La Grande-Bretagne a gelé 350 milliards de dollars du "trésor de guerre de Poutine".Suivez les dernières infos sur ce conflit.
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LES DERNIÈRES INFOS
Ce live est à présent terminé, vous pouvez retrouver les dernières informations du mercredi 6 avril sur la guerre Ukraine-Russie dans cet article.
CRIMES DE GUERRE
Environ 5 000 crimes de guerre russes font actuellement l'objet d'une enquête en Ukraine, a déclaré mardi la procureure générale ukrainienne Iryna Venediktova lors d'un point de presse cité par le média ukrainien Kyiv Independent.
"Les procureurs mènent une enquête sur le fait horrible de torturer, tuer et tenter de brûler les corps de 6 civils à Boutcha. L'affaire pénale est engagée en vertu de l'article 438 du Code pénal (violations des lois et coutumes de la guerre)", a-t-elle ajouté mardi sur Twitter.
Twitter va introduire de nouvelles mesures afin de limiter les effets de la propagande des comptes liés aux autorités russes sur le réseau social. Les comptes officiels russes ne seront plus "recommandés" aux utilisateurs de Twitter dans toutes les catégories de l'application, y compris dans les recherches, a indiqué la plateforme dans un communiqué.
L'entreprise californienne, comme sa rivale Meta, maison mère de Facebook et Instagram, avait déjà bloqué les comptes des médias publics russes RT et Sputnik dans l'Union européenne.
AIDE AMERICAINE
Washington a annoncé avoir débloqué 100 millions de dollars supplémentaires en aide sécuritaire à l'Ukraine pour faire face à l'invasion russe.
Il s'agit de "répondre à un besoin ukrainien urgent de systèmes antichars Javelin supplémentaires, que les Etats-Unis ont fourni à l'Ukraine et qu'ils ont si efficacement utilisés pour défendre leur pays", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, John Kirby.
SONDAGE
Selon un nouveau sondage, un nombre record d'Ukrainiens - 91% - souhaiteraient que l'Ukraine devienne membre de l'Union européenne.
D'ordinaire, le soutien à l'adhésion à l'UE oscillait autour de 60 % ces trois dernières années, mais a commencé à grimper fortement après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, selon Rating, l'un des principaux sondeurs indépendants ukrainiens.
En revanche, le soutien à l'adhésion à l'OTAN a chuté selon révèle ce même sondage.
LVIV
Des explosions ont eu lieu mardi soir dans la ville de Radekhiv, à 70 kilomètres de Lviv, la grande ville de l'ouest de l'Ukraine, a annoncé un responsable local. "Explosions dans la région de Radekhiv. Tout le monde reste à l'abri", a écrit sur Telegram Maksym Kozitskiï, à la tête de l'administration militaire régionale. "À cette heure, nous ne disposons pas d'informations sur d'éventuelles victimes", a-t-il ajouté.
Une journaliste de l'AFP à Lviv y a entendu des sirènes d'alerte
AU CŒUR DE MARIOUPOL, DÉVASTÉE
MARIOUPOL
L'armée russe a affirmé mardi avoir abattu deux hélicoptères ukrainiens cherchant à évacuer des chefs d'un bataillon nationaliste défendant le port assiégé de Marioupol, tout en appelant une nouvelle fois ces défenseurs à déposer les armes. "Ce matin, 5 avril, autour de Marioupol, une nouvelle tentative du régime de Kiev pour évacuer des chefs du bataillon nationaliste Azov a été avortée. Deux hélicoptères ukrainiens Mi-8, essayant d'atteindre la ville depuis la mer, ont été abattus par des systèmes anti-aériens portatifs", a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov.
Ce dernier a assuré que Moscou avait proposé mardi matin aux combattants ukrainiens de déposer les armes et de quitter la ville "via un itinéraire convenu" vers le territoire sous contrôle de Kiev. "Étant donné que Kiev n'est pas intéressé par la possibilité de sauver la vie de ses militaires, Marioupol va être libéré des nationalistes", a ajouté le représentant.
SANCTIONS
Washington va interdire mercredi "tout nouvel investissement" en Russie, a indiqué une source proche de la Maison Blanche à l'AFP. Ce nouveau train de mesures, imposées en réponse à l'invasion de l'Ukraine par Moscou, inclura en outre "des sanctions renforcées contre les institutions financières et entreprises publiques en Russie, et des sanctions contre des responsables gouvernementaux russes et leurs proches".
CRIMES DE GUERRE
Devant le conseil de sécurité de l'ONU à New York, Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine.
Il a réclamé que Moscou soit "tenu responsable" pour ces massacres, les pires depuis la Seconde guerre mondiale selon lui.
HÔPITAUX
Trois hôpitaux de Mykolaïv (sud de l'Ukraine) "ont été touchés par des bombardements" dimanche et lundi, a indiqué mardi l'organisation non gouvernementale Médecins sans Frontières (MSF), présente sur place. L'hôpital oncologique de la ville et l'hôpital pédiatrique régional ont été touchés par ces frappes. "L'hôpital n° 5, situé dans le sud de la ville, a également été atteint", a précisé Michel-Olivier Lacharité, chef de mission MSF en Ukraine.
UNE MÈRE FACE A LA GUERRE
Des centaines de milliers de familles, encore en Ukraine, vivent dans la peur depuis le début des attaques russes. Une angoisse permanente qui a poussé une mère à inscrire sur le dos de son enfant des contacts à appeler en cas d'urgence.
