EN DIRECT - Guerre en Ukraine : nouveau déraillement d'un train russe après une explosion

Publié le 2 mai 2023 à 6h45, mis à jour le 2 mai 2023 à 22h30

Un train de marchandise a déraillé mardi après la détonation d'un "engin explosif" dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine.
Un incident similaire était survenu la veille.
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Ce live est à présent terminé. 

OBUS


La Commission européenne va proposer mercredi un instrument financier pour pousser la capacité de production de munitions de l'Union européenne à un million d'obus par an afin de reconstituer ses arsenaux et aider l'Ukraine. "Je suis confiant que, d'ici à 12 mois, nous pourront monter notre capacité de production à un million de munitions par an en Europe", a assuré ce mardi le commissaire à l'Industrie Thierry Breton.


Cette proposition est la troisième phase du plan d'action approuvé fin mars par l'UE pour fournir au moins un million d'obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et pour reconstituer les stocks stratégiques des pays européens dont certains sont proches de la rupture.

TRAINS RUSSES


En Russie, dans une région frontalière de l'Ukraine, un train de marchandises a déraillé ce mardi en raison de la déflagration d'un "engin explosif" sur les rails. La veille, un "engin explosif" avait déjà provoqué le déraillement et l'incendie d'un train de marchandises dans la même région.

JUDO


La Fédération internationale de judo (IJF) a retoqué huit noms dans la délégation proposée par la Russie pour participer sous bannière neutre aux Championnats du monde 2023 au Qatar (7-13 mai), présence qui a provoqué le boycott ukrainien.


Seuls les sportifs "employés au centre sportif fédéral d'entraînement" et les sportifs "pour lesquels aucune information n'a été identifiée suggérant un soutien ou des opinions sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie" ont été autorisés à participer aux Mondiaux-2023, a précisé l'IJF.

NOUVEAU DÉRAILLEMENT DE TRAIN


Un train de marchandises dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a déraillé en raison de la déflagration d'un "engin explosif" sur les rails pour la deuxième journée d'affilée, a déclaré mardi le gouverneur local.


"Un engin explosif non identifié a explosé près de la gare de Snejetskaya", a déclaré le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, au lendemain d'un déraillement similaire dans la même région. "L'incident a entraîné le déraillement d'une locomotive et de plusieurs wagons du train", a-t-il ajouté.

ARRÊTER POUTINE, OU PAS ?


Vladimir Poutine risque-t-il d'être arrêté en Afrique du Sud ? Le président russe pourrait se rendre dans le pays en août, à l'occasion d'un sommet international. Sauf que l'Afrique du Sud est membre de la Cour pénale internationale... qui a émis un mandat d'arrêt contre lui.

TINDER NE MATCHE PLUS AVEC LA RUSSIE


Match Group, la maison-mère de l'application de rencontre Tinder, a annoncé ce mardi qu'il allait cesser l'ensemble de ses activités en Russie. Selon une publication du groupe, ce dernier cessera ses activités sur place d'ici au 30 juin, justifiant cette décision par "notre volonté de défendre les droits de l'homme".

AIDE DANOISE


Le Danemark va donner 228 millions d'euros d'équipement, de munitions et de matériel de défense aérienne à l'Ukraine pour "renforcer (s)a capacité à mener une offensive dans les mois à venir", a annoncé ce mardi le ministère danois de la Défense. D'un montant de 1,7 milliard de couronnes, "il s'agit du plus important don du Danemark à ce jour".


Avec cette donation, qui comprend notamment des véhicules blindés et de déminage, des obus de mortier et des ponts de campagne mobiles, l'aide militaire danoise à l'Ukraine s'élève à 11 milliards de couronnes (1,47 milliard d'euros ou 1,61 milliard de dollars) depuis le début de l'invasion russe.

POLOGNE


Le chargé d'affaires polonais à Moscou a été convoqué ce mardi au ministère russe des Affaires étrangères après la saisie par les autorités polonaises du bâtiment du lycée russe à Varsovie, ont rapporté les agences de presse russes, en pleines tensions sur fond de conflit en Ukraine.


Selon l'agence publique Ria Novosti, Jacek Sladewski, le chargé d'affaires polonais à Moscou, est arrivé dans l'après-midi au ministère, quelques heures après la remise par l'ambassade de Russie à Varsovie d'une note de protestation aux autorités polonaises en raison de cette saisie survenue samedi et qualifiée d'"acte illégal" par la Russie.

