EN DIRECT - Ukraine : Joe Biden dénonce des "crimes de guerre majeurs"

Publié le 6 avril 2022 à 13h50, mis à jour le 7 avril 2022 à 6h39

Le président américain, Joe Biden, a dénoncé mercredi des "crimes de guerre majeurs" en Ukraine.
Il a évoqué les "corps laissés dans les rues après le retrait des Russes" et les "civils exécutés de sang-froid" à Boutcha, à côté de Kiev.
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ONU


L'Assemblée générale de l'ONU votera ce jeudi, à 10h heure locale (16h en France), pour suspendre ou non la Russie du Conseil des droits de l'Homme en raison de l'invasion de l'Ukraine, a annoncé mercredi la présidence de cet organe principal des Nations unies. Pour que la Russie soit suspendue, il faut une majorité des 2/3 des pays qui voteront pour et contre lors du scrutin, auquel sont conviés les 193 membres de l'Assemblée générale. Les abstentions ne sont pas prises en compte. 


"La Russie ne devrait pas occuper une position d'autorité dans cet organe, et nous ne devrions pas non plus permettre à la Russie d'utiliser son rôle au sein du Conseil comme un outil de propagande pour suggérer qu'elle a une préoccupation légitime concernant les droits de l'Homme", avait indiqué lundi l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield. 


Les Etats-Unis sont convaincus d'avoir une majorité des deux tiers à l'Assemblée. D'autres pays membres, européens mais aussi africains, en sont moins sûrs, ont confié à l'AFP plusieurs diplomates. Le secrétariat de l'ONU a de son côté exprimé des réticences sur une telle suspension, craignant qu'il n'ouvre la porte à n'importe quelle demande de suspension d'un pays dans n'importe quel organe de l'ONU par n'importe quel pays. 

AMBASSADE


"Au-delà de la honte, stop" : le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, a adressé ce mercredi soir sur Twitter un bref rappel à l'ordre à l'ambassade de Russie en France, qui a partagé une photo de la presse à Boutcha, ville ukrainienne où des dizaines de civils ont été tués par l'armée russe, avec pour légende la mention "plateau de tournage". Face aux exactions dont elle est accusée, la Russie assure qu'il s'agit de fausses informations et de montages. Selon une source diplomatique française à LCI, Paris pourrait réagir de façon plus formelle ce jeudi.

DIALOGUE


Critiqué par certains dirigeants européens et certains chefs de file de l'opposition en France, Emmanuel Macron continue pourtant de discuter avec Vladimir Poutine. Gabriel Attal s'en est expliqué ce mercredi sur LCI. 

VLADIMIR POUTINE 


Selon un site d’investigation russe indépendant, Vladimir Poutine serait suivi ces dernières années par une véritable armada de médecins. Parmi eux, un chirurgien spécialisé dans le cancer de la thyroïde qu’il aurait déjà rencontré 35 fois.

ISSUE DE LA GUERRE 


Le ministère américain de la Défense a déclaré mercredi qu'il était "impossible" de savoir combien de temps la guerre en Ukraine va durer. "Le fait que [le président russe Vladimir Poutine] se concentre dans une zone géographique plus petite rend plausible que la violence se poursuive", a ainsi déclaré le secrétaire de presse du Pentagone, John Kirby. "Elle pourrait même s'intensifier dans cette partie de l'Ukraine (l'Est, Ndlr).


Pour autant, l'Ukraine peut "absolument" gagner ce conflit, comme le démontre l'incapacité de Poutine à atteindre ses objectifs stratégiques, souligne-t-il. 

LUXE


Depuis le début de la guerre en Ukraine il y a un mois et demi, les sanctions à l'encontre de la Russie se font nombreuses. Beaucoup ciblent en particulier le monde du luxe, afin de sanctionner les oligarques. Ces mesures ont-elles eu des répercutions sur l'industrie de ce secteur 

POUTINE SUR LA SELLETTE ?


En décidant de faire la guerre à l'Ukraine, Vladimir Poutine "a clairement raccourci son temps au pouvoir", a déclaré Léonid Volkov, un proche de Alexeï Navalny, le principal opposant au président russe. "Poutine a clairement fait chuter la probabilité du scénario selon lequel il reste au Kremlin jusqu'à sa mort... et comme il l'avait prévu", a-t-il affirmé lors d'un entretien avec l'AFP. 


Pour l'opposant, le président russe "a fait une erreur de calcul", les élites russes vivant "très mal le désastre économique, les pertes (humaines), les restrictions et les sanctions". "Elles vont commencer à penser à un changement de régime ou à changer de système", lance-t-il. 

AMBASSADEUR DE FRANCE


Marine Le Pen, qui cherche à faire oublier sa proximité avec Vladimir Poutine, a réclamé mercredi le rappel de l'ambassadeur de France en Russie après la découverte du massacre de Boutcha. "Emmanuel Macron semble avoir pointé la responsabilité de la Russie. Je n'ai pas de raison de ne pas penser que le président de la République a des informations de la part des renseignements français qui lui permettent de faire porter cette responsabilité", commence-t-elle, dans le 20H de TF1. 


"Mais il faut du coup qu'il en tire les conséquences, notamment sur le plan diplomatique" et "peut-être rappeler notre ambassadeur", ajoute-t-elle. "Parce que si véritablement il a les éléments, il faut être très ferme", martèle la cheffe de file du Rassemblement National. Pour rappel, son parti continue de rembourser un prêt de 9 millions d'euros à un créancier russe.

NOUVELLES SANCTIONS


La Maison Blanche a officialisé mercredi le déploiement de nouvelles sanctions contre la Russie, après la découverte des crimes de guerre commis par Moscou. Les familles de Vladimir Poutine, président russe, et de Sergueï Lavrov, son ministre des Affaires étrangères, sont ciblées par ces contraintes économiques.

