EN DIRECT - Ukraine : Emmanuel Macron dénonce "l'attaque brutale" lancée par Vladimir Poutine

Publié le 19 août 2022 à 7h30, mis à jour le 19 août 2022 à 22h12

Source : JT 13h WE

Le président français dénonce ce vendredi "l'attaque brutale" de la Russie en Ukraine.
Il appelle les Français à "accepter de payer le prix de la liberté" face aux conséquences en Europe.
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

8 MAIRES EUROPÉENS À KIEV


Les maires des villes de Marseille, Lyon, Athènes, Florence, Helsinki, Oslo, Riga et Tirana se sont rendus vendredi à Kiev et ont ratifié un protocole d'accord "en présence" de Volodymyr Zelensky "pour une reconstruction durable des villes ukrainiennes", selon un communiqué.


Dans ce communiqué de la ville de Marseille (sud-est de la France), son maire Benoît Payan explique que ce texte "entend mettre sur pied des actions conjointes et réaffirme l'ambition de permettre, dès le rétablissement de la paix, une réhabilitation rapide, écologique" et "respectueuse de l'Etat de droit, ainsi que des droits civiques et sociaux des populations".

MOBILISATION


Le ministère de la Défense britannique annonce dans ce tweet que son armée va former 10.000 volontaires ukrainiens dans les prochains mois. Après bientôt 6 mois de guerre, les armées russes et ukrainiennes sont confrontées à d'importants problèmes de recrutement pour la rotation des effectifs.

"LE PRIX DE LA LIBERTÉ"


Emmanuel Macron dénonce "l'attaque brutale" de la Russie en Ukraine et appelle les Français à "accepter de payer le prix de la liberté" face aux conséquences en Europe.


"Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs", a lancé le chef de l'État lors d'une cérémonie pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas, dans le Var.

À MOSCOU, "STARS COFFEE" REMPLACE STARBUCKS



Aucune différence pour l'instant" : après le retrait de la chaîne américaine de cafés Starbucks de Russie, en réaction à l'offensive en Ukraine, un premier "Stars Coffee" russe a ouvert ses portes à Moscou. 


Le rappeur russe Timati et le restaurateur Anton Pinski ont acquis les 130 restaurants de Starbucks sur le territoire russe fin juillet. Plutôt qu'une révolution, ils entendent préserver la recette qui a fait le succès de la chaîne américaine, entre les noms des clients inscrits sur les gobelets, et les "latte" et autres "frappuccino" personnalisables. 


Même le logo est quasiment identique : du brun est venu s'ajouter aux couleurs traditionnelles de la chaîne américaine - le vert et le blanc - et la petite sirène a été remplacée par une fille en "kokochnik", la coiffe traditionnelle russe. 

PLAINTE D'UNE ONG


Une ONG ukrainienne a déposé une plainte auprès du procureur général suisse pour dénoncer l'attaque du photographe de presse Guillaume Briquet qui serait tombé dans une embuscade tendue par un commando russe en Ukraine, en mars dernier.

 

La plainte a été déposée le 17 août par l'ONG Truth Hounds avec l'assistance de l'ONG suisse Civitas Maxima. Son examen doit permettre de déterminer si les autorités fédérales sont compétentes et s'il existe des soupçons suffisants pour ouvrir une procédure pénale. 


Le 6 mars dernier, quelques jours après l'invasion russe en Ukraine, le photographe de presse suisse Guillaume Briquet était tombé dans "une embuscade tendue par un commando russe". Il conduisait, lorsque son véhicule immatriculé à Genève, et sur lequel figurait les mentions "presse" de chaque côté, a été visé de deux balles du côté conducteur et de deux balles du côté passager. 


Il a été blessé aux bras et à la tête par des bris de verre. L'ONG Truth Hounds affirme être en mesure d'identifier l'unité russe responsable de l'attaque. Depuis le déclenchement de l'offensive le 24 février, les troupes russes ont plusieurs fois été accusées de cibler les journalistes. Au cours de ces six derniers mois, 15 journalistes ont été tués dans le pays, selon le Comité pour la protection des journalistes, basé aux Etats-Unis. 