"IMPOSSIBLE DE TROUVER UNE MEILLEURE ILLUSTRATION DU MOT 'CANNIBALE'"


Après l'interview de Maria Lvova-Belova, la commissaire russe à l'enfance, qui a nié auprès de VICE News toute "déportation" d'enfants ukrainiens, le conseiller spécial du président ukrainien Mykhaïlo Podolyak a réagi avec virulence sur Twitter. "Pourquoi la RF est-elle le modèle parfait de l'enfer ? Maria Lvova-Belova, recherchée par la CPI pour crimes de guerre (génocides), donne une interview décontractée à des journalistes américains, où elle parle de son 'extraordinaire cœur de mère' et se dit sincèrement surprise par les accusations", a-t-il cinglé. 


Avant de livrer une liste de griefs contre les Russes : "Nous sommes venus dans leurs villes, avons détruit leurs maisons, tué et mutilé leurs parents devant eux, les avons envoyés dans des camps de filtration dans des régions reculées où nous les maltraitons sévèrement et les forçons à écouter des conférences de propagande, et nous avons complété tout cela par... un deuxième passeport". "Il est impossible de trouver une meilleure illustration du mot 'cannibale'", a lâché le responsable ukrainien.

M. LVOVA-BELOVA NIE TOUTE "DÉPORTATION" D'ENFANTS UKRAINIENS


Kiev accuse depuis plusieurs semaines Moscou d'avoir "déporté" des enfants ukrainiens, dont elle évalue le nombre à au moins 20.000. En mars, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine à ce sujet, et le tribunal basé à La Haye a fait de même à l'encontre de Maria Lvova-Belova, la commissaire russe à l'enfance.


Des accusations que cette dernière a rejeté lors d'une interview lundi avec le média américain VICE News, affirmant ne rien avoir à cacher. "C'est drôle. Je suis une mère. Tout est dit. Une criminelle de guerre ? De quoi parlez-vous ?", a-t-elle lancé. Elle a toutefois reconnu que plusieurs milliers d'enfants ont été emmenés en Russie dans ce qui était censé être des camps d'été. "Lorsqu'on a proposé aux parents de les envoyer en vacances gratuitement, bien sûr, tout le monde a immédiatement accepté avec joie. (...) Ce sont des enfants et des parents qui ont exprimé le désir de devenir une grande Russie", a-t-elle cependant insisté. 


Elle a aussi admis que 380 enfants originaires des régions occupées par les Russes sont désormais accueillis par des familles russes, et elle-même dit avoir accueilli un garçon de 16 ans, Philip, originaire de Mariupol, mais sans "une once de politique". "Je peux donc dire avec certitude que je n'ai honte d'aucune de mes actions parce que tout cela est fait pour les enfants et pour le bien des enfants", a martelé la commissaire russe à l'enfance.

MOSCOU CONDAMNÉE PAR LA CEDH


La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné mardi la Russie pour n'avoir pas empêché les traitements inhumains ou dégradants infligés en prison à des détenus "parias", situés en bas de la hiérarchie informelle des prisonniers. La Cour avait été saisie par onze ressortissants russes, qui purgeaient des peines de prison après avoir été reconnus coupables de diverses infractions. 


Ces détenus se plaignaient du traitement que leur infligeaient d'autres prisonniers, en raison de leur appartenance à la catégorie des "parias", décrite comme la plus basse des quatre castes régissant les relations entre détenus dans le système carcéral russe.

MONDIAUX DE JUDO


La Fédération internationale de judo (IJF) a retoqué huit noms dans la délégation proposée par la Russie pour participer sous bannière neutre aux Championnats du monde 2023 à Doha au Qatar, qui se dérouleront du 7 au 13 mai, une présence qui avait provoqué le boycott ukrainien.


L'IJF a accepté de réintégrer sous bannière neutre et sous des conditions de neutralité, les athlètes russes et biélorusses, suivant une recommandation du Comité international olympique. Elle a reçu une liste de participants et a "procédé à l'examen indépendant des antécédents des sportifs et délégués". Seuls les sportifs "employés au centre sportif fédéral d'entraînement" et les sportifs "pour lesquels aucune information n'a été identifiée suggérant un soutien ou des opinions sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie" ont été autorisés à participer aux Mondiaux-2023, a précisé l'IJF.


"Après examen approfondi, huit membres de la délégation ont été rejetés" de la liste pour participer aux Mondiaux, a souligné la Fédération internationale, sans préciser s'il s'agit de judokas, ou tout autre membre de la délégation (entraîneurs, médecins, kinés, ...).

