EN DIRECT - Ukraine : la présence de la Russie au G20 comme "inviter un pyromane à une réunion de pompiers"

Publié le 16 juillet 2022 à 7h00, mis à jour le 17 juillet 2022 à 8h19

Source : LCI MIDI

Au lendemain du bombardement sur la ville de Vinnytsia, qui a fait 23 morts et indigné la communauté internationale, des missiles se sont notamment abattus sur la ville de Kramatorsk vendredi.
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Ce live est à présent terminé, vous pouvez retrouver les dernières informations du dimanche 17 juillet sur la guerre en Ukraine dans cet article.

G20


La participation de la Russie à la réunion ministérielle du G20 en Indonésie était "absurde" et "équivalait à inviter un pyromane à une réunion de pompiers", a fustigé samedi la ministre canadienne des finances Chrystia Freeland. 


"Nous avons objecté fermement et clairement à la présence d'officiels russes", a rappelé la vice-Première ministre canadienne, qui a des racines ukrainiennes, lors d'un point de presse téléphonique. "L'invasion illégale" de l'Ukraine par la Russie est la seule responsable des "conséquences économiques" subies actuellement dans le monde entier, a ajouté Mme Freeland, avant d'attaquer la délégation russe. 


"Les technocrates russes de l'économie qui travaillent pour financer la machine de guerre de Poutine sont personnellement complices des crimes de guerre de la Russie tout comme ses généraux", a-t-elle lancé. 


La réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G20 en Indonésie s'est achevée samedi sans communiqué conjoint après des désaccords sur l'offensive russe en Ukraine. 

LE G20 S'ACHÈVE SANS COMMUNIQUÉ CONJOINT FAUTE DE CONSENSUS SUR L'UKRAINE


Une réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G20 en Indonésie s'est achevée samedi sans communiqué conjoint faute de consensus entre les pays membres après des désaccords sur l'offensive russe en Ukraine.


A la place d'un communiqué conjoint, l'Indonésie qui organise le G20 cette année, a proposé une déclaration au nom de la présidence, a indiqué la ministre des Finances indonésienne Sri Mulyani Indrawati.


Pendant les deux jours de réunion sur l'île de Bali, les grands argentiers ont cherché des réponses aux crises alimentaire et énergétique mondiale et à l'accélération de l'inflation.

L'UKRAINE NE DOIT PAS FAIRE OUBLIER LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE SELON LE MINISTRE DES ARMÉES SÉBASTIEN LECORNU


Le conflit en Ukraine "préoccupe l'ensemble de l'Occident" mais "ne doit pas faire oublier la sécurité en Afrique", a déclaré samedi à Abidjan le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.


Le nouveau ministre français des Armées s'était entretenu plus tôt avec son homologue ivoirien, Téné Birahima Ouattara, pour évoquer "la situation sécuritaire en Afrique notamment dans la bande sahélo-saharienne".


"La lutte contre le terrorisme, ce que les forces françaises ont accompli avec certains au Mali et dans l'ensemble de la zone est évidemment clé et a apporté des réponses importantes", mais on rentre désormais dans un "nouvel agenda" que "nous allons co-construire avec les principaux amis et alliés" d'Afrique de l'Ouest, a-t-il souligné.

L'UKRAINE CONTRE LES BANQUES AMÉRICAINES ET EUROPÉENNES QUI NEGOCIENT LE GAZ RUSSE


Les banques sont accusées de prolonger la guerre en accordant des crédits aux entreprises qui expédient du gaz russe. 


Le gouvernement ukrainien a dit aux patrons des banques américaines et européennes, dont Jamie Dimon de JP Morgan Chase et Noel Quinn de HSBC , de cesser de financer les entreprises qui négocient du pétrole russe, selon le Financial Times.


Oleg Ustenko , conseiller économique du président Volodymyr Zelenskiy , a accusé les prêteurs de "crimes de guerre". Il leur a écrit cette semaine pour leur demander de rompre les liens avec les groupes qui négocient le pétrole russe et vendent des actions des groupes pétroliers et gaziers soutenus par l'État Gazprom et Rosneft.

GAZPROM DEMANDE À RÉCUPÉRER SA TURBINE 


Le géant gazier russe Gazprom a annoncé avoir officiellement demandé au groupe allemand Siemens de lui remettre une turbine réparée au Canada afin d'assurer les opérations du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe.


Le sort de cette turbine, présentée par Gazprom comme essentielle au fonctionnement d'une station de compression de gaz de Nord Stream, jette depuis plusieurs semaines le doute sur l'avenir des livraisons de gaz russe vers l'Europe. Le gazoduc Nord Stream est actuellement à l'arrêt pour des raisons de maintenance.


