EN DIRECT - Livraisons d'armes à l'Ukraine : la Russie convoque l'ambassadeur français

Publié le 6 octobre 2022 à 6h15, mis à jour le 7 octobre 2022 à 2h33

L'ambassadeur français est convoqué par Moscou à cause des livraisons d'armes à l'Ukraine.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

ALERTE DE JOE BIDEN


Le président des États-Unis, Joe Biden,  a jugé jeudi que les menaces russes d'utilisation de l'arme nucléaire dans le conflit en Ukraine faisaient courir au monde un risque d'"apocalypse" pour la première fois depuis la crise des missiles de Cuba en pleine Guerre froide.


"Nous n'avons pas été confrontés à la perspective d'une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains" en 1962, a-t-il déclaré lors d'une collecte de fonds à New York au cours de laquelle il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine "ne plaisantait pas" en proférant ces menaces.

LIVRAISON DE NOUVEAUX CANONS


La France envisage l'envoi de nouveaux canons Caesar, pièce maîtresse de l'artillerie française, à l'Ukraine qui tente depuis plus de sept mois de repousser l'armée russe hors de son territoire, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron.


"Nous travaillons sur plusieurs demandes, avec plusieurs Etats membres de l'Union européenne, en particulier sur de nouveaux Caesar", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue de la première réunion de la Communauté politique européenne à Prague.


Paris envisage désormais de fournir à Kiev six à 12 canons Caesar supplémentaires, prélevés sur une commande destinée au Danemark, a confié à l'AFP une source proche du dossier. La France étudie également la possibilité de livrer à Kiev 20 véhicules blindés Bastion.

CONFUSION 


Le Kremlin a dénoncé jeudi les récentes déclarations de Volodymyr Zelensky, les qualifiant "d'appel à débuter une nouvelle guerre mondiale". Pour rappel, le président ukrainien avait demandé "d'éliminer la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires" par le biais de "frappes préventives".

INFRASTRUCTURES 


"Il y a une vraie convergence de vue pour dire que nous avons besoin, en Européens, de protéger nos infrastructures essentielles", a affirmé jeudi Emmanuel Macron, depuis Prague. "Nous l'avons vu il y a quelques jours avec les attaques sur Nord Stream 1, nous avons des infrastructures qui nous rendent vulnérables. Nos infrastructures essentielles que sont les gazoducs, les câbles, les satellites, nous avons besoin d'une stratégie européenne pour les protéger", martèle-t-il, évoquant une "politique commune" qui ne limite pas à l'Union Européenne. 

UNITÉ 


"Nous avons affiché l'unité de 44 pays européens qui ont très clairement dit leur condamnation de l'agression russe et leur soutien à l'Ukraine. Ça a beaucoup de valeur", a déclaré jeudi Emmanuel Macron depuis Prague. 

ASILE


Deux Russes sont arrivés par la mer en Alaska mardi et réclament l'asile aux États-Unis, ont confirmé jeudi plusieurs responsables de cette région glaciale toute proche de la Russie. 


"Deux citoyens russes sont arrivés sur une plage près de Gambell", un village de l'île américaine Saint-Laurent, située dans la mer de Bering, à environ 65 kilomètres des côtes russes, ont annoncé les sénateurs Lisa Murkowski et Dan Sullivan dans un communiqué commun. "Un petit bateau occupé par deux citoyens russes est arrivé sur les côtes de l'Alaska rural" mardi, a, de son côté, confirmé un porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure. Ces deux personnes "ont demandé l'asile aux Etats-Unis", ajoutent les autorités. 


Selon les élus, cet incident montre que "le peuple russe ne veut pas combattre la guerre d'agression de Poutine contre l'Ukraine". 


Quoi qu'il en soit, le cas de ces deux Russes est examiné "conformément aux lois d'immigration américaines applicables". "Nous sommes en contact avec des responsables fédéraux et les habitants de Gambell pour déterminer qui sont ces individus", a complété la sénatrice républicaine Lisa Murkowski.

MEA CULPA


Après les déclarations controversées de Volodymyr Zelensky, et face à la levée de boucliers en Russie, Kiev a mis un peu d'eau dans son vin ce jeudi. Serguiï Nykyforov, le porte-parole de la présidence ukrainienne, a expliqué que lesdits propos - évoquant des "frappes préventives" de l'Otan contre la Russie -avaient trait à des sanctions préventives qui auraient pu être prises à l'encontre de Moscou avant l'offensive du 24 février, et non à des actions militaires. 