BORIS JOHNSON S'ADRESSE AUX RUSSES
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est adressé directement aux Russes mardi, leur disant dans une vidéo qu'ils méritent de connaître "la vérité" sur les atrocités commises en Ukraine après l'invasion russe. "Le peuple russe mérite la vérité, vous méritez les faits", a déclaré le dirigeant conservateur en russe au début de cette courte vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, avant de poursuivre en anglais. Il a estimé que les informations provenant d'Ukraine sur les atrocités attribuées à l'armée russe "à Boutcha, Irpin et ailleurs en Ukraine" avaient "horrifié le monde".
To the Russian people, look at what is being done in your name. You deserve the truth. You deserve the facts. pic.twitter.com/sqDxvGnTnp — Boris Johnson (@BorisJohnson) April 5, 2022
LAVROV : "BOUTCHA VISE À FAIRE ÉCHOUER LES NÉGOCIATIONS"
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a estimé mardi que la découverte de cadavres dans la ville ukrainienne de Boutcha était une "provocation" visant à faire échouer les négociations en cours entre Kiev et Moscou. "Une question se pose : à quoi sert cette provocation ouverte et mensongère (...) Nous sommes amenés à penser qu'elle sert à trouver un prétexte pour torpiller les négociations en cours", a affirmé M. Lavrov, dans un message vidéo diffusé à la télévision russe.
LA FRANCE EN FAVEUR DE MESURES CIBLANT LE CHARBON ET LE PÉTROLE RUSSE
Lors de leur entretien téléphonique, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelenski ont abordé les sanctions européennes à l’encontre de la Russie. Le Président français a indiqué qu’une discussion aura lieu demain entre Européens sur un cinquième paquet de sanctions, et que la France est en faveur de mesures ciblant le charbon et le pétrole russes.
Emmanuel Macron a également précisé que la France continuera à répondre aux besoins de l'Ukraine en termes d’équipements militaires, d’assistance humanitaire, et de soutien politique et économique.
MACRON ANNONCE UNE CONTRIBUTION EXCEPTIONNELLE A LA CPI
Lors de son entretien avec Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a annoncé une contribution financière exceptionnelle de 490.000 euros aux travaux de la Cour Pénale Internationale et a anticipé le versement de sa contribution annuelle qui s’élève à 13 millions d'euros. Il a également proposé de mettre à disposition de la CPI deux magistrats et dix gendarmes. La France se tient par ailleurs prête à envoyer en Ukraine une équipe technique pour examiner les preuves des crimes commis à Boutcha et dans d'autres localités.
INVITÉ
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, est l'invité exceptionnel de Darius Rochebin mercredi 6 avril à 17h00 sur LCI.
Au cours de cet entretien exclusif accordé à la chaîne info du Groupe TF1, le porte-parole de Vladimir Poutine s'exprimera sur le conflit en Ukraine, sur Volodymyr Zelensky et sur l'armement nucléaire.
Pour suivre cet entretien exclusif sur LCI, rendez-vous demain à 17h00 sur le canal 26 ou sur les réseaux sociaux de la chaine info du Groupe TF1.
BOUTCHA : MACRON A FAIT PART DE L'ÉMOTION DE LA FRANCE A ZELENSKY
Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ce mardi 5 avril. Le Président français a fait part à son homologue du choc et de l’émotion provoqués en France par les images des crimes commis à Boutcha et dans d'autres localités.
Il a réitéré la disponibilité de la France à soutenir la justice internationale et contribuer au travail d’enquête et de documentation des violences perpétrées contre des civils, pour faire en sorte que la Russie rende des comptes.
200 DIPLOMATES RUSSES EXPULSES D'EUROPE EN 48H
Après la France et l'Allemagne lundi, l'Italie, l'Espagne et la Slovénie ont à leur tour expulsé mardi en masse des diplomates russes, marquant une nouvelle dégradation des relations avec Moscou après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a pour sa part annoncé mardi avoir décidé de déclarer "persona non grata" plusieurs membres de la représentation de la Russie auprès de l'UE à cause "d'activités contraires" à leur statut de diplomates, sans dire combien ni la date de leur expulsion.
ACCUEIL GRATUIT EN CRÈCHE DES ENFANTS UKRAINIENS, ANNONCE LA CAF
Les enfants ukrainiens arrivés en France à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie pourront être accueillis en crèche gratuitement, a annoncé mardi la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).
"Les administrateurs de la Cnaf ont approuvé la gratuité de l'accueil en crèche pour tous les enfants des personnes bénéficiaires de la protection temporaire, comme celles ayant fui l'Ukraine", pour l'année 2022, a indiqué la Cnaf dans un communiqué.
Les caisses d'allocations familiales (Caf) "prendront directement en charge le coût de leur accueil", a-t-elle ajouté.
POUTINE VEUT SURVEILLER LES EXPORTATIONS ALIMENTAIRES
Le président russe Vladimir Poutine a proposé mardi de "surveiller" les livraisons alimentaires vers les pays "hostiles" au Kremlin, en pleine vague de sanctions contre Moscou ayant des conséquences sur de nombreux secteurs agricoles.
"Cette année, sur fond de pénurie alimentaire mondiale, nous allons devoir être plus attentifs aux livraisons alimentaires à l'étranger et surveiller en particulier les conditions de ces exportations vers les pays qui mènent contre nous une politique hostile", a affirmé M. Poutine, lors d'une réunion retransmise à la télévision publique.
Le dirigeant russe a aussi assuré que la production alimentaire nationale couvrait "pleinement" les besoins du pays, tout en soulignant le "potentiel" agricole de la Russie.
WASHINGTON
Les États-Unis n'autorisent plus la Russie à rembourser sa dette avec des dollars détenus dans des banques américaines, a indiqué mardi le département américain au Trésor, renforçant la pression et faisant croître le risque d'un défaut de paiement russe.
