Ukraine : la spectaculaire contre-offensive des forces de Kiev
En Direct

EN DIRECT - Ukraine : un retrait russe de Kherson "serait une nouvelle victoire", estime le chef de l'Otan

Publié le 10 novembre 2022 à 6h45, mis à jour le 10 novembre 2022 à 21h57
JT Perso

L'armée russe a annoncé jeudi avoir commencé à se replier dans la région de Kherson pour se repositionner sur la rive orientale du fleuve Dniepr.
Une annonce accueillie avec prudence par les autorités ukrainiennes.
Retrouvez ici toutes les actualités autour de ce conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

AIDE AMÉRICAINE


Les États-Unis ont annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, avec notamment des missiles supplémentaires pour la défense antiaérienne de Kiev, pour une valeur totale de quelque 400 millions de dollars.


Elle comprend notamment quatre systèmes antiaériens de courte portée Avenger, des systèmes mobiles montés sur des blindés légers ainsi qu'un nombre non précisé de missiles Stinger. Cette nouvelle tranche d'aide comprend également des missiles destinés aux systèmes d'ancienne génération Hawk que l'Espagne s'est engagée à remettre à Kiev, ainsi que des obus, des missiles pour les systèmes d'artillerie de précision Himars et des munitions diverses.


Cette nouvelle tranche d'aide porte à plus de 18,6 milliards de dollars l'assistance militaire des Etats-Unis à l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe le 24 février.

DESTRUCTIONS DE MONUMENTS DE L'ÈRE SOVIÉTIQUE


Le gouvernement estonien a annoncé jeudi un projet de loi prévoyant l'enlèvement des monuments soviétiques des espaces publics du pays, estimant qu'ils incitent à la haine dans le contexte de la guerre menée par la Russie en Ukraine.


Le Parlement de Lettonie, un autre pays balte, a déjà adopté une loi prévoyant le retrait de toutes les plaques et statues soviétiques dans le pays avant la mi-novembre, ce qui a incité Moscou à convoquer son ambassadeur. 


L'Estonie et la Lettonie comptent toutes deux d'importantes minorités russophones qui sont parfois en désaccord avec les gouvernements nationaux.

UN OBLAST LIBÉRÉ ?


D'après le média ukrainien Kyiv Post, la région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, serait libérée de l'occupation russe, selon les premières informations dont il dispose.

PASSEPORTS RUSSES


Les passeports russes délivrés dans les régions ukrainiennes annexées par la Russie et dans les régions séparatistes prorusses en Géorgie ne seront plus reconnus dans l'Union européenne, selon un accord intervenu jeudi entre le Parlement européen et les États membres. Les détenteurs de ces documents ne pourront donc pas obtenir de visa ou entrer dans l'espace Schengen.


"Cette décision est une réponse à l'agression militaire injustifiée de l'Ukraine par la Russie et à la pratique consistant à délivrer des passeports internationaux russes aux résidents des régions occupées", indique le Conseil de l'UE dans un communiqué.

ACTIFS GELÉS


Les actifs russes gelés par le Royaume-Uni s'élèvent à 18,4 milliards de livres dans le cadre des sanctions britanniques contre Moscou après son invasion de l'Ukraine, selon des chiffres dévoilés jeudi dans un communiqué du Trésor.


Londres avance que ce montant illustre son "rôle clé dans le fait de s'opposer à la Russie pour leur invasion illégale de l'Ukraine", et relève que cela représente près de 6 milliards de livres de plus que pour tous les autres programmes de sanctions britanniques. Les sanctions visant la Russie, en collaboration avec les alliés du Royaume-Uni, "visent 1.200 personnes et plus de 120 entités, gelant les actifs de 19 banques russes (...) depuis le début de l'invasion" de l'Ukraine.

ZELENSKY ET SUNAK


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est entretenu ce jeudi avec la nouveau Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Les deux chefs d'État ont notamment échangé à propos du soutien militaire du Royaume-Uni et se sont dits en faveur "de la poursuite de 'l'accord sur les céréales'".

ZAPORIJJIA


Les négociations avec la Russie et l'Ukraine pour mettre en place une zone de protection autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont "très compliquées", a déclaré jeudi à l'AFP le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, disant ne pas pouvoir "perdre patience".


La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée depuis début mars par les troupes russes. Située dans un des territoires annexés par la Russie, elle se trouve non loin de la ligne de démarcation entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux occupés par Moscou.


