel Macron. "Cette paix sera d'autant plus possible et crédible si nous sommes forts aujourd'hui et si nous savons l'être dans la durée", ajoute-t-il. 

DÉFENSE AÉRIENNE


Emmanuel Macron dit vouloir organiser une  "conférence sur la défense aérienne de l'Europe", dans un contexte de conflit entre la Russie et l'Ukraine. 

APPELS POUR LE FUTUR


"Le premier appel est un appel à réinvestir massivement dans la défense. Si nous voulons la paix, nous devons nous en donner les moyens. Je souhaite que nous adoptions avant l'été un ambitieux programme européen de défense", affirme Emmanuel Macron, ce vendredi, depuis Munich.


"Le second appel est à prendre le facteur nucléaire en question. L'agression russe a été menée à l'ombre de la dissuasion. Cette situation est un rappel à l'ordre sur le rôle que doit jouer l'arme nucléaire en Europe et dans l'Otan", continue-t-il.


"Mon troisième appel est un appel à repenser notre doctrine de sécurité pour assurer la place de l'Europe dans toute future discussion de maîtrise des armements", ajoute le président français.


"Mon quatrième appel est un appel à imaginer quels genres de mécanismes permettront durablement d'éviter le cycle d'agression qu'a connu notre continent ces dernières décennies", souligne-t-il. "Nous aurons besoin d'un cadre qui redonnera de la prévisibilité, de la transparence sur le continent. Il doit respecter des principes simples : la souveraineté des États et l'inviolabilité des frontières, réaffirmer le rôle stabilisateur de la dissuasion en Europe, rétablir un équilibre des forces sur le continent et mettre en place un cadre de règlement des crises et conflits prolongés sur le continent", détaille-t-il. 

"CONFLIT PROLONGÉ 


"Nous sommes prêts à un conflit prolongé. En disant ça, je ne le souhaite pas mais nous devons collectivement être crédible à durer dans cet effort", appelle Emmanuel Macron, depuis Munich.  "Nous devons intensifier notre soutien"  à l'Ukraine, appelle le président français, pour aller vers des "négociations crédibles" avec la Russie. 

DÉSORDRE MONDIAL 


La Russie est devenue une "puissance du désordre" mondial, estime Emmanuel Macron, ce vendredi. "La Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre. L'agression russe doit échouer", martèle le président français, vendredi, lors d'une conférence de presse en marge de la Conférence sur la sécurité à Munich. "Aucun d'entre nous ne changera la géographie de la Russie. Elle sera toujours sur le sol européen. Mais il n'y aura pas de paix sur notre continent" tant que le conflit durera, continue-t-il. "L'heure n'est pas au dialogue, car nous avons une Russie qui a choisi d'intensifier la guerre et d'aller jusqu'aux attaques d'infrastructures civiles", ajoute le chef d'État. 

GUERRE QUI CONCERNE "LA PLANÈTE ENTIÈRE"


"Un an après, le bilan est considérable d'un conflit catastrophique et injustifié", estime Emmanuel Macron au sujet du conflit entre l'Ukraine et la Russie. "Cette guerre n'est pas simplement celle des Européens, elle concerne la planète entière", martèle le président français. 


"Je la qualifie de néocoloniale et d'impérialiste. Elle dénie l'identité à un voisin, elle considère qu'on peut prendre un territoire. L'accepter, c'est considérer que le néocolonialisme est légitime ou que ce soit dans le reste du monde", déclare encore le chef d'État, lors d'une conférence de presse en marge de la Conférence sur la sécurité à Munich. 

LIVRAISON DE CHARS


Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé vendredi les pays pouvant livrer des chars de combat à l'Ukraine à "le faire vraiment", alors que les envois évoqués par les alliés sont plus lents qu'espéré.


Le soutien militaire à l'Ukraine doit se poursuivre et "cela implique que tous ceux qui peuvent fournir de tels chars de combat le fassent vraiment", a déclaré M. Scholz lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.

SOUTIEN ALLEMAND


Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré vendredi que le soutien de l'Allemagne à Kiev, à la fois financier, humanitaire et militaire, était conçu afin "de durer longtemps" près d'un an après l'invasion russe de l'Ukraine et sans apaisement du conflit en vue.


"Les Ukrainiens défendent leur liberté au prix de grands sacrifices et avec une détermination absolument impressionnante", a ajouté le dirigeant dans un discours prononcé à la conférence sur la sécurité de Munich. L'Allemagne et ses alliés les soutiendront "aussi longtemps que nécessaire (…)", a-t-il ajouté.

