Guerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
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EN DIRECT - Guerre en Ukraine : le réservoir d'eau du barrage ne suffit plus à refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire

Publié le 8 juin 2023 à 6h14, mis à jour le 8 juin 2023 à 22h52
JT Perso
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Source : TF1 Info

Après la destruction du barrage de Kakhovka, une course contre-la-montre est engagée pour secourir les habitants pris au piège.
Des combats font rage dans la région de Zaporijia.
Suivez les dernières informations sur ce conflit.

Ce live est à présent terminé. 

ENTRAIDE


Les Pays-Bas ont annoncé jeudi l’envoi en Ukraine de 32 bateaux de sauvetage, de 15 pompes à eau et de 180 gilets de sauvetage, après la destruction du barrage de Kakhovka.

DECRYPTAGE


La contre-offensive ukrainienne, longtemps annoncé, a peut-être commencé à l'est du pays.

International
Guerre en Ukraine : la contre-offensive a-t-elle débuté ?

ZAPORIJJIA


La centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, en territoire occupé par les Russes, continue à pomper de l'eau de la retenue du barrage de Kakhovka pour refroidir le combustible, a déclaré jeudi soir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).


Après examen, il s'est avéré que l'opération de pompage "devait pouvoir se poursuivre même si le niveau descendait au-dessous du seuil de 12,7 mètres", a expliqué l'instance onusienne dans un communiqué, alors que l'opérateur ukrainien du barrage détruit mardi avait auparavant estimé que l'eau ne permettait plus d'assurer le refroidissement des réacteurs. 

"AUSSI LONGTEMPS QU'IL LE FAUDRA"


Joe Biden a estimé jeudi qu'il disposerait des "fonds nécessaires" pour soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre l'envahisseur russe "aussi longtemps qu'il le faudra(it)", lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak.


"Je suis sûr que nous aurons les fonds nécessaires pour soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra", a répondu le président à un journaliste qui lui demandait s'il recevrait le soutien du chef républicain de la Chambre des représentants pour voter l'allocation de tels fonds.

OTAN


Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a exhorté jeudi les pays de l'Alliance à "apporter rapidement" un soutien aux victimes des inondations en Ukraine au cours d'une réunion avec le chef de la diplomatie ukrainienne.

DES EVACUATIONS DE CIVILS SOUS LES BOMBARDEMENTS


Des tirs d'artillerie russe ont fait au moins neuf blessés jeudi en pleine opération de secours dans la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine inondé, la Russie accusant elle aussi l'armée ukrainienne de tirs meurtriers et affirmant avoir repoussé plus au nord une offensive de troupes et blindés.


Les Ukrainiens accusent ces derniers jours l'armée russe de frapper Kherson au moment où des milliers de civils sont évacués des zones inondées à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka situé en amont sur le fleuve Dniepr.


"Neuf personnes ont été blessées à la suite d'un bombardement" sur le centre de Kherson, a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur sur Telegram, précisant "ne pas avoir reçu d'informations" sur d'éventuels morts comme précédemment annoncé.

ZAPORIJJIA


Le niveau du réservoir d'eau du barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, ne permet plus d'assurer le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, a annoncé jeudi l'opérateur du barrage.


Le niveau de l'eau, "sous le seuil critique de 12,7 mètres", ne suffit désormais plus à alimenter "les bassins de la centrale nucléaire de Zaporijjia" pour les opérations de refroidissement, a expliqué le patron de l'opérateur ukrainien Ukrhydroenergo Igor Syrota.

MOSCOU N'APPLIQUE PAS LES DECISIONS DE LA CEDH


Les dirigeants du Conseil de l'Europe "s'inquiètent vivement" de la non exécution par la Russie des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), notamment du non-paiement des sommes que Moscou est condamné à verser aux requérants qui obtiennent gain de cause.