DRONES 


L'Allemagne va acquérir prochainement des drones armés, une première dans le pays. Le Bundestag a donné son feu vert ce mercredi et approuvé l'achat de 140 missiles pour armer des drones israéliens de modèle Heron TP. Le ministère de la Défense compte utiliser 60 d'entre eux pour des entraînements et les 80 autres pour un "usage opérationnel", précisent les parlementaires. 


 Les équipements devraient être livrés d'ici deux ans.


Pour rappel, Berlin avait décidé en 2018 d'acquérir des drones Heron TP. Mais le parti social-démocrate SPD d'Olaf Scholz, alors membre de la coalition d'Angela Merkel, s'était opposé à leur armement, et le projet d'acquisition n'avait finalement pas été mené à bien.

BLOCAGE


La Russie bloque l'accès humanitaire à Marioupol pour dissimuler les "milliers" de victimes dans cette ville assiégée du sud-est de l'Ukraine contre laquelle se poursuivent les assauts et les bombardements, a affirmé mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Je pense que l'une des principales raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas faire entrer d'aide humanitaire dans Marioupol est que, tant que tout n'a pas été 'nettoyé' par les soldats russes, ils ont peur que le monde voie ce qu'il s'y passe", lance le chef d'État. 


Il s'agit "non pas de dizaines mais de milliers de personnes tuées et de milliers de blessés. Nous savons combien de militaires (ukrainiens) y sont morts et combien y ont été blessés, mais nous ne savons pas combien de civils", précise-t-il. 

MANIFESTATIONS POUR L'UKRAINE


Une manifestation a lieu ce mercredi Place de l'hôtel de ville, à Paris, pour s'élever contre les crimes de guerre de la Russie en Ukraine. 

LES FAMILLES DE POUTINE ET LAVROV CIBLÉES 


La Maison Blanche a officialisé mercredi le déploiement de nouvelles sanctions contre la Russie, après la découverte des crimes de guerre commis par Moscou.

Les familles de Vladimir Poutine, président russe, et de Sergueï Lavrov, son ministre des Affaires étrangères, sont ciblées par ces contraintes économiques.

ÉTATS-UNIS


Le président américain, Joe Biden, a dénoncé mercredi des "crimes de guerre majeurs" en Ukraine. "Ce qui se passe, ce n'est rien de moins que des crimes de guerre majeurs. Les nations responsables doivent s'unir pour que les responsables rendent des comptes", a appelé le chef d'État, évoquant les "corps laissés dans les rues après le retrait des Russes" et les "civils exécutés de sang-froid" à Boutcha. 

PÉTROLE


Les pays développés membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vont puiser 120 millions de barils de pétrole supplémentaires dans leurs réserves, afin de tenter de calmer les cours secoués par la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi Fatih Birol, son directeur exécutif. 


Ce total inclut 60 millions de barils qui seront mis sur le marché par les États-Unis, dont le président, Joe Biden, a déjà annoncé récemment qu'ils allaient puiser un peu plus dans leurs réserves stratégiques.

PORTUGAL 


Le Portugal va envoyer "prochainement" du matériel militaire supplémentaire à l'Ukraine, envahie par l'armée russe, a déclaré mercredi Joao Gomes Cravinho, son ministre des Affaires étrangères. "Le Portugal a déjà envoyé plus de 60, 70 tonnes de matériel de guerre en Ukraine et va en envoyer davantage prochainement", a-t-il annoncé. Il s'agira de "matériel de protection mais également du matériel offensif", précise-t-il. 

LA FRANCE, LA CLÉ DES NÉGOCIATIONS ?


Les partis d'opposition ont récemment fustigé le fait qu'Emmanuel Macron continue de dialoguer avec Vladimir Poutine. Ces "efforts" sont pourtant "très appréciés" par le Kremlin, a indiqué mercredi Dmitri Peskov sur LCI.

ENLISEMENT DU CONFLIT


L'armée russe s'est retirée de certaines régions de l'Ukraine, abandonnant notamment les environs de la capitale Kiev. Pour autant, les Occidentaux craignent une intensification de l'offensive de Moscou dans l'Est du pays. Conséquence directe, le conflit risque de durer "des mois, voire des années", avertit le patron de l'Otan.

SANCTIONS


Le Royaume-Uni a durci mercredi ses sanctions contre la Russie. Les nouvelles mesures annoncées par le Foreign Office prévoient "un gel complet des actifs" de la première banque russe Sberbank et la fin des importations de charbon russe d'ici à la fin de l'année. Huit hommes d'affaires, dont le milliardaire Leonid Mikhelson, sont également ciblés. 

"PAS UNE ERREUR"


"Nous sommes convaincus que [cette guerre] n'est pas une erreur", a martelé mercredi Dmitri Peskov sur LCI. "Nous considérons que nous pouvons atteindre nos objectifs et assurer la sécurité de la fédération de Russie", souligne-t-il. "Nous vivons les sanctions depuis des décennies, nous y sommes habitués. Nous essayons de tirer le meilleur parti de la situation", ajoute-t-il, prévenant qu'un "nouvel ordre mondial" est sur le point de voir le jour. 


En parallèle, le porte-parole du Kremlin a rejeté la thèse d'un potentiel isolement de Vladimir Poutine. " Ce n'est pas vrai ", assène-t-il. "Parfois les services de renseignements  américains font leur travail d'une manière tout à fait inacceptable", grince-t-il. 

NÉGOCIATIONS


Lors d'un entretien sur LCI, Dmitri Peskov a, une nouvelle fois, affirmé que la neutralité de l'Ukraine était "une condition sine qua non" pour obtenir un éventuel cessez-le-feu. "Kiev doit aussi donner son accord sur la Crimée et sur les deux républiques indépendantes de l'Est. Leur statut de fait est évident", ajoute le porte-parole de la présidence russe. 