ZELENSKY A MUNICH


"Quand la Russie tire sur nous, elle tire aussi sur nos voisins", déclare Zelensky. "Seulement si la Russie est défaite il y aura une chance pour aller vers plus de stabilité. Il ne s'agit pas seulement de gagner contre Poutine mais contre les Poutine".

ZELENSKY A MUNICH


Le Kremlin peut briser la paix de tous ceux qui sont réunis ici", ajoute Zelensky. "La dictature se poursuit. Plus les discussions sur l'élargissement de l'UE se poursuivent, plus Poutine se renforce. Plus les discussions trainent sur l'adhésion à l'OTAN, plus la Russie se renforce. Plus les condamnations de l'annexion de la Crimée se sont essoufflées, plus la Russie est devenue expansive." 


"Pouvons nous libérer notre pays ? Oui, il y a 1891 localités libérées qui en sont la preuve." "Il ne devrait y avoir aucune alternative à la défaite de la Russie".

ZELENSKY A MUNICH


Au moment où nous sommes en train de négocier pour des avions de combat, le Kremlin a convaincu l'Iran de lui fournir des drones mortels. Le Kremlin est prêt à payer le prix, et pas seulement en argent. Ce régime va payer avec de l'uranium enrichi à 92%. Je suis certain que nul ici n'est prêt à prendre ce risque."

ZELENSKY A MUNICH


"Je suis reconnaissant à tous ceux qui fournissent une fronde au David ukrainien contre le Goliath russe", assure Volodymyr Zelensky à la conférence de Munich. "L'an passé, nous l'avons déjà vaincu, cela peut se poursuivre cette année", a poursuivi le président. "J'étais là l'an passé, je disais au monde que l'Ukraine se battrait si la Russie lançait une offensive."


"Le temps presse, il faut accélérer les livraisons pour que notre fronde soit forte afin de limiter le potentiel de la Russie. Il n'y a pas d'alternative à cette rapidité : c'est d'elle dont dépend notre réponse."

GAZPROM


Le président russe Vladimir Poutine a fustigé vendredi les "tentatives directes" de l'Occident qui visent selon lui à "entraver le développement" de son fleuron énergétique national, Gazprom, visé par les sanctions internationales depuis un an.


"Malgré une concurrence déloyale – pour le dire franchement – et des tentatives directes de l'extérieur pour entraver et freiner son développement, Gazprom avance et lance de nouveaux projets", a déclaré M. Poutine lors d'un discours en visioconférence à l'occasion des 30 ans du géant gazier.

"AUSSI LONGTEMPS QUE NECESSAIRE"


"Il s'agit maintenant de coordonner les efforts", déclare Jens Stotenberg, le patron de l'OTAN, à la conférence de Munich. "J'en appelle aux alliés pour qu'ils livrent des armes modernes. Je me félicite de cette décision de livrer des chars de bataille."


"Mon message aux Ukrainiens ? L'OTAN et ses partenaires seront à vos cotés aussi longtemps que nécessaire. Nous ne permettrons pas à la Russie de l'emporter, ce serait un danger pour l'Ukraine mais aussi pour nous tous. Nous suivons aussi le renforcement du lien entre la Chine et la Russie, qui entrainent leurs armées ensembles."


"Si la Russie l'emporte en Ukraine, cela aura une importance sur les décisions prises par Pékin", assure aussi Jens Stoltenberg.

ZELENSKY VA S'EXPRIMER A MUNICH


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit s'adresser aux leaders mondiaux réunis vendredi à la Conférence sur la sécurité de Munich qui devraient réaffirmer leur soutien sans faille à Kiev, près d'un an après l'invasion russe.


"Il y a un an, Zelensky avait tenu un discours puissant d'avertissement à cette conférence", a déclaré son chef de la Diplomatie Dmytro Kouleba.


Cette année, il parlera via un lien video "et donnera le ton des discussions", a-t-il ajouté dans un communiqué.

CULTURE


Le président ukrainien a pris la parole jeudi soir lors de la cérémonie d'ouverture de la 73ème Berlinale. Comme à Cannes et à Venise, il a encouragé le monde du cinéma à prendre position face à l'invasion russe.

PERTES RUSSES


Le ministère de la défense britannique affirme dans son analyse du jour que "jusqu’à 60 000 soldats russes pourraient avoir été tués" depuis le début de la guerre en Ukraine. "Le nombre de victimes russes a considérablement augmenté depuis septembre 2022, lorsque la mobilisation “partielle” a été imposée."

BILAN DU JOUR


Retrouvez les faits marquants de ces 24 dernières heures dans le conflit en Ukraine.