Le total des sommes en attente à verser par l'Etat russe atteint les 2,2 milliards d'euros, dont 1,87 milliard pour une seule affaire concernant l'ancien géant pétrolier Ioukos, a noté jeudi dans un communiqué le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, chargé de surveiller l'application des arrêts de la CEDH.


"Il y a actuellement 2.454 affaires sous surveillance du Comité des ministres en attente d'une exécution complète par les autorités russes. Des informations sont attendues sur le versement d'une satisfaction équitable (une somme d'argent après condamnation, ndlr) dans quelque 1.200 affaires", précise le communiqué.

DES POURPARLERS EN AFRIQUE DU SUD ?


L'Afrique du Sud s'est déclarée jeudi prête à accueillir des pourparlers de paix pour résoudre le conflit entre la Russie et l'Ukraine, Pretoria ayant annoncé le mois dernier une prochaine médiation menée par six dirigeants de pays africains à Kiev et à Moscou.


"Nous devons être ouverts à la possibilité que l'Afrique du Sud accueille le sommet pour la paix ici", a déclaré la ministre auprès de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, lors d'une conférence de presse à Pretoria à l'issue d'une réunion du cabinet. 


Le pays d'Afrique australe a annoncé le mois dernier une médiation en Russie et en Ukraine pour "trouver une solution pacifique" à la guerre. La mission doit commencer dans les prochaines semaines. Outre Pretoria, la délégation comprend les chefs d'Etat du Congo-Brazzaville, d'Égypte, du Sénégal, d'Ouganda et de Zambie. 

KHERSON


Une frappe russe sur le centre de Kherson (sud), ville touchée par des inondations importantes après la destruction d'un barrage, a fait neuf blessés, selon le ministère de l'Intérieur, après que le parquet régional eut initialement fait état d'un mort.

MOSCOU ACCUSE KIEV


Moscou a affirmé jeudi devant la Cour internationale de justice (CIJ) que Kiev avait détruit le barrage de Kakhovka avec des frappes d'artillerie "massives",  et accusé le gouvernement ukrainien de raconter des "mensonges flagrants".


La Russie a appelé la plus haute juridiction de l'ONU à rejeter l'affaire dans laquelle Kiev accuse Moscou d'avoir violé un traité de financement du terrorisme en soutenant les séparatistes dans l'Est de l'Ukraine depuis 2014.


"L'Ukraine a déclaré que la Russie a fait exploser le grand barrage situé à Nova Kakhovka. En fait, c'est l'Ukraine qui l'a fait", a déclaré l'ambassadeur de Russie aux Pays-Bas Alexander Shulgin. 

LIVRAISONS D'ELECTRICITE


L'Ukraine demande à l'Europe d'"augmenter" sensiblement ses livraisons d'électricité après les attaques russes "contre les infrastructures énergétiques du pays" et la destruction du barrage de Kakhovka qui a provoqué des inondations massives, a déclaré le ministre ukrainien de l'Energie Guerman Galouchtchenko jeudi à l'AFP.


"Nous demandons à l'Europe d'augmenter" le plafond d'importation d'électricité pour le porter à 2 gigawatts au lieu d'un gigawatt actuellement, a-t-il dit, assurant par ailleurs que la centrale nucléaire de Zaporijjia ne présentait "pas de risque imminent à ce stade" mais exigeait d'être "surveillée".

AIDE MILITAIRE


La Suède a indiqué jeudi avoir achevé la formation de soldats ukrainiens à l'utilisation des 50 chars légers CV90 donnés par Stockholm à Kiev, et affirmé qu'ils étaient "prêts pour le front". Stockholm n'a pas précisé combien de soldats ukrainiens ont participé à cette formation.


"Pour des raisons de sécurité, nous ne divulguerons pas à ce stade, des détails sur l'étendue ou la durée de la formation", a déclaré à l'AFP une porte-parole des forces armées suédoises.


Quatre compagnies d'infanterie mécanisée ont été formées dans des sites tenus secrets à travers le pays au cours des derniers mois, selon l'agence de presse suédoise TT. La taille des compagnies varie d'un pays à l'autre et peut aller de quelques dizaines à des centaines de soldats.