EFFORTS DIPLOMATIQUES


"Il y a un danger de rupture totale des relations diplomatiques. Expulser des diplomates ferme la fenêtre à de telles relations. Pourtant, nous avons besoin d'avoir des discussions diplomatiques", a critiqué mercredi Dmitri Peskov, en réponse aux dizaines de diplomates expulsés par des pays européens ces derniers jours. 


Le porte-parole du Kremlin a également salué le "rôle très à part dans les négociations" joué par la France. "Les efforts du président Macron sont très appréciés. Nous apprécions le dialogue permanent qui a lieu avec le président Vladimir Poutine", ajoute-t-il. 

ARMES NUCLÉAIRES


Lors d'une interview sur LCI, Dmitri Peskov est revenu mercredi sur la possibilité que des armes nucléaires américaines soient déployées en Pologne de manière pérenne. "Ce serait une grande menace pour nous. Il est certain que notre puissance nucléaire est suffisante pour repousser le déploiement de nouvelles armes de ce type en Pologne. Un redéploiement nucléaire de la Russie, sur sa frontière ouest, serait alors inévitable", juge le porte-parole du Kremlin. "La Russie est une puissance nucléaire responsable. Je ne pense pas qu'un emballement nucléaire soit une possibilité", ajoute-t-il. 

ENQUÊTE SUR LES CRIMES DE GUERRE 


Interrogé sur LCI ce mercredi, Dmitri Peskov s'est montré sceptique sur la pertinence d'une enquête internationale sur les crimes de guerre russes en Ukraine. "Nous doutons qu'une délégation véritablement objective puisse prendre part à une telle enquête. Nous avons une grande expérience de ce type d'enquêtes internationales", affirme le porte-parole du Kremlin. 

L'EST DE L'UKRAINE, NOUVELLE CIBLE 


"En vérité, notre QG a dit la semaine dernière que la première phase de notre plan était complète", a affirmé Dmitri Peskov ce mercredi sur LCI. "Pour la seconde étape, nous allons nous concentrer sur la zone des républiques du Donbass et de Louhansk", ajoute-t-il, confirmant un redéploiement à venir des troupes russes dans l'Est du pays. 

HORREUR


Dans un appel intercepté, un soldat russe parle à sa femme d'une chasse aux enfants "safari" à Mariupol, témoigne une activiste ukrainienne sur les réseaux sociaux. "Le soldat raconte que les forces d'invasion ont poursuivi une petite fille ukrainienne et lui ont tiré dans les jambes, juste pour le plaisir", ajoute-t-elle. 

SANCTIONS 


Les États-Unis ont annoncé mercredi une nouvelle volée de sanctions économiques et financières qu'ils qualifient de "dévastatrices" contre la Russie, indique un communiqué de la Maison Blanche.


En plus d'interdire tous les nouveaux investissements en Russie, l'exécutif américain va appliquer les contraintes les plus sévères qu'il puisse imposer aux grandes banques russes Sberbank et Alfa Bank, ainsi qu'à plusieurs grandes entreprises publiques, en réponse aux "atrocités" commises en Ukraine. Les États-Unis vont également sanctionner "de grandes entreprises publiques stratégiques", dont la liste n'a pas encore été dévoilée. 


Les "enfants adultes" de Vladimir Poutine vont aussi être affectées par ces nouvelles sanctions économiques. Les avoirs des deux filles du chef d'état russes aux États-Unis vont ainsi être gelés. 

OLIGARQUE RUSSE


L'oligarque russe Konstantin Malofeev a été inculpé aux Etats-Unis pour avoir violé les sanctions américaines imposées après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé mercredi le ministre américain de la Justice, Merrick Garland. "Après avoir été sanctionné par les Etats-Unis, Malofeev a tenté d'échapper aux sanctions en utilisant des complices pour acquérir et diriger en cachette des médias à travers l'Europe", a-t-il précisé. 


Pour rappel, le milliardaire avait été épinglé par le Trésor américain comme l'une des principales sources de financement pour les partisans russes du séparatisme en Crimée et pour fournir un soutien matériel à la "république" autoproclamée de Donetsk dans l'est de l'Ukraine. 

HONGRIE


Viktor Orban, Premier ministre hongrois, s'est dit prêt à payer le gaz russe en roubles. "Nous ne voyons pas de problème dans le paiement en roubles, si c'est ce que les Russes veulent, nous paierons en roubles", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.


Le cas échéant, la Hongrie deviendrait le premier pays de l'UE à accéder à cette demande de Vladimir Poutine. 

PROVOCATION 


Lors de son entretien avec Viktor Orban, Vladimir Poutine a dénoncé la "provocation grossière et cynique de la part du régime de Kiev dans la ville de Boutcha", a indiqué mercredi le Kremlin. 

HUMANITAIRE


Un convoi du Comité international de la Croix-Rouge - composé de sept autobus et d'environ 40 véhicules privés - est arrivé mercredi à Zaporojie. "Nous avons aidé 500 personnes venant de Marioupol à rejoindre la ville de  Zaporojie", a déclaré sur Twitter le CICR. "Nous espérons qu'elles retrouveront la sécurité dont elles ont été privées pendant de longues semaines", ajoute l'institution d'aide humanitaire. 

UNE GUERRE PARTIE POUR DURER


La guerre en Ukraine pourrait durer "des mois voire des années", a estimé mercredi Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan. "Nous devons être réalistes. La guerre peut durer longtemps. Et c'est la raison pour laquelle nous devons également être préparés à un long parcours, à la fois en ce qui concerne le soutien à l'Ukraine, le maintien des sanctions et le renforcement de nos défenses", met-il en garde.