Moscou "doit choisir entre vider ses réserves restantes de dollars ou (utiliser) de nouveaux revenus entrants, ou faire défaut", a indiqué à l'AFP un porte-parole du Trésor. Washington a pris cette mesure lundi, "date limite pour que la Russie effectue un autre paiement de la dette", a précisé le ministère.
ZELENSKY DEVANT L'ONU : "DES CRIMES DE GUERRE COMMIS PAR LA RUSSIE"
Devant le conseil de sécurité de l'ONU à New York, Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine. Il a réclamé que Moscou soit "tenu responsable" pour ces massacres, les pires depuis la Seconde guerre mondiale selon lui.
MARIOUPOL
Mariana Vishegirskaya avait été photographiée lors du bombardement de la maternité de Marioupol. Disparue des radars, elle a récemment remis en cause la version officielle de l’attaque dans une interview. Certains s’inquiètent de son instrumentalisation par la propagande russe.
DISCOURS DE ZELENSKY
Revivez le discours de Volodymyr Zelensky devant le conseil de sécurité de l'ONU.
ROYAUME-UNI
Le gouvernement britannique a annoncé mardi que la Grande-Bretagne avait gelé 350 milliards de dollars du "trésor de guerre de Poutine". "Jusqu'à présent, nos sanctions ont eu un effet paralysant sur ceux qui alimentent et financent la machine de guerre de Poutine. Cette semaine, nous annoncerons que nous avons gelé plus de 350 milliards de dollars du trésor de guerre de Poutine", a indiqué la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss.
FACT CHECK
La Russie accuse l'Ukraine de "fake news" après la découverte dimanche de nombreux cadavres à Boutcha. Une communication reprise par la presse officielle, qui s'appuie sur très peu de preuves. Nous avons vérifié les arguments de Moscou.
GUERNICA
Devant le parlement espagnol, Volodymyr Zelensky a comparé mardi la guerre en Ukraine au massacre de Guernica. "Nous sommes en avril 2022 mais on se croirait en avril 1937, quand le monde a appris ce qui se passait dans l'une de vos villes, Guernica", a-t-il fustigé.
Cette petite ville du Pays basque espagnol avait été bombardée en 1937 par l'aviation nazie durant la Guerre civile espagnole. 150 à 300 personnes avait péri lors de ces frappes.
LA VERSION RUSSE
Vassily Nabenzia, ambassadeur de la Russie, a dénoncé mardi des "accusations injustifiées" contre son pays, devant le conseil de sécurité de l'ONU. "Nous avons entendu beaucoup de mensonges sur les militaires russes, nous avons de nombreuses preuves", affirme-t-il. "À Boutcha, vous n'avez vu que ce que l'on vous a montré, la version ukrainienne promue par les médias occidentaux. Il y a des preuves démontrant qu'il n'y a pas eu de cadavres", ajoute-t-il.
"Non seulement il y a des nazis en Ukraine, mais ils sont aux commandes", dénonce encore le diplomate. "Il faut éradiquer le nazisme en Ukraine, qui commence à se répandre en Russie", lance-t-il encore.
"620.000 personnes ont été évacuées et sauvées depuis le début de l'opération. Ce ne sont pas des déportations mais des choix libres comme le prouvent les documents", ajoute-t-il.
CIVILS TUÉS
Au moins 1480 civils ont été tués depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a déclaré mardi Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques. 2195 blessés ont également été dénombrés par les Nations Unies.
DIPLOMATES
Après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev, notamment à Boutcha, les tensions entre Moscou et l'Occident se sont encore accentuées. Signe de ce nouveau refroidissement diplomatique, près de 150 diplomates russes ont été expulsés par des pays européens en l'espace de 48 heures.
ARMES NON-CONVENTIONNELLES
L'ONU "a reçu des allégations crédibles selon lesquelles les forces russes auraient utilisé des armes à sous-munitions dans des zones peuplées au moins 24 fois" en Ukraine depuis l'invasion de fin février, a affirmé mardi Rosemary DiCarlo, devant le Conseil de sécurité de l'ONU. "Les allégations selon lesquelles les forces ukrainiennes auraient utilisé de telles armes font également l'objet d'une enquête", a ajouté la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques.
DIPLOMATIE
Comme plusieurs autres pays européens avant elle, la Slovénie a annoncé mardi l'expulsion de 33 diplomates russes pour exprimer sa "vive protestation" et son "choc" après la découverte de nombreux cadavres dans la ville de Boutcha.
SUÈDE
La justice suédoise a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête préliminaire sur de possibles crimes de guerre en Ukraine. "Sur la base des informations disponibles en Ukraine, il y a des raisons de penser que des graves crimes de guerre y ont été commis", met en avant le parquet dans un communiqué.
L'enquête vise à collecter des preuves pour de futures procédures judiciaires, "soit en Suède, devant un tribunal d'un autre État ou devant un tribunal international tel que la Cour pénale internationale (CPI)", précise-t-il.
FOOTBALL
La Fédération russe de football a retiré le 30 mars son recours contre la décision de la Fifa de bannir sa sélection des compétitions internationales, a annoncé mardi le Tribunal arbitral du sport (TAS). Moscou accepte donc son exclusion du Mondial-2022.
La procédure contre l'UEFA, qui a mis ses clubs et sélections au ban des compétitions européennes, est, en revanche, maintenue.
UKRAINIENS ENVOYÉS EN RUSSIE
Les forces russes ont envoyé des "centaines de milliers" d'Ukrainiens en Russie, a affirmé Volodymyr Zelensky ce mardi devant le conseil de sécurité de l'ONU.
