Le Kremlin annonce un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier, à l'occasion du Noël orthodoxe.Washington et Berlin annoncent qu'ils livreront aussi des blindés légers à Kiev, selon la Maison Blanche.Suivez les dernières informations sur le conflit.
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CESSEZ-LE-FEU : UNE ANNONCE "FAUSSE ET HYPOCRITE"
"Il y a un agresseur : le Kremlin. Et une victime : le peuple ukrainien. Le retrait des troupes russes est la seule option sérieuse pour rétablir la paix et la sécurité", a estimé sur Twitter le président du Conseil européen Charles Michel. "L'annonce d'un cessez-le-feu unilatéral est aussi fausse et hypocrite que les annexions illégales et grotesques et les référendums qui les accompagnent", a-t-il réagi, après l'annonce d'un cessez-le-feu décrété par Vladimir Poutine vendredi et samedi, à l'occasion du Noël orthodoxe selon le Kremlin.
SOUTIEN MILITAIRE ALLEMAND ET AMÉRICAIN
Les États-Unis et l'Allemagne vont livrer à l'Ukraine des blindés d'infanterie, ont annoncé Washington et Berlin ce jeudi. "La guerre en Ukraine a atteint un tournant", a déclaré le président américain Joe Biden lors d'une réunion à la Maison Blanche, ajoutant que "les Russes ne se (relâchaient) en rien", avant d'annoncer une augmentation du soutien américain à l'Ukraine.
"C'est logique que nous franchissions cette étape. L'Ukraine a le droit de se défendre contre l'attaque de la Russie et il est de notre devoir de l'aider à cette fin", a déclaré de son côté le ministre allemand de l'Économie et du Climat Robert Habeck.
CESSEZ-LE-FEU : "RIEN" POUR AVANCER "VERS LA PAIX"
L'annonce russe d'un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe "ne fera rien pour faire avancer les perspectives de paix", a estimé jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.
"La Russie doit retirer définitivement ses forces, renoncer à son contrôle illégal du territoire ukrainien et mettre fin à ses attaques barbares contre des civils innocents", a ajouté le chef de la diplomatique britannique dans une déclaration publiée sur Twitter.
CESSEZ-LE-FEU : V. ZELENSKY RÉAGIT
Dans son allocution du soir, Volodymyr Zelensky a réagi à l'annonce d'un cessez-le-feu décrété pour vendredi et samedi en Ukraine par Vladimir Poutine, à l'occasion du Noël orthodoxe selon le Kremlin. "Ils veulent maintenant utiliser Noël comme une excuse pour arrêter, au moins temporairement, l'avancée de nos hommes dans le Donbass et pour acheminer près de nos positions du matériel, des munitions et des hommes mobilisés", a-t-il estimé.
"Qu'est-ce que cela va leur apporter ? Seulement des morts supplémentaires", a prédit le dirigeant ukrainien. "Tout le monde dans le monde sait comment le Kremlin utilise les répits de la guerre, pour continuer la guerre avec encore plus de vigueur", a-t-il également accusé.
"Pour mettre fin à la guerre plus rapidement", il faudrait plutôt "que les citoyens russes trouvent le courage de se libérer de leur peur honteuse d'un seul homme au Kremlin, au moins pendant 36 heures, au moins à Noël", a ironisé le président.
CESSEZ-LE-FEU : "SE REPOSER" POUR "RÉATTAQUER" ?
Le porte-parole du département d'État, Ned Price, a qualifié l'annonce du président russe de "cynique" et a dit son inquiétude que la Russie n'utilise cette pause pour "se regrouper, se reposer et en fin de compte réattaquer". "Si la Russie était vraiment sérieuse à propos de la paix, de mettre fin à cette guerre, elle retirerait ses forces du territoire souverain de l'Ukraine", a-t-il ajouté.
"UNE DÉCISION TRÈS IMPORTANTE"
Volodymyr Zelensky a salué ce jeudi soir "une décision très importante", en remerciant les dirigeants américain et allemand, après que Berlin et Washington aient annoncé renforcer leur soutien militaire à l'Ukraine. "Nous aurons une autre batterie Patriot et des véhicules blindés puissants - c'est vraiment une grande victoire pour notre pays", s'est-il réjoui dans son allocution quotidienne du jour.
