Guerre en Ukraine : les informations du jeudi 31 mars

Publié le 31 mars 2022 à 22h00, mis à jour le 1 avril 2022 à 6h36
JT Perso
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Les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl qu'ils occupaient depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, ont annoncé jeudi soir les autorités ukrainiennes.
Suivez les dernières infos sur ce conflit.

Ce live est à présent terminé. 

COULOIRS HUMANITAIRES


En Ukraine, les regards se tournent une nouvelle fois vers Marioupol. La Croix-Rouge a tenté ce jeudi d’organiser un convoi humanitaire pour évacuer les civils, mais elle n’y est pas parvenue. Et pour cause, les combats n'ont jamais vraiment cessé.

GAZ RUSSE


Vladimir Poutine menace de couper l'alimentation en gaz russe dès ce 1er avril si les pays occidentaux ne l'achètent pas en roubles. Quelles seraient les conséquences en cas d'arrêt des livraisons ? On fait le point.

PARLEMENT EUROPÉEN


Roberta Metsola, la présidente maltaise du Parlement européen, a indiqué jeudi soir sur Twitter qu'elle était "en route pour Kiev".  Élue présidente du Parlement européen le 18 janvier dernier, elle n'a pas ajouté de détails sur ce déplacement. Elle sera la première dirigeante d'une institution européenne à se rendre dans la capitale ukrainienne depuis le début de l'invasion russe. 

CENTRALE DE TCHERNOBYL 


Les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl qu'ils occupaient depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février en emmenant des otages, ont annoncé jeudi soir des responsables à Kiev.

"En quittant la centrale nucléaire de Tchernobyl, les occupants russes ont pris avec eux des membres de la Garde Nationale qu'ils retenaient en otages depuis le 24 février", a déclaré sur Telegram l'agence d'État ukrainienne Energoatom, citant des employés.

LIVRAISONS EN UKRAINE


Une "demi-douzaine" de convois d'aide à l'Ukraine sont déjà arrivés dans le pays, a annoncé ce jeudi John Kirby, le secrétaire de presse du Pentagone. "Nous ne pensons pas qu'il faudra beaucoup de temps pour compléter le paquet de 800 millions de dollars (promis par Joe Biden), quelques semaines probablement", a-t-il ajouté. 


Les cargaisons ne contiennent pas uniquement des armes. Il s'agit d'un mélange de "systèmes d'armes", de "nourriture, des gilets pare-balles, des casques, des armes légères et des munitions, des kits médicaux et de premiers secours" a précisé le dirigeant américain. 

TCHERNOBYL 


L'armée russe a quitté la centrale nucléaire de Tchernobyl qu'elle occupait depuis le 24 février dernier, ont annoncé ce jeudi les autorités ukrainiennes. 


"Il n'y a plus de personnes étrangères (au service) dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Tchernobyl", a indiqué, sur les réseaux sociaux, l'agence d'État ukrainienne pour la gestion de la zone de la centrale. 


En quittant la centrale, les Russes se sont livrés au "pillage de locaux, vol des équipements et d'autres objets précieux", a accusé l'agence.

COULOIRS HUMANITAIRES À MARIOUPOL 


Depuis de très longs jours, Marioupol est assiégée par les forces russes. Dans ces conditions, les deux parties peinent à mettre en place des couloirs humanitaires. 

Guerre en Ukraine : la mise en place complexe des couloirs humanitaires à MarioupolSource : JT 20h Semaine

LE MAIRE DE MELITOPOL SUR UNE ÉVENTUELLE CAPITULATION


"Toute guerre se termine soit par voie militaire, soit par voie diplomatique. Aujourd'hui, lorsque nous parlons de la signature de ces accords, je peux vous assurer qu'il n'y aura pas de capitulation de l'Ukraine", soutient ce jeudi soir sur LCI Ivan Fedorov, le maire de Melitopol. "Personne dans le monde ne pensait que l'armée ukrainienne ne pourrait tenir, ne serait-ce qu'un mois. Mais nous n'avons pas seulement tenu, nous avons stoppé l'agression russe. Donc il ne peut pas y avoir de capitulation."

MARIOUPOL 


Jean-Yves Le Drian a assuré jeudi ne voir "aucune inflexion des Russes" depuis les dernières négociations. "Même si la progression de leurs forces est plus lente que le Kremlin ne l’espérait, je n’ai remarqué aujourd’hui aucun recul significatif, ni même de réel cessez-le-feu, le soi-disant 'régime de silence' annoncé hier par les Russes pour quelques heures à Marioupol étant clairement insuffisant", martèle le ministre des Affaires étrangères dans les colonnes du Figaro. "Les discussions d’Istanbul n’ont marqué aucune percée par rapport aux pourparlers qui se déroulent depuis trois semaines. Les mêmes sujets ont été évoqués et sur le fond, il n’y a pas eu d’avancée substantielle", ajoute-t-il.