ACTION DE L'ONU
Devant le conseil de sécurité de l'ONU, Volodymyr Zelensky a exhorté l'organisation à agir "immédiatement". "Nous avons besoin de la paix, le monde entier a besoin de la paix", insiste le président ukrainien.
ZELENSKY VEUT "PUNIR" LES AUTEURS DES CRIMES DE GUERRE
"Les Russes continueront de dire que toutes les preuves et vidéos sont falsifiées. Mais nous sommes au XXIe siècle, nous avons des preuves indéniables. Nous allons continuer à coopérer avec les organisations internationales, et notamment le tribunal pénal international pour faire éclater la vérité", affirme le président ukrainien, Volodymyr Zelensky devant le conseil de sécurité de l'ONU. "Il faut traduire en justice tous ceux qui se sentent impunis, pour montrer au monde que l'impunité n'existe pas", martèle-t-il.
Les auteurs des crimes de guerre doivent être "punis" et "être traduits en justice devant un tribunal comme celui de Nuremberg", réclame-t-il. La Russie doit être "tenue responsable" pour "crimes de guerre" et exclue du conseil de sécurité de l'ONU, ajoute-t-il. De manière générale, il faut refondre le système des Nations Unies afin que "le droit de veto ne signifie pas le droit de mourir", conclut-il.
ZELENSKY PREND LA PAROLE
"Hier je me suis déplacé à Boutcha pour voir de mes propres yeux les conséquences des crimes de guerre russes. Ils ont tué tout un chacun, des adultes et des enfants", dénonce le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devant le conseil de sécurité de l'ONU. "Les civils ont été tués à bout portant, torturés, violés, leurs bras ont été découpés [...] tout simplement parce qu'ils n'ont pas donné la bonne réponse aux questionnements des Russes", décrit-il. "Sur le territoire ukrainien, nous voyons les crimes de guerre les plus atroces depuis la Seconde Guerre mondiale", affirme-t-il encore.
"Où se trouve cette sécurité qui devait être assurée par le conseil de sécurité de l'ONU. Où se trouve la paix pour laquelle l'ONU a été fondée ?", s'insurge le chef d'État.
MARIOUPOL
"Nous estimons à environ 120.000 le nombre d'habitants encore à Marioupol. Nous avons dépassé le stade de la catastrophe humanitaire parce que depuis plus de 30 jours, les gens n'ont plus ni chauffage, ni eau, ni rien", a alerté Vadim Boïtchenko, le maire de la ville.
ONU
En amont de la prise de parole de Volodymyr Zelensky, Antonio Guterres a souligné que "plus que jamais, il est important de faire taire les armes". "Il est primordial d'agir", martèle le secrétaire général de l'ONU. "Je demande au conseil de sécurité de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la guerre". "La guerre en Ukraine doit cesser – maintenant", assène-t-il.
En plus du terrible humain en Ukraine et des crimes de guerre commis par la Russie, le haut-fonctionnaire rappelle que de nombreux pays ont été fragilisés par la pandémie. Ils sont désormais frappés de plein fouet par les conséquences de l'invasion russe en Ukraine. "74 pays en développement - qui représentent une population d'1,2 milliard de personnes - sont vulnérables au problème de la flambée des prix des aliments, de l'énergie et des engrais", affirme-t-il.
ZELENSKY
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, va s'exprimer ce mardi (16h) devant le conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU).
DIPLOMATIE
Josep Borrell a annoncé mardi avoir déclaré "persona non grata" plusieurs membres de la représentation de la Russie auprès de l'UE à cause "d'activités contraires" à leur statut de diplomates.
"L'ambassadeur russe a été convoqué aujourd'hui par le secrétaire général du service d'actions extérieures pour lui communiquer cette décision", a précisé le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Aucune précision sur le nombre de diplomates russes concernés par cette mesure n'a été donnée.
UNE CAMPAGNE DE TERREUR
Anthony Blinken a dénoncé mardi une "campagne délibérée pour tuer, torturer, violer et commettre des atrocités" à Boutcha, ville ukrainienne où ont été découverts des dizaines de cadavres après le retrait de troupes russes. "Ce que nous avons vu n'est pas l'acte isolé d'une unité dévoyée", martèle le secrétaire d'État américain.
EXPORTATIONS
Vladimir Poutine a affirmé mardi vouloir "surveiller" les exportations alimentaires vers les pays "hostiles" à la Russie. "Cette année, sur fond de pénurie alimentaire mondiale, nous allons devoir être plus attentifs aux livraisons alimentaires à l'étranger et surveiller en particulier les conditions de ces exportations vers les pays qui mènent contre nous une politique hostile", a-t-il affirmé.
Le président russe a également dénoncé les "pressions" des pays occidentaux sur Gazprom. "La situation dans le domaine énergétique s'aggrave à cause de mesures grossières, qui ne sont pas liées au marché, notamment la pression administrative sur notre société Gazprom dans plusieurs pays européens", a-t-il fustigé. La veille, l'Allemagne a annoncé prendre le contrôle temporaire d'une filiale allemande du géant gazier.
De potentielles représailles sont à l'étude, a-t-il prévenu.
OTAN
Le patron de l'Otan a dit, ce mardi, redouter la découverte "d'autres atrocités" commises par les forces Russes en Ukraine.
"Je crains que nous soyons témoins d'autres atrocités. Les Russes contrôlent encore une partie du territoire ukrainien. Quand il sera repris, nous risquons de découvrir plus de fosses communes, plus d'atrocités, de crimes de guerre, et cela souligne l'importance d'enquêtes pour établir tous les faits afin que les responsables soient traduits en justice", a déclaré Jens Stolenberg.