ATHLETISME


Le patron de l'athlétisme mondial Sebastian Coe a souligné vendredi que son instance étudierait d'abord le statut des Russes sous l'angle des sanctions antidopage, avant de se pencher sur celles liées à la guerre en Ukraine.


Le comité international olympique (CIO) a récemment suscité la colère de Kiev en proposant une feuille de route pour un retour des sportifs russes et bélarusses -bannis de la plupart des évènements mondiaux depuis un an- sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient "pas activement soutenus la guerre en Ukraine".


Lors de la prochaine réunion de son conseil, en mars, la Fédération internationale d'athlétisme (World Athletics) discutera elle "spécifiquement de la feuille de route de réintégration en lien avec les attaques odieuses contre l'intégrité de notre sport par le dopage", a toutefois souligné vendredi le patron de l'instance, Sebastian Coe, qui se trouve en Australie pour les Mondiaux de cross-Country.

CONFERENCE DE MUNICH


La guerre en Ukraine, près d'un an après l'invasion russe, et les tensions exacerbées entre Pékin et Washington constituent les principaux enjeux de la Conférence de Munich sur la sécurité qui débute vendredi.


Plus de 150 représentants gouvernementaux vont se retrouver pour cette grand-messe consacrée aux questions de sécurité internationale qui se tient chaque année dans la capitale bavaroise.


Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron figureront parmi les têtes d'affiche vendredi. Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, la vice-présidente américaine Kamala Harris, le chef de la diplomatie Antony Blinken ainsi que le chef de l'Otan Jens Stoltenberg, qui quittera ses fonctions à l'automne, seront aussi présents.  Aucun responsable russe n'a été invité cette année.

"DEUX UKRAINE"


Et si l'Ukraine était "coupée" en deux, comme la Corée ? Moscou l'envisagerait. Explications.

"Deux Ukraine" : Moscou pense au modèle coréenSource : TF1 Info

COUP DE GUEULE


Le patron des paramilitaires russes de Wagner a jugé que Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, ne tomberait pas avant "mars ou avril", s'en prenant à la "bureaucratie militaire" qui freine selon lui l'offensive.  


Ses propos interviennent à un moment où la Russie est en quête d'une victoire à quelques jours du premier anniversaire du déclenchement du conflit, le 24 février, et sur fond d'intensification ces dernières semaines de son assaut dans la partie orientale du territoire ukrainien.


"Je pense que c'est mars ou avril. Pour prendre Bakhmout, il faut couper toutes les routes d'approvisionnement" ukrainiennes, a dit Evguéni Prigojine, fondateur du groupe Wagner, dans une vidéo publiée sur internet.

EN DIRECT


Bienvenue dans ce direct consacré aux événements en Ukraine.

Les États-Unis et leurs alliés préparent l'adoption de nouvelles sanctions contre la Russie pour le premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022, a indiqué jeudi une haute responsable américaine. "Vous allez voir autour du 24 un nouveau gros paquet de sanctions des États-Unis et de tous nos alliés partenaires du G7", a déclaré à des journalistes Victoria Nuland, secrétaire d'État adjointe aux affaires politiques.

Le patron des paramilitaires russes de Wagner a jugé que Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, ne tomberait pas avant "mars ou avril", s'en prenant à la "bureaucratie militaire" qui freine selon lui l'offensive. Ses propos interviennent à un moment où la Russie est en quête d'une victoire à quelques jours du premier anniversaire du déclenchement du conflit, et sur fond d'intensification ces dernières semaines de son assaut dans la partie orientale du territoire ukrainien.

L'Otan doit se préparer à une longue confrontation avec la Russie, car le président Vladimir Poutine ne montre aucune volonté de paix, un an après avoir envahi l'Ukraine, a averti le secrétaire général de l'Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, dans un entretien avec l'AFP. "Nous devons être préparés pour le long terme, cela peut durer de très nombreuses années", a-t-il averti.

La Biélorussie ne combattra avec les forces russes en Ukraine que si le pays est attaqué, a dit jeudi le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko, lors d'une rare rencontre avec des médias étrangers à Minsk. "Je suis prêt à combattre avec les Russes depuis le territoire du Bélarus uniquement dans un cas : si ne serait-ce qu'un soldat arrive de là-bas (de l'Ukraine, ndlr) avec une arme sur notre territoire pour tuer nos gens", a-t-il déclaré.

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L'Ukraine a indiqué jeudi avoir subi de nouvelles frappes de missiles et de drones durant la nuit, des bombardements qui ont fait au moins un mort civil, et détruit de nombreuses habitations. Selon l'armée de l'air, 16 des 32 missiles lancés pendant la nuit par la Russie depuis des avions et un navire en mer de Noire ont pu être abattus.


La rédaction de TF1info

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