L'Ukraine a confirmé lundi mener des "actions offensives" dans certains secteurs du front, revendiquant des gains près de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est.Elle minimise l'échelle de ces attaques que Moscou a affirmé avoir repoussées.Suivez les dernières informations sur le conflit.
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"L'ENNEMI SAIT QUE L'UKRAINE VA GAGNER"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié lundi ses troupes pour les gains territoriaux qu'elles ont revendiqué près de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est du pays, ironisant sur la réaction "hystérique" de Moscou qui a assuré avoir repoussé des attaques d'ampleur.
"Nous voyons à quel point la Russie réagit de manière hystérique à toutes les avancées que nous faisons dans ce secteur, à toutes les positions que nous prenons. L'ennemi sait que l'Ukraine va gagner", a déclaré M. Zelensky dans un message vidéo.
SANCTIONS
Les Vingt-Sept ont adopté lundi des sanctions contre neuf responsables russes, dont un vice-ministre de la Justice, accusés d'être impliqués dans l'arrestation et l'emprisonnement de l'opposant pro-démocratie Vladimir Kara-Mourza, condamné mi-avril à 25 ans de détention.
"Cette peine d'emprisonnement outrageusement sévère démontre clairement un usage politique abusif du système judiciaire russe pour réprimer la société civile et les voix indépendantes qui s'opposent" à la guerre menée par Moscou en Ukraine, a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell dans un communiqué.
CEREALES
Les restrictions imposées par cinq Etats de l'UE sur l'importation de céréales ukrainiennes pour protéger leurs agriculteurs pourront être prolongées jusqu'au 15 septembre, a annoncé lundi la Commission européenne, en dépit de l'opposition de Kiev et des résistances d'une partie des Vingt-Sept.
Face à l'afflux de céréales importées qui saturent les silos et pèse sur les prix en Europe de l'Est, Bruxelles avait conclu fin avril avec cinq Etats (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie, Roumanie) un accord leur permettant, jusqu'au 5 juin, de bloquer sur leur sol la commercialisation de blé, maïs, colza et tournesol ukrainiens, à condition qu'ils n'empêchent pas leur transit vers d'autres pays.
"PIRATAGE"
Plusieurs radios russes ont diffusé lundi un faux discours de Vladimir Poutine. Le président y faisait état d'une "invasion" ukrainienne dans les régions frontalières de l'Ukraine. Il s'agissait d'un "piratage", ont indiqué les autorités russes
"OFFENSIVE"
Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir contré depuis la matinée du 4 juin des attaques sur cinq secteurs du front "dans la direction sud de la région de Donetsk", située dans l'est.
Il a affirmé que les soldats russes avaient infligé des pertes importantes aux forces ukrainiennes aux abords de la localité de Neskoutchné, dans la région de Donetsk, et de celle de Novodarivka, juste à la frontière entre cette même région et celle plus méridionale de Zaporijjia.
De nouvelles "tentatives de percer les défenses russes" ont aussi lieu lundi après-midi près de la localité de Novodonetské, dans les environs de Vougledar, un point chaud récurrent du front dans le sud de la région de Donetsk. "L'ennemi n'a pas atteint ses objectifs", s'est félicité le ministère russe, diffusant des images de blindés en train d'être détruits.
"DES ACTIONS OFFENSIVES" DE KIEV
L'Ukraine a confirmé lundi mener des "actions offensives" dans certains secteurs du front, revendiquant des gains près de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est, tout en relativisant l'échelle de ces attaques que Moscou a affirmé avoir repoussées.
"L'opération défensive (de l'Ukraine) comprend des actions contre-offensives. Par conséquent, dans certains secteurs, nous menons des actions offensives", a déclaré sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.
"Le secteur de Bakhmout reste l'épicentre des hostilités. Nous y avançons sur un front assez large. Nous remportons des succès et occupons les hauteurs dominantes. L'ennemi est sur la défensive", a ajouté Mme Maliar.
DES "SUCCÈS" À BAKHMOUT, SELON KIEV
L'Ukraine a confirmé lundi mener des "actions offensives" dans certains secteurs du front, revendiquant des gains près de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est, tout en minimisant l'échelle de ces attaques que Moscou a affirmé avoir repoussées.