LE MAIRE DU MELITOPOL SUR LES SANCTIONS OCCIDENTALES


Si le maire de Melitopol estime que les sanctions appliquées par les Occidentaux à l'encontre de la Russie sont un bon moyen pour la faire reculer, il affirme qu'elles sont néanmoins arrivées trop tard. "La guerre en Ukraine ne dure pas depuis un mois et demi, mais depuis 2014 lorsque la Fédération russe a occupé la Crimée, lorsqu'elle a commencé la guerre dans le Donbass", dit-il. "S'il y avait eu dès 2014 ces sanctions, il n'y aurait pas eu la guerre telle qu'elle est aujourd'hui."


Et tandis que les Occidentaux craignent de s'impliquer militairement, au risque de déclencher une guerre mondiale, Ivan Fedorov déclare que selon lui, "il s'agit déjà d'une guerre mondiale, pour le moment concentrée sur le territoire de l'Ukraine".

FORCES MILITAIRES AMÉRICAINES


Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a approuvé jeudi un plan visant à prolonger le déploiement du porte-avions USS Harry S. Truman en Méditerranée jusqu'à l'été, rapporte CNN. Ce navire fait partie du dispositif de l'OTAN pour renforcer son flan oriental en Europe. 


Le porte-avions a été déployé depuis la côte Est des États-Unis en décembre et devrait maintenant rester dans la région, probablement, jusqu'en août, ont précisé les responsables américains. En temps normal, un déploiement typique d'un porte-avions dure six mois.

LE MAIRE DU MELITOPOL INSISTE SUR L'IMPORTANCE DU SOUTIEN A L'UKRAINE


Enlevé par l'armée russe puis échangé contre des soldats russes conscrits, Ivan Fedorov, maire de Melitopol, se trouve actuellement en France et dans l'Union européenne "pour lutter contre la propagande russe", assure-t-il ce jeudi soir sur LCI.


"Très souvent, les Russes disent ce qu'ils ont envie de dire. Ils ont des contacts avec des diplomates et des hommes politiques partout en Europe. Mon but est de montrer ce qui se passe en Ukraine actuellement. Tout le monde doit comprendre ce qui se passe en ce moment : aujourd'hui ce n'est pas la guerre entre la Russie et l'Ukraine, mais entre l'armée russe et le monde civilisé. Si l'Ukraine ne gagne pas, la guerre viendra dans les pays européens."

DEPARDIEU CRITIQUE POUTINE


L'acteur Gérard Depardieu a dénoncé jeudi "les folles dérives inacceptables" de Vladimir Poutine qui a décidé d'envahir l'Ukraine. La star française a annoncé qu'il reverserait la totalité des recettes de ses trois concerts prévus début avril au Théâtre des Champs-Élysées "aux victimes ukrainiennes".

Culture, médias et divertissement
Gérard Depardieu dénonce les "folles dérives inacceptables" de Vladimir Poutine

LE MAIRE DU MELITOPOL SUR LA SITUATION DE SA VILLE


"Chaque minute, je suis en contact avec ma ville et je sais ce qui se passe", déclare ce jeudi soir sur LCI Ivan Fedorov, maire de Melitopol, pour qui les Russes "procèdent à un génocide". "A Melitopol, il n'y a plus de produits alimentaires, de fuel. Les Russes ne laissent plus passer les convois humanitaires", raconte-t-il.

LE MAIRE DU MELITOPOL REVIENT SUR SON ENLÈVEMENT


"Tous les partis politiques ont cessé d'exister il y a un mois et demi en Ukraine, lorsque la guerre a commencé", assure ce jeudi soir sur LCI Ivan Fedorov, maire de Melitopol enlevé puis relâché par l'armée russe. "Il n'y a que peuple ukrainien, qui est uni comme jamais et je suis reconnaissant envers le président Zelensky, car je suis aujourd'hui libéré. Mais il y a encore 29 collègues à moi qui sont derrière les barreaux."


Le maire dit songer à retourner en Ukraine "dès samedi". "Je dois être aux côtés de mes électeurs, des habitants pour aider aux évacuations, pour obtenir de l'aide humanitaire."

TÉMOIGNAGE DU MAIRE DE MELITOPOL


"Les Russes pensaient qu'ils pouvaient gagner cette guerre en deux ou trois jours, mais ils n'ont pas réussi. Ça fait un mois maintenant et les Russes n'ont toujours pas trouvé un seul habitant de Melitopol qui les soutient", assure ce jeudi sur LCI Ivan Fedorov, maire de Melitopol enlevé puis relâché par l'armée russe.