"Ca prend horriblement longtemps et je suis le premier à être impatient mais je ne peux pas me permettre de perdre patience et je dois continuer mes efforts", a déclaré lors d'un entretien à l'AFP en marge de la COP27 en Egypte le patron de l'AIEA Rafael Grossi qui en a discuté avec les présidents russe et ukrainien. "Ce sont des négociations très compliquées, comme vous pouvez l'imaginez, avec deux pays en guerre qui ne négocient pas entre eux".

ARMES


L'Espagne va envoyer à l'Ukraine deux autres systèmes de défense aérienne "Hawk", s'ajoutant aux quatre lanceurs de missiles déjà envoyés pour aider le pays à se protéger contre les missiles russes, a annoncé le gouvernement espagnol jeudi.


"Deux lanceurs supplémentaires vont être envoyés, car c'est précisement" ce que l'OTAN "nous a demandé" pour aider l'Ukraine, où les Russes mènent une offensive depuis le 24 février, a déclaré la ministre de la Défense Margarita Robles lors d'une rencontre avec la presse.


Début novembre, le gouvernement espagnol avait annoncé l'envoi à Kiev de systèmes antimissiles et de défense aérienne, dont quatre lance-missiles Hawk et un système antiaérien Aspide.

KHERSON : L'OTAN SE FÉLICITE DU POSSIBLE RETRAIT RUSSE


Un retrait des forces russes de Kherson "serait une nouvelle victoire" pour Kiev, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. "Nous avons pris note de l'annonce russe d'un retrait de Kherson. Nous devons voir comment la situation sur le terrain évolue dans les prochains jours. Mais ce qui est clair est que la Russie est sous forte pression et s'ils quittent Kherson, ce serait une nouvelle victoire pour l'Ukraine", a déclaré l'ancien Premier ministre norvégien à l'issue d'un entretien avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

L'UKRAINE REPREND DES LOCALITÉS DANS LA RÉGION DE KHERSON


L'armée ukrainienne a repris mercredi douze localités dans la région de Kherson, d'où les Russes ont annoncé se retirer en partie sous la pression d'une contre-offensive de Kiev, a affirmé jeudi son commandant en chef, Valery Zaloujny.


"Au cours de la journée précédente, des unités des forces de défense ont avancé de 7 kilomètres, prenant le contrôle de six localités dans la direction de Petropavlivka-Novoraïsk", a-t-il indiqué sur Telegram, ajoutant que l'armée ukrainienne avait repris également "le contrôle de 6 localités dans la direction de Pervomaïske-Kherson", soit un total de plus de 260 kilomètres carrés.

RETRAIT DES TROUPES RUSSES DE KHERSON


L'armée russe a annoncé jeudi avoir commencé à se replier dans la région de Kherson, cible d'une contre-offensive des forces de Kiev dans le sud de l'Ukraine, pour se repositionner sur la rive orientale du fleuve Dniepr.


"Des unités du contingent de troupes russes manœuvrent vers des positions aménagées sur la rive gauche du fleuve Dniepr, conformément au plan approuvé" la veille, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. 


Ce retrait, annoncé mercredi, implique un départ de la ville éponyme de Kherson, la seule capitale régionale capturée par le Kremlin depuis son offensive fin février en Ukraine.

RENCONTRE ONU-RUSSIE


Une rencontre aura lieu ce vendredi à Genève entre l'ONU et les autorités russes au sujet des céréales et des engrais ukrainiens.

KHERSON, UNE "VILLE DE LA MORT" ?


Alors que la Russie a annoncé mercredi vouloir se retirer de Kherson, Mykhailo Podolyak, un conseiller du président ukrainien, a estimé sur Twitter que Moscou veut faire de cette ville une "ville de la mort". 


Il a aussi affirmé que l'armée russe "mine tout ce qu'elle peut : appartements, égouts" et que "l'artillerie sur la rive gauche" du fleuve Dnipro "prévoit de transformer la ville en ruines". "Voilà à quoi ressemble le 'monde russe' : venir, voler, célébrer, tuer des 'témoins', laisser des ruines, et partir", a-t-il enfin dénoncé.

ANTIDÉPRESSEURS ET CALMANTS


La guerre en Ukraine a généré des angoisses chez les citoyens russes. En effet, les dépenses pour les antidépresseurs ont bondi de 70%, et de 56 % pour les calmants, au cours des neuf premiers mois de l'année, par rapport à la même période en 2021, selon les autorités.