"Le secteur de Bakhmout reste l'épicentre des hostilités. Nous y avançons sur un front assez large. Nous remportons des succès", a indiqué sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.
RADIOS PIRATÉES
Plusieurs radios russes, victimes d'un "piratage", ont diffusé lundi un faux discours du président Vladimir Poutine faisant état d'une "invasion" ukrainienne et annonçant la mise en place d'une loi martiale dans les régions frontalières de l'Ukraine, ont indiqué les autorités russes.
Ce "discours" affirmant que "les forces ukrainiennes armées jusqu'aux dents (...) et soutenues par Washington ont envahi les régions de Koursk, Belgorod et Briansk", a été diffusé lundi sur les ondes de plusieurs radios dans ces territoires frontaliers de l'Ukraine, selon les autorités locales. La voix et le ton ressemblaient beaucoup à ceux du président russe.
Le même message, attribué à Vladimir Poutine et repris sur quelques réseaux sociaux, annonçait la mise en place de la loi martiale dans ces régions, la prochaine signature d'un décret présidentiel sur la mobilisation générale en Russie et appelait les habitants locaux à évacuer.
EXPLOSIONS À BELGOROD
Deux explosions ont été entendues dans la ville de Belgorod, dans la région russe éponyme, frontalière de l'Ukraine.
Deux explosions entendues à l’instant dans Belgorod. — Jérôme Garro (@JeromeGarro) June 5, 2023
ARMES BELGES EN UKRAINE
La Belgique va demander à Kiev des éclaircissements sur les informations faisant état de l'usage d'armes de fabrication belge en Russie par des combattants russes pro-Ukraine, a déclaré lundi le Premier ministre Alexander De Croo. "On demande aux Ukrainiens de nous éclaircir la situation", a dit M. De Croo à la radio publique belge, précisant avoir missionné pour cela la Défense et les services de renseignement.
"La règle est stricte, elle est claire ; nos armes fournies à l'Ukraine c'est pour des objectifs défensifs, pour (défendre) le territoire ukrainien", a ajouté le dirigeant libéral flamand. Il était interrogé sur une enquête du quotidien américain Washington Post selon laquelle des armes et des blindés produits par des pays de l'Otan ont été découverts dans la région russe de Belgorod.
LA CONTRE-OFFENSIVE DÉJÀ EN MARCHE ?
Les autorités ukrainiennes préparent depuis des mois une contre-offensive pour reconquérir les territoires occupés du sud et de l'est du pays, mais elles avaient prévenu qu'elles ne révèleraient rien de ses plans ni de son calendrier. Toujours est-il qu'experts et militaires russes s'attendent à ce que les forces ukrainiennes multiplient des attaques sur les lignes ennemies pour y découvrir des faiblesses, avant de lancer le gros des troupes.
Alexandre Kots, un correspondant de guerre fidèle au Kremlin, a relevé que des combats étaient en cours depuis l'aube lundi dans la zone de Vougledar, dans le sud de la région de Donetsk, mais aussi plus au nord aux abords de Soledar et Bakhmout, villes occupées par les Russes après des mois de bataille sanglante. Pour lui cependant, il ne s'agit pas encore d'un assaut d'envergure. "(Les Ukrainiens) n'ont pas encore envoyé leurs forces principales dans la bataille. Et quand ça arrivera, ça pourrait avoir lieu dans un tout autre secteur" du front, a-t-il noté.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, s'exprimant à New Delhi, a constaté de son côté des combats aux abords de Bakhmout et dans le sud de la région de Donetsk, sans se prononcer sur leur signification stratégique. "Je pense que la bonne chose à faire est de laisser les Ukrainiens communiquer sur leur opération", a-t-il déclaré.
REPORTAGE
Lancé il y a près d'un an, le programme de formation de l'armée britannique a déjà permis de préparer 15.000 soldats ukrainiens au combat. Lors de cinq semaines de stage intensif, ils apprennent à maîtriser la défense et l'attaque, en récréant les conditions du front. Pour la grande majorité d'entre eux, c'est la première fois qu'ils se retrouvent avec une arme entre les mains.
