EN DIRECT - Ukraine : Zelensky rejette les accusations russes de "bombe sale"

Publié le 23 octobre 2022 à 21h08, mis à jour le 24 octobre 2022 à 8h45

Source : JT 20h Semaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté dimanche les accusations de Moscou selon lesquelles Kiev préparerait des provocations en utilisant une "bombe sale".
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Ce direct est à présent terminé, retrouvez les dernières informations du 24 octobre sur la guerre en Ukraine dans cet article.

WASHINGTON JUGE "FAUSSES" LES ACCUSATIONS RUSSES DE BOMBE SALE


Les déclarations de Moscou, qui a accusé l'Ukraine de se préparer à utiliser une "bombe sale" contre les forces russes, sont "clairement fausses", a déclaré dimanche la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. "Le monde ne serait pas dupe en cas de tentative d'utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade", a prévenu Adrienne Watson dans un communiqué. 

V. ZELENSKY REJETTE LES ACCUSATIONS RUSSES DE "BOMBE SALE"


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté dimanche les accusations de Moscou selon lesquelles Kiev préparerait des provocations en utilisant une "bombe sale", comme l'a affirmé le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, lors d'entretiens téléphoniques avec des pays de l'Otan. 


"Si la Russie appelle et dit que l'Ukraine serait en train de préparer quelque chose, cela signifie une seule chose : la Russie a déjà préparé tout cela. Je crois que désormais le monde doit réagir aussi durement que possible", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. 

KIEV JUGE "ABSURDE" LES ACCUSATIONS RUSSES SUR UNE "BOMBE SALE"


L'Ukraine a nié dimanche se préparer à utiliser une "bombe sale" contre les forces armées russes, après des accusations en ce sens du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d'entretiens téléphoniques avec des pays de l'Otan.


"Les affabulations russes à propos de l'Ukraine qui se préparerait à utiliser une 'bombe sale' sont aussi absurdes qu'elles sont dangereuses", a réagi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba sur les réseaux sociaux.  

"UNE PAIX POSSIBLE QUAND L'UKRAINE DÉCIDERA", JUGE E. MACRON


"Rien ne justifie cette guerre, ne la légitime ou ne l'explique", assure Emmanuel Macron, au sujet de l'invasion russe en Ukraine, estimant que "le pouvoir russe s'est nourri de la dislocation de l'Empire soviétique" pour faire cette guerre, "fruit d'un nationalisme exacerbé" et "de ce qui n'est qu'un projet impérialiste". "Je ne suis pas sûr que cette guerre soit la guerre de tout le peuple russe", ajoute-t-il. Pour le président de la République, "une paix est possible quand l'Ukraine le décidera."

"NE LAISSONS PAS LA PAIX ÊTRE CAPTURÉE" PAR MOSCOU, LANCE E. MACRON


Depuis Rome, Emmanuel Macron s'exprime dimanche lors du sommet pour la paix organisé par la communauté catholique italienne de Sant'Egidio. "Il faut accepter de parler de paix", lance le chef de l'État. "Parler et appeler à la paix peut avoir quelque chose d'insupportable pour ceux qui se battent pour leur liberté."


"Ne laissons pas la paix être aujourd'hui en quelque sorte capturée par le pouvoir russe", poursuit-il. "La paix aujourd'hui ne saurait être la consécration de la loi du plus fort ni un cessez-le-feu qui saurait consacrer un état de fait."

NID D'ESPIONS


En quête de nouvelles recrues, des espions russes agissent en France sur des sites de petites annonces. Le service d'espionnage russe cherche, par ce biais, à soutirer des informations confidentielles à des personnes d'intérêt. La DGSI, qui appelle à la vigilance, a mis en ligne un petit guide pour détecter une éventuelle approche.

LONDRES "RÉFUTE" LES ALLÉGATIONS RUSSES SUR UNE ESCALADE 


Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a "réfuté" dimanche les affirmations de Moscou selon lesquelles les Occidentaux facilitaient une escalade de la guerre en Ukraine, lors d'un rare appel avec son homologue russe Sergueï Choïgou. "Le ministre de la Défense a averti que de telles allégations ne devraient pas servir de prétexte à une plus grande escalade", a déclaré le ministère britannique dans un communiqué, soulignant que cet appel avait eu lieu "à la demande" de Moscou. 

UN MORT DANS L'EXPLOSION D'UN ENGIN ARTISANAL À KHERSON


Une personne a été tuée dimanche dans l'explosion d'un engin artisanal dans une rue à Kherson, capitale de la région éponyme dans le sud de l'Ukraine, ont indiqué les autorités d'occupation prorusse de cette région annexée. Cette annonce intervient alors que les évacuations vers la rive gauche du fleuve Dniepr, qui borde Kherson, sont en cours depuis mercredi dans cette ville menacée par l'avancée de Kiev. 