DEPARDIEU 


L'acteur français, Gérard Depardieu, a dénoncé jeudi les actions de Vladimir Poutine. "Le peuple russe n’est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine", a-t-il martelé. 


Il va reverser "aux victimes ukrainiennes" la totalité des recettes de ses trois concerts prévus début avril au Théâtre des Champs-Élysées. 

ÉNERGIES 


Le président américain, Joe Biden, a annoncé jeudi qu'il ne laisserait pas Vladimir Poutine "instrumentaliser" ses ressources énergétiques. En parallèle, le chef d'État a promis de "soulager les ménages" confrontés à la hausse du prix des énergies, notamment l'essence. Les réserves stratégiques vont notamment être mise à contribution comme jamais précédemment. 

ÉTATS-UNIS


Ce jeudi, Joe Biden s'est dit "sceptique" face aux annonces de Moscou d'un retrait partiel de ses troupes pour concentrer l'offensive en Ukraine sur la région du Donbass, à l'est du pays. 


Il a par ailleurs estimé que Vladimir Poutine "semblait s'isoler". Le chef d'État américain aurait reçu "des indications selon lesquelles (le président russe) a limogé ou placé en résidence surveillée certains de ses conseillers". Il n'existe toutefois pas de "preuves irréfutables", tempère-t-il.

VERS UN CONFLIT "PROLONGÉ" 


Un haut responsable du Pentagone a prévenu que la possibilité d'un conflit "prolongé" a pris encore davantage d'épaisseur avec le recentrage de l'effort de guerre russe sur le Donbass, dans l'est de l'Ukraine. 


Les forces de Moscou ont entamé leur retrait de Tchernobyl (nord) et ont "abandonné" l'aéroport militaire de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, mais "nous continuons à penser que c'est un repositionnement", a déclaré à la presse ce responsable ayant requis l'anonymat. "Nous n'avons absolument aucune indication que ces soldats rentrent chez eux, ou qu'ils sont écartés définitivement des combats. Ce que nous continuons à penser, c'est que ces forces seront ré-équipées et renvoyées en Ukraine [...] pour continuer le combat", a-t-il ajouté. 


Mais "les Ukrainiens connaissent très bien le territoire", rappelle-t-il, donc "ce n'est donc pas parce qu'ils lui donnent la priorité, qu'ils y renforcent leurs effectifs [...] que ce sera facile pour eux". "Cela pourrait présager un conflit plus long, plus prolongé", conclut-il. 

RÉCOLTES 


La récolte de céréales en Ukraine risque d'être divisée par deux du fait de la guerre, a prévenu jeudi le ministre ukrainien de l'Agriculture. Si l'Ukraine a récolté 106 millions de tonnes de céréales en 2021, un record absolu, cette année le chiffre sera "de 25% à 50%" inférieur, estime ainsi Mykola Solsky. "Et encore, c'est un pronostic optimiste", lâche-t-il. 


Les Ukrainiens "vont semer partout où c'est possible" mais seulement "50% à 75% des territoires" vont pouvoir être exploités, a-t-il ajouté. 


Pour rappel, avec l'invasion russe, une partie des régions fertiles du pays (Kherson, Zaporojie, Odessa, etc.) sont en proie aux hostilités et inaccessibles.


Pour rappel, avant le conflit, l'Ukraine était le quatrième exportateur mondial de maïs et en passe de devenir le troisième exportateur de blé. A elles deux, Russie et Ukraine représentent près de 30% des exportations mondiales de céréales. 

POURSUITES EN RUSSIE 


Les autorités ont lancé des poursuites contre un élu de la ville d'Omsk, Dmitri Petrenko, qu'elles accusent d'avoir partagé de "fausses informations" sur l'action de l'armée en Ukraine. L'élu communiste a été assigné à résidence de 22H00 à 06H00 et a interdiction d'utiliser internet sans une permission écrite des autorités jusqu'à fin mai, rapporte des agences de presse russes.


En vertu d'une récente loi punissant les "fausses informations" discréditant l'armée russe, il risque jusqu'à 10 ans de prison et cinq millions de roubles (environ 50.000 euros) d'amende. 

EXPORTATIONS 


Une source proche de l'Élysée a jugé jeudi qu'il était "fort probable" que l'Ukraine ne puisse pas récolter ou exporter de blé cette année. La poursuite des combats et la perte de main-d'œuvre agricole "rendent extrêmement difficile toute récolte et la possibilité de semer [la prochaine récolte]", a-t-elle ajouté. 


Pour rappel, à elles deux, la Russie et l'Ukraine pèsent 30 % des exportations mondiales de blé. 

CONVOI HUMANITAIRE


Une personne a été tuée dans des tirs sur un convoi de cinq bus amenant des volontaires vers la ville assiégée de Tcherniguiv, ont annoncé jeudi les autorités ukrainiennes. Quatre blessés graves ont également été dénombrés. 