YACHTS


Les Pays-Bas "retiennent" 14 super-yachts de propriété russe, a annoncé mercredi le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Wopke Hoekstra. 12 de ces navires sont actuellement en construction dans des chantiers navals néerlandais. Les 2 autres bâtiments sont en cours d'entretien. Bien que certains des propriétaires ne figurent pas sur la liste des sanctions européennes, "ces navires ne sont pas autorisés à être livrés pour le moment" en raison du contexte. 


En outre, 516 millions d'euros d'actifs ont été gelés et 155 millions d'euros de transactions ont été bloqués, ajoute le ministre. 

EST DE L'UKRAINE 


Le gouvernement ukrainien a appelé mercredi les habitants à évacuer  "maintenant" l'Est du pays. Cette décision a été prise en prévision d'un renforcement de l'offensive russe dans la région. 


Les autorités régionales "appellent la population à quitter ces territoires et font tout pour que les évacuations se déroulent de façon organisée", a déclaré la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk. 

BIENS DES OLIGARQUES RUSSES


La villa italienne d'un oligarque russe, Vladimir Soloviev, a été visée mercredi par une tentative présumée d'incendie. "C'était un tout petit incendie, avec peu de matériel (...). Il n'y a pratiquement pas de dégâts", a déclaré à l'AFP Gennaro di Maio, chef des pompiers de Côme. Le bâtiment, actuellement en rénovation, n'a pas subi de dommages importants, le feu ayant été circonscrit à l'extérieur. 


Présentateur TV proche de Vladimir Poutine, Vladimir Soloviev est considéré comme le propagandiste en chef du Kremlin. L'oligarque de 58 ans possède trois propriétés sur les rives très courues du lac de Côme (nord), d'une valeur totale d'environ 8 millions d'euros, selon le gouvernement italien.


Ces biens ont été gelés dans le cadre des sanctions occidentales imposées contre des personnalités ou entités russes à la suite de l'invasion de l'Ukraine par les troupes de Moscou.

SANS CHARBON RUSSE, LA FRANCE EN SOUFFRIRAIT-ELLE ?


Mardi, Ursula von der Leyen a proposé aux 27 pays de l'UE de mettre un terme à leurs achats de charbon russe. Si cela est à priori plus facile à exécuter que pour le pétrole, la France en souffrirait-elle ?

BORODYANKA DÉVASTÉE PAR LES RUSSES


Des immeubles dévastés, des pans d'habitations carbonisés... Sur Twitter, le ministère ukrainien de la Défense a publié une vidéo montrant les destructions massives à Borodyanka, une vile au nord-ouest de Kiev. Le village, qui comptait 13.000 habitants au début de la guerre, est de nouveau sous contrôle ukrainien.

VIKTOR ORBAN A DISCUTÉ AVEC POUTINE D'UN CESSEZ-LE-FEU


Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban s'est entretenu, ce mercredi, avec le président russe Vladimir Poutine et lui aurait proposé une rencontre avec les dirigeants ukrainien, français et allemand à Budapest. L'objectif : parler "d'un cessez-le-feu immédiat". "Il a dit oui, mais avec des conditions", indique le chef du gouvernement.

LES IMAGES SATELLITES REMETTENT EN QUESTION LA VERSION RUSSE


La position russe estimant que les morts de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha relèveraient d'une mise en scène n'est "pas tenable" au vu des images satellites qui ont été diffusées, a estimé le gouvernement allemand. "Les explications données du côté russe, selon lesquelles il s'agissait de mises en scène ou que la Russie n'était pas responsable des assassinats, ne sont pas tenables à nos yeux" suite à "l'évaluation des images satellites" diffusées dans la presse, a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit, lors d'une conférence de presse à Berlin.

LES BOMBARDEMENTS CONTINUENT À L'EST


Des obus et des roquettes s'abattent encore à intervalles réguliers, ce mercredi, sur la ville industrielle de Severodonetsk, dans l'Est de l'Ukraine, ont constaté à la mi-journée des journalistes de l'AFP. Un bâtiment était en feu et de très rares civils étaient visibles dans les rues.


Les habitants se risquaient à sortir quand les bombardements s'interrompent quelques minutes, avant de courir se mettre à couvert quand les frappes reprennent. Severodonetsk, plus de 100.000 habitants avant la guerre, est la ville la plus à l'est tenue par l'armée ukrainienne, tout près de la ligne de front avec les territoires séparatistes prorusses.

LA FINLANDE AUGMENTE DE 40 % SON BUDGET DE LA DÉFENSE


Au terme d'un accord noué par les partis de la majorité, la Finlande va augmenter de 40 % son budget de la défense d'ici à 2026, a annoncé le ministre de la Défense, au moment où le pays nordique envisage de rejoindre l'Otan. Les crédits militaires vont être portés progressivement au-delà des 7 milliards d'euros annuels. Soit une hausse de plus de 2 milliards par rapport au budget de 2022 déjà voté.

APRÈS AVOIR FONCÉ SUR L'AMBASSADE RUSSE EN ROUMANIE, LE CONDUCTEUR S'EST IMMOLÉ PAR LE FEU


Tôt ce mercredi matin, en Roumanie, une voiture "s'est encastrée" dans l'ambassade de Russie. Le conducteur retrouvé mort s'était immolé par le feu, a annoncé la police roumaine. "La voiture s'est encastrée dans le portail et immédiatement après, le conducteur a déclenché un dispositif, ce qui a provoqué un incendie" à l'intérieur de l'habitacle, a indiqué le procureur Bogdan Staicu à la presse. Dans son dernier message posté sur Facebook, deux jours avant l'incident, le conducteur avait témoigné de sa solidarité avec les Ukrainiens : "Nous sommes tous Ukrainiens jusqu'à ce que cette terrible guerre finisse", avait-il écrit.