"Un engin artisanal, accroché à un poteau et déclenché à distance, a tué un civil de Kherson", a écrit sur Telegram un responsable prorusse Kirill Stremooussov. Une autre personne qui passait à côté au moment de l'explosion a été blessée, selon la même source. Aux yeux de Stremooussov, il s'agit d'un "attentat" dont il a rejeté la responsabilité sur les forces ukrainiennes. "Nous recommandons vivement à tous les habitants de Kherson de quitter la rive droite", a-t-il insisté. 

ENTRETIEN ENTRE LES MINISTRES RUSSES ET BRITANNIQUES DE LA DÉFENSE


Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s'est entretenu dimanche avec son homologue britannique Ben Wallace sur la situation en Ukraine, a indiqué l'armée russe dans un communiqué. Lors de ce rare entretien téléphonique, qui a eu lieu après ceux avec ses homologues français et turc, il a fait part de "ses préoccupations liées à d'éventuelles provocations de la part de l'Ukraine avec recours à une bombe sale".

DEUX FABRICANTS DE MOTEURS D'AVION UKRAINIENS ARRÊTÉS


Le service de renseignement ukrainien SBU a annoncé dimanche l'arrestation de deux responsables du constructeur ukrainien de moteurs d'avions Motor Sich, soupçonnés de collaborer avec la Russie. Le SBU "a arrêté le président du géant industriel Motor Sich soupçonné de travailler avec la Fédération de Russie", a-t-il indiqué dans un communiqué. Il a également interpellé le chef du département des activités de l'entreprise à l'étranger. Les noms des détenus n'ont pas été communiqués. 


Leur arrestation intervient dans le cadre d'une enquête criminelle sur "la fourniture illégale par Motor Sich de matériel militaire pour les avions d'attaque russes", a ajouté le SBU. Ils sont soupçonnés de "collaboration" et "assistance à l'État agresseur".  

"LA FRANCE REFUSE TOUTE FORME D'ESCALADE", PRÉVIENT S. LECORNU


Lors de l'entretien avec le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a confirmé, par le biais de son ministère, avoir évoqué la crainte russe d'une "frappe de bombe sale par les Ukrainiens sur leur territoire, pour en faire porter la responsabilité à la Russie".  Il a rappelé que "la France (refusait) toute forme d'escalade, singulièrement nucléaire", soulignant sa détermination "à contribuer à une résolution pacifique du conflit, aux côtés de ses alliés". 

UN AVION DE CHASSE RUSSE S'ÉCRASE, DEUX PILOTES TUÉS


Deux pilotes ont été tués dimanche dans le crash d'un avion de chasse Su-30 "lors d'un vol d'entraînement" à Irkoutsk, en Sibérie méridionale. Il s'agit du deuxième accident de ce type en Russie en une semaine, après le crash lundi d'un avion militaire russe Su-34 sur un immeuble résidentiel dans la ville d'Ieïsk, proche de l'Ukraine. 


"Les deux pilotes ont été tués", a écrit sur Telegram le gouverneur de la région d'Irkoutsk Igor Kobzev, assurant qu'"aucun des habitants locaux n'a été blessé". Selon l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence, l'appareil s'est écrasé sur une maison en bois de deux étages, provoquant un incendie sur une surface de 200 mètres carrés. Deux familles - comptant 5 personnes au total - résidaient dans cette maison. "Dieu merci, ils n'étaient pas chez eux au moment de la tragédie", a-t-il souligné. 

DESTRUCTION D'UN DÉPÔT UKRAINIEN


L'armée russe affirme avoir détruit un dépôt avec 100.000 tonnes de carburant pour l'aviation ukrainienne, ainsi que plusieurs dépôts de munitions et un réservoir de pétrole avec du carburant diesel destiné aux véhicules militaires ukrainiens.


Le dépôt aurait "été détruit près de la localité de Smela, dans la région de Tcherkassk", dans le centre de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

COUPURE DES COMMUNICATIONS 


Selon le gouvernement ukrainien, la Russie tente de couper les télécommunications à Kherson afin d'empêcher les opposants de la ville de transmettre des informations aux forces armées ukrainiennes, en pleine contre-offensive pour reprendre la ville.


Selon un rapport du Centre pour la résistance nationale, géré par le gouvernement, la Russie a commencé à démonter les équipements de communication du centre de télévision local. "À l'avenir, les Russes prévoient de laisser la ville complètement privée de communication, de télévision et de radiodiffusion", indique le rapport.