"Le président a parlé de la période d'avant le 24 février. Il aurait fallu alors prendre des mesures préventives pour ne pas permettre à la Russie de déclencher la guerre. Je rappelle que les seules mesures dont il était alors question, c'étaient les sanctions", a-t-il affirmé. Kiev n'appellera "jamais" à l'emploi d'armes nucléaires, martèle-t-il. 

COLÈRE DU KREMLIN 


Moscou a fustigé jeudi des déclarations de Volodymyr Zelensky, qui a évoqué des "frappes préventives" de l'Otan contre la Russie. "Que doit faire l'Otan? Éliminer la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires. Mais surtout, je lance à nouveau un appel à la communauté internationale, comme avant le 24 février : des frappes préventives, pour qu'ils sachent ce qui leur arrivera s'ils les utilisent", avait notamment déclaré le dirigeant ukrainien. "Et non l'inverse, attendre des frappes nucléaires de la Russie pour pouvoir dire : 'Oh, eh bien, tu fais ça, alors maintenant prends ça de notre part!' Revoir sa façon de faire pression, voilà, c'est ce que doit faire l'Otan, revoir sa façon de l'utiliser", avait-il ajouté.


"Des telles déclarations ne sont rien d'autre qu'un appel à débuter une nouvelle guerre mondiale avec des conséquences monstrueuses et imprévisibles", a fustigé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. De son côté, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a accusé l'Occident "d'attiser une guerre nucléaire". "Chaque personne sur Terre doit réaliser que ce personnage déséquilibré et bourré d'armes, Zelensky, cette marionnette, s'est transformé en monstre qui peut détruire la planète", lance-t-elle. 

TURQUIE


Le président français Emmanuel Macron a insisté jeudi auprès de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, sur la nécessité d'imposer des sanctions contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine et de lutter contre tout "contournement" en la matière. "Il a souligné l’importance des régimes de sanctions européens pour mettre fin à l'escalade russe et a appelé à lutter contre toute stratégie de contournement", a indiqué l'Élysée dans un communiqué, à l'issue d'un échange entre les deux dirigeants. 

BIDEN-POUTINE 


Joe Biden n'a pas exclu jeudi une rencontre avec Vladimir Poutine durant le sommet du G20 en novembre à Bali, en Indonésie. "Cela reste à voir", a glissé le président américain aux journalistes, interrogé sur la possibilité d'échanger directement avec le président russe pendant le sommet.

ESPACE 


En quinze jours, un Américain a rejoint l’ISS à bord d’un vaisseau Soyouz et une Russe a fait le voyage avec une fusée de SpaceX. L'ISS est l’un des derniers terrains de coopération entre Moscou et Washington depuis le début du conflit en Ukraine.

DIPLOMATIE


La Russie a convoqué jeudi l'ambassadeur français en raison des livraisons d'armes à l'Ukraine. "La partie russe a souligné les dangers qu'entraînent l'augmentation des livraisons d'armes et de matériel au régime de Kiev, ainsi que l'intensification des programmes d'entraînement pour la formation de militaires ukrainiens", a souligné la diplomatie russe dans un communiqué. "Cette ligne contredit les déclarations depuis Paris de responsables officiels qui disent vouloir un règlement pacifique en Ukraine", ajoute-t-elle. 


Plus précisément, l'ambassadeur français s'est entretenu avec le vice-ministre russe, Alexandre Grouchko.


Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, le 24 février, Paris a livré du matériel militaire à Kiev, notamment 18 canons longue portée Caesar. Mais, pour l'essentiel, ce sont surtout des armes américaines que Kiev a reçu. 

ZAPORIJIA


Malgré l'annexion russe de la région, la centrale nucléaire de Zaporijia est "évidemment" ukrainienne, a affirmé jeudi Rafaël Grossi, directeur général de l'AIEA. "Pour nous, il est évident qu'elle appartient à (l'opérateur ukrainien) Energoatom puisque c'est une installation ukrainienne", a-t-il déclaré. 


"Nous continuons à dire ce qu'il faut faire, c'est-à-dire essentiellement éviter un accident nucléaire à la centrale, ce qui reste une possibilité très, très claire", a-t-il fait valoir, dénonçant aussi "les conditions presque insupportables" dans lesquelles travaille le personnel ukrainien de la centrale.

VERS UNE RENCONTRE BIDEN/POUTINE ?


Le président américain Joe Biden n'a pas exclu jeudi une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine durant le sommet du G20 en novembre à Bali, en Indonésie.