NOUVEAU BILAN DES ÉVACUATIONS


Selon l'administration ukrainienne de la région de Kherson, dans un bilan revu à la hausse, 2198 personnes ont été évacuées suite à la destruction du barrage de Kakhovka. De nombreuses autres personnes ont fui par leurs propres moyens. Les services d'urgence ont expliqué que, du côté ukrainien de la rivière, "20 localités et 2629 maisons" avaient été inondées.

OFFENSIVE UKRAINIENNE


La Russie a affirmé avoir contré une offensive ukrainienne dans la région de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, à l'heure où Kiev se dit prêt à lancer un assaut pour reconquérir les territoires occupés par Moscou.


"Aujourd'hui à 01 h 30 (00h30 à Paris) du matin dans la zone de Zaporijjia, l'ennemi a tenté de percer nos défenses avec (...) jusqu'à 1500 hommes et 150 véhicules blindés", a affirmé le ministre des Armées dans un communiqué. "L'ennemi est stoppé et recule avec de lourdes pertes", a-t-il ajouté.


Toujours selon M. Choïgou, "à la suite d'une bataille de deux heures, l'ennemi a perdu 30 chars, 11 véhicules de combat d'infanterie et jusqu'à 350 hommes", des affirmations toutefois invérifiables de source indépendante. Les autorités ukrainiennes n'ont pas fait mention officiellement de ces événements dans l'immédiat.

VLADIMIR POUTINE NE SE RENDRA PAS DANS LA RÉGION DE KHERSON


Le président russe Vladimir Poutine n'a pas l'intention de se rendre dans les zones inondées de la région ukrainienne de Kherson, dont certaines parties sont contrôlées par les forces russes, a déclaré le Kremlin, alors qu Volodymyr Zelensky s'est rendu dans la capitale régionale, contrôlée par les forces ukrainiennes.


Le porte-parole Dmitri Peskov a néanmoins déclaré aux journalistes que le chef de l'État russe suivait de près la situation dans le sud de l'Ukraine et a félicité les secouristes pour leurs efforts, notant que "des rapports sur leurs actions sont constamment reçus par Vladimir Poutine".

LCI SUR LE TERRAIN


Notre équipe est sur place à Kherson où les habitants font face aux inondations et doivent être évacués. 

DES HABITANTS ABANDONNÉS ?


La destruction du barrage de Kakhovka a entrainé une montée des eaux qui impacte aussi bien la rive droite que la rive gauche du Dniepr. Mais l'inquiétude grandit du côté de la zone occupée par les forces russes. Les habitants seraient bloqués sans que des secours soient mis en place.

DES CIVILS PRIS ENTRE DEUX FEUX


Alors qu'une frappe russe a été rapportée par les autorités ukrainiennes, l'envoyée spéciale de LCI expliquait ce matin que des tirs avaient aussi été tirés depuis Kherson. Ces échanges se dérouleraient alors que les opérations de secours se poursuivent.

Arrivée de Zelensky à Kherson : des frappes russes toujours en coursSource : TF1 Info

KHERSON TOUCHÉE PAR UNE FRAPPE MEURTRIÈRE 


Une frappe russe sur le centre de Kherson (sud), ville touchée par des inondations importantes après la destruction d'un barrage en amont du fleuve Dniepr, a fait des morts et des blessés, a indiqué un responsable de l'armée ukrainienne.


"À la suite des bombardements de l'artillerie russe, il y a des civils blessés et tués dans le centre-ville de Kherson. Leur nombre est en cours de clarification", a indiqué à l'AFP Serguiï Sergueïev, un attaché de presse dans la zone.


Selon le parquet régional,"un civil a été tué (...) et deux autres personnes ont été blessées", a-t-il indiqué dans un communiqué. Dans un village près de Kherson, "quatre habitants ont été blessés" dans une autre frappe, a-t-il ajouté.