Cet équipement avait été envoyé par Siemens au Canada pour être réparé. Malgré les sanctions qui visent Moscou pour son offensive en Ukraine, Ottawa a annoncé qu'il renverrait bien la turbine en Allemagne, Siemens devant la remettre à Gazprom. Mais le groupe russe dit n'avoir aucune garantie de pouvoir la récupérer.

AIDE AMÉRICAINE D'UN MILLIARD DE DOLLARS


Joe Biden doit annoncer samedi une aide d'un milliard de dollars pour améliorer la sécurité alimentaire au Moyen-Orient et en Afrique du nord, menacée depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon un responsable de la Maison Blanche.


Ce montant sera engagé "à court et à long terme", a précisé ce responsable, qui n'a pas souhaité être identifié, au moment où Joe Biden conclut en Arabie saoudite sa tournée au Moyen-Orient.

FRAPPES SUR DNIPRO, À L'EST DE L'UKRAINE, DANS LA NUIT


Une alerte aérienne avait été émise toute la nuit en Ukraine alors que plusieurs frappes ont impacté des villes à différents endroits du pays. Dnipro, à l'est, a notamment été touchée, comme il est possible de le voir sur la vidéo ci-dessous.


Selon l'armée de l'air ukrainienne, les missiles russes Kh-101 ont été tirés vers 22h00 de la mer Caspienne. Quatre ont été détruits, mais plusieurs ont atteint un site industriel sans faire de victime a priori.

DES MISSILES RUSSES TIRES DEPUIS LA CENTRALE DE ZAPORIJJIA


L'opérateur ukrainien de l'énergie nucléaire, Energoatom, accuse l'armée russe d'avoir déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, pour tirer notamment sur les régions de Nikopol et de Dnipro, où des frappes ont été signalées dans la nuit de vendredi à samedi.


Jusqu'à 500 soldats russes se trouvent toujours sur le site de la centrale et qu'ils le "contrôlent", selon Petro Kotin, président d'Energoatom. La plus importante centrale d'Ukraine est tombée aux mains des forces russes début mars, peu après l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

BOMBARDEMENTS À KRAMATORSK


La ville de Kramatorsk, dans le Donbass et encore sous contrôle ukrainien a subi plusieurs bombardements vendredi soir. La frappe sur la place centrale de la ville a notamment laissé un cratère de deux mètres et brisé les vitres des immeubles alentours. Un responsable de la défense antiaérienne ukrainienne a cependant précisé qu'aucun blessé n'était a déploré, la frappe advenant après le couvre-feu. 


Au moins trois frappes ont également touché le sud de la ville, vers l'aéroport, selon des reporters de l'AFP. Depuis une hauteur, ils ont par ailleurs aperçu un important panache de fumée au-dessus de Sloviansk, ville également convoitée par les Russes.


Le ministère russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes de bombarder Sloviansk en faisant croire à des frappes russes "afin d'instiller des sentiments antirusses parmi la population civile".

BONJOUR


Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans ce nouveau direct du samedi 16 juillet consacré à la guerre en Ukraine.

La Russie poursuit ses frappes sur les villes ukrainiennes, tout en niant viser des cibles civiles. Plusieurs bombardements ont touché Kramatorsk, dans le Donbass, vendredi soir. La frappe sur la place centrale, nommée Place de la Paix, a laissé un cratère de deux mètres et brisé les vitres des immeubles alentour. Survenue après le couvre-feu, elle n'a heureusement pas fait de victimes. Plus tôt, au moins trois frappes avaient touché le sud de la ville.

Ces bombardements interviennent au lendemain de frappes aux missiles de croisière qui ont dévasté le centre de Vinnytsia, à des centaines de kilomètres à l'ouest, faisant selon le dernier bilan 23 morts, 29 disparus et 71 blessés hospitalisés. L'armée russe affirme avoir frappé une réunion du "commandement des forces aériennes ukrainiennes avec des représentants de fournisseurs étrangers d'armements". Un haut responsable américain de la défense a cependant observé, sous couvert de l'anonymat, n'avoir "pas d'indication sur la présence d'une cible militaire à proximité".

Dans le Donbass, les forces séparatistes affirment être en train de prendre le contrôle complet de la ville de Siversk, attaquée après la prise de Lyssytchanskn plus à l'est, au début du mois. "Les forces russes progressent lentement vers l'ouest après des bombardements et des assauts en direction de Siversk depuis Lyssytchansk, pour ouvrir une voie vers Sloviansk et Kramatorsk", selon le ministère britannique de la Défense.

L'Ukraine a de son côté lancé depuis plusieurs semaines une contre-offensive dans le sud pour reprendre Kherson, unique capitale régionale capturée par Moscou.


La rédaction de TF1info

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