BERLIN VA LIVRER DES PATRIOT
L'Allemagne, à l'instar des États-Unis, va fournir un système de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine, ont annoncé jeudi le chancelier Olaf Scholz et le président américain Joe Biden, dans un communiqué conjoint.
"Fin décembre, les États-Unis ont annoncé leur don d'un système de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine. L'Allemagne se joindra aux États-Unis pour fournir un système supplémentaire de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine", selon ce communiqué.
CESSEZ-LE-FEU : "NE PEUT ET NE DOIT PAS ÊTRE PRIS AU SÉRIEUX"
"Le président Volodymyr Zelensky a proposé une formule de paix claire en dix étapes. La Russie l'a ignorée et a préféré bombarder Kherson la veille de Noël et lancer des frappes massives de missiles et de drones le jour de l'an", s'est irrité sur Twitter Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères. "Leur 'cessez-le-feu unilatéral' actuel ne peut et ne doit pas être pris au sérieux", a-t-il jugé.
President @ZelenskyyUa has proposed a clear Peace Formula of ten steps. Russia has been ignoring it and instead shelling Kherson on Christmas Eve, launching mass missile and drone strikes on New Year. Their current “unilateral ceasefire” can not and should not be taken seriously. — Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) January 5, 2023
BLINDÉS LÉGERS : NOUVELLES LIVRAISONS
La Maison Blanche a annoncé jeudi que les Etats-Unis et l'Allemagne envisageaient de livrer à l'Ukraine des blindés d'infanterie, de type Bradley côté américain et de modèle Marder côté allemand.
Cette annonce fait suite à une conversation téléphonique entre le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, qui ont exprimé leur "détermination commune" à soutenir l'Ukraine, selon un communiqué de l'exécutif américain.
CESSEZ-LE-FEU POUR LE NOËL ORTHODOXE
Vladimir Poutine a annoncé jeudi la tenue d'un cessez-le-feu de 36 heures les vendredi 6 et samedi 7 janvier. Cette trêve est instaurée à l'occasion du Noël orthodoxe. Le président russe a pris cette décision après une demande du patriarche Kirill.
CESSEZ-LE-FEU : "NI LIBERTÉ NI SÉCURITÉ"
La diplomatie allemande a estimé jeudi que le "prétendu" cessez-le-feu russe en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe n'apportera "ni liberté ni sécurité aux personnes qui vivent dans la peur quotidienne sous l'occupation russe".
"Si Poutine voulait la paix, il ramènerait ses soldats à la maison et la guerre serait terminée. Mais apparemment, il veut poursuivre la guerre, après une brève interruption", a déploré la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock dans un message sur Twitter.
CESSEZ-LE-FEU : "SE DONNER DE L'AIR"
Joe Biden a estimé jeudi que Vladimir Poutine cherchait "à se donner de l'air" en annonçant un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe, première trêve d'ampleur depuis le début de l'invasion russe. Le président russe "était prêt à bombarder des hôpitaux, des crèches et des églises (...) le 25 décembre et lors du Nouvel an (...) Je pense qu'il cherche à se donner de l'air", a-t-il affirmé lors d'un discours à la Maison Blanche.
CESSEZ-LE-FEU : UNE "HYPOCRISIE", SELON KIEV
Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a qualifié jeudi l'annonce d'un cessez-le-feu russe en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe "d'hypocrisie", appelant les troupes de Moscou à quitter le pays. "La Russie doit quitter les territoires occupés, c'est alors seulement qu'il y aura une 'trêve temporaire'. Gardez votre hypocrisie", a-t-il écrit sur Twitter.