"JE REMERCIE TOUS CEUX QUI ONT PORTÉ SECOURS ET ONT AIDÉ"


Dans un nouveau tweet, Volodymyr Zelensky a remercié "tous ceux qui ont porté secours et ont aidé" suite aux inondations provoquées par la destruction du barrage de Kakhovka, publiant également des photos de sa visite à Kherson.

APPEL AUX DONS


Le gouvernement ukrainien a lancé un appel aux dons pour les sauveteurs mobilisés par l'évacuation des civils das les zones inondées suite à la destruction du barrage de Kakhovka, tôt mardi matin. L'argent récolté doit notamment servir à l'achat de bateaux ou de motopompes.


La veille, Volodymyr Zelensky avait déploré l'absence d'aide humanitaire internationale: "l'ONU, les Nations Unies et les représentants de la Croix-Rouge ne sont pas là", a-t-il dénoncé, se disant "choqué", dans une interview aux médias allemands Welt TV et Bild.


"En réponse à ces accusations", la Croix Rouge a assuré participer aux opérations d'évacuations en territoire ukrainien, avec six équipes, soit une cinquantaine de volontaires.

COUPURES D'ÉLECTRICITÉ


Suite à la destruction du barrage de Kakhovka et les inondations qu'elle a provoquées, plus de 20.000 consommateurs sont toujours privés d'électricité, selon le ministère ukrainien de l'Énergie.

UN MORT CÔTÉ UKRAINIEN


Suite à la destruction du barrage de Kakhovka, un homme de 53 ans du village de Vassylivka, qui avait refusé d'être évacué mercredi, est mort, selon Serguiï Chaikhet, chef de la police de la région de Mykolaïv. Du côté de la zone occupée par la Russie, les autorités locales ont comptabilisé cinq personnes "mortes noyées" das les environs de la ville de Nova Kakhovka.

UN POINT D'ÉVACUATION ATTAQUÉ, ACCUSE L'OCCUPATION RUSSE


L'occupation russe a accusé Kiev d'avoir tué deux civils dans une frappe sur un point d'évacuation, alors que des opérations de secours sont en cours suite aux inondations provoquées par la destruction du barrage de Kakhovka.


"(Les forces ukrainiennes) ont commis aujourd'hui un crime odieux. Ils ont bombardé le point d'évacuation des civils à Gola Pristan. Deux personnes sont décédées, dont une femme enceinte de 33 ans", a affirmé Vladimir Saldo, un responsable de l'occupation russe dans la région de Kherson. "Deux autres personnes sont blessées et ont été transportées à l'hôpital", a-t-il ajouté sur Telegram.

D'AUTRES FRONTS OUVERTS EN UKRAINE


Alors que la destruction du barrage de Kakhovka concentre toutes les attentions, la guerre entre la Russie et l'Ukraine se poursuit sur d'autres fronts, ailleurs dans le pays. "Dans un contexte opérationnel extrêmement complexe, de violents combats se poursuivent dans de multiples secteurs", a ainsi indiqué le ministère britannique de la Défense sur Twitter.


"Dans la plupart des zones, l'Ukraine conserve l'initiative. Il est probable que les forces russes reçoivent encore l'ordre de reprendre l'offensive dès que possible", a-t-il ajouté. "L'ennemi continue de concentrer ses efforts sur les tentatives d'occupation totale des régions de Lougansk et de Donetsk", a indiqué de son côté l'État-major des forces armées ukrainiennes.

LE DÉBUT DE LA DÉCRUE ?


Selon une employée de l'agence météorologique de Kherson, Laura Moussiïane, le niveau de l'eau du Dniepr dépasse de 5,33 mètres la normale. Mais il "a commencé à baisser un peu. Si cette tendance se poursuit, ce sera une bonne nouvelle pour les habitants", a-t-elle estimé auprès de l'AFP.