LA CHINE CENSURE UN FILM SUR L'UKRAINE


Le film "Olga" devait être projeté en Chine, mais a finalement été retiré de l'affiche, a indiqué l'ambassade de Suisse à Pékin. Une première projection, organisée la semaine dernière par la Suisse dans la capitale chinoise, avait déjà été "empêchée à la dernière minute par les autorités chinoises", a indiqué à l'AFP l'ambassade helvétique dans un courriel.

SUSPENSION DE LA RUSSIE


L'Assemblée générale de l'ONU procédera, ce jeudi à 14 h (GMT), à un vote sur une demande des Occidentaux de suspension de la Russie du Conseil des droits de l'Homme. Le scrutin est "confirmé jeudi à 10 h locales", a indiqué la porte-parole de cette présidence, Paulina Kubiak. Pour que la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'Homme, siégeant à Genève, il faut une majorité des 2/3 des pays qui voteront pour et contre lors du scrutin auquel sont conviés les 193 membres de l'Assemblée générale.

LE MASSACRE DE BOUTCHA "NE SEMBLE PAS LOIN DU GÉNOCIDE", TANCE B. JOHNSON


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé que les morts de civils à Boutcha et ailleurs en Ukraine, attribuées à l'armée russe, "ne semblent pas loin du génocide". "Quand vous regardez ce qui se passe à Boutcha, les révélations sur ce que le président russe Vladimir Poutine a fait en Ukraine, (cela) ne semble pas loin du génocide selon moi", a déclare-t-il, se disant sûr que davantage de sanctions occidentales seraient imposées contre des intérêts russes.

PARIS FAVORABLE À PLUS DE SANCTIONS 


"Après ces massacres, il est clair qu'il faut aller plus loin encore (...) : nous sommes favorables à un train de sanctions, encore plus lourdes et insupportables pour le pouvoir russe. Nous n'avons pas de tabous en termes de sanctions et nous sommes prêts à des mesures drastiques sur les importations de pétrole et de charbon russes. (...) La guerre doit être tellement coûteuse pour Vladimir Poutine qu'il devra y renoncer." 

BOUTCHA


Gabriel Attal est revenu sur le massacre de Boutcha : "Ce week-end, en découvrant les images de Boutcha, nous avons passé un nouveau pas dans l'horreur. Avec ces faits indéniables, une brutalité monstrueuse a été exposée aux yeux de tous. Y compris de ceux qui en douteraient encore. Ce sont là des actes lâches, cruels et inhumains. Ces images résonnent comme une alerte mondiale, qui vient conforter notre mobilisation totale pour obtenir un cessez-le-feu effectif." 

POURQUOI CONTINUER À DIALOGUER AVEC POUTINE ?


Le dialogue entre Emmanuel Macron et le président russe "a lieu pour 3 raisons principales", explique Gabriel Attal à la sortie du Conseil des ministres, ce mercredi. "La première, c'est qu'il se fait à la demande du président Zelensky lui-même. (...) Il a demandé au président Macron de maintenir un canal de discussion", explique le porte-parole du gouvernement, rajoutant que les discussions avec le maitre du Kremlin s'effectuaient "sans aucune naïveté, sans aucune complaisance". 


Les discussions entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine portent également sur la levée de l'étau de l'armée russe sur Marioupol, afin de mettre en place un plan d'évacuation humanitaire.

LA CHINE, CHOQUÉE PAR LE MASSACRE DE BOUTCHA


Ce mercredi, la Chine a évoqué des images "profondément dérangeantes" après la découverte de cadavres dans la ville de Boutcha, près de Kiev. Mais le gouvernement communiste se refuse toujours à incriminer la Russie.  "Toute accusation doit être fondée sur des faits" et il ne faut pas "mélanger la situation humanitaire avec la politique", a reconnu un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.

KALUSH ORCHESTRA LANCE UN APPEL CONTRE L'INVASION RUSSE


Actuellement en Israël, le groupe Kalush Orchestra représentera l'Ukraine lors de l'Eurovision, du 10 au 14 mai à Turin, en Italie. Il a appelé la population mondiale à manifester contre l'invasion russe.

V. ZELENSKY DEMANDE À DUBLIN DE CONVAINCRE LES EUROPÉENS


Dans une adresse au Parlement irlandais, Volodymyr Zelensky a exhorté Dublin de "convaincre" ses partenaires européens de durcir leurs sanctions contre Moscou. "Alors que le monde entier est au courant des crimes commis contre notre peuple, nous devons toujours convaincre des compagnies européennes de quitter le marché russe, nous devons encore convaincre des hommes politiques étrangers de couper les liens des banques russes avec le système financier international, nous devons encore convaincre l'Europe que le pétrole russe ne peut pas financer la machine de guerre russe", a-t-il énuméré face aux députés.

"LES TEMPS DIFFICILES NÉCESSITENT DES DÉCISIONS DIFFICILES"


Sur Twitter, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré qu'il appréciait la dernière tranche de sanctions de l'UE contre la Russie. Toutefois, il a appelé ses voisins européens à aller plus loin, justifiant que "les temps difficiles nécessitent des décisions difficiles".

ROUBLES VS DOLLARS


Le ministère des Finances russe a annoncé avoir réglé en roubles une dette en dollars à la suite du refus d'une banque étrangère d'effectuer le paiement en dollars, ce qui l'expose à un risque de défaut. "Une banque étrangère a refusé d'exécuter des instructions" de paiement d'un montant de 649,2 millions de dollars dû le 4 avril, indique le ministère dans un communiqué, affirmant donc avoir donc été "contraint de faire appel à une institution financière russe pour faire les versements nécessaires (...) dans la devise de la Fédération de Russie".