UN ENVOYÉ DU PAPE POUR LA PAIX EN ROUTE VERS L'UKRAINE
Le cardinal italien Matteo Zuppi, auquel le pape François a confié une mission de paix en Ukraine, se rend lundi et mardi à Kiev pour des entretiens avec les autorités du pays, a annoncé le Vatican dans un communiqué. "L'objectif principal de cette initiative est d'écouter attentivement les autorités ukrainiennes concernant les possibles moyens de parvenir à une paix juste et de soutenir les gestes humanitaires qui contribuent à alléger les tensions", précise le communiqué.
Le pape François avait confié il y a 15 jours une mission de paix en Ukraine à Mgr Zuppi, issu de la communauté Sant'Egidio connue pour son travail au service de la diplomatie. Il avait demandé au cardinal Zuppi "d'aider à résoudre les tensions dans le conflit en Ukraine, avec l'espoir auquel le saint père n'a jamais renoncé, que cela puisse ouvrir des chemins de paix", avait précisé le porte-parole du Vatican Matteo Bruni.
RETOUR SUR LES 24 DERNIÈRES HEURES DU CONFLIT
Moscou a affirmé tôt lundi matin avoir repoussé une "offensive de grande envergure" de Kiev dans le Donbass, ce que l'Ukraine n'a pas confirmé. La situation est de plus en plus tendue dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, où des combats ont éclaté dimanche entre les forces russes et des combattants pro-Ukraine.
DE NOUVELLES ATTAQUES DANS LA RÉGION DE BELGOROD
Dans la nuit de dimanche à lundi, la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a de nouveau été visée par des frappes ukrainiennes et une attaque de drones qui ont fait un blessé et endommagé un site d'infrastructure énergétique, selon son gouverneur Viatcheslav Gladkov.
"Un site d'infrastructure énergétique a été endommagé dans les frappes nocturnes (...). Le pire est qu'un civil a été blessé", a-t-il écrit sur le réseau social VKontakte. Un drone a par ailleurs été abattu dans la région de Koursk, elle aussi frontalière de l'Ukraine, selon le gouverneur local, Roman Starovoït.
WAGNER A CAPTURÉ UN COLONEL RUSSE
Le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a diffusé sur Telegram, via son service de presse, une vidéo d'un colonel de l'armée russe, visiblement capturé par ses hommes. Il est accusé d'avoir fait poser des mines sur des routes dans des secteurs où se trouvaient des combattants de la milice dans la région de Bakhmout, et même d'avoir ordonné à ses soldats de tirer sur eux.
Dans cette vidéo, le lieutenant-colonel de la 72e brigade livre des aveux arrachés sous la contrainte, le regard baissé et le nez visiblement cassé. Il affirme avoir ouvert le feu sur un convoi de Wagner, alors qu'il était alcoolisé, reconnaissant "sa faute". Le chef de Wagner fustige régulièrement l'état-major militaire russe, l'accusant notamment de l'avoir privé des armements et munitions nécessaires pour éviter de lourdes pertes, mais la tension entre les deux corps armés semble désormais monter encore d'un cran.
🚨BREAKING: Prigozhin's Wagner PMC mercenaries have captured a Russian army Lt. Colonel. The embers of civil war in Russia begin to glow brighter. It appears both sides suffered significant casualties in this Russian-on-Russian gun fight. pic.twitter.com/vMCvHxvYEb — Igor Sushko (@igorsushko) June 4, 2023
THIERRY BRETON INVITÉ DE LCI
Concernant la demande d'adhésion à l'Union européenne de l'Ukraine, Thierry Breton estime "que les processus doivent être respectés, mais ils doivent être accélérés, du fait de la situation".
THIERRY BRETON INVITÉ DE LCI
"Il faut aller vite, les besoins sont là. C'est ça, l'économie de guerre", explique sur LCI Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, interrogé sur les livraisons de munitions à l'Ukraine. "L'Union européenne investit un milliard d'euros pour augmenter ses lignes de production", souligne-t-il.
"Notre priorité, c'est de faire en sorte que des munitions arrivent, parce c'est ce dont l'Ukraine a besoin", juge-t-il. "Nous soutenons, à 100%, l'Ukraine dans sa défense contre cette agression terrible et injuste", ajoute encore le commissaire européen sur le plateau de LCI.