BILAN DES ÉVACUATIONS DANS LA ZONE CONTRÔLÉE PAR L'UKRAINE


Selon les services d'urgence de l'État ukrainien, 1.995 personnes ont été évacuées, dont 103 enfants. De nombreuses autres personnes ont fui par leurs propres moyens. Les services d'urgence ont expliqué que, du côté ukrainien de la rivière, "20 localités et 2629 maisons" avaient été inondés. Les inondations ont notamment submergé une partie de la capitale régionale Kherson.


Selon le gouverneur Oleksandre Prokoudine, "six cents kilomètres carrés sont inondés dans la région de Kherson. 32% se trouvent sur la rive droite" du fleuve Dniepr contrôlée par les Ukrainiens, et "68% sur la rive gauche", occupée par les Russes.

CONSÉQUENCES


Suite à l'explosion d'un pipeline d'ammoniac en Ukraine, dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'être responsable, le Kremlin a prévenu que l'incident aurait un impact "négatif" sur l'accord céréalier. 


La reprise du fonctionnement de ce pipeline, désactivé depuis février 2022, est réclamée par la Russie dans le cadre de négociations, avec l'ONU, sur la prolongation de l'accord céréalier qui a permis l'exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.

FRAPPE RUSSE


Un garçon de quatre ans, son père et son grand-père ont été tués dans une frappe russe dans la région de Donetsk (est), a annoncé la police ukrainienne, qui a fait état aussi de cinq autres blessés dont quatre enfants.


"Les forces russes ont bombardé le quartier résidentiel d'Oukraïnsk (à l'ouest de la ville de Donetsk, ndlr) avec de l'artillerie. Un garçon de quatre ans, son père et son grand-père ont été tués", a-t-elle précisé sur Telegram.

ATTAQUE À L'ARTILLERIE


La Russie a accusé l'Ukraine devant la Cour internationale de justice (CIJ) d'avoir détruit le barrage de Kakhovka à l'aide de frappes d'artillerie "massives", rejetant les affirmations de Kiev selon lesquelles Moscou est responsable. "Le régime de Kiev a non seulement lancé des attaques d'artillerie massives contre le barrage (...) mais il a aussi délibérément porté le niveau d'eau du réservoir de Kakhovka à un niveau critique", a déclaré le diplomate russe Alexander Shulgin.

LES AUTORITÉS RUSSES FONT ÉTAT DE CINQ MORTS


Le maire de la ville de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, installé par la Russie, a déclaré aux agences russes que cinq personnes étaient mortes noyées après la destruction du barrage de Kakhovka à Kherson, région du sud de l'Ukraine partiellement occupée par la Russie. 


"Cinq personnes qui faisaient paître le bétail sont mortes noyées", a-t-il précisé. Deux jours après la destruction du barrage, c'est la première fois que des autorités font état de décès suite à l'incident. Une quarantaine de personnes auraient par ailleurs été hospitalisées, selon les agences.

"NOTRE TÂCHE EST DE PROTÉGER DES VIES"


En ukrainien et en anglais, le président ukrainien a fait part sur Twitter de sa mobilisation pour soutenir les habitants impactés par la destruction du barrage de Kakhovka. Il a par ailleurs salué le travail des sauveteurs ukrainiens. "Notre tâche est de protéger des vies et d'aider les gens autant que possible. Je remercie les sauveteurs et les bénévoles !", a-t-il déclaré. Dans une vidéo accompagnant son message, on peut le voir échanger avec des responsables, visiblement ému.

IMAGES DE ZELENSKY À KHERSON


À la suite de la catastrophe liée à la destruction du barrage de Kakhovka, le président ukrainien s'est rendu à Kherson. Des images de sa visite ont été rendues publiques. Elles sont à retrouver dans la vidéo ci-dessous.

Barrage détruit : le président ukrainien à KhersonSource : TF1 Info

ZELENKSY DANS LA RÉGION DE KHERSON


Suite à la destruction du barrage de Kakhovka, le président ukrainien s'est rendu dans la région de Kherson, impactée par les inondations. Il a indiqué sur ses réseaux sociaux qu'une réunion de coordination allait se tenir "pour faire face aux conséquences de l'explosion du barrage de Kakhovka", affirmant vouloir notamment "indemniser les habitants touchés par la catastrophe".