CHINE
Le chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a reproché mardi à la Chine de "ne pas vouloir condamner l'agression de la Russie", l'accusant de "se joindre à Moscou pour remettre en question le droit des nations à choisir leur propre voie".
Pour rappel, depuis le début du conflit en Ukraine, Pékin a discrètement pris ses distances avec l'économie russe frappée par les sanctions. Le régime chinois s'est toutefois refusé à condamner officiellement les actions de Moscou.
MACRON ET ZELENSKY VONT SE PARLER
Le président français, Emmanuel Macron, va s'entretenir en fin de journée avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, annonce l'Élysée, mardi.
"PERSONNE N'A NEGOCIÉ AVEC HITLER" : MACRON RÉAGIT
La Pologne a dénoncé lundi l'attitude du président français, Emmanuel Macron, qui persiste à vouloir négocier avec Vladimir Poutine. "Monsieur le président Macron, à combien de reprises avez-vous négocié avec Poutine, qu'avez-vous obtenu ?", a demandé le Premier ministre polonais, Mateus Morawiecki. "Personne ne doit négocier avec les criminels, il faut les combattre. Personne n'a négocié avec Hitler. Iriez-vous négocier avec Hitler, Staline, Pol Pot ?"
"Le dialogue que j'ai avec Vladimir Poutine n'est pas un dialogue complaisant", s'est défendu Emmanuel Macron. "J'ai toujours parlé avec exigence. Avec exigence et respect. Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Je ne partage pas les vues de Vladimir Poutine, mais c'est un président avec lequel j'ai toujours dialogué, avec parfois des confrontations, mais avec considération et exigence. Aussi longtemps que le président ukrainien me demandera d'avoir un dialogue avec la Russie (...), je le ferai."
L'OTAN DÉTAILLE LA STRATÉGIE MILITAIRE DE MOSCOU
La Russie se renforce pour "prendre le contrôle de l'ensemble du Donbass", dans l'Est de l'Ukraine, et réaliser "un pont terrestre avec la Crimée", annexée par Moscou en 2014, a affirmé, mardi, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
HOLLANDE APPELLE À DE LOURDES SANCTIONS CONTRE MOSCOU
"Les atrocités commises par l'armée russe à Boutcha et les bombardements incessants sur Marioupol (...) constituent des crimes de guerre insupportables et intolérables dont les auteurs auront à répondre, un jour ou l'autre, devant les tribunaux internationaux", estime l'ancien président, François Hollande, mardi, dans un entretien au Monde.
Pour l'ex-chef de l'État, "l'issue de cette guerre dépend de l'ampleur des sanctions infligées à la Russie, notamment sur le gaz et le pétrole, mais surtout de l'appui des Occidentaux à l'Ukraine sous forme de livraison d’armes." "Nous ne devons certes pas être des cobelligérants, mais nous ne pouvons quand même pas priver les Ukrainiens des moyens de libérer leur territoire, ou alors l'ignominie n'a pas de limites."
"POUTINE NE VEUT PAS RÉELLEMENT NÉGOCIER", JUGE HOLLANDE
"Le mensonge est chez (Vladimir) Poutine une seconde nature", considère l'ancien président, François Hollande, estimant, dans un entretien au Monde, que "le rapport de force est le seul moyen de ramener le président russe à ce que nous exigeons qu'il fasse ou qu'il ne fasse plus". "Le dialogue pour le dialogue n'a pas de sens", affirme-t-il. "Parler à Poutine, c'est devoir l'écouter pendant des heures en sachant qu'il ne fera rien de ce qu'il dit et ne dira rien de ce qu'il veut faire".
Le prédécesseur d'Emmanuel Macron, qui a rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises, juge le président russe "ne veut pas réellement négocier". "Son objectif, aujourd’hui, est seulement de faire diversion et de gagner du temps", dénonce-t-il.
TOUJOURS PLUS DE RÉFUGIÉS UKRAINIENS
Plus de 4,24 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Le HCR recensait exactement 4.244.595 réfugiés ukrainiens lundi. Ce sont 38.646 de plus que lors du précédent pointage dimanche.
L'Europe n'a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelque 90% de ceux qui ont fui l'Ukraine sont des femmes et des enfants, les autorités n'autorisant pas le départ des hommes en âge de porter les armes.
L'OTAN DÉNONCE "UN CRIME DE GUERRE"
"L'Europe n'avait pas assisté à de telles atrocités depuis des années", a affirmé, mardi, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors d'un point presse. "Cibler des civils est un crime de guerre", a-t-il dénoncé, à propos de ce qu'il s'est passé dans la région de Kiev, à Boutcha plus particulièrement, évoquant "une phase cruciale" qui s'ouvre dans le conflit russo-ukrainien.
WASHINGTON BLOQUE LES DOLLARS DE MOSCOU
Les États-Unis n'autorisent plus la Russie, à partir de mardi, à rembourser sa dette avec des dollars détenus dans des banques américaines, renforçant la pression et faisant croître le risque d'un défaut de paiement. "Aujourd'hui est la date limite pour que la Russie effectue un autre paiement de la dette", a indiqué à l'AFP un porte-parole du Trésor américain, précisant que "la Russie doit choisir entre vider ses réserves de dollars restantes ou (utiliser) de nouveaux revenus entrants, ou faire défaut".