ENTRETIEN ENTRE MINISTRES DE LA DÉFENSE


Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s'est entretenu au téléphone avec le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, pour discuter de la situation en Ukraine qui "a une tendance à une escalade incontrôlable", a annoncé l'armée russe dans un communiqué.


Sergueï Choïgou "a fait part à son homologue français de ses préoccupations liées à d'éventuelles provocations de la part de l'Ukraine avec recours à une 'bombe sale'", indique le document.

LE G7 LANCE UN APPEL À LA RUSSIE 


Le G7, par le biais d'un communiqué de ses directeurs généraux de la non-prolifération, a condamné un "enlèvement" par la Russie de dirigeants de centrales nucléaires en Ukraine. Une réaction à l'enlèvement par les forces russes de la direction de la centrale nucléaire de Zaporijia. Le communiqué appelle également à la restitution d'un contrôle total des installations à l'Ukraine.


Mercredi, l'agence ukrainienne pour l'énergie nucléaire avait accusé la Russie d'avoir détenu deux cadres supérieurs de la centrale. Energoatom a ainsi indiqué que les forces russes avaient "kidnappé" lundi le responsable des technologies de l'information, Oleg Kostyukov, et le directeur général adjoint de l'usine, Oleg Osheka, les conduisant "vers une destination inconnue".

LE COURANT EN PARTIE RÉTABLI


Après une série d'attaques russes visant les infrastructures énergétiques samedi, l'électricité a été rétablie dans une partie des zones où elle avait été coupée, a déclaré le président Zelensky. On estime que plus de dix missiles avaient touché des installations ukrainiennes au cours de la journée d'hier, entraînant avec elles des pannes généralisées.


Au cours de son discours du soir, le chef d'État ukrainien a évoqué un retour progressif du courant dans la région sud d'Odessa et les régions occidentales de Khmelnytsky et Rivne.


Ailleurs, "dans de nombreuses villes, dans de nombreux quartiers, les travaux de redressement sont toujours en cours. Nous essayons de rendre le pouvoir aux gens dès que possible", a-t-il expliqué.

SANCTION SPORTIVE


La Fédération internationale de ski (FIS) a décidé de maintenir la suspension des sportifs russes et biélorusses de toutes ses compétitions, comme depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, à la suite de son Conseil tenu à Sölden (Autriche) vendredi.


"Le Conseil a décidé, pour maintenir l'intégrité des compétitions de la FIS et pour la sécurité de tous les participants, dans la droite ligne des recommandations du CIO, de rester sur sa politique ne permettant pas aux équipes russes et biélorusses de participer aux compétitions de la FIS", écrit l'instance dans un communiqué.

POINT SUR LA SITUATION


Samedi, les autorités pro-russes de Kherson ont appelé les habitants à évacuer "immédiatement" la ville, évoquant une "situation tendue au front". Ailleurs en Ukraine, de nombreux civils subissent des coupures d'électricité, conséquence des frappes russes. Retour sur les différents événements de ces dernières 24 heures.

BONJOUR


Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'offensive russe en Ukraine. Retrouvez toutes les informations de la journée liées au conflit, en ce 242e jour de guerre.

Kherson au cœur du conflit en Ukraine. Les autorités prorusses de cette région, annexée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, ont appelé samedi les civils à quitter "immédiatement" la capitale régionale, face à l'avancée des forces de Kiev.

"Tous les habitants civils de Kherson doivent immédiatement quitter la ville", a indiqué samedi sur Telegram l'administration d'occupation prorusse de la région, en évoquant une "situation tendue sur le front" et "un danger accru de bombardements massifs". Des évacuations vers la rive gauche du fleuve Dniepr, qui borde Kherson, sont en cours depuis mercredi. Mais l'appel de samedi revêt un caractère d'urgence accrue. Environ 25.000 personnes ont déjà été évacuées, a indiqué samedi un responsable de Kherson, Kirill Stremousov, à l'agence de presse russe Interfax.

Si Kiev gagne du terrain, elle subit toujours de lourdes représailles par les airs, avec des tirs de roquette russes sur l'ensemble de son territoire. "L'agresseur continue de terroriser notre pays. Pendant la nuit, l'agresseur a lancé une attaque massive, avec 36 tirs de roquette", a dénombré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sur les réseaux sociaux.

"La principale cible des terroristes russes est l'énergie", a-t-il assuré samedi soir, demandant à ses concitoyens: "S'il vous plaît, consommez l'énergie encore plus consciencieusement qu'avant, la stabilité de notre industrie énergétique publique en dépend, dans chaque ville ou chaque district d'Ukraine". Plus d'un million de foyers sont sans électricité en Ukraine à la suite de frappes russes sur des infrastructures énergétiques dans le pays, a détaillé samedi un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko.


La rédaction de TF1info

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