RÉSIDENCES ÉVENTRÉES DANS LE NORD


Après le départ des troupes russes, c'est le temps du bilan. A Tchernigiv, une ville du nord de l'Ukraine, des résidences entières ont été éventrées, partout, les décombres gisent en amas sur le sol. Quelques tuyaux, carbonisés, pendent le long des bâtisses. Bien que le bilan humain n'est pour l'heure pas encore défini, la destruction, elle, est là.

DEUX MORTS DANS UN BOMBARDEMENT À L'EST DE L'UKRAINE


Deux civils ont été tués et cinq blessés dans le bombardement d'un centre de distribution d'aide à Vougledar, dans l'est de l'Ukraine, annonce le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kirilenko. "Le site de distribution d'aide humanitaire a été bombardé par les fascistes russes à l'aide de roquettes à Vougledar. Il y a deux morts et cinq blessés", déclare-t-il sur Telegram.

ENTRETIEN EXCLUSIF DU PORTE-PAROLE DU KREMLIN


Le porte-parole et proche de Vladimir Poutine répondra en exclusivité, ce mercredi 6 avril dès 17 h, aux questions de Darius Rochebin sur LCI (canal 26).

V. ZELENSKY FUSTIGE "L'INDÉCISION" DES EUROPÉENS


Dans une adresse au Parlement irlandais, Volodymyr Zelensky condamne une nouvelle fois l'inaction des Européens et fustige "l'indécision" de certains dans l'introduction de sanctions contre Moscou. "Il y a des mécanismes qui permettent de le faire, la seule chose qui manque, c'est une approche de principe de certains dirigeants, politiques ou économiques, qui pensent toujours que la guerre et les crimes de guerre ne sont pas des choses aussi terribles que des pertes financières", a déclaré M. Zelensky, insistant : "Nous ne pouvons tolérer aucune indécision après ce que nous avons traversé".

DES SANCTIONS SUR L'ÉNERGIE RUSSE "NÉCESSAIRES"


Charles Michel a jugé, mercredi, que des sanctions de l'UE "sur le pétrole et le gaz seront nécessaires tôt ou tard". Pour l'heure, un embargo éventuel fait l'objet d'âpres discussions entre les États membres de l'Union.

LA HONGRIE CONVOQUE L'AMBASSADEUR UKRAINIEN APRÈS DES "INSULTES"


Le gouvernement hongrois a convoqué, ce mercredi, l'ambassadeur ukrainien pour protester contre des "insultes" de Kiev sur la position de Budapest vis-à-vis de l'invasion russe. "Il est temps que les dirigeants ukrainiens cessent d'insulter la Hongrie et reconnaissent le choix du peuple hongrois", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto. La convocation de l'ambassadeur ukrainien survient alors que près de 200 diplomates russes ont été expulsés d'Europe en 48 heures après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev.

LES VENTES DE VOITURES S'EFFONDRENT


Conséquence des sanctions occidentales contre Moscou, les ventes de voitures s'effondrent de 62,9 % en mars sur un an en Russie, selon les constructeurs. Au mois de mars, 55.129 véhicules légers neufs ont été vendus, soit moins de la moitié du mois de février 2022, selon les chiffres publiés par l'Association of European Businesses (AEB), qui regroupe les industriels du secteur.

LA GRÈCE EXPULSE 12 DIPLOMATES RUSSES


La Grèce va expulser douze diplomates russes, a indiqué un communiqué du ministère grec des Affaires étrangères, à l'instar de décisions similaires la veille par d'autres pays européens. "Les autorités grecques ont déclaré personae non gratae 12 membres des missions diplomatiques et consulaires de la Fédération de Russie, accrédités en Grèce", a précisé ce texte, précisant que le secrétaire général du ministère en avait informé l'ambassadeur de Russie en Grèce.

LE GOUVERNEUR DE LOUHANSK DEMANDE D'ÉVACUER LA RÉGION


Le gouverneur de Louhansk, dans le Donbass, exhorte ses habitants d'évacuer la région "tant que c'est sûr " par les "cinq couloirs humanitaires" prévus dans la journée. "Tant qu'il y a des cars et des trains, profitez de l'occasion", écrit-il sur Telegram.

18.600 SOLDATS RUSSES MORTS, SELON KIEV


Dans son point quotidien, l'armée ukrainienne déclare la mort de 18.600 soldats russes et indique la destruction de 150 avions, 135 hélicoptères, 684 tanks, 332 pièces d'artillerie ou encore 55 systèmes antichars russes depuis le début de l'invasion. Elle ne fait pas état du bilan de ses propres troupes.

APRÈS BOUTCHA, DES ATROCITÉS BIEN PIERS À BORODIANKA ?


Après l'horreur découverte à Boutcha, les autorités ukrainiennes craignent le pire à Borodianka. Cette modeste ville, à 50 km de Kiev, est en ruines après le retrait rapide des troupes russes.

BOUTCHA : LE PAPE FUSTIGE "UNE CRUAUTÉ TOUJOURS PLUS HORRIBLE"


Le pape fustige "une cruauté toujours plus horrible" y compris contre "des civils", en référence au "massacre de Boutcha", près de Kiev. "Les récentes nouvelles de la guerre en Ukraine (...) attestent de nouvelles atrocités, comme le massacre de Boutcha, une cruauté toujours plus horrible, commise aussi contre des civils, des femmes et des enfants", a-t-il déclaré, à la fin de son audience générale.

L'AMBASSADE DE TURQUIE RETOURNE À KIEV


"Nous sommes rentrés aujourd'hui à Kiev, chez nous". Ce mercredi, la Turquie a entrepris de rouvrir son ambassade en Ukraine dans la capitale ukrainienne, après l'avoir temporairement déplacée à la frontière roumaine en mars par sécurité, indique l'ambassade. Selon la chaîne privée turque NTV, l'ambassade a repris ses activités dès mercredi matin dans la capitale ukrainienne.