EXPORTATIONS RUSSES : "PAS D'OBSTACLE"


La France estime qu'il n'y a "aucun obstacle" aux exportations de biens agricoles russes, a affirmé l'Élysée, rejetant les affirmations en ce sens du président russe Vladimir Poutine, qualifiées d'"instrumentalisation".


"De notre point de vue, il n’y a aucun obstacle juridique lié aux sanctions, ni aucun obstacle opérationnel, à l'exportation du grain russe", a déclaré la présidence française à l'issue d'un entretien entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine. Il y aurait en revanche "de la part de la Russie, une volonté d’instrumentaliser politiquement cette question", a-t-elle ajouté.

BOURBIER


Le Pentagone affirme avoir noté un "manque total de progrès" des forces russes sur le terrain en Ukraine.

POUTINE-MACRON : NOUVEL APPEL


Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont eu un nouvel entretien téléphonique, presque trois mois après le précédent. Le président russe aurait accepté la requête française d'une mission d'experts de l'AIEA sur le site de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia.

NORD STREAM  : LIVRAISONS DE GAZ SUSPENDUES


Le géant gazier russe Gazprom a annoncé la suspension de ses livraisons via le gazoduc Nordstream, pendant trois jours, du 31 août au 2 septembre, pour des opérations de "maintenance".


"Il est nécessaire de procéder à une maintenance toutes les 1.000 heures" de fonctionnement, a justifié Gazprom dans un communiqué. Cette décision risque de raviver les craintes de pénurie en Europe, où Moscou est accusé de chantage énergétique. 

NOUVELLE AIDE MILITAIRE AMÉRICAINE


Le Pentagone a annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant de 775 millions de dollars, qui comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars.


Cette nouvelle tranche d'aide prévoit aussi l'envoi de systèmes de canons mobiles et des obus supplémentaires compatibles avec des armements fournis par le Royaume-Uni, a indiqué à la presse une haute responsable du ministère américain de la Défense.


Washington va aussi fournir aux forces ukrainiennes des systèmes de canons mobiles et des obus de 105 mm compatibles avec des armements fournis par le Royaume-Uni, 15 drones de reconnaissance Scan Eagle, qui ont un rayon d'action de plus de 100 km et permettent des observations sur le champ de bataille même en cas de mauvaises conditions météo, ainsi que 1.000 nouveaux missiles antichars Javelin et Tow. 


Cette nouvelle tranche d'aide militaire, qui est la 19e depuis août 2021, comprend aussi pour la première fois des véhicules blindés anti-mines MaxxPro, destinés au transport de troupes en terrain miné. Annoncée moins de deux semaines après une tranche d'un milliard de dollars, elle porte à 10,7 milliards de dollars l'aide militaire de l'administration Biden à l'Ukraine. 

INGÉRENCE RUSSE EN ITALIE ?


Déjà évoquée lors de la chute du gouvernement de Mario Draghi, en juillet dernier, une possible "ingérence russe" dans le résultat des prochaines élections est à nouveau à la une des journaux italiens. Les récentes déclarations de l'ancien président et Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, ont ravivé la polémique.

CENTRALE NUCLÉAIRE : MACRON PRÉOCCUPÉ


L'Élysée a confirmé qu'un entretien téléphonique avait eu lieu ce vendredi entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, le premier depuis plus de deux mois. Le président français aurait exprimé sa préoccupation face aux risques que fait peser la situation à la centrale de Zaporijia, (...) et soutenu l’envoi sur place dans les meilleurs délais d’une mission d’experts de l’AIEA", une proposition pour laquelle Vladimir Poutine aurait donné son accord.


Les deux présidents devraient s'entretenir à nouveau "dans les prochains jours", quand les conditions techniques d'une telle visite auront été évaluées.

CÉRÉALES : POUTINE DÉNONCE DES "OBSTACLES"


Vladimir Poutine a dénoncé les "obstacles" à l'exportation de biens agricoles russes, malgré la signature le mois dernier d'un accord à Istanbul, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.