"Les combattants russes ont tiré sur un convoi de volontaires près de Tcherniguiv. Cinq bus qui se dirigeaient vers la ville pour évacuer des civils ont été l'objet de tirs", s'est insurgée Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement. Elle a accusé les troupes russes de "ne pas laisser la moindre possibilité d'évacuer les civils de Tcherniguiv assiégée, en laissant des dizaines de milliers de civils sans nourriture, sans eau, sans chauffage". 


Après Marioupol dans le sud, Tcherniguiv, qui comptait 280.000 habitants avant la guerre, est la ville la plus durement frappée par les bombardements depuis le début de la guerre lancée par Moscou le 24 février.

GUERRE DU GAZ 


L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, ont indiqué jeudi les gouvernements des deux pays.

Berlin et Paris ont également réitéré leur opposition à tout paiement en roubles des livraisons, que souhaite imposer le Kremlin.

SANCTIONS


La Russie a annoncé jeudi interdire l'entrée sur son territoire aux dirigeants européens et à la majorité des eurodéputés, en réaction aux mesures punitives visant Moscou pour son intervention militaire en Ukraine.


"Les restrictions s'appliquent aux plus hauts dirigeants de l'Union européenne, y compris un certain nombre de commissaires européens et de chefs d'organes militaires européens, ainsi qu'à la vaste majorité des députés du Parlement européen, qui font la promotion de politiques antirusses", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

PETROLE


Joe Biden a ordonné de puiser 1 million de barils par jour dans les réserves stratégiques de pétrole et ce pendant six mois, une initiative "sans précédent" dans l'histoire américaine pour tenter de juguler la flambée des prix à la pompe, a annoncé la Maison Blanche jeudi.


Cet afflux d'or noir doit selon un communiqué de l'exécutif américain servir à "faire la transition jusqu'à ce que la production (américaine) augmente en fin d'année".

SONDAGE


Selon un sondeur indépendant, Vladimir Poutine a gagné en popularité depuis le début de l'invasion en Ukraine.

SANCTIONS


Washington a annoncé jeudi de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, visant cette fois le secteur technologique, dont le plus important fabricant russe de semi-conducteurs, afin, entre autres, d'empêcher le contournement des sanctions occidentales.


Le département américain au Trésor a indiqué qu'il ciblait "21 entités et 13 individus dans le cadre de sa répression contre les réseaux de contournement des sanctions (imposées au) Kremlin et des entreprises technologiques, qui jouent un rôle déterminant dans la machine de guerre de la Fédération de Russie".

TCHERNOBYL


Les forces russes ont commencé à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, dont elles avaient pris le contrôle dès le premier jour de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, a annoncé jeudi l'agence nucléaire ukrainienne.


Les troupes qui occupaient le site sont parties "en deux colonnes vers la frontière" entre l'Ukraine et le Bélarus, a indiqué Energoatom sur Telegram, ajoutant qu'il ne reste plus qu'un "petit nombre" de soldats russes sur place.

MISSION DE L'OSCE


Les États-Unis ont dénoncé vigoureusement le blocage par la Russie, après huit ans de mandat, du renouvellement annuel de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine, qui expirait jeudi. 


"Il est profondément regrettable que la Russie ait bloqué le consensus sur la prolongation du mandat de la mission spéciale d'observation en Ukraine", a déclaré l'ambassadeur américain, Michael Carpenter, devant le Conseil permanent. 


Surprise par l'invasion russe le 24 février, l'OSCE avait évacué tant bien que mal dans les jours suivants plusieurs centaines d'observateurs issus de dizaines de pays qui surveillaient le cessez-le-feu depuis 2014 entre l'Ukraine et les deux régions séparatistes prorusses.

GAZ RUSSE


Le robinet russe bientôt coupé ? L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, alors que Moscou exige, à partir du 1er avril, un paiement en roubles des livraisons, ce que les Européens refusent, a déclaré jeudi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire, à Berlin.


"Il peut y avoir une situation dans laquelle demain, dans des circonstances très particulières, il n'y aura plus de gaz russe (...) c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons", a-t-il détaillé, lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck.

GAZ RUSSE


Vladimir Poutine a annoncé jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements, mesure touchant surtout l'Union européenne. Le prix du gaz reste cependant libellé dans la devise des contrats en cours, soit le plus souvent en euros ou en dollars.


"Ils doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. Et de ces comptes ils devront payer le gaz livré et cela dès demain", a déclaré Vladimir Poutine à la télévision après avoir signé un décret en ce sens. Il a ajouté qu'en cas de refus, "les contrats en cours seront arrêtés".


Il a rappelé que cette mesure était une réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars des réserves en devises dont la Russie disposait à l'étranger, une sanction décidée par les Occidentaux en représailles à l'offensive russe en Ukraine.