First. Ukraine doesn't attack foreign territory & doesn't kill civilians. As RF does. Ukraine destroys only members of the occupation army on its territory... Second. RF must leave the occupied territories - only then will it have a "temporary truce". Keep hypocrisy to yourself. — Михайло Подоляк (@Podolyak_M) January 5, 2023
"NOUVELLE ÉTAPE" DE LIVRAISONS D'ARMES
Les États-Unis et l'Allemagne prévoient de franchir une "nouvelle étape qualitative" de livraisons d'armes à l'Ukraine, a-t-on appris jeudi de sources gouvernementales allemandes. Ces sources n'ont pas précisé de quelles armes il s'agirait mais selon plusieurs médias, dont le quotidien Süddeutsche Zeitung, Berlin compte livrer des véhicules blindés de combat d’infanterie de type "Marder".
V. ZELENSKY A PARLÉ AVEC R. ERDOGAN
Volodymyr Zelensky a échangé jeudi avec le président turc Recep Erdogan, a-t-il indiqué sur Twitter. "Nous avons discuté de la coopération en matière de sécurité, en particulier de la ZNPP (Ukraine's Zaporijia Nuclear Power Plant, le centre nucléaire de Zaporijia, NDLR), il ne doit pas y avoir d'envahisseurs là-bas, de l'échange de prisonniers de guerre, du développement de l'accord sur les céréales", a écrit le président ukrainien.
"Heureux d'apprendre que la Turquie est prête à participer à la mise en œuvre de notre formule de paix", a-t-il ajouté, référence au plan de sortie du conflit qu'il vise, et qu'il a à nouveau détaillé mercredi soir dans sa traditionnelle allocution de soirée.
Le président turc n'a de son côté pas mentionné une demande pour un "cessez-le-feu unilatéral", ce à quoi il avait exhorté son homologue russe quelques heures plus tôt. Mais Recep Erdogan a affirmé durant cet entretien avec Volodymyr Zelensky que la Turquie est prête à jouer un rôle de médiation pour "l'établissement d'une paix durable" entre la Russie et l'Ukraine.
Spoke with 🇹🇷 President @RTErdogan . Discussed security cooperation, in particular ZNPP, there should be no invaders there, the exchange of prisoners of war, the grain agreement development. Glad to hear that 🇹🇷 is ready to participate in the implementation of our #PeaceFormula . — Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) January 5, 2023
V. POUTINE ORDONNE UN CESSEZ-LE-FEU
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné jeudi à ses forces d'appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier à l'occasion du Noël orthodoxe, après une demande en ce sens du patriarche Kirill, a indiqué le Kremlin.
"Compte tenu de l'appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, j'instruis le ministre russe de la Défense d'introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12h le 6 janvier de cette année jusqu'à minuit le 7 janvier", a-t-il indiqué dans le communiqué du Kremlin.
DEUX MORTS DANS LA RÉGION DE ZAPORIJIA
Deux personnes ont été tuées, et trois civils ont été blessés dans l'oblast de Zaporijia, a indiqué son gouverneur Oleksandr Starukh, cité par The Kyiv Independent sur Twitter. Parmi les victimes se trouvaient des employés du conseil du village, qui étaient en route pour livrer du bois de chauffage aux habitants.
TROIS MORTS DANS LA RÉGION DE KHERSON
Trois membres d'une même famille ont été tués dans un bombardement russe à Kherson, selon un responsable ukrainien, cité par The Guardian. Un couple et leur fils de 12 ans sont décédés, après qu'un obus russe ait touché un immeuble résidentiel dans la ville de Beryslav, dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine.
La famille se préparait à célébrer le Noël chrétien orthodoxe lorsque l'attaque a eu lieu, a indiqué Kyrylo Tymoshenko, un assistant du président ukrainien, sur son compte Telegram. "Les gens se préparaient à célébrer Noël ensemble, mais un coup cynique des Russes les a tués dans leur propre maison", a-t-il cinglé.
CHARS : BERLIN SOUS PRESSION
Le chancelier allemand Olaf Scholz était pressé jeudi au sein de sa coalition et par l'opposition de donner son feu vert à l'envoi de chars à l'Ukraine, après l'annonce par la France de la livraison de chars de combat légers.
"L'argument constamment avancé par la chancellerie selon lequel l'Allemagne ne doit pas faire cavalier seul est absolument révolu", a déclaré à l'AFP la présidente de la Commission de la défense au Bundestag -la chambre basse du parlement-, Marie-Agnes Strack-Zimmermann, une cadre du parti libéral FDP, membre de la coalition de M. Scholz.