"Cela reste à voir", a-t-il dit à des journalistes, interrogé sur la possibilité d'échanger directement avec le président russe pendant le sommet.


La Maison Blanche avait auparavant déclaré qu'une telle rencontre n'était pas impossible.

DÉCRYPTAGE


Une vidéo diffusée depuis ce mercredi soir est supposée montrer la reddition de soldats russes en Ukraine. La quasi-perfection des images pousse certains commentateurs à crier à la fausse information. Nous avons voulu vérifier.

NUCLÉAIRE


Rafael Grossi, le directeur général de l'AIEA, a déclaré jeudi qu'il se rendrait "très prochainement" à Moscou pour discuter de la sécurité nucléaire et de la situation à la centrale nucléaire de Zaporijia. "Mon travail consiste à prévenir un accident nucléaire, et c'est ce que je fais", a-t-il affirmé. 

FOOTBALL


Le footballeur ukrainien Sergii Sydorchuk a posté un message sur Instagram pour crier sa colère et sa tristesse face au bombardement de sa ville natale de Zaporijia par les forces russes. 


"Voilà mon jardin... Est-ce comme ça que je l'imaginais dans le futur quand je m'y promenais tous les jours lorsque j'étais enfant ?", a écrit le capitaine du Dynamo Kiev, qui joue ce jeudi contre Rennes en Ligue Europa, avec photos à l'appui. "Je rêvais qu'en 2022 il y aurait des gratte-ciels, des super-héros et des voitures électriques. Il n'y a pas de gratte-ciel, car tout est détruit par l'ennemi. Mais il y en aura quand nous aurons gagné et tout reconstruit. Il y a des super-héros. Ce sont nos forces armées", a-t-il ajouté. 


Et au joueur de 31 ans de conclure sur touche plus personnelle : "Le sport en dehors de la politique ? Vraiment ? J'aimerais être en dehors de la politique et j'ai cru y être. C'est très pratique. Jusqu'à la première sirène, jusqu'aux premières larmes de votre enfant, parce qu'elle a peur, jusqu'à la première roquette au-dessus de votre tête et la première roquette dans votre jardin...". 

NORVÈGE


La Norvège va limiter l'accès de ses ports aux navires russes, a annoncé le gouvernement ce jeudi. "Nous suivons de près les activités russes dans les eaux et les ports norvégiens pour éviter que la Norvège ne devienne un pays de transit pour transporter illégalement des biens vers la Russie", a déclaré la cheffe de la diplomatie norvégienne, Anniken Huitfeldt. "Nous avons reçu de nouvelles informations qui font que nous devons resserrer la possibilité pour les navires de pêche russes de faire escale dans les ports norvégiens et accroître les contrôles", ajoute-t-elle. 


Dans les faits, les bateaux de pêche russes ne pourront plus faire escale qu'à Kirkenes et Båtsfjord, sur les rives de la mer de Barents, ainsi qu'à Tromsø, en bordure de la mer de Norvège. 


Les contrôles douaniers à bord des bateaux seront aussi intensifiés.

ZAPORIJIA


Il ne reste plus qu'un tas de ruines fumantes d'un immeuble de cinq étages au centre-ville de Zaporijia. Une jeune femme vivait dans ce bâtiment. La mort l'a cueillie en sous-vêtements, les yeux ouverts. La victime, qui devait être au lit au moment où sept missiles ont frappé la ville, a été délicatement retirée des décombres par les secouristes. 


Une heure de plus tard, un autre corps a été découvert dans ces mêmes gravats. Impossible toutefois d'imaginer qui cela pouvait être, un homme ou une femme, jeune ou vieux, après des heures passées dans le brasier. En outre, ses quatre membres ont été arrachés.


Un troisième corps a, par ailleurs, été retrouvé sur un autre site. La cheffe de la Croix-rouge de Zaporijjia, Oksana Beketova, a aussi fait état à l'AFP d'une dépouille déterrée dans un centre de lavage automobile, et d'une femme tuée dans sa maison. Plusieurs autres blessés sont à dénombrer. 


Ce bilan humain n'est encore que très provisoire et pourrait encore s'alourdir dans les heures à venir. 

Immeubles éventrés après un bombardement russe sur Zaporijia.
Immeubles éventrés après un bombardement russe sur Zaporijia. - Marina Moiseyenko / AFP

EUROPE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux 44 dirigeants européens des armes pour empêcher les "chars russes d'aller à Varsovie ou Prague". "Cette guerre doit être gagnée maintenant, pour que la flotte russe ne puisse pas bloquer les autres ports de la mer Noire, de la Méditerranée ou de toute autre mer. Pour que les chars russes n'avancent pas sur Varsovie ou sur Prague", souligne-t-il. 