HUMANITAIRE


Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu jeudi une délégation de parlementaires ukrainiens, s'est engagé à demander au président de la Croix-Rouge internationale la présence de l'organisation "sur les terrains de combat" en Ukraine.


"La Croix-Rouge est présente pour les réfugiés, elle est présente aux frontières, elle est présente par une délégation nationale en Ukraine, mais ils ont besoin de la présence de la Croix-Rouge sur les terrains de combat", a déclaré à la presse le président du Sénat à majorité de droite, à l'issue d'une réunion de près d'une heure et demie avec la délégation ukrainienne.


"C'est une demande que je vais faire directement au président de la Croix-Rouge internationale", a ajouté Gérard Larcher.

ZELENSKY DEVANT LE PARLEMENT BELGE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi la Belgique à livrer des armements pour aider son peuple à combattre les troupes russes, notamment à Marioupol, jugeant la paix plus importante que le commerce avec la Russie.


Il a fait une allusion au commerce de diamants dont la ville belge d'Anvers est une place forte en Europe. "Je pense que la paix a beaucoup plus de valeur que les diamants, que les accords avec la Russie, que les bateaux russes dans les ports, plus aussi que le pétrole et le gaz russes, donc aidez nous !", a-t-il lancé devant le Parlement belge.

SITUATION A KHARKIV


L'armée russe est en train de "regrouper ses forces pour attaquer" dans l'est et le sud de l'Ukraine, a estimé jeudi le chef de la 92e Brigade et défenseur de Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays où la situation est "stable".


"Ils (les Russes) ont cru qu'ils passeraient en Ukraine comme ils l'ont fait en Crimée. Mais cela n'a pas marché, c'est pourquoi l'ennemi s'est retiré et est en train de se regrouper", a déclaré à l'AFP le général Pavlo "Maestro". "Il se regroupe pour attaquer et mettre le maximum de forces dans la région ou la direction de Slobozhanshchyna", la partie nord-est du pays allant de Kharkiv à Lougansk, et "Marioupol", a estimé le général.


"Il ne faut jamais sous-estimer l'ennemi", dont les "forces sont énormes", a souligné cet officier supérieur de 47 ans, distingué le 3 mars dernier par le président Volodymyr Zelensky comme "héros" de l'Ukraine pour sa défense de Kharkiv aux premiers jours de la guerre.

UN BLOGUEUR EN PRISON


Un blogueur et "expert politique" ukrainien a été placé en détention préventive pour "trahison" après avoir soutenu l'invasion russe du pays, ont annoncé jeudi les services de sécurité ukrainiens (SBU).


"Utilisant les médias, le traître a soutenu les actions du pays agresseur", préise un communiqué du SBU, selon lequel "cette propagande a été utilisée avec succès par les médias russes pour justifier les actions criminelles de la Fédération de Russie contre l'Ukraine".


L'homme, identifié par les médias ukrainiens comme Gleb Liachenko, un blogueur de 33 ans intervenant parfois à la télévision, a été placé en détention préventive pour 60 jours. Il est susceptible d'être libéré sous caution contre le paiement de quatre millions de roubles (122.000 euros).

LA NORVÈGE DEMANDE "LA FIN DES HOSTILITÉS" À POUTINE


Sans "aucune illusion", le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a, lors d'un entretien jeudi avec Vladimir Poutine, demandé au président russe la fin des hostilités en Ukraine, le retrait de ses troupes et la garantie d'un accès humanitaire.


"L'invasion de l'Ukraine par la Russie est une attaque brutale contre un pays libre et un peuple innocent qui sont maintenant soumis à des souffrances inimaginables", a déclaré le chef du gouvernement norvégien dans un communiqué diffusé par ses services. "J'ai exhorté le président à mettre fin aux hostilités en Ukraine, à retirer les forces russes et à garantir l'accès humanitaire", a-t-il ajouté, précisant avoir en particulier souligné que "la population civile de Marioupol devait bénéficier d'un accès humanitaire et qu'une fin négociée de la guerre devait être recherchée". 

WASHINGTON "NE COMPREND RIEN" AU KREMLIN, SELON MOSCOU


Le Kremlin a jugé jeudi inquiétant que les États-Unis ne comprennent rien au fonctionnement du pouvoir en Russie, répondant aux Occidentaux qui affirment que les conseillers de Vladimir Poutine lui mentaient de peur de lui dire la vérité. "Ils ne comprennent pas le président Poutine, ils ne comprennent pas le mécanisme de prise de décision, ils ne comprennent pas notre travail", a commenté auprès de la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, qui par le passé a déjà dénoncé les propos jugés insultants du président Joe Biden, à l'égard du maître du Kremlin. 