"ATTAQUE" DANS LA RÉGION DE ZAPORIJIA
Après une "offensive de grande envergure" dans le Donbass imputée par l'armée russe à l'Ukraine, un responsable d'occupation russe dans la région de Zaporijia, dans le sud du pays, a affirmé que les forces ukrainiennes y avaient attaqué les positions russes lundi matin. "Ce matin, les forces ukrainiennes ont lancé une attaque, et de plus grande envergure qu'hier (...). La situation est alarmante", a indiqué Vladimir Rogov, cité par l'agence officielle TASS.
Kiev affirme depuis des mois préparer une grande contre-offensive contre les forces russes. Dans une vidéo publiée dimanche, l'armée ukrainienne a semblé appeler les soldats à garder le silence et a déclaré qu'il n'y aurait pas d'annonce sur le début de cette offensive.
INTERVIEW
Invité de LCI ce dimanche, Ilia Ponomarev, anti-Poutine et chef de la légion "Liberté de la Russie", affirme contrôler "dix localités" dans la région de Belgorod. "Les hostilités" se poursuivent à la frontière avec l'Ukraine, en territoire russe. Avec un objectif à plus long terme : "Libérer la Russie de Poutine".
LA TENSION MONTE D'UN CRAN DANS LA RÉGION DE BELGOROD
La région russe frontalière de Belgorod est le théâtre d'affrontements depuis plusieurs jours, après des assauts à répétition dans le secteur. Lors de l'un d'entre eux, des combattants russes auraient été capturés. Plus d'informations dans le sujet ci-dessous.
CONTRE-OFFENSIVE ?
La Russie a affirmé ce lundi avoir repoussé une "offensive de grande envergure" ukrainienne dans le Donbass, sans que Kiev, qui annonce depuis des mois préparer une contre-offensive majeure, ne confirme dans l'immédiat avoir mené cette opération.
"Le matin du 4 juin, l'ennemi a lancé une offensive de grande envergure dans cinq secteurs du front dans la direction du sud de la région de Donestk", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, sans préciser le lieu exact de la bataille.
"L'ennemi n'a pas atteint son but, il n'a pas réussi", a-t-il ajouté, accompagnant son annonce d'une vidéo montrant ce qui est présenté comme des blindés ukrainiens filmés depuis les airs en train d'être détruits par les forces russes.
Toujours d'après le ministère, le chef d'état-major de l'armée russe, le général Valéri Guérassimov, "se trouvait pendant cette période à l'un des postes de commandement avancés dans cette direction".
Les autorités ukrainiennes n'ont pas fait mention de ces événements dans l'immédiat. Kiev affirme depuis des mois préparer une grande contre-offensive contre les forces russes. Dans une vidéo publiée dimanche, l'armée ukrainienne a semblé appeler les soldats à garder le silence, et a déclaré qu'il n'y aurait pas d'annonce sur le début de cette offensive tant attendue.
BIENVENUE
Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur TF1info pour suivre en notre compagnie ce live consacré à la guerre en Ukraine en ce lundi 5 juin 2023.
Le conflit déborde de plus en plus du côté russe de la frontière. Des "combats" étaient en cours dimanche dans un village frontalier, a déclaré dimanche le gouverneur de la région russe de Belgorod. "Un groupe de sabotage est arrivé, il y a des combats à Novaïa Tavoljanka", a indiqué sur Telegram le gouverneur, Viatcheslav Gladkov. Il a ajouté que les agresseurs, qu'il a qualifiés de combattants russes engagés aux côtés de Kiev, avaient fait des prisonniers et proposé un échange.
"La seule chose qui m'empêche de négocier avec eux, ce sont nos hommes qui sont entre leurs mains, peut-être sont-ils déjà morts...", a-t-il dit dans ce message vidéo. Il a accepté de rencontrer les combattants pro-russes, mais ces derniers ont en fin de journée assuré qu'il n'était pas venu à leur rencontre, comme l'a confirmé sur LCI Ilia Ponomarev, chef de la légion Liberté de la Russie.
C'est la première fois qu'un responsable russe admet que des combattants russes ont été capturés sur le territoire même de la Russie, après plus de quinze mois de combats en territoire ukrainien.
Cette annonce intervient alors que les villages frontaliers ont été intensément bombardés par l'Ukraine cette semaine, forçant des milliers de personnes à fuir vers Belgorod, la grande ville de la région. Et alors que Kiev affirme préparer une contre-offensive majeure contre les forces russes, annoncée comme imminente depuis des semaines.
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