EN DIRECT - La Russie "n'acceptera pas" le plafonnement du prix de son pétrole

Publié le 3 décembre 2022 à 7h30, mis à jour le 4 décembre 2022 à 8h11

La Russie a affirmé samedi qu'elle "n'acceptera pas" le plafonnement du prix de son pétrole.
Moscou réagit ainsi à l'accord trouvé entre l'UE, le G7 et l'Australie pour la mise en place d'un tel mécanisme.
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MACRON PARLERA DIMANCHE AU PATRON DE L'AIEA


Emmanuel Macron a annoncé samedi qu'il parlerait "prochainement" avec Vladimir Poutine, sur les questions de sécurité autour du "nucléaire civil" en Ukraine, après s'être d'abord entretenu dimanche avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dans un entretien au quotidien Le Parisien.


Rappelant avoir discuté de la guerre en Ukraine et ses implications "de nombreuses heures" avec le président américain Joe Biden cette semaine, lors de sa visite aux États-Unis, "afin d'avoir un mandat collectif", M. Macron a indiqué qu'il allait "échanger à nouveau" dimanche avec Rafael Grossi, patron de l'AIEA. 

MACRON ACCUSE MARINE LE PEN DE TENIR "UN DISCOURS DE CAPITULATION"


Emmanuel Macron a accusé la présidente des députés RN Marine Le Pen d'entretenir "un discours de capitulation", depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, car "elle est l'amie du pouvoir russe", samedi dans un entretien au Parisien.


"Madame Le Pen a depuis le début un discours de capitulation parce qu'elle est l’amie du pouvoir russe, ce n’est pas une découverte. Elle est l’amie de la Russie et l’ennemie de l’OTAN. Eh bien, pas moi", a déclaré le chef de l'Etat.

PETROLE RUSSE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué samedi le plafonnement du prix de baril de pétrole russe à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'UE, du G7 et de l'Australie, estimant qu'il ne s'agissait pas d'une "décision sérieuse", Kiev suggérant un prix deux fois plus bas.


"Ce n’est pas une décision sérieuse de fixer une telle limite pour les prix russes, ce qui est tout à fait confortable pour le budget de l’État terroriste", a-t-il affirmé, selon les services de la présidence. Le cours du baril de pétrole russe (brut de l'Oural) évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond européen, impliquant un impact limité à court terme.

UNE ŒUVRE DE BANKSY MANQUE DE SE FAIRE DÉROBER


Réalisée sur le mur d'une maison en ruine, une œuvre de l'artiste Banksy a été dérobée par des voleurs. Repérés, les contrevenants ont été interpellés et la fresque mise en sécurité.

V. POUTINE SE RENDRA DANS LE DONBASS "EN TEMPS VOULU"


Vladimir Poutine ira dans le Donbass "en temps voulu", a affirmé samedi le Kremlin, alors que le président russe ne s'est pas encore rendu dans cette zone de l'est de l'Ukraine qu'il a annexée fin septembre, sans toutefois que son armée ne la contrôle entièrement.


"En temps voulu, bien sûr, (une telle visite) se produira. C'est une région de la Russie", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur un éventuel déplacement prochain de M. Poutine dans le Donbass.

PÉTROLE : MOSCOU "N'ACCEPTERA PAS" LE PLAFONNEMENT DU PRIX


La Russie a affirmé samedi qu'elle "n'acceptera pas" le plafonnement du prix de son pétrole après que l'Union européenne, le G7 et l'Australie se sont mis d'accord la veille sur un tel mécanisme qui pourrait limiter les moyens de Moscou pour financer son offensive en Ukraine.


"Nous n'accepterons pas ce plafond", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes. Il a toutefois assuré que Moscou s'était "préparé" en amont "pour un tel plafond", sans donner plus de détails.

NÉGOCIATIONS : "C'EST AU PEUPLE UKRAINIEN DE DÉCIDER", LANCE E. MACRON


Interrogé par TF1/LCI dans un entretien exclusif, Emmanuel Macron a expliqué en avoir échangé avec Joe Biden lors de sa visite d'État. Paris et Washington "partagent la même vision des choses" : "continuer à aider l'Ukraine à résister, face aux bombardements de leurs infrastructures civiles (...) et tout faire pour mettre la pression sur la Russie pour qu'elle revienne à la table des négociations", a-t-il détaillé.