"Ce n'est pas seulement dommage, c'est préoccupant, car lorsqu'il y a un tel degré d'incompréhension, cela conduit à des prises de décision erronées qui ont ensuite de graves conséquences", a-t-il ajouté le porte-parole du Kremlin.

DES "OFFENSIVES SUPPLÉMENTAIRES" À CRAINDRE


Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a annoncé jeudi qu'il s'attendait à "des offensives supplémentaires" de la Russie, aucun retrait des troupes de Moscou n'ayant été constaté. "Selon nos informations", la Russie "essaie de regrouper (ses forces) et de renforcer son offensive sur la région du Donbass et dans le même temps elle maintient la pression sur Kiev et d'autres villes", a-t-il estimé. Moscou avait dit mardi réduire "radicalement" son activité en direction de Kiev et Tcherniguiv. 

LA GÉORGIE DÉNONCE UN POSSIBLEMENT RATTACHEMENT DES SÉPARATISTES


La Géorgie a qualifié jeudi d'"inacceptable" le projet de référendum de rattachement à la Russie de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, qui avait été au coeur de la guerre russo-géorgienne de 2008. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui indiqué jeudi qu'aucune "mesure juridique" n'avait été engagée en ce sens du côté russe.


La veille, le dirigeant, Anatoli Bibilov, avait indiqué vouloir organiser une telle consultation après le 10 avril, date de la prochaine élection présidentielle dans ce territoire dont la Russie a reconnu l'indépendance en 2008 dans la foulée de la guerre. 

POUTINE POPULAIRE


Quelque 83% des Russes approuvent l'action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février, selon l'enquête publiée jeudi par l'institut russe indépendant Levada dont c'est le premier sondage depuis le début de l'offensive en Ukraine.


Seuls 15% des Russes disent ne pas approuver l'action du président (-12% en un mois) et 2% sont sans opinion. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine gagne lui 11 points (71%, contre 60% en février) et le gouvernement 15 points (70% contre 55% en février).


De précédents sondages avaient été rendus publics ces dernières semaines et faisaient déjà état d'une cote de popularité pour M. Poutine à 80% ou plus, mais ceux-ci étaient réalisés par des instituts pro-gouvernementaux.

LONDRES SANCTIONNE LES "PROPAGANDISTES ET MÉDIAS D'ÉTAT" RUSSES


Le gouvernement britannique a annoncé jeudi une nouvelle série de 14 sanctions visant des "propagandistes et médias d'État" russes, dont les propriétaires de RT et Sputnik pour contrer les "mensonges" du Kremlin en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "La guerre (du président russe Vladimir) Poutine en Ukraine se fonde sur un torrent de mensonges", a indiqué la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss dans un communiqué, "et ce dernier train de sanctions en date vise les propagandistes éhontés qui véhiculent les fausses nouvelles et récits de Poutine".  

ZELENSKY RAPPELLE DEUX AMBASSADEURS UKRAINIENS


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rappelé les ambassadeurs d'Ukraine au Maroc et en Géorgie, jugeant qu'ils n'étaient pas assez "efficaces" pour obtenir des armes ou des sanctions contre la Russie dans ces deux pays. 


"Ils y a ceux qui travaillent pour que l'Ukraine puisse se défendre et se battre pour son avenir et il y a ceux qui perdent leur temps en s'accrochant à leurs postes. J'ai signé un premier décret pour rappeler une telle personne, l'ambassadrice au Maroc" Oksana Vassilieva, a-t-il déclaré dans un message vidéo mercredi.  "Nous avons aussi rappelé l'ambassadeur en Géorgie" Igor Dolgov, a ajouté le président ukrainien. 

LA CROIX ROUGE "PRÊTE À DIRIGER" L'ÉVACUATION DE MARIOUPOL


Le Comité international de la Croix Rouge s'est dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation des civils assiégés dans la ville de Marioupol à partir de vendredi à condition d'avoir les garanties nécessaires, selon un communiqué de l'organisation. Le ministère russe de la Défense avait annoncé mercredi soir un cessez-le-feu jeudi et l'ouverture de couloirs d'évacuation des civils, qui sont piégés depuis des semaines dans la ville pilonnées par les forces russes. 

ZELENSKY EXHORTE LES PAYS-BAS À BOYCOTTER L'ÉNERGIE RUSSE


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé jeudi aux Pays-Bas d'être prêts à boycotter l'énergie russe lors d'un discours devant le Parlement néerlandais. "Soyez prêts à arrêter l'énergie de la Russie pour ne pas payer des milliards pour la guerre", a-t-il dit lors d'une intervention en visioconférence. 

LES SÉPARATISTES REVENDIQUENT DES GAINS TERRITORIAUX IMPORTANTS


Les séparatistes prorusses du Donbass ukrainien affirmaient jeudi contrôler la quasi-totalité de la région de Lougansk et plus de la moitié de celle de Donetsk, Moscou ayant fait de la conquête de ces territoires de l'Ukraine orientale sa priorité. Ces revendications ne pouvaient pas être vérifiées de source indépendante.  