11 NOUVEAUX COULOIRS HUMANITAIRES


Pour ce mercredi, 42e de jour de conflit, 11 nouveaux couloirs humanitaires ont été convenus, indique la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk sur Telegram. Des bus viendront, entre autres, chercher les habitants de Marioupol, Berdiansk, Tokmal, Energodar, Huliaipole ou encore de Melitopol, pour les transférer à Zaporozhye, où existe un centre pour réfugiés.

ALEXEÏ NAVALNY DÉCRYPTE LA PROPAGANDE RUSSE


Condamné à neuf ans de prison par Moscou, le principal opposant de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny raconte, dans un thread sur Twitter, la perception du massacre de Boutcha par les Russes. Selon la Channel One, principale chaîne de télévision russe, "l'OTAN prépare depuis longtemps et au plus haut niveau la provocation" dans la ville ukrainienne.chann

DES SANCTIONS "NÉCESSAIRES TÔT OU TARD"


L'Union européenne devra prendre "tôt ou tard" des sanctions sur le pétrole et le gaz russes, déclare le président du Conseil européen Charles Michel  devant les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg. Il a dénoncé également les "crimes contre l'humanité" perpétrés à Boutcha "et beaucoup d'autres villes" en Ukraine.


Mardi, la Commission européenne a proposé aux Vingt-Sept de durcir les sanctions contre Moscou, en arrêtant leurs achats de charbon russe, qui représentent 45 % des importations de l'UE, et en fermant les ports européens aux bateaux russes.

LES PAYS-BAS GÈLENT 14 YACHTS


En réponse à l'offensive russe, les autorités douanières néerlandaises ont immobilisé 14 yachts dans des chantiers navals, dont douze en construction et deux en entretien, a indiqué le ministre des Affaires étrangères. "Compte tenu des mesures actuelles, ces navires ne peuvent pas être livrés, transférés ou exportés pour le moment", a déclaré Wopke Hoekstra, dans une lettre au Parlement néerlandais.

BOUTCHA : LA TURQUIE RÉCLAME UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE


Rejoignant l'indignation mondiale, la Turquie réclame à son tour une enquête indépendante sur les cadavres retrouvés dans la ville ukrainienne de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, après le départ des troupes russes. "Les images du massacre, qui ont été publiées dans la presse depuis diverses régions dont Boutcha et Irpin près de Kiev, sont choquantes et tristes pour l'humanité", écrit le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

UN DEPÔT PÉTROLIER DÉTRUIT À DNIPRO


Des frappes aériennes ont détruit un dépôt pétrolier à Dnipro, à l'est de l'Ukraine. "Ce fut une nuit difficile. L'ennemi a attaqué par les airs et a touché un dépôt de pétrole et une usine. Le dépôt est détruit (...) et un feu puissant ravage l'usine", écrit le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Valentin Reznitchenko, sur Telegram. "Heureusement, il n'y a pas de blessés", a-t-il précisé, indiquant quelque temps après que "l'incendie a été éteint par les pompiers" qui ont "lutté pendant plus de huit heures". Selon Mikola Loukachouk, chef du conseil régional de Dnipropetrovsk, le bombardement de l'armée russe a eu lieu "tard mardi soir" à Novomoskovsk, 25 km au nord-est de Dnipro.

LE NHS FAIT DON DE 20 AMBULANCES


Au Royaume-Uni, le National Health Service (NHS) fera don d'une flotte excédentaire d'ambulances à l'Ukraine pour remplacer les véhicules perdus lors des bombardements russes, a annoncé le gouvernement. Sur son site internet, le ministère des Affaires étrangères britannique précise qu'il s'agira de 20 véhicules. 

INTEL SUSPEND SES ACTIVITÉS EN RUSSIE


Le fabricant de puces américain Intel a annoncé, mardi soir, qu’il suspendait ses activités en Russie, avec effet immédiat. "Intel continue de se joindre à la communauté mondiale pour condamner la guerre de la Russie contre l'Ukraine et appeler à un retour rapide à la paix."

UNE VOITURE PERCUTE L'AMBASSADE RUSSE EN ROUMANIE


Une voiture a percuté l'ambassade russe en Roumanie, tôt ce mercredi. Dans un communiqué, la police déclare que le véhicule a pris feu et que son chauffeur est décédé. Les origines de la collision sont, pour l'instant, inconnues. Au cours des dernières semaines, plusieurs ambassades russes ailleurs en Europe ont été prises pour cible par des manifestants opposés à l'invasion de l'Ukraine.

LA SITUATION S'AGGRAVE À MARIOUPOL 


De violents combats se poursuivent à Marioupol où la situation humanitaire s'aggrave, selon le ministère de la Défense britannique. Les habitants "n'ont ni lumière, ni communication, ni médicaments, ni chauffage, ni eau", écrit-il dans son dernier point quotidien.

167 ENFANTS TUÉS, SELON KIEV


Depuis le début de l'offensive russe, 167 enfants ont été tués et 279 autres blessés, selon le bureau du procureur général dans son point quotidien sur Telegram.

EXCLU : LE PORTE-PAROLE DE V. POUTINE SERA SUR LCI CE MERCREDI


Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, est l'invité exceptionnel de LCI (canal 26), ce mercredi. Au cours de cet entretien exclusif accordé à Darius Rochebin et diffusé à 17 h, le bras droit du maître de Kremlin s'exprimera sur le conflit en Ukraine, sur Volodymyr Zelensky et sur l'armement nucléaire. 

EXCLU LCI : Le porte-parole de Vladimir Poutine s'expliqueSource : TF1 Info

PLUS DE 200 CORPS À BORODYANKA


Après le retrait des forces russes de la ville de Borodyanka, près de Kiev, des familles retournent dans leurs maisons, dévastées par les obus, à la recherche de corps. La zone a été l'un des premiers endroits touchés par les frappes aériennes des hommes Vladimir Poutine. "Nous pensons que plus de 200 personnes sont mortes", a déclaré au New York Times, Georgii Yerko, le maire par intérim de la ville. "Mais c'est une hypothèse." Selon l'élu, des dizaines de personnes qui s'abritaient dans des sous-sols ou des appartements sont portées disparues et présumées mortes sous les décombres.