Dans cette perspective, il a ainsi estimé que l'étendue de l'Otan serait "un des sujets pour la paix", disant souhaiter fournir une "garantie pour sa propre sécurité à la Russie quand elle reviendra autour de la table" des négociations.


Mais sans toutefois s'avancer sur les conditions souhaitées par Kiev : "Est-ce que vous pensez que lorsque nous avons eu à vivre la prise de l'Alsace et de la Lorraine, nous aurions aimé qu'un dirigeant du monde nous dise de faire ceci ou cela ? (...) C'est au peuple ukrainien de disposer de lui-même et de décider à quelles conditions, comment, quand, pas à nous", a-t-il insisté. Avant de poursuivre : "Mais nous voulons indiquer, sans être partie prenante au conflit, que l'on ne l'accepte pas. Mais une chose dépend de nous, c'est la sécurité du reste de l'Europe".


Il s'est également dit prêt à reprendre le dialogue avec Vladimir Poutine après consultation de l'AIEA. 

DES TIRS DANS L'OBLAST DE ZAPORIJIA


Le gouverneur de l'oblast de Zaporijia, Oleksandr Starukh, a indiqué que deux missiles russes avaient touché une zone près de la capitale de la ragion, et que certains bâtiments avaient été endommagés, des propos rapportés par le média ukrainien The Kyiv Independent. Aucune victime n'est toutefois à déplorer.

"TENIR"


Les autorités ukrainiennes ont appelé samedi la population à "tenir" face aux coupures de courant qui rythment désormais leur vie quotidienne à la suite de frappes russes ces dernières semaines qui ont largement endommagé le réseau électrique national.


"À partir de lundi, j'exigerai qu'Oblenergo (un opérateur) revoie les horaires de la région. Il y aura très probablement des arrêts de quatre heures", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région de Mykolaïv (sud), Vitaliï Kim. Il a décrit une "consommation en hausse" d'électricité, ce qui selon lui doit nécessiter des interruptions plus longues de façon à soulager le réseau électrique régional. "Il faut tenir", a-t-il lancé aux habitants de sa région.


La Russie a massivement bombardé depuis octobre les installations énergétiques ukrainiennes, provoquant de graves dégâts et entraînant des coupures de courant qui affectent des millions d'Ukrainiens, plongés chaque jour dans le noir et le froid.

CHANGEMENT DE CAMP


Des combattants russes, opposés à l'offensive du Kremlin, ont décidé de rallier le commandement ukrainien. Anciens soldats, exilés russes ou opposants politiques, ils combattent désormais sous les couleurs de l'Ukraine dans la région de Bakhmout. LCI est allée à leur rencontre.

PÉTROLE : MOSCOU DÉTERMINÉE À TROUVER DES ACHETEURS


La Russie a indiqué qu'elle continuerait à trouver des acheteurs à qui vendre son pétrole, malgré le plafonnement de son prix à 60 dollars le baril par l'Union européenne, les pays du G7 et l'Australie. Vladimir Poutine et les cadres du Kremlin avaient déclaré qu'ils ne vendraient pas de pétrole aux pays qui appliquent ce plafond.


L'ambassade de Russie aux États-Unis a déclaré samedi que cette politique "remodelait" le marché libre, et a insisté sur le fait que le pétrole continuerait à être vendu, comme le rapporte The Guardian. "Des mesures comme celles-ci auront inévitablement pour effet d'accroître l'incertitude et d'imposer des coûts plus élevés aux consommateurs de matières premières", a-t-elle fustigé dans un message publié sur Telegram. "Nous sommes convaincus que le pétrole russe continuera d'être demandé", a-t-elle ajouté.

PLAFONNEMENT DU PRIX DU PÉTROLE : L'ÉCONOMIE RUSSE "SERA DÉTRUITE"


L'économie russe "sera détruite" par l'introduction prochaine du plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'UE, du G7 et de l'Australie, a affirmé samedi la présidence ukrainienne.


"Nous atteignons toujours notre objectif et l'économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes", a indiqué sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, selon qui "il aurait toutefois fallu abaisser (le prix plafond) à 30 dollars pour la détruire plus rapidement".