"Au 31 mars 2022, au matin, plus de 90% du territoire de la République populaire de Lougansk a été libéré", a indiqué jeudi sur son canal Telegram la diplomatie de ce territoire, dont l'indépendance a été reconnue par la Russie juste avant son offensive menée sur l'Ukraine. Denis Pouchiline, dirigeant des séparatistes de Donetsk, avait pour sa part assuré mercredi qu'"environ 55 à 60%" du territoire de la région ukrainienne éponyme était sous contrôle russe. 

TKYO NE SE RETIRERA PAS D'UN PROJET GAZIER AVEC LA RUSSIE


Très dépendant d'un point de vue énergétique, le Japon n'a pas l'intention de se retirer d'un grand projet gazier avec la Russie, bien qu'ayant adopté, comme la plupart des pays occidentaux, de sévères sanctions contre Moscou après son invasion de l'Ukraine, a indiqué jeudi le Premier ministre nippon, Fumio Kishia. 


S'exprimant devant le Parlement, il Kishida a déclaré que le projet Sakhaline-2, dans l'Extrême Orient russe, proche du Japon, contribuait à fournir un approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) "à long terme, peu coûteux et stable". "C'est un projet extrêmement important pour notre sécurité énergétique", a-t-il affirmé pour justifier sa décision. "Notre intention n'est pas de nous en retirer".  

LONDRES PRESSE L'INDE DE PRENDRE DES MESURES CONTRE MOSCOU


La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, s'est rendue en Inde jeudi pour appeler le géant asiatique à prendre des mesures plus sévères à l'encontre de Moscou suite à l'invasion russe en Ukraine. New Delhi s'est abstenue de voter une résolution à l'ONU condamnant la Russie et s'est contentée d'appeler à l'arrêt des violences. Le pays continue par ailleurs d'acheter du pétrole et des produits russes.  


"L'invasion de l'Ukraine par la Russie souligne l'importance pour les démocraties de travailler plus étroitement ensemble pour dissuader les agresseurs, réduire la vulnérabilité à la coercition et renforcer la sécurité mondiale", déclarera la cheffe de la diplomatie britannique, a rapporté le haut-commissariat du Royaume-Uni à New Delhi, la principale mission diplomatique de la Grande-Bretagne en Inde. 


"Des liens plus profonds entre le Royaume-Uni et l'Inde stimuleront la sécurité dans la région indo-pacifique et dans le monde, et créeront des emplois et des opportunités dans les deux pays", selon les propos de Liz Truss. "C'est encore plus important dans le contexte de l'invasion non provoquée de l'Ukraine par la Russie et souligne la nécessité pour les démocraties libres de travailler plus étroitement ensemble".  

UNE RENCONTRE POSSIBLE DES CHEFS DE LA DIPLOMATIE RUSSE ET UKRAINIENNE


Les ministres des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kuleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines" a assuré jeudi leur homologue turc, Mevlüt Cavusoglu. "Il pourrait y avoir une réunion à plus haut niveau, au moins entre les ministres d'ici une ou deux semaines", a-t-il indiqué à la télévision, ajoutant qu'il était "impossible d'avancer une date" et sans précision de lieu. 


La Turquie souhaite accueillir une telle rencontre "en tant que médiateur sincère", a annoncé le chef de la diplomatie turque dans cet entretien. "Ce qui importe c'est que les deux parties se retrouvent et s'accordent sur un cessez-le-feu durable. Il est impossible de négocier sous la pression des armes", a-t-il insisté. 

KIEV ENVOIE 45 BUS POUR ÉVACUER LES CIVILS DE MARIOUPOL


Kiev s'apprête à envoyer jeudi 45 bus pour évacuer des civils depuis Marioupol, ville assiégée du sud-est de l'Ukraine où Moscou a annoncé une trêve, a annoncé Iryna Verechtchouk, vice-Première ministre ukrainienne. "Cette nuit, nous avons été informés par le Comité international de la Croix Rouge que la Russie était prête à ouvrir l'accès aux convois humanitaires depuis Marioupol", en direction de la ville de Zaporojie, via Berdiansk, a-t-elle déclaré dans une vidéo postée sur Telegram. "Sur le couloir de Marioupol, nous envoyons 45 bus", a-t-elle ajouté. 

UNE CONTRACTION MASSIVE DES PIB DE L'UKRAINE ET LA RUSSIE ATTENDUE


L'économie de l'Ukraine devrait se contracter de 20% cette année à cause de l'invasion du pays par la Russie, qui verra de son côté son PIB plonger de 10%, d'après des prévisions de la Berd publiées jeudi. Avant l'invasion russe en Ukraine, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) anticipait une croissance de 3,5% en 2022 pour l'Ukraine et de 3% pour la Russie. 