"Il faut punir l'agresseur", a-t-il encore réclamé lors d'un sommet à Prague. 

OPPOSITION 


Vladimir Kara-Mourza, un opposant au régime russe emprisonné pour avoir critiqué l'offensive de Moscou en Ukraine, a été inculpé ce jeudi pour "haute trahison". Ce crime est passible de très lourdes peines de prison. 


"Notre client a été inculpé pour avoir pris la parole et critiqué les autorités russes à trois reprises lors d'événements publics à Lisbonne, Helsinki et Washington. Ces interventions ne menaçaient en rien (la Russie), il s'agissait de critiques publiques", a fustigé son avocat, Vadim Prokhorov. 

YACHT


L'oligarque Alexeï Kouzmitchev, proche de Vladimir Poutine, a obtenu la levée du gel de l'un de ses yachts immobilisé depuis mars à Antibes (Alpes-Maritimes) dans le cadre des sanctions prises par l'Union européenne après l'invasion de l'Ukraine. 


Dans une ordonnance datée de mercredi, la Cour d'appel de Paris a annulé le procès-verbal de gel pour des irrégularités et a annulé en conséquence "les opérations de visite et saisie concernant les lieux visés dans ce procès-verbal".

"La cour consacre que les douanes avaient procédé à une visite au mépris des règles applicables", a réagi Me Philippe Blanchetier, l'avocat du puissant magnat russe. "Cette décision est le triomphe du droit sur l'improvisation, dictée par d’obscures considérations politiques", s'est-il félicité. 


"La Petite Ourse", d'une longueur de 24 mètres, avait été gelée à Antibes le 16 mars et aurait une valeur de quatre millions d'euros. De son côté, Alexeï Kouzmitchev "est un grand actionnaire du conglomérat d'Alfa Group, qui comprend la banque Alfa Bank, l'un des plus grands contribuables de Russie", selon l'Union européenne, qui l'a classé sur la liste des personnes ciblées par des sanctions le 15 mars.

REDDITION 


Les services ukrainiens ont mis en place une hotline permettant aux soldats russes de se rendre en échange de la vie sauve. Depuis le début du conflit, Kiev a mis en place une incitation financière pour ceux qui acceptent de se rendre avec un véhicule militaire.

FUITE 


Le Kremlin a affirmé jeudi ne pas disposer des "chiffres exacts" des personnes qui ont fui la mobilisation partielle de la Russie. Interrogé sur un rapport de Forbes Russia selon lequel 700.000 Russes auraient quitté le pays depuis l'annonce de Vladimir Poutine d'une mobilisation "partielle", Dmitri Peskov s'est montré très évasif. "Je n'ai pas de chiffres exacts, mais ils sont loin d'être 700.000", a déclaré le porte-parole de la présidence. 

NOUVEAU BILAN A ZAPORIJIA


Les services d'urgence ukrainiens ont revu le bilan à la hausse à Zaporijia, trois corps au total ayant été retirés des décombres après qu'une roquette russe a détruit ce matin un immeuble de cinq étages dans la ville. D'autres résidents sont piégés sous les décombres, ont déclaré le gouverneur régional et les services d'urgence.

PORTRAIT


Depuis l'invasion de l'Ukraine, Ramzan Kadyrov est en première ligne pour soutenir Vladimir Poutine. Lundi, il a envoyé trois de ses fils, des adolescents, combattre en Ukraine. Portrait du leader tchétchène qui règne sans merci sur son pays.

UN MESSAGE "D'UNITÉ DE NOTRE EUROPE"


Depuis Prague, Emmanuel Macron a estimé que la nouvelle Communauté politique européenne envoyait un message "d'unité" au moment où le continent est secoué par l'invasion russe en Ukraine. "C'est d'abord un message d'unité de notre Europe", a souligné le chef de l'État à son arrivée au Château de Prague, où a lieu cette réunion inédite qui rassemble 44 pays, en insistant ensuite sur la nécessaire "solidarité européenne" face à la crise énergétique.

MOBILISATION PARTIELLE EN RUSSIE


D'après Oleksii Danilov, secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d'Ukraine, le nombre de citoyens russes en âge de conscription, éligibles à la mobilisation, qui ont quitté la Russie est deux fois plus élevé que le nombre actuellement enrôlé. "Après que Poutine a fait une si grosse erreur… le nombre de personnes prêtes à se battre contre notre pays diminue de façon exponentielle", a-t-il déclaré, cité par le Kiev Independent, en référence à la mobilisation de la Russie qui a officiellement commencé le 21 septembre.