Paris a promis à l'Ukraine de lui livrer des chars de combat légers AMX-10 RC, de fabrication française, en réponse aux besoins pressants de Kiev, pour affronter l'armée russe. Les alliés européens de l'Ukraine ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de Kiev.
PAIX SOUS CONDITIONS
La Russie est ouverte à un dialogue avec l'Ukraine à condition que celle-ci accepte les "nouvelles réalités territoriales" née de l'offensive russe, a affirmé jeudi le président Vladimir Poutine. Une initiative qui ne semble guère conciliable avec la position de Kiev, qui n'acceptera de se mettre autour de la table que si son "intégrité territoriale" est respectée.
GAZ EN ALLEMAGNE
Privée de gaz russe, l'Allemagne a jusqu'à présent évité "le scénario du pire" concernant son approvisionnement énergétique et envisage l'hiver prochain avec "un certain optimisme", a indiqué jeudi son ministre de l'Economie et du Climat, Robert Habeck.
Fortement dépendante du gaz de Russie, qui couvrait la moitié de ses besoins avant la guerre en Ukraine, l'Allemagne a vu les livraisons russes chuter fortement après le début du conflit, puis s'arrêter complètement depuis septembre, suscitant des inquiétudes pour la première économie européenne.
"Le scénario du pire qui menaçait cet été a été évité jusqu'à présent pour autant que nous puissions le voir: le risque d'un +meltdown+ économique complet, d'une fonte complète du cœur de l'industrie européenne et allemande a été évité", a estimé M. Habek pendant une conférence de presse lors d'une visite à Oslo.
DIALOGUE
La Russie est ouverte à un dialogue avec l'Ukraine à condition que celle-ci accepte les "nouvelles réalités territoriales" née de l'offensive russe, a affirmé jeudi le président Vladimir Poutine.
Lors d'une conversation téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a appelé à une trêve en Ukraine, Vladimir Poutine a "répété que la Russie était ouverte à un dialogue sérieux - à condition que les autorités de Kiev se conforment aux exigences bien connues et exprimées à plusieurs reprises et tiennent compte des nouvelles réalités territoriales", selon un communiqué du Kremlin.
CESSEZ-LE-FEU
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté jeudi son homologue russe Vladimir Poutine à appliquer un "cessez-le-feu unilatéral" en Ukraine, a rapporté la présidence turque.
"Les appels à la paix et les négociations entre Moscou et Kiev devraient être soutenus par un cessez-le-feu unilatéral", a déclaré le chef de l'Etat turc à M. Poutine au cours d'un entretien téléphonique, selon un communiqué transmis par la présidence turque.
ORTHODOXE
Le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Kirill a appelé jeudi Moscou et Kiev à un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion de la fête de Noël orthodoxe.
"Moi, Kirill, patriarche de Moscou et de toute la Russie, je m'adresse à toutes les parties impliquées dans le conflit fratricide pour les appeler à instaurer un cessez-le-feu et sceller une trêve de Noël de 12h le 6 janvier à minuit le 7 janvier", a-t-il indiqué dans un message posté sur le site internet de l'Eglise.
POUTINE
Invitée de LCI, Catherine Colonna est revenue sur les déclarations des renseignements ukrainiens à propos de la santé de Vladimir Poutine.
DES CHARS AMERICAINS ?
Washington dans les pas de Paris ? Les Etats-Unis s’interrogent eux aussi sur la livraison de blindés. Interrogé par un journaliste pour savoir si les chars M2 Bradley étaient "sur la table", le président Biden a répondu d'un simple "oui".
Ce véhicule de combat d’infanterie est un blindé léger chenillé entré en service dans l’armée américaine au début des années 1980. Il est équipé d’un canon de 25 mm et de deux missiles antichars, et a été utilisé contre des chars de fabrication soviétique en Irak, en 1991 et 2003.