Lors de cet appel, M. Poutine a "souligné les obstacles qui demeurent devant les exportations russes, ce qui ne contribue pas à une solution aux problèmes relatifs à la sécurité alimentaire mondiale", selon le Kremlin.

APPEL POUTINE-MACRON


Les frappes contre la centrale ukrainienne de Zaporijia créent un risque de "catastrophe de grande envergure", a averti le président russe lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français.


Vladimir Poutine "a souligné que le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a développé le Kremlin dans un communiqué. Les deux présidents, qui ne s'étaient pas entretenus directement depuis plus de deux mois, auraient par ailleurs appelé à organiser "dans les plus brefs délais" une visite de la centrale par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).


L'Élysée a confirmé à TF1info que les deux dirigeants avaient bien eu une discussion téléphonique aujourd'hui.

POUTINE ALERTE MACRON


Il y a un risque de "catastrophe d'envergure" à la centrale nucléaire de Zaporijia, aurait déclaré Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, selon le Kremlin, une information confirmée par l'Élysée à TF1info. Les présidents français et russe se seraient prononcés en faveur d'une inspection de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, "dans les plus brefs délais".  Plus d'infos à suivre.

PRIX DU GAZ


Le prix européen du gaz poursuit sa hausse inexorable, dopé par la difficulté de l'Union européenne à amasser des réserves suffisantes pour pouvoir se passer des exportations russes pendant l'hiver sans créer de pénurie. Le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, s'échangeait pour 249,00 euros le mégawattheure (MWh) à la mi-journée à Paris, un niveau qui n'avait plus été observé en séance depuis les premières journées de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février dernier. 


C'est encore loin toutefois du sommet historique en séance atteint le 7 mars à 345 euros. Le régulateur allemand de l'énergie a signalé que le pays risque de manquer son objectif de remplissage de ses réservoirs fixé par le gouvernement d'Olaf Scholz. 

RECRUTEMENT


Le conflit approchant de son septième mois, les forces russes, comme ukrainiennes, se retrouvent face à des difficultés de recrutement pour relever les troupes au front.

CENTRALE NUCLÉAIRE : RISQUE DE COUPURE ?


Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé vendredi à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijjia, qu'elle contrôle, du réseau ukrainien, au moment où Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de dangereux bombardements du site.


"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré M. Guterres lors d'une visite dans le port d'Odessa, après que l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom a dit craindre que la Russie ne coupe Zaporijjia.

RÉUNION


Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, participera en ligne au deuxième sommet en ligne de la plateforme de Crimée, le 23 août. L’évènement pourra être visionné en direct sur le site Web de l’Otan.

LE POINT SUR LA SITUATION


Retour sur les faits marquants de ces dernières 24 heures.

VERIF'


Selon des comptes prorusses, 3,2 millions de personnes ont été "évacuées" vers la Russie depuis le début du conflit, fin février. Si Moscou et Kiev ne s’entendent pas sur la réalité de ces évacuations, l’ONU en comptabilise 1 million de moins.

MISE EN GARDE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu jeudi toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.


"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".

INCENDIE


Deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.


Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage".


"Un dépôt de munitions a pris feu près du village de Timonovo", situé à moins de 50 km de la frontière ukrainienne dans la province de Belgorod, a déclaré dans un communiqué le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.

EN DIRECT


Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré à la situation en Ukraine.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien d'Ankara à Kiev et s'est alarmé du risque d'une catastrophe de centrale nucléaire lors sa première visite en Ukraine depuis l'invasion russe. "Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons à être du côté de nos amis ukrainiens", a-t-il assuré jeudi lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres à Lviv, en Ukraine. "Nous sommes inquiets. Nous ne voulons pas vivre un nouveau Tchernobyl", a aussi déclaré le chef de l'Etat turc en référence à la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par la Russie.

Villages russes évacués

Par ailleurs, deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales. Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage". "Un dépôt de munitions a pris feu près du village de Timonovo", situé à moins de 50 km de la frontière ukrainienne dans la province de Belgorod, a déclaré dans un communiqué le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.

Suivez les dernières infos dans le fil ci-dessus.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info