REPORTAGE 


De nombreuses familles ukrainiennes obligées de fuir le front tentent de retrouver "un semblant de vie" à des centaines de kilomètres de chez elles. Dans l'une de ces maisons d'exil, plusieurs générations attendent sous le même toit, sans savoir si elles pourront un jour revoir leurs terres natales.

UN REGISTRE DES PERSONNES DISPARUES


L'Ukraine a ouvert un nouveau registre des personnes disparues, selon The Kyiv Independent. Ce registre comprendra des informations telles que le nom de la personne, son lieu et sa date de naissance, son état civil, son lieu de résidence, son dernier lieu connu, les circonstances et l'heure de sa disparition, a indiqué le ministère ukrainien de la réintégration, cité par le média.

BAKHMOUT


Le colonel-général Oleksandr Syrskyi, en charge des opérations de défense à l'est de l'Ukraine, s'est rendu à Bakhmout, selon le média ukrainien The KyivPost. Il y a déclaré avoir pris, aux côtés de ses commandants, plusieurs décisions nécessaires pour assurer une défense efficace et infliger un maximum de pertes à l'ennemi, d'après le site. Les troupes ukrainiennes et russes se disputent sans relâche cette ville de l'est de l'Ukraine au prix de combats acharnés. 

"NOUS AVONS PROUVÉ QUE NOUS POUVIONS LIBÉRER NOTRE TERRE"


"Notre État a déjà prouvé qu'il pouvait gagner. Nous avons prouvé que nous pouvions libérer notre terre de l'occupant", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. "Tous ceux qui assurent la désoccupation ont prouvé qu'avec le drapeau bleu et jaune, c'est le retour d'une vie normale pour chaque personne et chaque famille. Notre objectif est de rendre cette vie à l'ensemble de l'Ukraine, à toutes les régions qui sont encore temporairement sous occupation", a-t-il écrit.

PAYS "INAMICAUX"


Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi à son gouvernement de "clarifier" la procédure permettant aux entreprises russes de verser des dividendes à des actionnaires de pays dits "inamicaux", rapporte The Guardian. Moscou considère comme "inamicaux" tous les pays qui decrété des sanctions à son égard depuis le début de son offensive en Ukraine. 


Le Kremlin a déclaré que les propositions liées au versement de dividendes devraient "inclure des conditions selon lesquelles les résidents doivent développer leur production en Russie, développer des activités basées sur les nouvelles technologies et investir dans l'économie russe". Le dirigeant russe a demandé au gouvernement de présenter des propositions avant le 20 mai, selon un document publié par le Kremlin.

"UNE RÉALITÉ PARALLÈLE"


"Quand la guerre a commencé, on a eu un ordre du Kremlin de ne pas parler d'une guerre, mais d'une opération spéciale militaire pour libérer les populations pacifiques du Donbass. Nous étions en train de construire une réalité parallèle", a dénoncé sur France Inter la journaliste russe en exil Marina Ovsiannikova. "Nous avons déshumanisé les Ukrainiens, nous parlions d'eux non pas comme des personnes mais comme des nazis. Il fallait tout faire pour attiser la haine des Russes contre eux", a-t-elle poursuivi. 

"LA PROPAGANDE EST L'ARME PRINCIPALE DE POUTINE"


La journaliste russe Marina Ovsiannikova, qui avait brandi une pancarte anti-guerre à la télévision d'État russe avant de fuir le pays, a témoigné sur France Inter ce mardi. "C'était bien sûr une protestation suicidaire, c'était le prime time des journaux télévisés du soir. J'ai écrit "No War" pour le public occidental et j'ai écrit en russe : 'c'est de la propagande, ici on vous ment'. Parce que vous ne vous rendez pas compte que Poutine a détruit pendant les 20 dernières années les médias indépendants de la Russie, on n'a qu'un flux incessant de propagande du matin au soir", a-t-elle déclaré. 


"Cette propagande fonctionne sur le même modèle que celle de Goebbels (ministre de la propagande sous Hitler, NDLR) : elle parle du noir comme du blanc et du blanc comme du noir. C'est très étonnant que des millions de Russes soient devenus 'zombifiés' par cette propagande, ils seraient prêts à tuer des gens en Ukraine. La propagande est l'arme principale de Poutine", a poursuivi la journaliste. 

LE RÉSUMÉ DES DERNIÈRES 24 HEURES


Depuis décembre, Moscou aurait perdu 20.000 combattants sur le front, selon les services de renseignements américains. Un train de fret a déraillé en Russie à cause d'un "engin explosif", selon les autorités. Kiev n'enverra pas de judokas aux Mondiaux de judo, pour protester contre la présence de Russes et de Biélorusses dans la compétition. Retour sur les faits marquants des 24 dernières heures du conflit.