LE DRIAN VEUT VISER LE PÉTROLE ET LE CHARBON RUSSES
Les nouvelles sanctions de l'Union européenne "devront intégrer le pétrole et le charbon", appuie le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. "Nous travaillons ensemble, la France et l'Allemagne, à la définition de ce que pourrait être ce nouveau paquet (de sanctions)", a déclaré le chef de la diplomatie française lors d'une conférence de presse à Berlin, tenue notamment avec son homologue allemande, Annalena Baerbock. "Les modalités de leur mise en œuvre font l'objet aujourd'hui de discussions, je crois utiles", à Luxembourg, a-t-il ajouté.
L'UE VA INTERDIRE L'IMPORTATION DE CHARBON RUSSE
Alors que ses États membres discutent de nouvelles sanctions, l'UE envisage d'interdire l'importation de charbon russe, selon Bloomberg, citant des sources au sein de la Commission européenne. Les poids lourds et les navires russes seront aussi privés d'entrer sur le territoire européen.
En revanche, elle ne prévoit pas de sanctionner le pétrole ou le gaz, pour l'instant, malgré une pression intense pour infliger davantage de sanctions économiques à Moscou. L'Allemagne et la Hongrie ont résisté à cet élargissement.
UNE VOIX RUSSE DANS LA GUERRE
Porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, est un pilier de la communication de Moscou sur la guerre en Ukraine. TF1info vous en dit plus sur ce soutien indéfectible de Vladimir Poutine.
MOSCOU RÉAGIT AUX EXPULSIONS DE SES DIPLOMATES
Le Kremlin a dénoncé, mardi, le "manque de clairvoyance" européenne après l'expulsion d'Europe (Allemagne, France, Danemark, Espagne...) d'environ 150 diplomates russes en raison de l'offensive russe en Ukraine. "Nous le regrettons. La réduction des possibilités de communiquer au niveau diplomatique dans ces conditions difficiles" dénote un "manque de clairvoyance qui va compliquer davantage" les relations entre la Russie et l'UE, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'ESPAGNE EXPULSE AUSSI DES DIPLOMATES RUSSES
Après plusieurs autres États, dont la France ou l'Allemagne, l'Espagne annonce, mardi, expulser à son tour "environ 25" diplomates russes. Madrid imite ainsi ses partenaires européens, après la récente découverte de cadavres dans la ville de Boutcha. Environ 150 personnes ont été expulsés d'Europe ces 48 dernières heures.
TROIS ENQUÊTES OUVERTES PAR LE PNAT
Dans un communiqué, le parquet national indique avoir ouvert ce mardi "trois enquêtes contre X des chefs de crimes de guerre portant sur des faits susceptibles d'avoir été commis au préjudice de ressortissants français en Ukraine".
"Les faits visés auraient été commis au préjudice de ressortissants français à Marioupol, entre le 25 février et le 16 mars, détaille le PNAT, à Gostomel, entre le 1er mars et le 12 mars, et à Chernihiv, depuis le 24 février", précise le parquet qui, le 16 mars, avait déjà ouvert une enquête pour crime de guerre à la suite du décès d'un journaliste franco-irlandais.
"DES CIVILS CIBLÉS DÉLIBÉRÉMENT" À BOUTCHA, AFFIRME L'ONU
Les images provenant de Boutcha, ville ukrainienne où ont été découvert des dizaines de cadavres après le retrait de troupes russes, "pointent vers des civils ciblés délibérément et tués directement", a affirmé mardi une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Elizabeth Throssell.
"Ces preuves sont très inquiétantes", a-t-elle souligné, lors d'un point de presse régulier de l'ONU à Genève, soulignant que le droit humanitaire international interdit de s'attaquer délibérément aux civils, ce qui équivaut à un crime de guerre. "Il faut enquêter, mais si on peut comprendre qu'un immeuble par exemple soit frappé dans un contexte militaire, il est difficile d'imaginer quel serait le contexte militaire d'un individu couché dans la rue avec une balle dans la tête ou d'avoir leur corps brûlé", a-t-elle ajouté.
UNE DÉPUTÉE RACONTE L'ENFER DE BOUTCHA SUR LCI
Jointe par LCI, la députée ukrainienne, Kira Rudik, raconte ce qu'elle a pu voir à Boutcha, où l'armée russe est accusée d'avoir commis des "crimes de guerre". "J'ai pu voir près de 300 cadavres", affirme-t-elle, estimant que "le génocide ukrainien se déroule devant le monde entier." Elle assure que "tous ceux qui ne prennent pas les décisions sont aussi responsables" des atrocités en Ukraine.
LA CHINE REMET LES POURPARLERS SUR LA TABLE
Pékin a réitéré son appel à des pourparlers de paix pour résoudre le conflit en Ukraine lors d'un entretien entre les ministres chinois et ukrainien des Affaires étrangères, alors que les forces russes sont accusées d'avoir commis des massacres. Lors de cette rencontre, faite à la demande de Kiev selon Pékin, Wang Yi a souligné que "l'attitude de principe de la Chine à l'égard de la question ukrainienne est de promouvoir les pourparlers de paix", selon un compte rendu du ministère chinois des Affaires étrangères.
"La guerre finira un jour et l'essentiel de savoir comment tirer les leçons de cette expérience douloureuse pour maintenir correctement une sécurité durable en Europe", a-t-il indiqué. Pékin croit en l'établissement d'un "mécanisme européen de sécurité équilibré, efficace et durable", basé sur "un dialogue égal" et "le principe de l'indivisibilité de la sécurité", a ajouté le chef de la diplomatie chinoise. "La Chine est prête à adopter une position objective et juste pour continuer à jouer un rôle constructif à sa manière."
L'ITALIE RENVOIE 30 DIPLOMATES RUSSES
Après la France, l'Allemagne, et le Danemark, l'Italie expulse à son tour 30 diplomates russes pour des raisons de "sécurité nationale", a déclaré mardi à Berlin le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, à la chaîne d'information italienne RaiNews24.