ÉCHANGES MACRON-POUTINE
Un échange téléphonique est-il prévu entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ? "Ce n’est pas programmé", confirme Catherine Colonna, "mais il est possible qu’ils se parlent, ils se sont déjà parlé dans le passé". La ministre revient sur le dossier du nucléaire, avec la centrale de Zaporijia qui a été mise en danger dans le conflit, et sur lequel les deux chefs d'Etat ont eu l'occasion de discuter. "Sans doute devront ils continuer à se parler sur ce sujet", élude la cheffe de la diplomatie française.
ENVOI DE CHARS A KIEV
Invitée de LCI, la ministre des Affaires étrangères voit dans l'envoi annoncé de chars à l'Ukraine "le signe de notre soutien continu et renforcé depuis cet automne à l’Ukraine, qui est un pays agressé, qui souffre".
Catherine Colonna n'indique pas cependant de date de livraison et annonce plus d'équipements alloués à l'armée ukrainienne dans d'autres domaines. "Il y a toujours des délais d’acheminement mais aussi des besoins de formation. Nous renforçons notre aide par de la défense antiaérienne, des équipements ont déjà été livrés, d’autres le seront. Comme d’autres alliés, nous formons des militaires ukrainiens."
AUCUNE "LAMENTATION"
Il n'y a pas de "lamentations" à Washington après qu'une frappe ukrainienne a tué de nombreux soldats russes dans l'est de l'Ukraine, a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche mercredi.
Il n'y a "aucune lamentation de la part de l'administration (américaine). C'est la guerre. (Les Ukrainiens) ont été envahis et ils ripostent et se défendent", a estimé John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden.
"Les soldats russes qui se trouvent sur leur territoire sont une cible légitime d'action militaire pour l'Ukraine, point final", a-t-il ajouté. La frappe a eu lieu dans une zone "de durs combats. Et la guerre c'est une affaire sanglante", a ajouté cet ancien militaire de haut rang.
LIVRAISONS
L'Élysée a annoncé mercredi que la France allait livrer des "chars de combat légers" AMX-10RC à l'Ukraine. Aucune précision quant au nombre d'engins ou aux délais de livraison n'a été communiquée. Ces véhicules, qui seront bientôt remplacés dans l'armée française, "sont très mobiles" et restent "performants" sur tous les théâtres d'opération.
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'Ukraine. Retrouvez ici les dernières informations sur le conflit.
Paris a promis à l'Ukraine de lui livrer des chars de combat légers AMX-10 RC, de facture française, en réponse aux besoins pressants de Kiev pour affronter l'armée russe, a annoncé mercredi 4 janvier le président français, Emmanuel Macron, à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. "Le président a souhaité amplifier l'aide" militaire apportée à Kiev "en acceptant de livrer des chars de combat légers", a expliqué la présidence française à l'issue d'un coup de téléphone d'une heure entre les deux dirigeants, en précisant que "c'est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes".
Le président russe Vladimir Poutine a assisté en visioconférence mercredi au départ d'un navire de guerre équipé de nouveaux missiles de croisière hypersoniques pour une mission dans les océans Atlantique et Indien et en Méditerranée.
La Russie a admis mercredi un bilan plus lourd de la frappe ayant visé dans la nuit du Nouvel an des soldats russes à Makiïvka, dans l'est de l'Ukraine, qui grimpe à 89 morts, suscitant une nouvelle volée de critiques. L'état-major ukrainien a confirmé avoir mené cette frappe et le département des communications stratégiques de l'armée ukrainienne a revendiqué un bilan bien plus lourd dans les rangs russes, chiffré à 400 morts et 300 blessés. Cette affirmation n'a cependant pas été confirmée par l'état-major.
L'ancien chef de l'agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine, a annoncé mercredi avoir envoyé au président Emmanuel Macron le bout de shrapnel qui l'a blessé en Ukraine, tiré selon lui depuis un canon français Caesar fourni à Kiev. M. Rogozine, qui dirige actuellement un groupe de conseillers militaires apportant une assistance aux forces séparatistes en Ukraine, avait été blessé au dos en décembre lors d'une frappe ukrainienne sur un hôtel de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine sous contrôle russe, qui avait fait plusieurs morts et blessés.
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