LE PIC DE LA CRUE N'EST PAS ATTEINT


L'eau continue de monter à Kherson, alors que le pic de la crue ne serait sans doute toujours pas atteint. Les évacuations se poursuivent même si le rythme des opérations semblent se calmer, selon l'équipe de LCI envoyée sur place.

Destruction du barrage de Kakhovka : duplex à KhersonSource : TF1 Info

LE POINT DE SITUATION


Résumé des événements de ces dernières 24 heures liés à la guerre en Ukraine dans l'article ci-dessous. 

ZELENSKY FUSTIGE LE MANQUE D'AIDE INTERNATIONALE


Suite à la destruction du barrage de Kakhovka, et la crainte de la catastrophe humanitaire et environnementale que l'incident pourrait créer, Volodymyr Zelensky a fustigé le manque de mobilisation de la communauté internationale pour porter secours aux sinistrés des zones inondées.

Barrage de Kakhovka : Zelensky "choqué" par le manque d'aideSource : TF1 Info

600 KILOMÈTRES CARRÉ INONDÉS


Le gouverneur ukrainien de la région de Kherson a fait savoir que la zone inondée suite à la destruction du barrage de Kakhovka, sur la rive droite du fleuve Dniepr contrôlée par les Ukrainiens comme sur la rive gauche occupée par les Russes, mesure plus de 600 km².

LES ÉVACUATIONS SE POURSUIVENT


Les opérations d'évacuation se poursuivent en aval du barrage de Kakhovka, alors que l'eau continue de monter. Des images à découvrir dans le reportage LCI ci-dessous. 

Barrage détruit en Ukraine : la course contre la montée des eauxSource : TF1 Info

UN NIVEAU D'EAU QUI BAISSE À ZAPORIJIA


À la centrale de Zaporijia, l'inquiétude croît à mesure que le niveau du Dniepr baisse suite à la destruction du barrage de Kakhovka, situé en aval. L'eau est effectivement utilisée pour refroidir le combustible et éviter un accident nucléaire.

Inquiétude autour de la centrale de Zaporijjia car le niveau de l'eau baisseSource : TF1 Info

EXPLICATIONS

Des soldats de l'Otan en Ukraine, fin d'un tabou ?Source : TF1 Info

COLÈRE FROIDE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déploré l'absence d'aide humanitaire, de la part des Nations unies et de la Croix-Rouge après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud du pays, qui a provoqué une grave crise.


"L'ONU, les Nations Unies et les représentants de la Croix-Rouge ne sont pas là. Toutes ces heures, ils ne sont toujours pas là", a déclaré Zelensky dans une interview diffusée par les médias allemands Welt TV et Bild. 


Il s'est dit "choqué" car "ce sont les forces qui doivent être là pour sauver la vie des gens".

Zelensky "choqué" par l'absence d'aide internationale après la destruction du barrage de KakhovkaSource : TF1 Info

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur TF1info pour suivre en notre compagnie ce live consacré à la guerre en Ukraine en ce jeudi 8 juin 2023.

L'Ukraine et les forces d'occupation russes continuent d'évacuer des civils des zones inondées après la destruction mercredi dans une zone sous contrôle russe du barrage de Kakhovka (sud) sur le fleuve Dniepr, qui fait craindre une catastrophe humanitaire et écologique.

Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de l'avoir fait exploser pour barrer la route à une contre-offensive de ses troupes dans cette zone. Vladimir Poutine affirme pour sa part qu'il s'agit d'"un acte barbare" à imputer à Kiev.

À Paris, Emmanuel Macron a annoncé l'envoi d'une "aide pour répondre aux besoins immédiats" de l'Ukraine après la destruction du barrage.

Retrouvez les dernières infos dans le fil ci-dessus.


La rédaction de TF1info

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