BAKHMOUT, VILLE FANTÔME


Sur le terrain des opérations militaires, les forces russes tentent toujours de s'emparer de Bakhmout, une ville de l'est du territoire ukrainien dans les environs de laquelle des combats font rage depuis l'été. Sur Twitter, le média en ligne de l'opposition biélorusse Nexta a relayé des images vues du ciel de la ville, complètement dévastée. Sur cette vidéo tournée par l'Agence ukrainienne d'information indépendante sur les nouvelles (UNIAN), de nombreux bâtiments apparaissent perforés de toutes parts, démolis, et même parfois rasés.

LE RÉSUMÉ DES DERNIÈRES 24 HEURES


Le Kremlin a rejeté les conditions posées par Joe Biden pour entamer un éventuel dialogue. Dans le même temps, l'Union européenne, le G7 et l'Australie ont finalement adopté l'accord sur le plafonnement du prix du pétrole russe. 

LE PRIX DU PÉTROLE RUSSE PLAFONNÉ


La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine.


Après l'annonce d'un "consensus" du G7 et de l'Australie sur le sujet, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a salué dans un communiqué cette annonce, qui "est l'aboutissement de mois d'efforts de notre coalition". L'accord a été permis par le consensus trouvé par les 27 pays de l'Union européenne.


Concrètement, le prix fixé doit être suffisamment élevé pour que la Russie ait intérêt à continuer à leur vendre du pétrole, mais inférieur au cours pour limiter les revenus qu'elle pourra en tirer. Le mécanisme entrera en vigueur lundi "ou très peu de temps après", précisent le G7 et l'Australie. C'est en effet lundi que débute l'embargo de l'UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime

"JE REPARLERAI À POUTINE"


Emmanuel Macron a été interrogé par TF1/LCI depuis Washington, à l'occasion de sa visite auprès du président américain Joe Biden. L'entretien sera diffusé dans le 13H de TF1, et en intégralité à 17h sur LCI. En voici un extrait, dans lequel le chef de l'État affirme être prêt à échanger à nouveau avec Vladimir Poutine, mais après s'être entretenu avec Rafael Grossi, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), avec qui la France "œuvre" déjà, "pour protéger la centrale de Zaporijia", cible de bombardements. 


"Je reparlerai au président Poutine après avoir eu le directeur général de l'agence, en particulier sur le sujet du nucléaire civil", a-t-il annoncé, estimant qu'il fallait se concentrer sur des "sujets précis" dans ce dialogue avec Moscou. Quant aux semaines à venir, l'enjeu est plus largement d'"aider l'Ukraine à résister, continuer à aider militairement, éviter l'escalade (...) et préparer le dialogue le jour où tout le monde reviendra autour de la table", a poursuivi Emmanuel Macron.

E. Macron sur TF/LCI : "Je reparlerai à Poutine"Source : TF1 Info

Bonjour et bienvenue sur ce live consacré à la guerre en Ukraine. Vous y trouverez tout au long de la journée les dernières informations sur le conflit.

Un maximum de 13.000 militaires ukrainiens ont été tués depuis l'invasion de leur pays par la Russie en février, a affirmé jeudi un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Nous avons des estimations officielles de la part de l'état-major (...) Elles vont de 10.000 (...) à 13.000 morts", a précisé Mykhailo Podolyak, l'un des conseillers de M. Zelensky, sur la chaîne ukrainienne Channel 24.

L'UE s'accorde sur le plafond du prix du baril de pétrole russe

Hier, les pays de l'Union européenne ont trouvé vendredi un accord sur le plafonnement à 60 dollars par baril du prix du pétrole russe, un outil conçu par les Occidentaux pour priver Moscou des moyens de financer sa guerre en Ukraine.

La Russie a tiré 67 milliards d'euros de ses ventes de pétrole à l'UE depuis le début de la guerre en Ukraine, tandis que son budget militaire annuel s'élève à environ 60 milliards. La Maison Blanche a jugé vendredi "bienvenue" la nouvelle de cet accord. 

Vendredi, Washington a également clarifié les propos de Joe Biden prononcés la veille, insistant sur le fait que le président américain n'envisageait pas de discuter pour le moment avec Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien. Ces propos sont ce qui s'approche le plus d'un signal d'ouverture de Washington pour un dialogue avec le Kremlin à propos de la guerre en Ukraine, mais Moscou a "bien évidemment" rejeté vendredi la proposition, comprenant que celle-ci impliquait un départ des troupes russes d'Ukraine, une option que la Russie n'envisage pas.


La rédaction de TF1info

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