VON DER LEYEN VA SE RENDRE À KIEV "CETTE SEMAINE"
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l'Union européen, Josep Borrell, sont attendus à Kiev "cette semaine", a annoncé mardi son porte-parole, Eric Mamer, sur Twitter. Ils rencontreront le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, "avant l'événement #StandUpForUkraine qui aura lieu samedi à Varsovie", a-t-il précisé.
DES IMAGES SATELLITE RÉFUTENT LA VERSION RUSSE À BOUTCHA
Des images satellite publiées lundi par la société américaine Maxar Technologies semblent réfuter les affirmations russes selon lesquelles les cadavres de personnes en vêtements civils trouvés dans la ville ukrainienne de Boutcha y ont été placés après que les troupes russes ont évacué les lieux. Sur les images de Maxar remontant jusqu'à la mi-mars, on peut distinguer plusieurs corps de civils étendus morts dans une rue de Boutcha ou sur le bas-côté.
Les accusations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité (bombardements indiscriminés des villes ukrainiennes, enlèvements de civils, viols, tortures, meurtres...), qu'elles proviennent des autorités ukrainiennes, des médias ou d'ONG, se sont multipliées depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février par les Russes, qui sont depuis confrontés à une féroce résistance des forces de Kiev et nient les exactions.
L'UE DISCUTE DE SANCTIONS SUR LES IMPORTATIONS DE PÉTROLE ET DE CHARBON RUSSES
Les 27 pays de l'UE discutent de sanctions sur les importations de charbon et pétrole russes, après la découverte d'un grand nombre de corps dans la région de Kiev, a indiqué mardi le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis.
"Il y a des discussions sur ce qui peut être fait dans le secteur de l'énergie, comme le charbon et le pétrole", a-t-il indiqué, avant une réunion des ministres des Finances de l'UE à Luxembourg pour débattre du contenu d'un cinquième paquet de sanctions européennes. "Pour la Commission européenne, c'est définitivement une option. Mais nous avons besoin de trouver un consensus parmi les États membres", a-t-il reconnu.
MOSCOU ACCUSE KIEV DE PRÉPARER DES "MISES EN SCÈNE" DE CIVILS TUÉS
La Russie a accusé mardi les autorités ukrainiennes de préparer des "mises en scène" de civils tués par les forces de Moscou dans plusieurs villes, en pleine indignation internationale après la découverte de cadavres dans la ville de Boutcha. Accusée par les Occidentaux et les autorités ukrainiennes d'avoir massacré des civils dans cette ville proche de Kiev, l'armée russe a démenti toute responsabilité, y voyant une mise en scène appelée à se répéter.
"Des membres du 72e centre ukrainien des opérations psychologiques ont tourné, le soir du 4 avril, une nouvelle mise en scène filmée de civils prétendument tués par des actions violentes de l'armée russe dans le village de Mochtchoun, à 23 km au nord-ouest de Kiev", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. "Des événements similaires sont en train d'être organisés par les services spéciaux ukrainiens à Soumy (nord-est), Konotop (nord-est) et dans d'autres villes", a-t-il ajouté."
UNE SURPRISE EN TEMPS DE GUERRE
Comme des milliers d'Ukrainiens, Yehor Soboliev s'est engagé pour défendre son pays face à l'invasion russe. Cet ancien journaliste et député a participé à la libération d'Irpin, en banlieue de Kiev. Le devoir accompli, il est parti retrouver ses proches à Lviv, sans qu'ils soient au courant de son arrivée.
LE DANEMARK EXPULSE 15 DIPLOMATES RUSSES
Le Danemark va expulser 15 diplomates russes pour espionnage, a annoncé mardi le ministre danois des Affaires étrangères, au lendemain de l'expulsion de diplomates russes de France et d'Allemagne pour des raisons similaires. "Nous avons établi que les 15 agents de renseignement expulsés ont mené des activités d'espionnage sur le sol danois", a déclaré à la presse Jeppe Kofod, disant vouloir "envoyer un signal clair à la Russie : l'espionnage sur le sol danois est inacceptable".
BOUTCHA NE SERAIT QUE LE DÉBUT
Après l'horreur découverte à Boutcha, les autorités ukrainiennes craignent le pire à Borodianka. Cette modeste ville, à 50 km de Kiev, est en ruines après le retrait rapide des troupes russes. Les crimes commis sur place pourraient être plus atroces que ceux qui ont été découverts jusqu'ici.
L'ÉQUIPE DE LA CROIX-ROUGE A ÉTÉ LIBÉREE
L'équipe du Comité international de la Croix-Rouge, détenue lundi par la police dans une zone contrôlée par les troupes russes près de Marioupol en Ukraine, "a été libérée dans la nuit", a indiqué un porte-parole du CICR. L'équipe, qui avait été arrêtée à Mangush à 20 kilomètres à l'ouest de Marioupol, "se concentre désormais sur la poursuite des opérations d'évacuation humanitaire", précise le porte-parole, ajoutant que cet incident "montre la volatilité et la complexité" de cette opération.
KRAMATORSK BOMBARDÉE PAR LES FORCES RUSSES
Plusieurs bombardements ont touché dans la nuit de lundi à mardi Kramatorsk, grande ville contrôlée par Kiev à l'Est sous la menace d'une offensive des troupes russes. Selon l'AFP, ces tirs, probablement de missiles ou de roquettes longue portée, ont notamment détruit une école du centre-ville, voisine d'un bâtiment de la police.