DES MUNITIONS POUR LES CHARS ALLEMANDS GEPARD DÈS LE MOIS D'AOÛT


Le chancelier allemand Olaf Scholz, cité par la Deutsche Welle, a indiqué que l'Ukraine peut s'attendre à recevoir des munitions pour les chars antiaériens Gepard à compter du mois d'août a priori. Une production sera mise en place, mais cela prendra un peu de temps, a-t-il expliqué, précisant au passage que l'Ukraine n'était pas en droit de tirer sur le territoire russe avec des armes livrées par Berlin. Tout en apportant l'aide nécessaire, il faut également tout faire pour éviter une guerre entre la Russie et l'Otan, a-t-il ajouté.


Berlin avait fourni une trentaine de blindés antiaériens Gepard à l'Ukraine en février, mais le pays a du mal à se procurer des munitions pour ces chars qui ne sont plus en service en Allemagne.

LES FORCES UKRAINIENNES ACCUSÉES DE BOMBARDER UN VILLAGE RUSSE


Un jour après qu'un "engin explosif" a fait dérailler un train de marchandises dans la région russe de Briansk, les forces ukrainiennes sont accusées par les autorités locales russes d'avoir bombardé tôt ce mardi un village de la même région, frontalière de l'Ukraine. 


"Dans la matinée, les forces armées ukrainiennes ont bombardé le village de Kurkovichi dans le district municipal de Starodubsky", a déclaré le gouverneur de la région, Alexander Bogomaz, dans un message sur sa chaîne Telegram, cité par The Guardian. "Il n'y a pas eu de victimes. Suite au bombardement, un incendie s'est déclaré dans l'une des maisons. Tous les services d'urgence sont sur place", a-t-il déclaré.

LE 1ER-MAI VU DE RUSSIE

CONTRE-OFFENSIVE


Équipée de blindés modernes, l'Ukraine s'est dit "prête" à lancer sa contre-offensive. En face, l'envahisseur russe prépare sa défense et érige des fortifications. TF1info fait le point sur l'état des troupes dans chaque camp.

COOPÉRATION UKRAINE - CANADA


Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont annoncé lundi la poursuite de leur programme de coopération à long terme. Les deux dirigeants ont eu un entretien téléphonique lundi à l'issue duquel le chef du gouvernement canadien s'est engagé à appuyer "l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra". 


"Le Canada continuera de leur apporter une aide militaire, humanitaire et financière", a assuré Justin Trudeau dans un tweet. Lors de son adresse télévisée quotidienne, le président ukrainien a pour sa part salué le programme "de coopération à long terme en matière de défense entre l'Ukraine et le Canada". "Le Canada a déjà commencé à confisquer des actifs russes", a-t-il indiqué, ajoutant que "c'est un exemple significatif pour tous les autres pays du monde".


Le Canada a déjà formé plus de 36.000 soldats ukrainiens depuis septembre 2015 et cette mission a été prolongée jusqu'en mars 2025.

BIENVENUE


Bonjour et bienvenue sur ce live consacré à la guerre en Ukraine. Retrouvez ici toutes les dernières informations sur le conflit. 

Un "engin explosif" a provoqué, lundi 1er mai, le déraillement et l'incendie d'un train de marchandises dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, un incident rare qui n'a pas fait de victimes, selon les autorités. En pleine crainte d'opérations de sabotage et d'attentats en Russie, une ligne à haute tension a également été endommagée lundi par un engin explosif dans la région de Léningrad (Nord-Ouest).

La fédération ukrainienne de judo a annoncé lundi qu'elle n'enverrait pas de délégation aux Mondiaux de judo au Qatar du 7 au 14 mai en raison de la présence de judokas russes et biélorusses. La fédération ukrainienne affirme que certains de ces judokas sont également des soldats d'active.

Les services de renseignement américains estiment que 20.000 combattants russes ont été tués en Ukraine depuis décembre, et 80.000 autres blessés au combat, a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, pendant une conférence de presse. Il a précisé que la moitié des morts appartenaient au groupe militaire privé russe Wagner, et étaient pour la plupart d'anciens prisonniers "jetés dans les combats à Bakhmout (est de l'Ukraine) sans entraînement ni commandement militaire suffisant." "La conclusion est que l'offensive de la Russie s'est retournée contre elle", a assuré John Kirby.

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La rédaction de TF1info

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