LA TERREUR À BOUTCHA


"Juste devant mes yeux, ils ont tiré sur un homme qui allait chercher de la nourriture au supermarché". Interrogée par l'AFP, Olena, maman de deux jeunes enfants de 7 et 9 ans, raconte la "brutalité" des forces russes dans la ville de Boutcha, près de Kiev. "Au début, il y avait surtout des jeunes soldats (russes). Puis, deux semaines plus tard, il y en a eu d'autres. Plus âgés, ils avaient plus de 40 ans. Ils étaient brutaux. Ils ont maltraité tout le monde. Et c'est là que les massacres ont commencé", témoigne-t-elle, avant de s'interrompre, pensive, le regard sombre.


Selon la mère de 43 ans, ces hommes plus âgés "étaient très bien équipés, ils portaient des uniformes noirs et vert foncé", et non des uniformes de l'armée régulière russe. "Il y avait des bons gars parmi les soldats russes et il y avait des hommes très rudes, surtout des officiers du FSB", les services de sécurité russes, affirme-t-elle. Sous le contrôle russe, seules les femmes étaient autorisées à sortir pour aller chercher de l'eau ou de la nourriture. Les hommes, eux, n'avaient pas le droit de se rendre dans les rues et devaient rester chez eux.

101 TULIPES JAUNES


Après l'angoisse, l'émotion. De retour des zones de combats, concentrés désormais à l'est de l'Ukraine, certains soldats ukrainiens retrouvent leurs proches. A la gare de Lviv, près de la frontière polonaise, ce jeune homme de vingt-deux ans offre un énorme bouquet de 101 tulipes jaunes enveloppées d'un ruban bleu à sa petite amie qu'il n'avait pas vue depuis quatre mois.

TOTALENERGIES DANS LA TOURMENTE


Dans une lettre ouverte au directeur de la Coupe du monde de rugby 2023, l'ONG Greenpeace France lui demande d'exclure TotalEnergies des sponsors de la compétition, qui aura lieu en France. "Le sponsoring de la Coupe du monde de rugby 2023 par TotalEnergies était déjà une véritable aberration à l'heure de l'urgence climatique, il l'est d'autant plus aujourd'hui alors que la major pétro-gazière maintient ses activités en Russie", est-il écrit.

LE POINT SUR LA SITUATION


Près de 200 diplomates russes expulsés, Volodymyr Zelensky aux Nations unies, le front se renforce à l'est de l'Ukraine... Retour sur les faits marquants des 24 dernières heures.

TWITTER 


Twitter a annoncé mardi qu'elle allait introduire de nouvelles mesures afin de limiter les effets de la propagande des comptes liés aux autorités russes sur le réseau social. 


Les comptes officiels russes ne seront plus "recommandés" aux utilisateurs de Twitter dans toutes les catégories de l'application, y compris dans les recherches, a par exemple indiqué la plateforme dans un communiqué.


L'entreprise californienne, comme sa rivale Meta, maison mère de Facebook et Instagram, avait déjà bloqué les comptes des médias publics russes RT et Sputnik dans l'Union européenne.

SANCTIONS


Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu'ils adopteraient dès aujourd'hui, en coordination avec l'Union européenne et les pays membres du G7, de nouvelles mesures contre la Russie visant notamment à interdire "tout nouvel investissement" dans le pays.


L'Union européenne a de son côté promis de nouvelles sanctions "cette semaine" contre la Russie. La Commission européenne a proposé que les Vingt-Sept cessent leurs achats de charbon russe - 45% des importations de l'UE - et ferment leurs ports aux bateaux opérés par des Russes.

AIDE AMERICAINE


Le porte-parole du Pentagone John Kirby a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le déblocage d'une aide sécuritaire - dont une partie est réservée à l'achat de missiles antichars Javelin - allant jusqu'à 100 millions de dollars (92 millions d'euros). Ce qui porte à plus d'1,5 milliard d'euros l'aide américaine allouée à l'Ukraine depuis le 24 février. 


La fourniture d'armes à Kiev doit aussi être évoquée lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères de l'Otan, qui doit se tenir aujourd'hui et jeudi à Bruxelles. 

JOUR 42


Bonjour à tous. Suivez ici les dernières informations sur l’invasion russe en Ukraine.

La sidération provoquée par les images venues de Boutcha ne s'atténue pas. Ce mercredi, les combats en Ukraine se poursuivent pour le 42e jour. La Russie se renforce pour "prendre le contrôle de l'ensemble du Donbass" dans l'est de l'Ukraine, et entend réaliser "un pont terrestre avec la Crimée", annexée par Moscou en 2014, selon le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

Mardi, Volodomyr Zelensky s'est exprimé devant le Conseil de sécurité de l'ONU et a exhorté mardi les Nations unies à agir "immédiatement" face aux "crimes de guerre" commis selon lui par la Russie dans son pays. Le président ukrainien a, en outre, appelé à ce que la Russie soit exclue du Conseil de sécurité de l'ONU et à une réforme du système des Nations unies, afin que "le droit de veto ne signifie pas le droit de mourir". Ce mercredi, un nouveau train de sanctions européennes devrait être discuté. 

La Commission européenne a en effet proposé aux Vingt-Sept de durcir encore le ton face à Moscou, en arrêtant leurs achats de charbon russe, qui représentent 45% des importations de l'UE, et en fermant les ports européens aux bateaux russes ou opérés par des Russes.


La rédaction de TF1info

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