8E TRAIN DE SANCTIONS CONTRE MOSCOU


L'UE adopte officiellement un huitième train de sanctions contre la Russie, selon la Commission européenne dans un communiqué. Ce nouveau volet  comprend "7 milliards d'euros de nouvelles interdictions d'importation afin de réduire les revenus de la Russie, ainsi que des restrictions à l'exportation, qui priveront encore davantage le complexe militaro-industriel du Kremlin de composants et de technologies clés, et l'économie russe des services et du savoir-faire européens". 


Il prive aussi "l'armée russe, et ses fournisseurs, de certains biens et équipements supplémentaires qui lui sont nécessaires pour mener sa guerre sur le territoire ukrainien". Enfin, il "jette les bases du cadre juridique requis pour mettre en œuvre le plafonnement des prix du pétrole envisagé par le G7". Des noms de personnalités russes, impliquées dans la guerre ou travaillant dans le secteur de la Défense, sont également ajoutées à la liste noire de l'UE.

RÉACTION APRÈS ZAPORIJIA


"Les Russes continuent de frapper délibérément des civils pour semer la peur", a fustigé sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, après les tirs de missiles sur le centre-ville de Zaporijia. "La terreur russe doit être arrêtée : par la force des armes, par des sanctions et par un isolement complet" de Moscou, a-t-il exhorté.

DES SABOTAGES SUR NORDSTREAM


Les premières inspections menées cette semaine par les autorités suédoises sur le site des fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique "renforcent les soupçons de sabotage", avec des "détonations" ayant provoqué d'"importants dégâts", a annoncé le parquet. "Nous pouvons constater qu'il y a eu des détonations près de Nord Stream 1 et 2 dans la zone économique exclusive suédoise, qui ont entraîné d'importants dégâts sur les gazoducs", a déclaré le procureur spécial chargé de l'enquête côté suédois, dans un communiqué.

RÉGION DE KHERSON


L'Ukraine a indiqué jeudi avoir repris en moins d'une semaine plus de 400 km2 de territoires occupés par la Russie dans le Sud du pays, les troupes russes subissant une contre-offensive ukrainienne.


"Les forces armées de l'Ukraine ont libéré plus de 400 km2 de la région de Kherson depuis le début du mois d'octobre", a indiqué la porte-parole du commandement militaire dans le Sud, Natalia Goumeniouk, chiffrant pour la première fois les avancées ukrainiennes.

MOBILISATION PARTIELLE


Vladimir Poutine a signé un décret reportant la mobilisation pour une partie des étudiants, rapporte la principale agence de presse du pays. Pour rappel, 300.000 réservistes étaient appelés à combattre en Ukraine. Selon le décret, la dérogation sera permise aux étudiants, inscrits pour la première fois à des cours à temps plein ou à des cours du soir d'un niveau approprié.

NOUVEAU BILAN


Selon un nouveau bilan des autorités locales, au moins une personne a été tuée et sept autres blessées à la suite de bombardements sur la ville de Zaporijia, dans le sud-est de l'Ukraine.


Les frappes de jeudi, dont les autorités accusent les Russes d'être à l'origine, ont éventré un pan entier d'un grand immeuble d'habitation, et des secouristes fouillaient les décombres à la main, à la recherche d'éventuelles victimes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

LE POINT A ZAPORIJIA


Au tour du ministre de la Défense ukrainien de communiquer sur les sept missiles qui auraient frappé la ville de Zaporijia. Lui aussi donne "des victimes parmi les civils". 

DEUX MORTS A ZAPORIJIA


Au moins deux personnes sont mortes et cinq sont portées disparues après des frappes sur la ville de Zaporijjia, selon le gouverneur de la région, qui accuse la Russie d'être à l'origine des tirs. La ville sous contrôle ukrainien est située dans la région éponyme de Zaporijjia, que Moscou a annexée bien qu'elle n'en ait pas le contrôle total. Trois nouvelles explosions viennent tout juste d'être entendues dans le centre-ville, en fin de matinée, rapporte notamment un journaliste de la BBC.

LE POINT A ZAPORIJIA


Le ministère ukrainien de l'Intérieur a confirmé que sept tirs de roquettes russes avaient frappé la ville de Zaporijia dans la nuit. Il précise que les premiers intervenants sont présents, et que "les investigations sont en cours, tous les services concernés sont sur place".