Au petit matin, un cratère fumant d'une dizaine de mètres de diamètre était visible dans la cour de l'école, en partie effondrée. De nombreuses vitres ont été soufflées à la ronde mais des habitants du quartier ne faisaient état d'aucune victime, l'école étant apparemment vide. Aucun bilan officiel n'a, pour l'heure, été communiqué.
20 RÉFUGIÉS UKRAINIENS ACCUEILLIS AU JAPON
Le Japon, habituellement très réfractaire à l'accueil de réfugiés, a accueilli mardi 20 Ukrainiens ayant fui la guerre et qui sont arrivés à l'aéroport de Tokyo à bord d'un avion gouvernemental japonais. Ces personnes, qui se trouvaient en Pologne à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, sont arrivées avec le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi qui était en visite à Varsovie.
L'archipel n'accepte généralement que quelques dizaines de réfugiés par an sur des milliers de candidats, et ses frontières sont actuellement fermées à quasiment tous les visiteurs étrangers en raison du Covid-19.
MEDVEDEV VEUT "UNE RÉPONSE SYMÉTRIQUE" À L'EXPULSION DES AMBASSADEURS RUSSES
La France a acté lundi l'expulsion de 35 diplomates russes pour les actions en Ukraine et l'Allemagne a déclaré qu'un "nombre significatif" de diplomates russes était indésirable. Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, souhaite que Moscou réagisse. "Notre réponse sera symétrique et bilatérale", a-t-il écrit dans un message sur sa chaîne Telegram, relayé par Reuters.
"Qui ont-ils puni ? D'abord eux-mêmes", a estimé l'ancien président russe. "Si cela continue, il sera approprié, comme je l'ai écrit le 26 février, de claquer la porte aux ambassades occidentales. Ce sera moins cher pour tout le monde. Et puis nous finirons par nous regarder d'une autre manière qu'à travers des viseurs."
ANONYMOUS LIVRE UNE CYBERGUERRE À LA RUSSIE
Le célèbre groupe de hackeurs "Anonymous" a revendiqué avoir fait fuiter les données personnelles de 120.000 soldats russes qui prennent part à l'invasion de l'Ukraine, ordonnée par Vladimir Poutine.
"Tous les soldats qui participent à l'invasion de l’Ukraine devraient être soumis à un tribunal dédié aux crimes de guerre", a ajouté le groupe sur Twitter. Le collectif avait déclaré une "cyberguerre contre le gouvernement Russe" quelques jours seulement après que l'invasion du pays, le 24 février dernier. "Le hacking continuera jusqu’à ce que la Russie mette fin à cette agression", a-t-il conclu.
Statement: Personal data of 120,000 Russian soldiers fighting in Ukraine was leaked - https://ddosecrets[.]com/wiki/Russian_soldier_leak All soldiers participating in the invasion of Ukraine should be subjected to a war crime tribunal. — Anonymous (@YourAnonNews) April 3, 2022
ZELENSKY À L'ONU AUJOURD'HUI
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'exprimera aujourd'hui lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Ukraine, dominée par les récents événements à Boutcha, ville à 30 km de Kiev, a annoncé lundi sur Twitter la mission diplomatique britannique qui préside en avril cette instance des Nations unies.
Le président Ukrainien s'est rendu à Boutcha lundi 4 avril pour dénoncer les "crimes de guerre" et le "génocide" menés par la Russie.
Dans une vidéo diffusée dans la nuit de lundi à mardi, Volodymyr Zelensky a confirmé cette intervention, dont on ne sait pas si elle aura lieu en direct ou en différé. "Le temps viendra quand chaque Russe apprendra toute la vérité sur qui d'entre leurs compatriotes a tué. Qui a donné les ordres", a-t-il déclaré dans cette vidéo, appelant à renforcer les sanctions contre Moscou et à livrer davantage d'armements à son pays.
VERS UNE SUSPENSION DE LA RUSSIE AU CONSEIL DE SECURITÉ ?
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont réclamé lundi la "suspension" de la Russie du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, en réponse "aux images de Boutcha", ville ukrainienne, à 30 km de Kiev, où ont été retrouvés de nombreux cadavres après le départ des forces russes.
"Nous ne pouvons pas laisser un État membre qui est en train de saper tous les principes qui nous tiennent à cœur participer au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU", a tweeté l'ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield.
Elle s'est adressée aux 140 pays sur 193 qui ont "déjà voté pour condamner" l'invasion russe dans une résolution de l'Assemblée générale : "Les images de Boutcha et la dévastation à travers l'Ukraine nous imposent à présent de passer de la parole aux actes."
JOUR 41
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel live de la rédaction de TF1info. Vous pourrez suivre ici tout au long de ce mardi 5 avril les dernières actualités concernant le 41e jour de guerre en Ukraine.
Plusieurs pays occidentaux et les Nations unies se sont montrés indignés après la découverte ce week-end de dizaines de corps de civils à Boutcha, près de Kiev, dans les rues ou des fosses communes, après le départ des troupes russes. Par ailleurs, les corps de cinq hommes avec les mains liées ont été retrouvés lundi dans la cave d'un sanatorium de cette ville.
La France va expulser 35 diplomates russes "dont les activités sont contraires à (ses) intérêts", a indiqué le ministère des Affaires étrangères. L'Allemagne a quant à elle annoncé l'expulsion d'"un nombre élevé" de diplomates russes - 40 selon des informations de l'AFP - en poste à Berlin..
Désormais l'Ukraine s'attend à une attaque massive dans l'est du pays. La Russie a en effet récemment prévenu qu'elle concentrerait son offensive sur le Donbass, où se trouve la région de Lougansk, déjà en grande partie aux mains de l'armée russe et de ses alliés séparatistes.
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