Ces prévisions partent du principe qu'un arrêt des hostilités sera décidé sous quelques mois, suivi d'un effort majeur de reconstruction de l'Ukraine. Selon ce scénario, l'économie de Kiev devrait rebondir de 23% en 2023, tandis que le PIB de la Russie, sous le coup de sanctions, devrait tout juste se stabiliser avec une croissance nulle. 

LES CONSEILLERS DE POUTINE "ONT PEUR DE LUI DIRE LA VÉRITÉ"


Le président Vladimir Poutine est fourvoyé par ses conseillers qui "ont peur de lui dire la vérité" sur sa stratégie de guerre "défaillante" en Ukraine, où les revers de Moscou sur le champ de bataille se multiplient, et sur l'impact réel des sanctions occidentales, ont fait valoir les renseignements britanniques et américains.


"Nous avons vu des soldats russes - à court d'armes et le moral en berne - refuser d'exécuter les ordres, saboter leur propre équipement et même abattre accidentellement leur propre avion", a estimé jeudi le chef de l'agence de renseignement britannique GCHQ, Jeremy Fleming. "Et même si les conseillers de Poutine ont peur de lui dire la vérité, ce qui se passe et l'ampleur de ces erreurs d'appréciation doivent être parfaitement clairs pour le régime", a-t-il ajouté. Selon lui, le président russe a sous-estimé la résistance ukrainienne, la force de la coalition internationale contre lui et l'impact des sanctions économiques. 


Ces remarques font écho à un briefing de la Maison Blanche sur des renseignements américains rendus publics mercredi. Selon leurs informations, les relations du maître du Kremlin avec son personnel militaire se sont détériorées. "Nous avons des informations, que nous avons maintenant rendues publiques, selon lesquelles (Vladimir Poutine) s'est senti trompé par l'armée russe", a déclaré la directrice de la communication, Kate Bedingfield.

LES TROUPES RUSSES SE RETIRENT DE TCHERNOBYL


Les forces russes commencent à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, dont elles avaient pris le contrôle dès le premier jour de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, a indiqué mercredi un haut responsable du Pentagone. L'armée russe a commencé à se retirer de l'aéroport de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, et "Tchernobyl est une autre zone où ils commencent à se repositionner, quittant Tchernobyl pour aller au Bélarus", a déclaré à la presse ce haut responsable ayant requis l'anonymat.

UN CESSEZ-LE-FEU À MARIOUPOL 


Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 9h jeudi dans le port assiégé ukrainien de Marioupol afin d'évacuer des civils. Cette mesure doit permettre d'ouvrir un couloir humanitaire vers la ville de Zaporojie avec une étape par le port de Berdiansk, sous contrôle russe.


"Pour que cette opération humanitaire réussisse, nous proposons de la mener avec la participation directe de représentants du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)", ont ajouté les services du ministre russe, Sergueï Choïgou, dans un communiqué.

CONVOI MILITAIRE RUSSE 


Début mars, des images satellite de cet immense convoi russe en direction de Kiev avaient sidéré les observateurs. Puis la colonne gigantesque s'était immobilisée, tandis que l'offensive freinait aux portes de la capitale. On apprend aujourd'hui qu'une trentaine de soldats ukrainiens auraient suffi à bloquer ce cortège militaire.

ZELENSKY SE MÉFIE


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré mercredi qu'il ne croyait pas aux promesses russes de réduire l'activité militaire et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'Est du pays. "Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a-t-il affirmé dans une adresse vidéo à la nation, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass. "Nous ne cèderons rien. Nous nous battrons pour chaque mètre de notre territoire", a-t-il dit.

GUERRE EN UKRAINE


 Bonjour, suivez les dernières infos sur l’invasion russe en Ukraine. 

Les pourparlers entre les Russes et les Ukrainiens, d'abord présentés comme "significatifs" mardi, ont rapidement été douchés. Mercredi, les bombardements ne se sont pas calmés, douchant les espoirs de désescalade en dépit des promesses de Moscou. Diminuées par la résistance ukrainienne, les troupes russes semblent vouloir se réorganiser pour un assaut maximal dans le Donbass. 

C’est dans ce contexte que Volodomyr Zelensky et le président américain, Joe Biden, se sont entretenus mercredi. Ensemble, ils ont évoqué "des capacités supplémentaires pour aider l'armée ukrainienne à défendre son pays". Un début de réponse aux Ukrainiens qui réclament plus d'armes. La "tournée diplomatique" ne s'arrête pas pour le président ukrainien : ce jeudi 31 mars, il s’exprime devant le parlement belge. 

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La rédaction de TF1info

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