Le service de consultations psychologiques en ligne YouTalk a aussi vu "le nombre de demandes augmenter de 40% depuis la mobilisation", a indiqué à l'AFP sa co-fondatrice, la psychologue Anna Krymskaïa, avec "une augmentation de 50% du nombre de personnes se plaignant de dépression".

RETRAIT DE KHERSON : "UNE DÉCISION TRES DIFFICILE" POUR LE COMMANDANT RUSSE EN UKRAINE


Le général Sergei Surovikin, commandant de l'opération russe en Ukraine, a confirmé à la télévision russe le retrait des troupes de Kherson annoncé mercredi par le ministre des Affaires étrangères, selon la BBC. 


"Je comprends que c'est une décision très difficile. En même temps, nous sauverons la vie de nos militaires et la capacité de combat de nos troupes", a-t-il déclaré, ajoutant que ce retrait doit avoir lieu "dans un proche avenir".

"CONFIANCE ET SOLIDARITÉ" ENTRE POUTINE ET ERDOGAN


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a expliqué jeudi qu'il avait pu convaincre son homologue russe Vladimir Poutine de revenir dans l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes grâce à "la confiance et la solidarité" instaurées entre eux.


"Nous n'aurions pas pu faire ce pas, s'il n'y avait pas eu de confiance entre nous", a affirmé le chef de l'Etat turc en réponse à un journaliste. "La confiance et la respect entre nous nous encouragent à faire ce genre de pas. Ca a marché comme ça jusqu'à présent. La solidarité entre nous, dans des domaines comme l'énergie nucléaire, (...) les initiatives dans l'industrie de défense, nourrissent le respect entre nous", a-t-il fait valoir.

SOLDATS TUÉS ET BLESSÉS


Plus de 100.000 soldats russes pourraient avoir été tués ou blessés depuis le début de la guerre en Ukraine, selon un responsable militaire américain. Des chiffres similaires du côté ukrainien.

LE POINT SUR LA SITUATION


Retrait russe de Kherson, méfiance de Zelensky, soutien des Etats-Unis à l'Ukraine... le point sur la situation en Ukraine après huit mois de guerre.

POUTINE NE SE DEPLACERA PAS POUR LE G20


Le président russe Vladimir Poutine ne se rendra pas au sommet du G20 à Bali les 15 et 16 novembre prochain, a indiqué jeudi l'ambassade russe à l'AFP, mettant fin à plusieurs mois de flou sur les intentions du dirigeant du Kremlin.


"Je peux confirmer que (le ministre des Affaires étrangères) Sergueï Lavrov va diriger la délégation russe au G20. Le programme du président Poutine est encore en cours d'élaboration, il pourrait participer virtuellement", a déclaré Yulia Tomskaya, cheffe du protocole de l'ambassade de Russie en Indonésie.

PERTES HUMAINES

Plus de 100.000 militaires russes ont été tués ou blessés depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a estimé mercredi le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, ajoutant que les pertes étaient probablement du même ordre côté ukrainien. 

"Il y a bien plus de 100.000 soldats russes tués et blessés", a-t-il déclaré, alors qu'il s'exprimait devant le New York Economic Club. "Même chose probablement du côté ukrainien", a-t-il ajouté.

Merci de nous rejoindre pour suivre, en direct, les actualités liées à la guerre en Ukraine ce 10 novembre. 

"C'est la preuve qu'ils ont de vrais problèmes, la Russie, l'armée russe". C'est avec ces termes que le président américain Joe Biden a affirmé mercredi soir que le retrait annoncé de Kherson, une capitale régionale du sud de l'Ukraine, par Moscou montre que l'armée russe est en difficulté. 

La Russie a en effet essuyé un nouveau revers majeur dans son assaut contre l'Ukraine en faisant cette annonce dans la journée. Ce repli, décidé après le déplacement de quelque 115.000 habitants de la région de Kherson par les forces d'occupation russes, sonne comme une cinglante défaite pour Moscou, déjà contraint d'abandonner la région de Kharkiv (nord-est) en septembre.

Restant sur ses gardes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a cependant déclaré que son pays réagissait avec une "extrême prudence" à l'annonce de ce retrait russe.

Retrouvez les dernières infos dans le fil ci-dessus.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info