PERTES RUSSES 


Selon les forces armées ukrainiennes, voici le bilan des pertes russes en date du 6 octobre, après plus de sept mois de guerre. Un bilan cependant difficile à évaluer, d'un côté comme de l'autre. 

L'AVANCÉE A KHERSON 


Des images, postées sur les réseaux sociaux par des comptes ukrainiens non-officiels, montrent des soldats russes battus, en train de se rendre d'eux-mêmes. Si elles sont authentifiées, ces scènes illustreraient alors la reconquête des troupes ukrainiennes dans la région.  

TENSIONS A ZAPORIJIA 


Le chef de l'agence nucléaire de l'ONU est en route pour Kiev pour discuter de la création d'une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia, après que Poutine a ordonné l'annexion du site. "En route pour Kiev pour des réunions importantes", a tweeté le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, affirmant que la nécessité d'une zone de protection autour du site était "plus urgente que jamais". Le responsable devrait également se rendre à Moscou dans les prochains jours pour discuter de la situation à l'usine.

COMBATS


Selon l'ONG venant en aide à l'armée ukrainienne, 12 zones d'occupation russe ont été frappées par son aviation, ainsi que 14 unités regroupant des missiles et de l'artillerie.

PROPAGANDE RUSSE


Quand la propagande russe se met à imiter... des médias européens. C'est ce qu'ont pu découvrir des journalistes d'investigation et des ONG, comme l'association belge DisinfoLab qui a publié une enquête dessus. En copiant soigneusement le site d'un média reconnu et en y postant des articles conformes au récit du Kremlin, le but était donc d'induire en erreur le lecteur. De nombreux journaux allemands ont été visés, comme le tabloïd Bild. En tout, 60 médias -le Spiegel, le Guardian ou 20 minutes en France- sont concernés.


Fin septembre, Meta, la maison mère de Facebook, a qualifié cette campagne de désinformation d'"opération d'origine russe la plus importante et la plus complexe depuis le début de la guerre en Ukraine", agissant avec "une combinaison vraiment inhabituelle de sophistication et de force brute".

ZELENSKY ANNONCE UNE NOUVELLE AVANCÉE UKRAINIENNE


Dans son adresse quotidienne, postée sur les réseaux sociaux, le président ukrainien a confirmé une nouvelle avancée des troupes ukrainiennes. Volodymyr Zelensky a ainsi cité la reprise de nouveaux villages dans le sud du pays, jusque-là occupé par les troupes russes. 


La contre-offensive ukrainienne "se poursuit", selon les mots du chef de l'État, indiquant que "Novovoskressenské, Novogrygorivka et Petropavlivka dans la région de Kherson ont été libérés au cours des dernières 24 heures".

CANDIDATURE DE L'UKRAINE POUR LE MONDIAL 2030


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué un "symbole de victoire" après l'intégration de son pays dans la candidature commune de l'Espagne et du Portugal pour l'organisation du Mondial-2030 de football, alors que Kiev fait face à une invasion russe.


Cette candidature "est plus qu'un symbole de la foi dans notre victoire commune", a-t-il écrit sur Twitter. "L'Ukraine perdurera, prévaudra et sera reconstruite grâce à la solidarité de ses partenaires", a-t-il ajouté.

BONJOUR À TOUS


Bienvenue dans ce live du jeudi 6 octobre 2022, consacré à la guerre en Ukraine. 

Zaporijia à nouveau au cœur des préoccupations en Ukraine. Par un décret signé de Vladimir Poutine, la Russie s'est formellement appropriée la centrale nucléaire qu'elle occupe militairement depuis début mars, dans le sud du pays.

Peu après cette annonce, le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui avait prévu de se rendre à Kiev et Moscou cette semaine, a annoncé son départ pour la capitale ukrainienne afin d'y discuter de la mise en place d'une zone de protection autour de la centrale.

Cette dernière, la plus grande d'Europe, est située dans la région de Zaporijjia, l'un des territoires ukrainiens officiellement annexés la semaine dernière par la Russie, et non loin de la ligne de démarcation entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux occupés par Moscou.

"Le gouvernement devra veiller à ce que les installations nucléaires de la centrale (...) soient considérées propriété fédérale", peut-on lire dans le décret russe. L'opérateur ukrainien Energoatom a de son côté dit considérer le décret de Vladimir Poutine "nul et non avenu, absurde et inapproprié".


La rédaction de TF1info

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